UN JOUR TRISTE CERTES, MAIS A MARQUER EN LETTRES D’OR DANS LA MARCHE DE L’ÉTAT DE DROIT AU SÉNÉGAL.

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Il ne faut jamais se méprendre sur la force et l’absence d’Etat d’âme de l’Etat de droit .

Toute fraction du peuple qui s’estime assez puissante pour défier l’Etat sénégalais, l’apprend toujours à ses dépends.

Notre histoire politique, syndicale, sociale et religieuse est jalonnée d’exemples de personnalités charismatiques, populaires, et mythiques que l’Etat du Sénégal a fini par neutraliser et réduire, au moment où l’on s’y attendait le moins.

Nos institutions sont solides et matures et c’est ce qui nous préserve des errements enregistrés dans les autres pays africains.

Nous avons souvent dans nos publications ( Qui pour éviter à Ousmane Sonko l’autodestruction ? le Rubicon a été franchi ! ) averti le leader et les dirigeants de Pastef sur la trajectoire dangereuse qu’ils étaient entrain d’emprunter.Mais malheureusement….. !

Cela fait toujours mal au coeur d’un humaniste, d’un homme épris de libertés et de démocratie, de voir quelqu’un privé de liberté, envoyé en prison et surtout, un parti politique de la dimension de Pastef être dissout, au Sénégal, en 2023.

Ce qui est arrivé à Ousmane Sonko et à Pastef convaincra définitivement tous les sceptiques que l’Etat du Sénégal est un Etat fort et de droit, à qui , tout le monde, à tord ou à raison, doit obéissance.

Tout le monde doit utiliser les voies et moyens qu’offre le droit pour se défendre et s’en sortir.

L’Etat fort et de droit n’est pas une fiction au Sénégal et ce n’est ni la dictature ni l’anarchie.

Dura lex sed lex !

 

Youssou Diallo

Président du Club Sénégal Émergent




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