DIVERS SUJETS AU MENU DE LA PRESSE QUOTIDIENNE
Sud quotidien s’intéresse au décès d’Aliou Sow, le Président du conseil d’administration (PCA) de la Compagnie Sahélienne d’entreprises (CSE) et écrit : ‘’Un bâtisseur s’en est allé’’.
Le fondateur du groupe de BTP (bâtiments et travaux publics) est décédé à l’âge de 83 ans, dans la nuit de mardi à mercredi à Paris (France) des suites d’une longue maladie.
‘’Ayant réussi à faire de sa compagnie, la plus grande entreprise de BTP en Afrique de l’Ouest, Aliou Ardo Sadio Sow est aussi connu pour sa simplicité, son humilité, sa discrétion et son soutien constant aux personnes démunies’’, souligne Sud quotidien, précisant qu’il était ingénieur en Génie civil, et il avait étudié en France.
Le président de la République Macky Sall a salué dans un communiqué repris par la même publication la mémoire d’Aliou Sow, en soulignant que ‘’ c’est un modèle de ténacité et de constance dans la quête de l’excellence’’.
Le Soleil relève aussi que ‘’le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils en la personne de l’homme d’affaires Aliou Sow. Cet ingénieur de formation était l’un des plus grands entrepreneurs des BTP du pays voire de la sous-région’’.
Selon le quotidien national, le président de la République, Macky Sall, absent du pays, a salué dans un communiqué, la mémoire de l’entrepreneur sénégalais, ‘’une figure emblématique du secteur privé national’’.
Revenant sur le décès d’Aliou Sow, Walfquotidien écrit : ‘’ce que l’histoire retiendra du bâtisseur’’. Le journal ajoute que ‘’dans la blogosphère, les témoignages sont unanimes à reconnaître en lui l’empreinte du bâtisseur, mais aussi du mécène’’.
‘’Parti presque de rien, il a bâti une fortune tirée de la création d’entreprises aussi rentables que la Compagnie sahélienne d’entreprises (CSE), la SOSETER, deux entreprises qui œuvrent dans les BTP, etc.’’, rappelle Walfquotidien.
Pour sa part, Vox Populi s’intéresse à « la célébration de deux Tabaski…, en s’interrogeant ‘’Pourquoi la lune divise au Sénégal ?’’.
‘’ Une fois n’est pas coutume ; la Tabaski 2017 n’échappe pas à l’exception sénégalaise : célébrer les fêtes religieuses dans la division. Est-il possible de concilier le calcul astronomique avec la constatation visuelle ?, se demande encore le journal.
‘’En tout cas, note Sud quotidien, au Sénégal, c’est le statu quo. Des problèmes de vision et d’interprétation de textes religieux prennent toujours les musulmans en otage’’.
L’Obs écrit de son côté ‘’controverse autour d’un rituel. Tabaski, au faîte de la polémique », en recueillant les ‘’avis divergents ‘’ de Oustaz Iran Ndao et Taïb Socé.
La même publication s’est intéressée à la coopération judiciaire entre le Sénégal et les Etats-Unis dans l’affaire Assane Diouf, l’insulteur du web accusé d’apologie et de financement du terrorisme.
A ce propos, L’Obs nous apprend que le Bureau central national (BCN) d’Interpol pour le Sénégal a saisi le bureau de Washington pour son rapatriement à Dakar.
Evoquant ce sujet, Libération titre : ‘’Interpol veut rapatrier Assane Diouf à Dakar’’. Le journal ajoute : ‘’ce que dit le message du Bureau national établi au Sénégal. Pourquoi les comptes et campagnes de levée de fonds en faveur de l’insulteur public ont été bloqués’’.ASB
Farba Ngom et Baba Diao Itoc cités dans des pratiques douteuses et scandaleuses à la SAR
Le magnat du pétrole au Sénégal, Baba Diao patron d’ITOC, par ailleurs conseiller du Président Macky Sall est dans un conflit manifeste d’intérêt. Et comme le dit l’adage « dans tout scandale, il y a l’allié fondateur», Baba Diao n’est pas le seul dans cette affaire. Il est aidé dans cette entreprise par Farba Ngom et qui ont spectaculairement frayé un chemin pour se tailler une part important du gâteau sur le dos du contribuable sénégalais.
Déjà, du 24 avril et du 30 juin 2017 les Conseils d’administration ont mis en cause des faits assez graves à la SAR dont les noms susmentionnés seraient réprimandés avec une surfacturation sur les bateaux de brut. En effet, la raffinerie qui fait un chiffre d’affaires de 400 milliards de FCfa et un résultat opérationnel de 12 milliards cfa s’est retrouvée étonnement avec un résultat net de…7 millions de FCfa.
Une grosse curiosité d’autant que le Conseil d’administration a constaté des irrégularités concernant un fournisseur de brut à qui il a été alloué 5 cargaisons successives sans le moindre appel d’offres.
Selon les sources de leral.net, ces deux « rongeurs » ont voulu récidivé avec 5 nouvelles cargaisons, mais ils ont été stoppés net par les membres du Conseil d’administration.
Prêt de 60 millions d’euros pour contrôler 51 % de la SAR :Soupçons de deal sur un taux d’intérêt jugé trop élevé – Samuel Sarr indexé
Ombre au tableau : le taux auquel cet argent est emprunté serait si élevé qu’au moment de rembourser, le Sénégal risque de perdre au change. C’est ainsi que des sources proches du dossier à la Société africaine de raffinage soupçonnent ceux qui s’affairent à mobiliser ce pactole de vouloir se sucrer sur le dépassement lié à un tel taux d’intérêt en percevant des rétro-commissions. En clair, il y a un procès en suspicion légitime contre Samuel Sarr, conseil de Khadim Bâ. L’ex-ministre d’Etat aurait une responsabilité partagée dans l’entreprise de pillage de la boite. En effet, sous le régime de Wade, entre 2007 et 2010, 23 cargaisons avaient été débarquées sur les côtes dakaroises sans le moindre appel d’offres.
La vente des 34 % de Saudi Bin Laden Group à Locafrique n’en finit pas de livrer ses secrets. Après avoir révélé que Khadim Ba est en train de mobiliser sur le marché financier, 60 millions d’euros pour porter ses parts, dans le capital, à 51%, « Dakaractu » est en mesure de faire savoir à ses lecteurs que les conditions dans lesquelles ce pactole est en passe d’être emprunté a suscité un grand malaise au niveau de la Société africaine de raffinage (SAR).
En clair, il serait proposé à Locafrique un taux d’intérêt trop élevé par rapport aux standards applicables en pareille occurrence.
Notre gorge profonde, qui officie à la Société africaine de raffinage (SAR), de nous apprendre que l’implication de Samuel Sarr qui a, en tapinois, perçu 1,5 millions d’euros, pour mettre Khadim Ba sur orbite, est décriée avec la dernière énergie, et pour cause : le nom du « wadiste éternel » revient comme une ritournelle dans l’entreprise de pillage systématique de la raffinerie avant son départ du ministère en 2010.
« Comment Samuel Sarr peut-il revenir aux affaires aussi scandaleusement ? Il nous revient en mémoire le cycle des coupures intempestives d’électricité, alors qu’il était à la tête de la SENELEC. Après avoir plongé la boite dans les ténèbres, Samuel défiait l’autorité de ses supérieurs hiérarchiques qu’étaient le ministre de tutelle Madické Niang et le Premier ministre Macky Sall. Malgré un tableau sombre, l’ancien chef de l’Etat le nommera, contre toute attente, ministre d’Etat, ministre de l’Energie. Celui-ci semblait jouir, auprès du pape du Sopi, d’une sorte d’immunité qui lui donnait les coudées franches sur tous les dossiers à haute teneur de pétrole. Est-il si indispensable pour être bien en cour auprès du nouveau pouvoir ?
En effet, quand le même Samuel Sarr faisait venir Saudi Bin Laden Group au Sénégal en 2010, la raffinerie souffrait de pratiques insidieuses liées, notamment, au débarquement sur les côtes dakaroises de 23 cargaisons sans le moindre appel d’offres.
Ce qui précède est confirmé par Ousmane Sonko de PASTEF qui, dans un texte posté le 15 mars passé, rappelait :
« Samuel Sarr (proche du couple présidentiel) a été épinglé dans le scandale du navire pétrolier OLINDA qui a coûté 9 milliards à l’Etat du Sénégal : l’IGE, dans son rapport public 2013 a même demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre lui ».
« Locafrique, qui est spécialisée dans le crédit-bail, n’a-t-elle racheté les parts de Bin Laden Group que pour servir d’intermédiaire à un autre gourou du secteur ? », se demande la source, citée plus haut.
« Une suspicion légitime d’autant plus que la société dirigée par Khadim Ba, qui ne dispose pas de solides références en matière de raffinerie, est dans le montage financier. De plus, la perspective que la SAR raffine une bonne partie du pétrole découvert au Sénégal implique une technicité et des moyens qui pourraient ne pas être à la portée de Locafrique.
En définitive, le procédé troublant rappelle l’affaire Petro TIM où des titres acquis sur un plateau d’argent ont été revendus à un prix en or à un « major » au détour d’un montage financier labyrinthique », termine notre interlocuteur.
Post-Scriptum : Les majors renoncent à leur projet de grève
Aliou SOW,un homme de bien s’en est allé !Par Amadou Tidiane WONE
Mais par dessus tout, tous prient ardemment pour le repos de l’âme de cet Homme exceptionnel!
C’est une perte immense pour notre pays et notre Continent. Mais en plus, il laisse un vide incommensurable dans ce que l’espèce humaine a pu produire de meilleur comme altruisme et sens du partage. Modeste jusqu’à l’effacement, on pouvait le côtoyer sans savoir qui il était. Il n’était pas envahissant. Ni m’as-tu vu. Et pourtant! Que de maisons construites et offertes! Que de Mosquées bâties ou rénovées! Que d’égards pour les nécessiteux! Quel sens de la solidarité familiale ! Que de misères soulagées… Sans tambours. Ni trompettes.
Ah! Dieu! Faites que toutes les prosternations, dans les nombreuses Mosquées qu’il a construites, se transforment en autant de lampions pour éclairer son chemin vers l’Eternité! Faites que la prospérité ne quitte jamais les nombreuses entreprises qu’il a créées et qui nourrissent tant de familles! On ne peut s’empêcher de pleurer son absence… Mais on sourit aussitôt en pensant au bonheur qui l’attend auprès du Seigneur des Mondes, dans la Proximité du Prophète Mouhammadou Rassouloulah Salalahou Alayhi Wa Salam. Et ce bonheur éternel nous le lui souhaitons du plus profond de nos cœurs, de toutes les fibres de nos êtres. Puisque qui sème le bien le récolte à coup sûr, nous avons confiance!
Au fond,Aliou SOW n’était-il pas un élu de Dieu camouflé en bâtisseur?
À sa distinguée épouse, et à tous ses enfants, nous présentons nos condoléances les plus sincères. Nous les confions à la Garde de Celui que leur père a dignement servi en soulageant tant de Ses créatures les plus faibles: Dieu l’Eternel!
Seydi Sow, Gacce ngalla e ma!
DECES D’ALIOU ARDO SADIO SOW DE CSE: UN BATISSEUR S’EN EST ALLE
Le patron de la Compagnie sahélienne d’entreprise (Cse), Aliou Ardo Sadio Sow s’en est allé. Il est décédé avant-hier, mardi 22 août, à l’hôpital américain de Paris, la capitale française, à l’âge de 83 ans. Aliou Ardo Sadio Sow a réussi à faire de sa compagnie, le premier groupe de Btp (Bâtiments et Travaux Publics) 100% africain en Afrique de l’Ouest. Nonobstant la concurrence des Français et des Chinois, il a réussi à s’imposer et laisser ses marques au Sénégal, son pays natal, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, en Guinée, en Gambie, au Sierra Leone, au Liberia et au Cameroun.
Il a gravi des échelons à grâce à sa détermination. «Je transportai des briques, des sacs de ciment. J’ai été aussi chef de chantier», raconte-t-il dans l’émission Réussir de Canal+, diffusée en avril 2016. Aliou Sow a associé rigueur et persévérance pour bâtir son empire dans les sociétés d’ingénierie. «J’étais au four et au moulin. Je me réveillai même à 3h du matin pour des visites de chantiers», confie l’homme dans cette même émission
DE LA COMPAGNIE SENEGALAISE D’ENTREPRISE AU HOLDING
Il est parvenu, près d’un demi-siècle plus tard, à en faire un des tout premiers groupes de Btp du pays. La Compagnie sahélienne d’entreprise (Cse, devenue un holding en avril 2015) a, à son actif, plusieurs réalisations. Le pont de l’Emergence à Dakar, les travaux de bitumage de la route Kayes-Sandaré-Diéma au Mali, l’extension de la Voie de Dégagement Nord (Vdn), le siège du ministère de la Santé et l’hôtel Radisson Blu sont, entre autres projets réalisés par le géant du Btp sénégalais. Cse qui participe à la construction de l’Aéroport international Blaise-Diagne de Diass (Aibd), a aussi réalisé la route Saint-Louis-Ndioum dans le Nord du pays, le pont de Kolda en Casamance…
LE SOCIAL ET LA SOLIDARITE EN BANDOULIERE
Le défunt patron de la Cse s’est aussi illustré dans la construction de mosquées. Son directeur financier, Moussa Diallo, se souvient également d’un homme rigoureux et dévoué à la tâche. Des qualités qui lui ont permis en tout temps de faire face à la concurrence étrangère. Pour la réalisation de ses travaux, le groupe Cse a toujours compte essentiellement sur un personnel totalement africain.
UN GROUPE SOLIDE COMME HERITAGE
Le patriarche deviendra le président du Conseil d’administration du holding, histoire de garder un œil sur la gestion. Et, des fils d’Aliou Sow, seul Yérim a préféré faire cavalier seul, à la tête du groupe Teyliom qui s’active dans l’immobilier, banque, boisson, hôtellerie, etc. Selon des informations datant de 2016, l’entreprise avait réalisé un chiffre d’affaires de 100 milliards de F Cfa. Au début, cette aventure a été soutenue par un ami banquier qui avait apporté un investissement de 5 millions de FCFA (soit environ 10.000 dollars à l’époque).
Le multimilliardaire natif du Fouta s’était même essayé à la finance en devenant, durant les années 1980, actionnaire majoritaire, avec 66% du capital, de la défunte Banque sénégalo-tunisienne (Bst), avant de céder en 2006, ses actifs au marocain Attijariwafa Bank.
Abdoulaye Saly Sall, ministre conseiller du président de la République, Macky Sall, quant à lui, se souvient d’un «constructeur et un défenseur infatigable des pauvres».
Temoignages
MACKY SALL, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SALUE LA MEMOIRE D’ALIOU SOW : «Un modèle de ténacité et de constance dans la quête de l’excellence»
ARDO, FILS D’ALIOU SOW, DANS L’EMISSION REUSSIR DE CANAL+ : «Mon père nous lancé un défi…»
MOUSTAPHA LY, UN AMI DE LA FAMILLE :«Aliou Sow est d’une humilité cardinale, sans commune mesure»
«Aliou Sow est presqu’un père pour moi. C’est un homme d’une grande pudeur, d’une très grande humilité. Il incarne aussi les valeurs de l’Islam qui dit: «occupez-vous de vos familles, vos voisins, votre pays». Aliou Sow s’est occupé de tout ça. Il est d’une humilité cardinale, sans commune mesure. En dehors de cet homme de Dieu, Aliou Sow est aussi un très grand chef d’entreprises, un capitaine d’industrie. Il a osé investir dans un secteur fermé, le BTP (les Bâtiments et Travaux Publics) qui était réservé aux étrangers. C’est pourquoi il est considéré comme un exemple, une fierté nationale voire continentale parce que ses entreprises, aujourd’hui, servent de référence aussi bien au Sénégal qu’au niveau de l’Afrique. C’est un modèle purement sénégalais qui devrait servir d’exemple.»
L’histoire du milliardaire Aliou Sow
Né en 1937, l’homme, ingénieur à Shell, frappe dans l’esprit de l’ancien président Senghor en 1970. Ce dernier cherche des sénégalais capables de monter des entre- prises de génie civil et veut mettre en place un tissu économique et industriel. «C’est Senghor qui lui a demandé de venir dans le domaine des travaux publics ». Un jour de 1970, il crée la Compagnie Sénégalaise d’Entre- prises (CSE) avec un capital de 10 millions de FCFA, dé- tenu à 45% par la Société Française de Travaux publics Fougerolle (devenu Eiffage) un des leaders du BTP à l’ époque et à 10% par l’Union Sénégalaise de Banques. Aliou Sow est dans le capital. En 1976, il monte dans le business quand Fougerolle vend sa participation au capital, la CSE devient une affaire totalement africaine.
A partir de 1981, l’entreprise monte à l’international. La CSE réalise au Mali la route d’accès au barrage de Manantali appartenant aux Etats de l’OMVS (Mali, Mauritanie, Sénégal). L’excellente prestation de l’entreprise lors de cette campagne, amènera le gouvernement malien à lui confier la réalisation de la route Markala /Niono. Consciente de sa vocation sous-régionale, la Compagnie Sénégalaise d’ Entre- prises et devient » Compagnie Sahélienne d’Entreprises « . Ce fût ensuite la Sierra Léone, pays anglophone situé en zone forestière : la CSE y décrochera d’importants marchés de travaux routiers pour une enveloppe totale de 5 Milliards de FCFA. L’ étape suivante a été le Cameroun en Afrique Centrale. La CSE y confirme efficacement sa percée africaine et se voit confier coup sur coup : -L’extension de l’Ecole Nationale d’Administration de Yaoundé, – Construction du Lycée de Kribi, Lycée de Yagoua, etc… En 1988, cette année a été marquée par un événement majeur dans la vie du groupe. Le DG Aliou Sow a été désigné » Entrepreneur Africain de l’année » par » Jeune Afrique Economie « . En 1997, la CSE fait un doublement de son chiffre d’ af- faires. En effet, de 11 Mil- liards FCFA réalisés en 1987, le Chiffre d’Affaires a été doublé pour passer à prés de 22 Milliards FCFA en 10 ans. En 1999, CSE fait de Réalisation de la Route Tambacounda-Kidira-Bakel d’une valeur de 37 Milliards de FCFA, une des plus im- portantes réalisations de la CSE en travaux routiers au Sénégal.
Aujourd’hui le chiffre d’af- faires de CSE frôle les 200 milliards et la compagnie est devenue la première entre- prise de Btp dans la zone Afrique de l’Ouest franco- phone. Dans le giron familial, il y a également la so- ciété Soseter spécialisé dans le terrassement. Il y aussi Matforce que gère un de ses enfants. De même, il est le propriétaire de l’ immeuble SDIH. Dans un passé récent, Aliou Sow avait même sa propre banque, la BST avec comme associés Abdoul Mbaye. La Banque sénégalo-tunisienne a été revendue depuis à Attijari.
L’ homme était également connu pour sa générosité. Des cités dédiées à ses em- ployés portent son nom à Dakar. Son fils Omar Sow a hérité de la direction générale du groupe et aura la lourde charge de piloter CSE après la disparition de son père. «Ses enfants auront la capacité de développer la so- ciété car ils sont impliqués dans la gestion du business depuis plusieurs années ».
Franc CFA :quand Le Monde tire à vue sur Kémi Séba
L’activiste franco-africain qui a symboliquement brûlé un billet de 5000 FCFA le 19 août, lors d’une mobilisation contre la Françafrique organisée dans une dizaine de villes africaines, se voit aussi reproché de critiquer la France tout en voyageant avec un passeport français.
Bref, le fait que la chronique porte la signature d’un africain ne change en rien au problème, mais le complique sérieusement.
Ce réalisme cru qui accrédite la thèse de la servitude volontaire de l’économiste togolais Kako Nubukpo, n’est-il pas l’éternel tatouage de la tribu de l’Afrique d’en haut, celle qui craignait, hier, la liberté complète, et aujourd’hui, une monnaie trop sérieuse pour être laissée aux africains?
Aux yeux du chroniqueur, le débat sur la monnaie devrait être une affaire exclusive d’économistes et d’experts. Cette vision trop étriquée ampute, à notre sens, le nécessaire débat sur la monnaie dans sa dimension technico-financière, mais aussi sociale, artistique et underground. En effet, une telle question, s’agissant de l’Afrique, ne saurait ne pas être prise en compte par la rue. Ce sont les mobilisations citoyennes nées des réseaux sociaux et de la vague de démocratisation que connaît le continent qui ont relancé la question de la monnaie et non les aveux de réalisme et les prises de position argumentées des intellectuels et experts du domaine.
Si le rôle primordial de l’expert, de l’économiste, du monétariste et du financier reste essentiel pour apporter des réponses à la manière avec laquelle le Franc CFA doit évoluer pour faire place nette à une monnaie souveraine, en phase avec notre siècle et nos aspirations au développement, il ne faudrait pas oublier que toute expertise a besoin de catalyseur pour prospérer dans l’espace public.
Le rôle de Kemi Seba et de la Jeunesse citoyenne est, non pas de définir un schéma technique de sortie de la Zone FCFA, mais plutôt d’exprimer, en saltimbanque ou en simple leader d’opinion, le ras le bol du peuple Africain face à des élites frileuses qui minorent la souveraineté dans leur vision de la monnaie.
Ceux qui critiquent Kemi Séba (les mêmes qui reprochaient aux leaders de l’ANC des accointances suspectes avec Kadhafi) se trompent de combat ou pèchent par commodité. Le Franc CFA doit nécessairement évoluer dans son nom trop chargé, son référentiel colonial, son mécanisme asservissant sur le plan financier et son rôle de monnaie instrument de développement et non de coopération.
Nous devons dans cette mutation, écouter les économistes de droite à l’instar de Lionel Zinsou, de gauche comme Moussa Dembelé mais aussi les leaders citoyens qui ont le don de la mobilisation des peuples. La canalisation de ces différentes énergies au demeurant différentes est nécessaire pour relancer la perspective historique du développement de l’Afrique lequel n’a aucune valeur sans souveraineté.
Kemi Seba a le double mérite de vulgariser un débat citoyen et de le porter ensuite sur un espace public panafricain. Le débat sur la monnaie n’est pas qu’affaire d’économiste. C’est aussi un engagement intellectuel au sens Sartrien du terme. Aux experts qui travaillent dans le silence des labos et les arènes dédiées de nous édifier sur la voie à suivre, en dehors de toute pression . Tout est négociable, sauf la souveraineté, laquelle est totale ou pas. par ADAMA WADE
Interview exclusive: Kémi Séba: « Pourquoi je combats la françafrique…Il y a une dérive liberticide au Sénégal »
Attaché à la liberté d’expression, le chroniqueur, activiste, écrivain n’a pas manqué pas de dénoncer les « dérives liberticide » au Sénégal. Il en veut pour preuve l’arrestation de Amy Collé et Assane Diouf qui, selon lui, n’ont fait qu’exprimer leurs opinions.
Démission du directeur général d’Asky Airlines, son successeur annoncé
L’ex vice-président en charge de la stratégie, de la communication, et des alliances d’Ethiopian Airlines sera remplacé par l’actuel patron de Malawi Airlines, Ahadu Simatchew.
Troisième directeur général de la compagnie suite à la démission début mai 2015 de son compatriote Yissehak Zewoldi, le premier secrétaire au ministère éthiopien des affaires étrangères entre 2003 et 2010 est annoncé pour rejoindre son ancienne maison, Ethiopian Airlines, par ailleurs partenaire stratégique de la compagnie basée à Lomé. La compagnie éthiopienne détient 40 % du capital d’Asky.
Le successeur deHenok Teferra devra œuvrer pour assoir la compagnie au podium des plus compétitives sur ses liaisons, le réseau construit autour de son hub de Lomé couvrant actuellement 22 destinations à travers 20 pays d’Afrique de l’ouest et du centre. par NEPHTHALI MESSANH LEDY
Paiement des pensions et virement des salaires de ce mois respectivement effectifs aujourd’hui et demain
C’est ainsi que les pensions seront payées, dès ce jeudi, tandis que les salaires seront virés à compter de ce vendredi
Il informe aussi tous les fonctionnaires que les salaires du mois d’Août 2017 seront virés à partir du vendredi 25 Août 2017, en perspective de la Tabaski”, lit-on dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Actusen.com.
Des immeubles de Sonacos Sa, vendus aux enchères le 05 septembre prochain
Malgré la détermination de Locafrique de sauver de justesse cette affaire, elle n’a pu rien faire. En effet, la société dirigée par Khadim Bâ avait signé un accord pour racheter la créance de plus de 2 milliards de FCfa afin d’éviter cette issue catastrophique.
Tout reste à croire que c’est au niveau de la Direction générale de la société que le blocage persiste. Car, Locafrique avait déjà mobilisé 65,5 milliards FCfa pour Sonacos Sa qui devait juste lui communiquer ses comptes certifiés pour permettre la levée des fonds.
Sur ce, Libé parle d’une implication rapide des plus hautes autorités. Sinon, c’est un avenir sombre qui se dessine pour Sonacos Sa qui, a une dette estimée à 42 milliards de FCfa à la Boa.Actusen.com
Mouhamadou Makhtar Cissé : « Avec l’innovation technologique Akilee, nous concrétisons l’axe 5 du Plan Stratégique « Yeesal Senelec 2020 » »
Amadou Ly : « Akilee Sa veut contribuer à la facilitation de la gestion de la relation client pour la SENELEC »
Mouhamadou Makhtar Cissé, DG SENELEC : «Akilee est une excellente réponse à l’exigence d’équité qui s’impose à nous dans la relation avec nos clients »
SENELEC.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Chers frères et homologues Directeurs Généraux de nos sociétés d’électricité sœurs,
Messieurs les Directeurs Généraux des agences et commissions nationales œuvrant dans le secteur de l’énergie,
Mesdames, Messieurs, les directeurs,
Chers invités,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Premier Ministre,
Chers invités,
Senelec est honoré de votre présence et de votre soutien constant. Akilee est une société technologique de services énergétiques, qui a pour mission d’accompagner nos entreprises et nos ménages dans leurs efforts de maîtrise de leurs consommations énergétiques et de réduction de leurs factures d’électricité. Akilee s’appuie à la fois sur les nouvelles technologies, notamment l’internet des objets, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky SALL m’a confié une noble mission en juin 2015, celle de contribuer au redressement de Senelec, un des fleurons de l’industrie Sénégalaise. Ainsi, dès mon arrivée à la tête de la société avec l’adhésion de l’ensemble de mes collaborateurs, j’ai mis l’accent sur la sécurisation de nos fondamentaux, à savoir produire, transporter, distribuer et commercialiser l’électricité suivant les meilleurs standards de qualité ; ce défi est aujourd’hui en passe d’être relevé, avec de nombreuses réalisations en cours et une nette amélioration de la performance opérationnelle sur les plans techniques et financiers.
Cependant, une entreprise, même publique, si elle veut continuer à exister et à croître, doit avoir un cap et des outils de navigation. C’est à quoi nous nous sommes immédiatement attelés en élaborant avec comme vision le Plan Stratégique de Senelec à l’horizon 2020, plan baptisé Yeesal Senelec 2020.
« Faire de Senelec une entreprise performante, attractive, toujours au service de ses clients et du développement économique, social et environnemental du Sénégal »
L’axe 5 de ce Plan vise à conduire Senelec vers la diversification et l’innovation. En effet, l’innovation est pour moi, la marque des entreprises qui respirent. C’est donc pour contribuer au renouvellement du souffle de Senelec, à son intégration dans la nouvelle ère de l’économie numérique, que nous avons choisi d’intégrer le capital d’Akilee et d’en faire une filiale de Senelec. Akilee est pour nous, la parfaite illustration de cette nouvelle ambition stratégique.
En effet, nous avons trouvé avec Akilee une excellente réponse à l’exigence d’équité, chère à l’Etat et au régulateur, qui s’impose à nous dans la relation avec nos clients, en mettant sur le marché des services qui seront bénéfiques aussi bien au client qu’à Senelec pour encore mieux servir ce même client. Avec Akilee, le client gagnera doublement ; d’une part, les conseils qu’il recevra lui permettront de réduire ses factures, d’autre part, l’amélioration de la capacité opérationnelle de Senelec lui offrira une meilleure qualité de service. De fait, Akilee permettra à Senelec de :
· faciliter la gestion des pannes par la détection automatique des coupures et la réaction proactive des services d’assistance au client,
· accroître sa performance commerciale à travers la fiabilisation de la facturation,
· améliorer la gestion de la pointe à travers la maîtrise dynamique de la demande,
· diversifier ses sources de revenus pour accroître sa capacité financière à porter ses investissements.
Ce ne sont là que quelques illustrations de nos ambitions avec Akilee et je puis vous assurer que nous irons plus loin que cela, avec notamment l’intégration de la première centrale électrique virtuelle dans le réseau de Senelec très bientôt. Ce sera là une première et un véritable changement de paradigme dans notre approche pour satisfaire la demande.
Par ailleurs, au-delà de Senelec, Akilee adresse plusieurs enjeux à l’échelle nationale. En effet, Akilee :
· démontrera le génie africain dans un monde de plus en plus marqué par la digitalisation,
· participera au développement de l’accès à l’énergie,
· soutiendra la politique du Sénégal dans la lutte contre les changements climatiques et,
· contribuera à magnifier l’action gouvernementale.Ce faisant, de manière plus globale, nous contribuerons à la réalisation des objectifs stratégiques définis dans le Plan Sénégal Emergent, élaboré par son Excellence le Président de la République Macky SALL. En particulier, dans le projet phare n°25 qui vise à garantir un accès large et fiable à une énergie bon marché, tout en diminuant de moitié la facture d’électricité des ménages et en améliorant la maitrise de la demande.
Je remercie tous les invités et particulièrement les Directeurs Généraux de nos sociétés d’électricité sœurs, de la sous-région pour partager avec eux cette innovation. Merci donc à vous, chers frères et homologues d’avoir honoré de votre présence à cet important événement pour Senelec.
C’est donc sur ces mots que je vais terminer en formulant deux vœux :
·le premier est de voir Akilee dépasser nos espérances en termes d’impacts sur notre activité ;
·le second est une prière à l’endroit du bon Dieu pour qu’il bénisse et accompagne le développement de cette nouvelle entreprise pour le plus grand bien de tous.
Avec AKILEE, Senelec magnifie sa mission de service public d’électricité.
Je remercie nos partenaires Mr Éric BERTHAUD et Mr Bruno LEJOSSEC qui ont fait le déplacement depuis la France et je les assure que notre partenariat sera fécond et riche de notre ambition.
Merci à tous, je vous souhaite de passer un très bon moment en notre compagnie.
NOTE UN DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE FARINE DE POISSON
« Au Sénégal, une seule pirogue dite senne tournante, en activité, peut mobiliser plus d’une centaine de personnes, chacune ayant derrière elle une famille à nourrir », a soutenu M. Guèye à une séance d’information au siège de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) sis à Mbour (ouest).
La rencontre avec les journalistes est initiée en prélude au 7e Forum de la pêche artisanale prévu le 13 septembre prochain.
D’après lui, la présence des femmes dans la distribution et la transformation artisanale de la sardinelle constitue « un facteur favorable » aux politiques de réduction de la pauvreté.
« Sur les 600 000 pêcheurs artisanaux dénombrés au Sénégal, 20% relèvent de la seule pêcherie de sardinelle. Et de nombreux métiers connexes (distribution du poisson, transformation artisanale, etc.) associés à la pêcherie de sardinelles se caractérisent par de faibles barrières à l’entrée, en termes de capital, qualification et savoir-faire et emploient des milliers de personnes », a expliqué M. Guèye.
Il a rappelé qu’en 2015, le Centre de recherche océanique de Dakar-Thiaroye (CRODT) a recensé 2101 pirogues porteuses de sennes tournantes, avec un potentiel humain de plus de 200 000 personnes vivant des activités de ces unités. En comparaison, une usine de production de farine n’offre que quelques dizaines d’emplois.
Gaoussou Guèye a aussi évoqué les nuisances écologiques et autres dangers pour la santé publique causés par ces unités industrielles qui rejettent des déchets toxiques dans la mer avec, mais également dégagent une fumée épaisse dégagée.
Egalement président de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), il a rappelé les désagréments causés par une explosion ayant occasionné mort d’hommes dans une usine de production de la farine de poisson, dans la zone de Mballing, dans la périphérie de la commune de Mbour.
Soulignant l’existence d’autres intrants que le poisson frais pour produire de la farine, Gaoussou Guèye a jugé « impératif » de réguler l’implantation des usines et de contrôler leurs activités.
« Il est impératif également de diminuer la consommation de farine pour l’aquaculture et l’élevage industriel », a-t-il conclu.ADE/PON
Réhabilitation du lycée technique André Peytavin (LTAP) : La Banque Mondiale et l’Agence française de développement (Afd) débloquent 313 millions Cfa
Accompagné de l’Inspecteur d’Académie de Saint-Louis, Boubacar Sow et des membres de son staff, le DG de l’Onfp s’est réjoui de ce projet qui vise à améliorer l’accès et la qualité de la formation dans ce centre. Ce programme entre dans le cadre du projet Fpec (Formation professionnelle pour l’emploi et la compétitivité).
Au cours de cette visite de chantier, Sanoussy Diakité a précisé, dans ce lycée technique, il s’agit de construire un pavillon qui abritera la salle d’exposition et de show-room pour les ouvrages réalisés par les élèves, de démolir et de reconstruire la salle de gymnase, de construire un centre d’accueil de 12 chambres avec toilettes et bureau du gestionnaire magasin, de réhabiliter tous les ateliers de mécanique agricole, tôlerie, chaudronnerie, mécanique auto, technologie, fabrication mécanique, câblage domestique industriel.
Il s’agira également de redimensionner et de réhabiliter le système d’alimentation en eau et d’assainissement, le réseau informatique et de télécommunication, etc.
38046 CAS DE PALUDISME ENREGISTRÉS PAR LE DISTRICT DE KOLDA EN 2016 (MÉDECIN-CHEF)
« En 2016, on a eu 38046 cas de paludisme toutes formes confondues. Avec 6674 cas chez les enfants soit le quart du chiffre total », a-t-il précisé au cours d’une rencontre avec des journalistes, en prélude au lancement de la 5e édition de la stratégie de chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS).
Il a souligné que la transmission palustre « obéit à certaines conditions. Par rapport au nord » du Sénégal, a argumenté le docteur Mangara, « le sud-est présente des différences en termes de conditions climatiques et de chaleur, toutes choses qui font que « le moustique a de fortes chances » de se développer les zones concernées.’.
Le médecin-chef du district sanitaire de Kolda a également évoqué d’autres facteurs, citant « des habitudes ancrées, des comportements de certaines populations qui ont tendance à rester dehors avant d’aller se coucher ».
« Un autre élément, c’est l’utilisation effective des moustiquaires par les populations’’, une recommandation pas toujours effective, a fait valoir le docteur Mangara.
‘ »Nous avons eu à faire une campagne de distribution universelle des moustiquaires en 2015, avec actuellement un taux de disponibilité au niveau des couchages de plus 99 %, mais le défi c’est l’utilisation effective’’, a-t-il relevé.
Aussi la dernière ’Enquête démographique et de santé a-t-elle « révélé un taux qui ne dépasse pas 50 % d’utilisation », a noté le médecin-chef..
Les régions du sud-est, Kolda, Tambacounda Sédhiou et Kédougou regroupant « la moitié des cas’’ de paludisme, il est « tout à fait normal que le Programme national de lutte contre le paludisme « mette en place cette stratégie pour réduire la morbidité palustre et par ricochet la mortalité », a dit le docteur Mangara.
En matière de lutte contre le paludisme, a-t-il ajouté, « la prise en charge doit être faite par plusieurs acteurs aussi bien les techniciens de santé, les communautaires avec 50 DSDOM (dispensateurs de soins à domicile) ».
Selon le médecin-chef du district sanitaire de Kolda, le niveau communautaire, précisément, « joue son rôle dans la communication et la sensibilisation des populations mais aussi dans la prise en charge ».SKS/BK
LES ASC DE KAFFRINE INVITÉES À ALIMENTER LA BANQUE RÉGIONALE DE SANG
« La jeunesse a besoin du secteur de la santé pour la signature et la délivrance des certificats médicaux aux footballeurs. En retour, les ASC devraient organiser des campagnes de don de sang », a dit M. Doucouré à la fin d’un atelier du Comité régional de lutte contre le VIH/Sida de Kaffrine.
Les ASC doivent aussi dérouler des campagnes de dépistage et de sensibilisation aux maladies, selon le médecin-chef de Kaffrine.
« Rien n’empêche les infirmiers-chefs des postes de santé, au moment de la délivrance des certificats médicaux des joueurs, de proposer aux ASC d’organiser une journée de sensibilisation ou de don de sang », a ajouté Amadou Doucouré.
L’hôpital régional de Kaffrine a besoin de beaucoup de sang, selon le médecin-chef de la région. « De plus en plus, les femmes accouchent dans les structures sanitaires. Certaines femmes perdent la vie parce que tout simplement il n’y a pas assez de sang dans la banque de l’hôpital régional », a souligné Amadou Doucouré.MNF/ESF/BK
Fortes pluies à Ziguinchor : déguerpissements et démolitions des habitations dans les eaux envisagés; le ministre délégué chargé de la Restructuration attendu demain jeudi
L’accès à certains sites est presqu’impossible. Plusieurs quartiers de la ville, notamment Belfort, Boudody, Grand Dakar, Lyndiane, Korentas, Santhiaba, Boucotte sont, également, envahis par les eaux.
Une situation qui a poussé le Gouverneur de la région, Guédj Diouf, à effectuer une visite de terrain pour identifier les sites à problèmes et trouver des solutions durables.
Par ailleurs, dans l’édition de ce mercredi de 12H de la Rfm, l’autorité administrative souligne : «il faudra procéder à des déguerpissements ou à des démolitions de constructions qui sont en train de gêner le passage naturel des eaux».
Le Préfet poursuit : «cela fait partie des solutions que nous envisageons. Nous attendons le travail en cours des techniciens, avant de mettre en œuvre ces possibilités». Afin de trouver meilleure solution à ces problèmes, rien ne sera sûrement laissé au hasard.
D’ailleurs, il a, dans la foulée, annoncé la venue à Ziguinchor, demain jeudi, du ministre- délégué chargé de la Restructuration et de la Requalification des banlieues auprès du Ministère du Renouveau urbain de l’Habitat et du Cadre de vie, Pape Gorgui Ndong.
Sécurité :L’Afrique de plus en plus sous tutelle internationale
La mise en place du G5 Sahel avec la Mauritanie, le Tchad, le Mali, le Burkina Faso et le Niger rend bien compte des problèmes d’indépendance auxquels nos États se trouvent confrontés. Pour le financement de cette force, ces États se sont retournés vers l’Europe, les Etats-Unis sous le couvert des Nations-Unies qui ne fait que légaliser la démarche.
Une démarche qui traduit, à bien des égards que les Africains manquent non pas de ressources, mais de volonté politique pour assumer leur souveraineté.
C’est ainsi que, même Washington est dans cette dynamique de néocolonialisme pour des raisons évidentes de mains-mise sur les ressources naturelles.
C’est ainsi que, les Américains, sous prétexte de la lutte contre la menace terroriste grandissante, ont pensé devoir accentuer sa présence sur le sol africain.
Le Président Georges W. Bush a théorisé cette politique dés 2008 avec AFRICOM, le Commandement militaire unique pour l’Afrique basé actuellement à Stuttgart en Allemagne.
Ainsi, un plan à été ourdi par l’Oncle Sam pour assurer un contrôle complet sur l’Afrique dont les richesses en ressources naturelles sont telles qu’elle fait l’objet de toutes les attentions.
Et la stratégie n’est pas seulement d’assurer une présence militaire mais aussi d’ accentuer la pression sur les leaders africains parfois même en allant jusqu’à les discréditer aux yeux de l’électorat.
Aujourd’hui pourtant on peut se demander quelle est l’utilité AFRICOM quand le Mali a été attaqué, le Cameroun, le Tchad et surtout le Nigéria ont subi le diktat de Boko Haram ?
La même question est valable dans la lutte contre Aqmi, Al Mourabitoune, les Shebas en Somalie, etc.
Force est de constater que cette efficacité de AFRICOM est sujette à caution si l’on analyse les résultats de la participation des contingents américains.
Pis, cette présence militaire étrangère qu’elle soit française, américaine ou autre provoque des complications dans la stabilité intérieure des États et parfois sur le plan humanitaire. Même si le pouvoir de Bamako a été sauvé par Serval, cela ne veut pas dire que la sécurité du Mali se porte pour autant mieux.
C’est pourquoi à Bamako et autres capitales africaines en crise et ailleurs, le sentiment anti-occidental se propage. Nombre d’d’Africains ne veulent pas de ces nouveaux envahisseurs sur leurs territoires.
Serval, AFRICOM, Barkane et autres sont perçus par les Africains comme une prolongation de la politique néocoloniale.
C’est pourquoi l’implantation de l’AFRICOM sur les territoires des pays africains à été déclinée par la Commission Paix et Sécurité de l’Union Africaine.
En conséquence, notre souhait est que lors du prochain sommet de l’Union Africaine, les Africains pourront saisir l’occasion pour démontrer à l’Occident et au monde entier leur volonté politique et leur capacité à se réunir pour faire front uni dans le souci bien compris de protéger leurs intérêts nationaux en mettant en place des forces Africaines en état d’alerte en contrepoids des forces étrangères.Ndeye Fatou Thiam
TABASKI – Cheikh Mouhidine Samba Diallo prend le contre pied de la commission nationale
Le Chef religieux d’ajouter un autre argument qu’il juge de taille. » Arafat, c’est jeudi. Et tout le monde sait que la fête du mouton, c’est toujours le jour qui suit. » Cheikh Mouhidine Samba Diallo de rappeler qu’il est expert en astronomie.
Zone contenant les pièces jointes
Les pèlerins grugés vont porter plainte contre l’Etat et la Délégation générale
«Ce que nous comptons faire c’est de suivre la procédure », a déclaré Me Baba Diop qui s’occupe de la défense des intérêts des pèlerins grugés qui n’ont pas pu se rendre à la Mecque.
Selon lui, les accusés n’attendraient plus que le procès-verbal soit remis au procureur pour être déférés. Mais, ils ne seront pas les seuls concernés par la plainte qu’il va déposer au nom de ses clients car, l’Etat du Sénégal et la délégation générale vont aussi être poursuivis. «Si des agences s’engagent à convoyer des personnes à la Mecque et qu’ils ne le font pas, naturellement il s’agit d’une infraction pénale. Mais là, nous attendons de voir plus clairement parce que nous pensons que la responsabilité doit être élargie», révèle-t-il à la RFM. Ousmane Demba Kane
Criminalité Faunique : Saisie de 780 pièces d’Ivoire d’éléphant au marché artisanal de Soumbédioune
Ensemble, ils ont procédé à deux (2) opérations d’arrestation simultanées de flagrant délit de détention, et commercialisation illégale de faune sauvage.
Le résultat ayant abouti à l’interpellation de deux présumés trafiquants et leurs complices pour trafic et commerce illégal international de contrebande d’ivoire d’éléphant, hippopotame, phacochère (403 pièces de phacochère) et dents de lion.
Suite aux perquisitions des domiciles qui s’en sont suivies, les 5 interpellés ont été placés en garde à vue et les contrebandes saisies : 780 pièces d’ivoire d’éléphant soit 20 kg,dont de l’ivoire brut, des dents d’hippopotame, des dents de lion, des espèces toutes intégralement et farouchement protégées pour leur disparition alarmante en milieu naturel et définitive d’ici 20 ans si ce commerce illégal ne prend pas fin immédiatement.
Les 2 présumés trafiquants et leurs complices ont été placés en garde à vue dans les locaux du Commissariat Central et sont actuellement entendus.
Si les infractions sont confirmées, les condamnations pourraient être très sévères, jusqu’à 1 an de prison ferme.
Pour rappel, l’objectif de ces arrestations, encore une fois, est de donner un signal fort aux trafiquants de toutes nationalités, quant à la volonté de l’Etat sénégalais de mettre fin à ce commerce illégal pour assurer la survie des espèces et combattre le crime organisé.
L’ivoire et la corne de rhinocéros sont devenus une préoccupation majeure pour les Gouvernements du monde entier.
Extrêmement lucratif, ce commerce rapporte plus de 20 milliards de dollars par an, implique des membres du crime organisé et est lié aux autres types de trafic comme la drogue, les armes, le blanchiment. Plus inquiétant encore, les mouvements terroristes comme Al shaabab, les Jenjawids, Boko haram pour ne citer que ceux-là, traquent inlassablement les éléphants par centaines pour se financer avec l’ivoire. Ces mouvements terroristes sont devenus les pivots du trafic d’ivoire en Afrique. En effet l’ivoire fournirait environ 40% des fonds nécessaires au groupe Al shaabab pour se maintenir en activité et déstabiliser l’Afrique de l’Est et du Centre.
Et ces mêmes mouvements terroristes préoccupent le Sénégal qui est en phase de renforcement de sa sécurité sur l’ensemble du territoire. Cette inquiétude, concerne aussi l’Afrique de l’Ouest.
Ainsi fait-on remarquer qu’au Mali un cinquième des éléphants ont été tués pour alimenter le trafic d’ivoire depuis début 2015 et selon la MINUSMA, mission de maintien de la Paix de l’ONU au Mali, cette recrudescence est liée aux activités des groupes djihadistes dans le pays.
Affaire Karim Wade : les avocats de l’Etat du Sénégal réclament leurs honoraires à Macky
Entre l’Etat du Sénégal et ses avocats, c’est le «divorce» qui s’annonce, pourrait-on dire. A l’origine, un retard du paiement de la totalité de leurs honoraires sur l’affaire Karim Wade.
Le fait semble bizarre. Mais, le pool d’avocats commis dans le dossier d’enrichissement illicite contre Karim Wade et Cie veut à son tour, traquer Macky Sall.
Par contre, il faut préciser que, écrit L’Obs «les avocats ont fait preuve de compréhension puisque c’est seulement 2% des biens qui sont recouvrés». Sur ce, le pool d’avocats compte même saisir le Bâtonnat pour entrer dans leurs fonds.
Contentieux entre la mairie et les laveurs de voitures: Cheikh Gueye estime qu’ils veulent « ruraliser » la SICAP
Pape, un des laveurs a expliqué à PressAfrik les agents de la mairie sont venus les déguerpir sans sommation, encore moins avec une solution de rechange afin qu’ils continuent de travailler. selon lui, la mairie a envoyé « des gaillards pour les matraquer ».
Accusé, le maire Cheikh Gueye qui a accepté de se prononcer sur la question a déclaré que ce qui se passa dans sa commune est « un épiphénomène » et dénonce le fait que les laveurs de voitures s’installent au niveau du terminus sans autorisation. Selon lui ces jeunes «sont dans l’illégalité et veulent ruraliser la Sicap ». Ce qu’il ne compte pas laisser arriver. En plus, relève-t-il, certains jeunes se prétendant laveurs en profitent pour orchestrer des vols. Assane Walo Gueye (Stagiaire)