Le Groupe Wari mobilise le financement déjà disponible pour racheter Tigo
Confidentiel Afrique qui suit de très près l’affaire dite » rachat de Tigo au Groupe Wari » revient sur les derniers détails de cette transaction. Nous l’annoncions en exclusivité dans nos précédentes éditions. Il y a beaucoup de manipulations et de pressions dans ce dossier Tigo aux odeurs nauséabondes de la part des concurrents du Groupe Wari qui cherchent à torpiller le bel élan et dynamisme du jeune champion entrepreneur sénégalais Kabirou MBODJE, engagé dans la reprise de l’opérateur Tigo. Bien avant l’engouffrement du consortium amené par NIJI, Free et Yerim Sow de TEylioum via Sofima, véhicule d’investissement, qui carburent sans répit pour écarter le Groupe Wari. En possession d’un document exclusif, daté du 18 octobre 2017, objet : Accord de partage d’achat, Wari SA en tant qu’acheteur et Wari Luxembourg S A en qualité de acheteur – Garant, a tenu à notifier au Groupe Millicom International Cellular S.A en tant que vendeur Garant via MIC Africa BV en tant que vendeur- la disponibilité du financement du rachat de l’opérateur de téléphonie Tigo conformément aux termes du cahier de charges du gentlemen Agreement qui lie les deux parties. On peut lire dans ce document ceci : nous invitons les autorités de Millicom à prendre toutes leurs dispositions pour procéder au paiement du montant du financement requis en conformité avec les clauses de l’accord et pouvoir clôturer rapidement la transaction de cession de Tigo à Wari. Mais en vérité, la bonne foi du Groupe Wari dans la mise à disposition des ressources financières pour racheter Tigo n’a jamais fait défaut compte tenu des garanties techniques et financières données.
Financement disponible
L’état maintient sa décision suite au décret 2017-1475 consacrant la cession de Tigo à Wari
Dans une édition précédente, nous avions largement évoqué l’affaire des peep -show du français Xavier Niel qui avait défrayé la chronique en France et le scandale de Axian aux Comores pour non respect du cahier de charge et insuffisances notoires de résultats dans l’exploitation et la gestion de la deuxième licence de téléphonie que ce Groupe détient aux Comores. Le gouvernement comorien leur a notifié la résiliation de leur licence. Confidentiel Afrique l’avait écrit et personne ne nous démentira. En substance, le décret pris par l’état sénégalais en date du 1er août dernier sous le numero 2017-1475 qui consacre la cession de Tigo à Wari est toujours de vigueur. Selon des informations crédibles en possession de Confidentiel Afrique, le Président Macky SALL et son gouvernement soutiennent le Groupe Wari et continuent à bénir l’opération d’acquisition de l’opérateur Tigo par Wari. D’autant plus que le Groupe Wari de l’entrepreneur Kabirou MBODJE a mobilisé le financement nécessaire ( 80 milliards de Fcfa au total ) après avoir libéré la bagatelle de 12 milliards fcfa quelques mois avant. Désormais Millicom devra respecter les clauses du contrat d’achat et accélérer la cadence pour clôturer la transaction de cession de Tigo à Wari. C’est un principe de droit. Contrairement à ce que l’on veut faire croire à l’opinion nationale, dans cette affaire de rachat qui passionne et agace les citoyens, le palais de la République n’a pas changé d’un iota sa position de consacrer la cession de Tigo à Wari , suite à l’audience accordée à Xavier Niel et Yérim Sow par le Chef de l’état, Macky SALL. Dans cette affaire Tigo, c’est l’état qui décide de vendre à qui il veut. C’est lui qui arbitre, tranche et approuve la transaction. En télécoms et banques, on est en face d’un secteur régulé. Ici l’état a le dernier mot…Par Pierre René et Hippolyte Gourmantier
Le Cfa n’est pas le seul problème de l’Afrique, selon Serigne Mboup
« Un débat extrêmement sérieux pour lequel il faut beaucoup de lucidité, de sérénité et de réflexion. Je note avec satisfaction, et cela devrait réjouir tous ceux qui sont contre le Cfa, la volonté des chefs d’État de la Cedeao de lancer une monnaie communautaire (Eco), qui pourrait arriver vers les années 2020 – 2025 », note-t-il dans un entretien à L’Observateur, ce samedi.
Serigne Mboup de formuler des suggestions préalables à la mise en place d’une monnaie unique. « Il faut savoir que pour avoir une monnaie unique, il faut des préalables, une intégration économique et politique, un environnement des affaires stable. La problématique du développement en Afrique n’est pas seulement un problème de Cfa, c’est aussi un problème de gouvernement, de sécurité, d’ambitions parfois et de politiques publiques mal adaptées. Nous devons donc être plus lucides », préconise Serigne Mboup. (L’OBServateur) – Seneweb.com
L’APDA VEUT AMENER LES ARTISANS LOCAUX À SATISFAIRE 90% DE LA COMMANDE PUBLIQUE
« Pour cette année, plus de 2 milliards de francs CFA ont été octroyés aux artisans sénégalais qui ont produit des meubles de qualité », a-t-il déclaré à des journalistes, en marge d’une visite qu’il effectuait dans la capitale du Baol.
« Nous arriverons, s’il plait à Dieu, à augmenter ce pourcentage pour permettre à nos artisans d’avoir au moins 90% de cette commande publique », a ajouté le DG de l’APDA.
Les artisans, dans cette perspective, se sont formés en organisation mais aussi en gestion financière, selon Pape Amady Ndao.
Il a insisté sur la nécessité, pour les Sénégalais, de consommer davantage les produits faits par les artisans locaux, dans le cadre de la promotion des produits artisanaux.
Le DG de l’APDA est par ailleurs revenu sur « les problèmes de la matière première », notamment les peaux et cuirs bruts exportés du Sénégal avant de revenir au pays en produits finis.
Selon lui, les autorités sénégalaises comptent trouver une solution à ce problème en accompagnant la mise en place de tanneries modernes à Ngaye et Diourbel, pour mettre à la disposition des artisans des cuirs de qualité.
M. Ndao a évoqué un autre problème lié à la disponibilité de l’or-matière première. « Ce sera bientôt un vieux souvenir puisque l’Etat va mettre en place un comptoir qui va permettre aux bijoutiers de pouvoir se doter de cette matière’’ beaucoup plus facilement, a-t-il assuré.
Auparavant, la délégation de l’APDA avait effectué des visites de courtoisie aux autorités territoriales et leaders d’opinion, avant de se déplacer dans les chambres de métiers de la région.ID/BK
SECTEUR DE L’INDUSTRIE : Les acteurs dénoncent une corruption à grande échelle
Dans sa dernière note, la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) révèle un niveau élevé de la corruption dans le secteur de l’industrie.
La corruption est une réalité au Sénégal. Le coût de la corruption a été évalué à 307 milliards de Fcfa entre la période 2007 et 2011. En attendant les nouvelles données sur le phénomène, il continue son bonhomme de chemin dans l’ensemble des secteurs d’activité du pays. En plus des rapports des organisations non gouvernementales, certains services de l’Etat n’hésitent pas à le souligner dans leurs documents d’enquête. En effet, selon plusieurs acteurs de la société civile, la corruption continue de gangrener le secteur de l’administration et celui des partis politiques. Mais, le phénomène est également visible dans le secteur financier notamment, dans celui des industries. D’ailleurs, les industriels continuent de se plaindre haut et fort du niveau inquiétant de la corruption dans leur secteur. Et c’est ce qu’ils ont fait lors d’une enquête de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan qui l’a mentionné dans son dernier point mensuel de conjoncture.
En effet, les résultats des enquêtes menées auprès des acteurs du secteur de l’industrie révèlent que la corruption et la fraude sont estimées à plus de 17 % dans le secteur. Ce qui constitue, pour les acteurs, l’une des principales contraintes au développement du secteur. Car, en plus de ce phénomène, les industriels font face à la concurrence déloyale, aux difficultés de recouvrement des créances et à la baisse de la demande. Ainsi, ils ont constaté une baisse de la production et des carnets de commande. Selon les résultats de l’enquête, les stocks de produits finis ressortiraient au-dessus du niveau moyen de long terme. Les mêmes difficultés sont recensées au niveau du sous-secteur des services et celui des bâtiments et travaux publics. Rappelons que le Sénégal reste toujours dans la zone rouge de la corruption. Il occupe actuellement la 8ème place du classement des pays les plus corrompus sur 46 pays africains. Alors que la norme mondiale fixe la barre à 50/100. Au plan mondial, le Sénégal occupe la 61ème place sur 168 pays.
Pourtant, le premier rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption peine à être publié. Pis, cette institution est en train de rater sa mission régalienne de promouvoir la culture de l’intégrité et de l’exemplarité, celle du respect et de la protection des biens publics, de la performance et de la promotion du mérite, la culture de la reddition des comptes et de l’imputabilité. En réalité, les plaintes déposées auprès de l’institution de répression ne sont jamais traitées. Depuis le départ de Nafy Ngom Keïta, les investigations enclenchées souffrent dans les tiroirs et ne produisent jamais de résultats satisfaisants.
ENIEME EXPROPRIATION FONCIERE A BARGNY :Le port minéralier dépossède des centaines de cultivateurs
Cette perspective a motivé, hier, un vaste rassemblement sur le site, afin de protester contre une injustice venant de l’Etat. Issa Guèye, coordonnateur du collectif de défense des terres de Bargny, révèle que c’est la énième fois que ses concitoyens subissent un tel sort. ‘’Bargny est persécutée, il ne reste plus rien. Les 3/4 du foncier sont pris. Bargny souffre avec l’érosion côtière, Bargny souffre avec l’érection de la centrale à charbon, Bargny souffre avec le pôle urbain de Diamniadio qui a pris toutes nos terres. Aujourd’hui, cette portion de terres qui nous restait est déjà entre les mains de l’Etat qui veut en faire un port minéralier et vraquier’’, tonne-t-il.
Le porte-parole des cultivateurs de Bargny jure, la main sur le cœur, que sa ville est menacée de disparition. ‘’Avec son installation, Bargny va disparaître. Nous sommes déterminés à poursuivre nos activités dans cette zone, au prix de nos vies’’, avertit-il. Après avoir fait savoir que c’est l’angoisse la plus lourde chez les Bargnois.
En effet, renseigne-t-il, ‘’les populations se sont réveillées dans l’horreur et terrifiées devant la décision de l’Etat, avec ses engins, de prendre les terres qui nous restaient. Elles se sont réveillées avant-hier et ont vu les bulldozers entrer dans les champs pour commencer le terrassement, alors que les récoltes viennent à peine de démarrer’’.
Rokhaya Kébé fait partie de ces centaines de femmes intervenant dans la culture du gombo dans cette zone menacée d’absorption par le port minéralier et vraquier. Selon elle, ce sont des millions de francs d’investissement qui risquent d’être perdus. ‘’Nous avons investi de l’argent, grâce à des prêts au niveau des banques. Nous avons endossé des crédits pour cultiver le gombo. Mais nous risquons de tout perdre’’, se désole-t-elle tout en faisant savoir que ce sont plus de mille femmes qui interviennent dans la zone.PAPE MOUSSA GUEYE
Auteur d’un tapage quotidien : Orange, une métastase cancéreuse pour ces citoyens
Et, comme si cela ne suffisait pas, depuis plusieurs semaines, Orange est en train d’investir quelques endroits de Dakar. Pour faire, ni plus ni moins, du pur tapage à haut débit.
En effet, muni d’une sonorisation ô combien forte, Orange a érigé des bâches, pour faire la promotion de ses produits. Le tout teinté d’une loterie portant sur dit-elle, des milliers de visas gratuits que les Autorités américaines ont mis en jeu.
«Promotion, promotion, venez-vous inscrire à la loterie Green Card, les Américains offrent 50 000 visas aux ressortissants africains. Faites vite avant qu’il ne soit trop tard. Nous avons puces Orange 3 et 4G», ne cesse de tourner en boucle la sonorisation.
Mais aussi, les citoyens, qui investissement leurs lieux de travail, ne parviennent même pas à se concentrer sur leurs jobs”, dénonce un habitant de Sicap-Dieuppeul.
“Au moins, Orange aurait pu être plus inspirée, s’il diminuait sensiblement sa sonorisation. D’autant qu’on compte du bout des doigts les citoyens qui s’arrêtent, pour jouer à la loterie”, affirme un homme, la quarantaine, très en colère et trouvé sous un arbre qui fait face à la Pharmacie de Bourguiba
Bref, la situation est invivable. “Et, ce n’est pas du tout évident que, compte-tenu de la frustration ambiante au sein des habitants de cette partie de Dakar, nous acceptions de souffrir dans la douleur en silence, sans agir”, étouffe de nervosité un jeune.
Exploitation du pétrole : ONFP anticipe sur l’avenir du Sénégal « Nous allons formés 2000 jeunes sur les métiers du pétrole et du gaz» Sanoussi Diakité
Dans un entretien avec Dakar Actu, le Directeur général de l’ONFP, Sanoussi Diakité explique « qu’il s’agit de doter les travailleurs, demandeurs d’emploi d’une qualification qui leur permet où qu’ils soient dans le monde d’occuper un emploi ou exercer une activité professionnelle dans les normes. Nous, nous intéressons chaque jour aux métiers, activités professionnelles, des branches professionnelles. Nous, nous intéressons aussi bien dans le secteur des mines, de l’agroalimentaire du commerce, des auxiliaires du transport que toutes les branches professionnelles…».
Poursuivant ses explications Sanoussi Diakité estime que : « le pétrole est un secteur porteur d’emploi avec la découverte du pétrole et du gaz au Sénégal. Il y a lieu de préparer la main d’œuvre pour que, ce que ces gisements vont apporter à notre pays puisse rentrer dans notre économie par le biais de la main d’œuvre qui y travaille. Si c’est des étrangers qui viennent exploiter, l’Etat va avoir ce qu’il doit avoir mais l’activité ne va pas rentrer dans l’économie du Sénégal. Donc, à partir du moment où la main d’œuvre qui travaille dans le secteur pétrolier est sénégalaise, le revenu de chacun va permettre de faire vivre d’autres industries, d’autres secteurs.
Seulement, pour que cette main d’œuvre puisse travailler dans ce secteur porteur il faudrait qu’on ait la compétence pour le faire. C’est justement le travail de l’ONFP qui consiste à identifier des créneaux porteurs pour former les demandeurs d’emploi, jeunes et autres travailleurs pour améliorer leur employabilité et leur productivité au travail par la qualification professionnelle. La formation des demandeurs d’emploi dans le secteur pétrolier concerne plusieurs niveaux qui vont de l’exploitation à la distribution en passant par la production et la transformation.
L’ONFP a décidé de se positionner dans la chaine de distributionen lançant la formation de 2000 demandeurs d’emploi sur les métiers porteurs du pétrole et du gaz. Il s’agira de former : des graisseurs, des laveurs, des pompistes et des gardiens de sites pétroliers et gaziers. C’est dire qu’on apprend à comprendre les enjeux, les appréhender et à les traiter».
Le manque de qualification une atteintes aux objectifs du PSE.
C’est pourquoi, nous appliquons cette politique du chef de l’Etat qui dit qu’il faut mettre sur le marché du travail de la main d’œuvre qualifiée ayant de la compétence requise. Cela permet à la fois d’agir sur la croissance économique et de bénéficier des fruits de la croissance économique. L’entreprise pour qu’elle puisse vivre, nous sommes obligés d’utiliser de la main d’œuvre qualifiée. Et c’est clairement dit. Un des défis à relever pour atteindre l’émergence, c’est le capital humain (axe stratégique 2 du PSE). Le capital humain c’est vous et nous qui travaillons pour le Sénégal et qui contribuons à son développement économique. Si on manque de qualification, on manquera de qualité de travail.
Par conséquent, si on manque de qualité de travail, on manquera de productivité. Et si on n’a pas la productivité, on n’a pas la croissance. C’est pourquoi, les offres de formation doivent être en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi et celui des entreprises ». Eu égard à la prolifération des instituts de formation et d’enseignement privé, notre interlocuteur a invité les parents d’élèves à bien identifier les perspectives d’emploi dans le marché du travail avant d’inscrire
leurs fils à une quelconque formation diplomate, afin de faciliter son insertion…
PUDC:Le PNUD en fin de contrat / Pourquoi Jules Diop a été élevé au grade de ministre
Cette mesure s’explique par le fait que l’Etat a, en deux ans, acquis « l’efficacité » qu’il recherchait aux côtés du PNUD.
Ainsi, le gouvernement va, à partir de février 2018, gérer « souverainement » ce programme.
« C’est pourquoi le Pudc n’est plus géré par un secrétaire d’Etat. Il est dorénavant géré par un ministre plein, en l’occurrence Souleymane Jules Diop (qui a bénéficié d’une promotion à la faveur du dernier remaniement)», informe notre source.
Pour mémoire, la première phase du Pudc entamée en février 2016, dure deux ans et se termine en février 2018.
HAMID FALL, INSPECTEUR DES IMPOTS ET DOMAINES ‘’La fiscalité dans tous ses états’’
Hamid, lui, à force de recherches, a trouvé. Et après avoir trouvé, il partage : ‘’… Nous avons voulu enrichir la trajectoire en publiant cet ouvrage qui compile 19 réflexions majeures sur la fiscalité d’une manière générale, et en particulier sur l’expérience sénégalaise.’’ En 240 pages, l’auteur n’a surement pas épuisé les multiples et complexes aspects que renferme cette branche à la croisée des chemins entre le droit et l’économie. Mais il a pu, dans une synthèse très digeste, avec un langage très accessible, parler de l’essentiel de la matière. Le responsable à la DGID a également su exposer avec brio sa fameuse ‘’théorie des niches’’.
Parti d’une considération générale sur le principe de la fiscalisation des zones non fiscalisées, il est parvenu à développer cette thèse efficace qui préconise ‘’l’introduction de la fiscalité dans les zones où elle est absente ou insuffisamment présente’’. Il s’agira, selon lui, de travailler sur le contrôle fiscal. A ce titre, il déclare : ‘’La capacité pour l’Administration d’aller rechercher la matière imposable réside dans le développement de ses moyens. Il n’y a que trois grandes sources de recettes fiscales pour le Trésor : le revenu, la consommation et le capital.’’ Il faut, en conséquence, optimiser les opportunités, tout en évitant d’exercer sur le contribuable ‘’une trop forte pression’’, préconise l’auteur. Car, argue-t-il, ‘’cela finit par tarir la source et engendre distorsions et inégalités’’.
Conformément à l’analyse d’Arthur Laffer, l’inspecteur des impôts prêche pour un élargissement de l’assiette fiscale, plutôt que sur l’augmentation des taux d’imposition. Le natif de Saint-Louis, trente ans au service des administrations fiscales, estime, en effet, que ‘’l’impératif de compétitivité impose au système fiscal un certain niveau de pression fiscale. Ce système, souvent abusivement utilisé, est traditionnellement mesuré par le ratio recettes fiscales/PIB’’.
Au Sénégal, d’après la dernière note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), la pression fiscale est projetée au mois d’octobre à 19,1 %. Ce qui rapproche du seuil de 20 % au-dessus duquel la pression est considérée comme très forte.
Biens mal acquis, paradis fiscal, évasion fiscale…
Ainsi, explique-t-il, ‘’l’expression ‘’évasion fiscale’’ est ambigüe. Son sens général est l’évitement de l’impôt en déplaçant tout ou partie de son patrimoine ou de son activité vers un autre pays’’. C’est pourquoi il est souvent rapproché du terme ‘’paradis fiscal’’ qui renvoie aux Etats dont la fiscalité est très faible. Même si elle s’apparente à la fraude fiscale qui est par définition illégale. L’évasion, selon Dr Fall, est symbole d’évitement licite de l’impôt par des procédés divers.
Après avoir présenté sommairement ces notions complexes, l’auteur, s’appuyant sur les cas de la France et du Sénégal, ouvre quelques pistes pour barrer la route à ces fléaux qui gangrènent le développement, surtout dans les pays en développement. Il regrette l’insuffisance des moyens de protection contre la fraude au Sénégal. ‘’Le Sénégal, dit-il, a son dispositif anti-fraude fiscale qui, malheureusement, ne se limite qu’à la lutte contre les transferts indirects de bénéfices…’’
Hamid Fall n’en est pas à son coup d’essai. Malgré ses nombreuses charges à la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID), il parvient à trouver du temps pour produire des œuvres d’une importance capitale. Cette nouvelle publication fait suite à ses deux autres ouvrages consacrés à l’expérience de réformes fiscales au Sénégal. MOR AMAR
ABDOULAYE DIOUF SARR : « LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ DOIVENT ÊTRE LES AMBASSADEURS DU SYSTÈME PUBLIC DE SANTÉ »
Il effectue une « visite de travail et de prise de contact » avec les acteurs de la santé des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (sud).
Lors d’une réunion d’évaluation de cette visite, Abdoulaye Diouf Sarr a insisté sur la nécessité pour « les acteurs de tous bords du système public de santé de se comporter comme de véritables ambassadeurs » de la politique de santé de l’Etat du Sénégal.
« Le système de santé est décrié (…) On ne sait pas si c’est à tort ou à raison. Mais il nous appartient, à nous tous, de tout faire pour une meilleure offre de soins aux usagers. Nous avons un système de santé (…) respecté en Afrique. Il ne faut pas qu’un acte posé par une ou deux personne ternisse l’image de tout ce système », a poursuivi M. Sarr.
Il réagissait aux soupçons de négligence d’une malade, à l’hôpital de Pikine (ouest), à Dakar, la capitale sénégalaise, un sujet qui défraie la chronique depuis plusieurs jours.
Selon des informations parues dans la presse sénégalaise, Aicha Diallo serait victime de la négligence d’agents de cet établissement public de santé, qui auraient exigé de ses parents le versement des frais de prise en charge avant de la soigner.
Les médecins-chefs des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, les directeurs des établissements publics de santé et les syndicalistes ont présenté au nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale une panoplie de doléances.
Le défaut d’équipements, l’absence de logistique, la faiblesse des budgets, le non-paiement des factures liées à la gratuité des soins chez les enfants, le retard de paiement de certaines primes et le retard du décaissement des fonds de dotation font partie de ces doléances.
Le défaut d’entretien des hôpitaux et l’absence de certaines spécialités médicales dans ces établissements de santé ont été évoqués par les intervenants à la réunion d’évaluation de la visite d’Abdoulaye Diouf Sarr dans les régions du sud.
« J’ai entendu toutes les doléances. Nous allons ensemble travailler sur une feuille de route, pour leur trouver des solutions. Nous allons faire un suivi régulier de l’ensemble des décisions qui seront prises, le but étant d’améliorer l’offre de soins au Sénégal », a assuré M. Sarr.
Accompagné d’une bonne partie de ses collaborateurs et des autorités administratives locales, Abdoulaye Diouf Sarr a visité plusieurs établissements de santé, dont l’hôpital régional de Ziguinchor, l’Hôpital de la Paix, le centre psychiatrique Emile-Badiane et le service régional de l’Action sociale.MTN/ESF/BK
Mort de la jeune Aissatou Diallo à l’hôpital de Pikine :Le procureur de la République ordonne l’ouverture d’une enquête
TRAFIC DE MEDICAMENTS:17 autorisations de mise sur le marché (AMM) signés pour ralentir la procédure douanière
Selon les sources de dakartimes.info, au moment où la douane traquait les principaux responsables de ce qui est assimilé à un trafic de médicaments avec comme principaux acteurs Ndeye Katy Fall directrice générale d’INNOV PHARMA et certains grossistes du médicament, une autorité en fin de mission s’est amusée à signer avant son départ quelques 17 autorisations de mise sur le marché. Ces autorisations signées devraient permettre à l’autorité relevée de ses fonctions de protéger ses arrières tout en « couvrant » sa protégée, selon des cadres du ministère de la Santé qui ont requis l’anonymat. Et pourtant, rajoutent ces sources, les grossistes étaient déjà dans une logique de transiger avec la douane pour éviter le mandat de dépôt qui se profilait à l’horizon mais hélas, avec la nouvelle tournure prise, et les « garanties « d’impunité dont se prévaut la pièce centrale de ce trafic, les douaniers risquent de patienter encore longtemps avant de mettre un terme à leur enquête.
Même son de cloche au niveau de certains cercles de la douane qui s’étonnent du fait que depuis que l’enquête leur est confiée, tout semble être fait pour les empêcher d’atteindre leurs buts. Et certains de ces enquêteurs vont d’ailleurs plus loin, « Avec une telle mauvaise foi, rien ne nous retient plus pour sortir du cadre de notre réserve et « rendre public » mes conclusions de nos enquêtes ». Un jeune officier des douanes très affecté par la tournure des évènements nous confie avec amertume ces propos : « C’est dommage que dans un pays qui se dit de droit que l’on puisse permettre à des criminels avérés de circuler librement et de poser des actes de nature à disqualifier le travail d’honnêtes fonctionnaires ». Et de s’étonner, « Comment peut-on se permettre de signer impunément des Autorisations de Mises sur le Marché (AMM) en 2017 alors que les faits pour lesquels la douane enquête, est comprise entre 2012 et fin 2016 ». Cet officier de conclure en ces termes, « Lors d’une réunion d’évaluation avec des collègues de la sous-région, j’étais tout petit quand ces derniers ont soulevé la restitution de faux médicaments par nos autorités à des délinquants alors que le travail avait été effectué dans une opération coordonnée par Interpol, en l’occurrence l’opération HEERA » Une honte et les autorités se doivent d’ouvrir une enquête et de sanctionner le principal donneur d’ordre qui s’est retrouvé plus tard avec une promotion.
Dakartimes.info avait il y a plus d’un mois titré que les douaniers en charge de cette affaire se seraient rendu compte de certains blocages opérés sur cette affaire et ce, par le fait hautes personnalités qui pour des raisons encore inconnues, font tout pour que cette enquête n’aboutisse pas. Alors que la douane enquête sur un trafic durant la période allant de 2012 à 2016, comment peut-on délivrer des autorisations de mise sur le marché datant de 2017. Ces documents que nous avons parcourus confirment l’existence d’une mafia du médicament à certains niveaux insoupçonnés qui s’arrange pour faire continuer ledit trafic et en même temps couper l’herbe sous les pieds des enquêteurs. L’ancienne ministre de la Santé n’a semble-t-il jamais été au courant de ce trafic malgré les courriers d’alerte qui lui auraient été adressés. Espérons que le nouvel occupant du stratégique ministère de la Santé optera pour une rupture surtout dans cette affaire de trafic de médicaments qui pourraient être une sérieuse menace sur la santé publique au vu des conditions de fabrication et d’entrée de certains de ces médicaments.
Tout semble être fait pour que cet ignoble trafic perdure, enrichissant au passage quelques vautours qui ont décidé avec le silence coupable de tous, de continuer à empoisonner les couches vulnérables du Sénégal. Pape Gnanthio
MODY GUIRO ANNONCE UNE COALITION DÉDIÉE À LA LUTTE CONTRE LE SRESTRICTIONS DES LIBERTÉS SYNDICALES
Il a évoqué « des licenciements abusifs », les disparités salariales, toutes choses qui selon lui sont en porte-à-faux avec des dispositions du code du travail.
Le SG de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal a également pointé « des restrictions sur les libertés syndicales », certaines entreprises n’arrivant pas ou ne voulant pas organiser des scrutins pour l’élection de délégués syndicaux.
Une « réponse sera apportée bientôt » une réponse à ces problèmes, « avec la mise en place d’une coalition de 4 centrales syndicales pour faire à ces agressions », a annoncé Mody Guiro sans plus de précision.
« Nous devons œuvrer pour un syndicat fort et combattif », en mettant ’’en avant le dialogue social’’, suivant le postulat selon lequel « la question syndicale n’est pas une sinécure, mais un sacerdoce pour la défense des intérêts » des travailleurs, a-t-il relevé.
Mody Guiro a invité les agents de la SAED « à travailler pour la pérennisation des emplois et la sauvegarde de l’outil de travail, en s’armant d’avantage d’abnégation pour relever les défis » de l’autosuffisance en riz et de la sécurité alimentaire au Sénégal.
Il leur a demandé de privilégier « la concertation et le dialogue social », afin de trouver des solutions à leurs doléances, estimant que le Sénégal « a besoin de syndicats forts et crédibles pour assurer la défense des droits des travailleurs ».
Il a toutefois salué la décision de la direction générale de la SAED de s’engager davantage pour la satisfaction des doléances des travailleurs, « gage d’une paix sociale au sein de l’entreprise ».
Il a aussi invité les responsables de la société à finaliser le projet agricole mis en œuvre au niveau des périmètres agricoles de Bokhol et destinés à la riziculture, une initiative qui a selon lui reçu un financement d’un milliard de francs CFA et devrait générer 900 emplois, 600 réservés aux femmes et 300 aux hommes.
Aboubacry Sarr, le nouveau secrétaire général du syndicat des travailleurs de la SAED, affilié à la CNTS, s’est félicité de la confiance placée en lui, avant de s’engager à « porter le combat pour la défense exclusive des intérêts des travailleurs ».BD/BK
LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE DANS LE BESOIN D’UN NOUVEAU SOUFFLE (OBSERVATEURS
Ces observateurs, des universitaires, membres de la société civile et des journalistes notamment, participaient à une conférence publique sur le thème « Le Sénégal est-il en panne de démocratie ?’’, à l’initiative de la Fondation Friedrich Ebert.
« Le Sénégal est aujourd’hui considéré comme une vitrine de la démocratie par les observateurs, car n’ayant jamais connu de rupture anticonstitutionnelle de gouvernement (…) mais également en garantissant à tous les citoyens des droits et des devoirs afin que chacun trouve sa place pour pouvoir vivre en paix », a souligné la représentante résidente de la Fondation Ebert, Annette Lehmann.
Malgré tout, « le pays semble rencontrer des difficultés qui renseignent sur la complexité des rapports politiques et la tenue consensuelle des rendez-vous de la démocratie », a fait observer Mme Lohmann, en introduisant les débats.
Le journaliste et analyste politique Mame Less Camara a rappelé que « dès son indépendance et même bien avant », le Sénégal avait « posé les jalons » d’une démocratie avec une pluralité des médias caractéristique d’une liberté d’expression en balbutiante.
Il reste que « cet acquis précieux est de nos jours menacé par l’absence de dialogue’’, en raison notamment du « recyclage des mêmes acteurs aux instances de décision’’, lesquels acteurs se trouvent très souvent motivés par des « intérêts crypto-personnels », estime M. Camara.
Selon le journaliste et analyste, ces acteurs sont tout autant « dépourvus de visions partagées », sans compter qu’ils « savent comment se neutraliser mutuellement », d’où la nécessité d’une alternance générationnelle.
Aussi a-t-il appelé les uns et les autres à prendre leurs responsabilités, tant il est vrai que « la démocratie, en plus d’être une nomenclature de belles dispositions, a besoin d’hommes de valeur conscients de leurs responsabilités pour l’incarner ».
De l’avis du coordonnateur du Forum social sénégalais (FSS), Mamadou Mignane Diouf, « l’exception sénégalaise n’en serait pas une comparée à des pays voisins proches comme le Cap-Vert, marqué par des alternances démocratiques sans tambours ni trompettes ».
« On oublie de dire qu’à chaque élection au Sénégal, il y a eu des pertes en vies humaines », a-t-il dit, ajoutant que si la démocratie existe au Sénégal, celle-ci serait « le fait non pas des acteurs politiques, mais de la population toujours ancrée dans les valeurs ancestrales de solidarité, de paix et de communion ».
Et Mame Marième Thiam de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, d’abonder dans le même sens, en notant que « conformément à la définition classique de la démocratie, c’est au peuple de s’engager sur tout le processus pour imposer cette démocratie’’, en misant notamment sur la citoyenneté.MK/BK
La date du Grand Magal de Touba officiellement fixé.
Polémique en Gambie : Le cadeau de Kalidou Wagué à Barrow installe le malaise
Madi Cessay, député du parti majoritaire, l’UDP, aurait préféré que le président n’en fasse pas un secret. Mais, ce don tombe à pic pour les membres de l’Assemblée nationale. « Surtout pour ceux qui vivent loin de la capitale et qui n’ont pas de véhicule », explique ce parlementaire. Il relève que certaines circonscriptions sont à 400 km.
« Libération » qui fait cas de ce dossier, indique que ce cadeau anonyme soulève pourtant beaucoup de questions. Parmi les députés, les quatre, membres du Parti PDOIS, ont refusé leurs voitures. Suwaibu Touray en fait partie : « la loi dit que si quelqu’un souhaite signer un contrat avec le gouvernement, il ne peut pas lui offrir de cadeau. Donc, je pense que les seules personnes qui peuvent refuser que leur nom soit dévoilé, ce sont les hommes d’affaires. Ils veulent quelque chose de nous ; c’est pourquoi ils veulent garder l’anonymat dans cette affaire, pour ne pas gâcher le contrat ».
Parmi les parlementaires, il se murmure que ce dont viendrait de l’homme d’affaire sénégalais, Kalidou Wagué, très proche de Adama Barrow et de sa première femme, informe. Pour en avoir le cœur net, certains députés comptent bien poser directement la question au Gouvernement, lors de leur prochaine session.La rédaction
Importations de produits pétroliers du Sénégal au Mali :22 milliards FCfa frauduleusement dérobés
Sur ce, il faut noter que «l’antenne des Douanes maliennes à Dakar é été éclaboussée», rapporte le canard.
Détournement à l’Acep:l’ensemble des suspects placés sous mandat de dépôt
En vertu de l’article 152 du code pénal, Walf Quotidien révèle que les personnes incriminées, si elles sont déclarées coupables à l’issue d’un procès, encourent jusqu’à 5 ans d’emprisonnement dans cette affaire dont la somme évoquée avoisine les 77 millions Fcfa.
Contrecoups néfastes de la menace terroriste : Un hôtel situé en centre-ville perd 30 % de ses clients en 48 heures
En clair, un gérant d’hôtel, accroché ce samedi par Dakaractu, révèle avoir perdu 30 % de ses clients en deux jours seulement.
Et dire que ledit établissement hôtelier se trouve en centre-ville et non en bordure de mer.
Imaginez, alors, quelles seront les conséquences de l’alerte lancée par les USA sur les chiffres d’affaires des géants du secteur. Entendez Radisson, Terrou Bi… qui « ont des pieds dans l’eau ».
Pour mémoire, jeudi passé, l’ambassade américaine à Dakar a, via un communiqué affiché sur son site et relayé par Dakaractu, avertissant les ressortissants du pays de l’Oncle Sam de l’imminence d’une attaque terroriste contre le Sénégal. Le document a conseillé aux américains établis à Dakar de ne pas fréquenter les hôtels situés en bord de mer.
Hier, le quotidien L’Observateur a évoqué les dessous de ce communiqué, à savoir que trois djihadistes formellement identifiés avaient l’intention de s’attaquer à un hôtel de Dakar.
L’un d’entre eux a été intercepté ce vendredi par la police sénégalaise, à quelques encablures du territoire mauritanien. Le suspect est en train d’être cuisiné par les limiers.
Menace D’attentat Sur Dakar : Les Trois Terroristes Qui Devaient Opérer Sont Des Maliens
Selon L’Observateur les trois terroristes qui devaient opérer à Dakar, seraient L. D., H. Ag. H et Ag. M. H. Les deux parmi ces derniers étaient chargés de commettre l’attentat, tandis que le troisième devait les convoyer au Sénégal. Malheureusement pour eux, grâce au concours des services américains, l’attentat a été déjoué.
L’Observateur s’est gardé de donner leur nationalité, indique toutefois qu’ils sont ressortissants d’un pays de la sous-région en proie à la guerre contre les djihadistes. Nettali.sn est en mesure d’affirmer que ces trois terroristes sont de nationalité malienne. C’est pourquoi d’ailleurs, depuis que leur venue prochaine au Sénégal a été signalée, les forces de sécurité ont renforcé leurs dispositifs de surveillance tout au long des frontières, particulièrement celle avec le Mali.
Toujours, est-il que l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, s’appuyant sur cette affaire qui a fini par capoter, recommande à ses ressortissants d’éviter de fréquenter certains endroits à Dakar, ce jusqu’à la première semaine de décembre.
Pr Souleymane Bachir Diagne sur la violence terroriste: « Le Salafisme en lui-même n’est pas le problème »
Evoquant les facteurs déstabilisateurs, il a indiqué que « quand quelle chose se passe chez votre voisin, (s’il y a un incendie par exemple), il vaut mieux commencer d’abord par l’aider et ensuite faire en sorte d’être à l’abri de l’expansion. Or nous ne pouvons pas être dans une région qui est aujourd’hui la cible de la violence terroriste et prétendre que nos frontières qui ne sont même pas des frontières qui nous séparent physiquement du reste de notre environnement, vont nous protéger ».
A l’en croire, «il serait tout à fait dangereux et injuste de stigmatiser une interprétation de l’Islam en disant c’est la faute des salafistes, c’est des propos dont il faut se garder » d’autant plus que « les Salafistes estiment qu’ils sont ceux qui reproduisent fidèlement sans ajout la tradition des pieux ancêtres mais tous les musulmans sont logés à la même enseigne ». Ainsi, « le Salafisme en lui-même n’est pas le problème. En revanche, il est vrai que si vous estimez que vous avez l’orthodoxie et que vous seul qui êtes en mesure de savoir exactement ce que faisaient les pieux ancêtres et que par conséquent, tous ceux qui ont une lecture différente n’appartiennent plus à cette religion, évidemment, c’est une attitude d’exclusion qui, dans sa partie la plus extrême et la plus extrêmiste, peut devenir une violence terroriste », a-t-il développé.
Sonnant l’alerte, Pr Souleymane Bachir Diagne croit « qu’aujourd’hui, il suffit de regarder autour de soi (au Sénégal) pour voir qu’il y a des groupes, des organisations qui se réclament de ce salafisme ». « Maintenant, en termes démographiques, la grande majorité des Sénégalais se reconnait dans la spiritualité Soufi représentée par les confréries », a-t-il toutefois affirmé. Dié BA
Maroc:Arrestation d’un Sénégalais accusé d’avoir tué 150 migrants
Selon le journal qui reprend un communiqué de la police espagnole, ce dernier est accusé d’avoir profité de ses nombreux contacts au niveau administratif et policier pour « contrôler de manière quasiment exclusive » ce trafic de migrants.
Ainsi, les deux plus hauts responsables de l’organisation ont été alpagués suite à un mandat d’arrêt international émis par un juge d’instruction espagnol.
Au total, l’opération, menée conjointement par la police espagnole et la gendarmerie marocaine, avait abouti à l’arrestation de 30 personnes, déjà condamnés et écroués pour avoir
Assane Dioma Ndiaye : « Les menaces contre Serigne Diagne sont inacceptables et la justice doit aller jusqu’au bout pour dissuader cette milicisation de notre société »
Affaire Cheikh Amar-Dakaractu : Retour de parquet pour les deux gardes du corps du boss de Tse. La société civile toujours aux aguets…
Pour rappel, dans un article publié la semaine passée, le site dakarois a révélé l’existence d’un dossier à la CREI concernant Cheikh Amar, qui aurait touché une rétro-commission de 12 milliards de F Cfa, suite à l’octroi d’un contrat d’exploitation du zircon et de l’or sénégalais à la société MDL (Minéral Deposit Limited Sénégal).
Au lendemain de ces révélations, Modou Amar, le frère de Cheikh qui est activement recherché par la DIC, a joint Serigne Diagne au téléphone pour l’injurier et proférer des menaces de mort à l’endroit de celui-ci. C’est sur ces entrefaites que Magaye et Bouba ont, à leur tour, copieusement insulté M. Diagne et repris les mêmes menaces de mort formulées par Modou Amar.
Des sources proches de l’enquête renseignent que dans cette foulée, d’autres dossiers d’agression sont exhumés, histoire d’établir d’éventuelles corrélations. C’est ainsi qu’il nous est revenu que l’agression dont a été victime en 2015 le journaliste-photographe Chon Ndiaye de Voicidakar est en passe d’être élucidée. Chon, auteur d’article sur une célébrité, a été agressé, dévêtu et photographié nu dans un immeuble attribué à Cheikh Amar.
Notre confrère vient de relancer cette affaire qui lui valut huit mois d’incapacité de travail en déposant deux plaintes…
Expulsion de Khalifa Sall et Cie: le PS reporte la sentence
Les travaux ayant démarré, 130 coordinations ont renouvelé leur appartenance et leur adhésion au Parti Socialiste (PS). Les sept (7) autres à savoir trois (3) au niveau de Kaolack, de Dakar et de Patte d’Oie sont encore attendus. Les travaux ont démarré et c’est le Secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng qui préside la rencontre. A suivre. Dié BA