Revue de Presse du Dimanche 22 Octobre 2017

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Le Groupe Wari mobilise le financement déjà disponible pour racheter Tigo

http://confidentielafrique.com Le Groupe Wari que dirige le jeune entrepreneur sénégalais Kabirou MBODJE passe à la vitesse supérieure. Le financement du rachat de l’opérateur Tigo, filiale de Millicom est disponible et en prime une clôture de la transaction immédiate devant intervenir au plus tard le 02 novembre 2017. En dépit des agissements obscurs et manipulations tous azimuts pour saborder la transaction, l’état ne fléchit pas et maintient sa décision de consacrer la cession de Tigo à Wari. Exclusif
Confidentiel Afrique qui suit de très près l’affaire dite  » rachat de Tigo au Groupe Wari » revient sur les derniers détails de cette transaction. Nous l’annoncions en exclusivité dans nos précédentes éditions. Il y a beaucoup de manipulations et de pressions dans ce dossier Tigo aux odeurs nauséabondes de la part des concurrents du Groupe Wari qui cherchent à torpiller le bel élan et dynamisme du jeune champion entrepreneur sénégalais Kabirou MBODJE, engagé dans la reprise de l’opérateur Tigo. Bien avant l’engouffrement  du consortium amené par NIJI, Free et Yerim Sow de TEylioum via Sofima, véhicule d’investissement, qui carburent sans répit pour écarter le Groupe Wari.  En possession d’un document exclusif, daté du 18 octobre 2017, objet : Accord de partage d’achat, Wari SA en tant qu’acheteur et Wari Luxembourg S A en qualité de acheteur – Garant,  a tenu à notifier au Groupe Millicom International Cellular S.A en tant que vendeur Garant via MIC Africa BV en tant que vendeur- la disponibilité du financement du rachat de l’opérateur de téléphonie Tigo conformément aux termes du cahier de charges du gentlemen Agreement qui lie les deux parties. On peut lire dans ce document ceci : nous invitons les autorités de Millicom à prendre toutes leurs dispositions pour procéder au paiement du montant du financement requis en conformité avec les clauses de l’accord et pouvoir clôturer rapidement la transaction de cession de Tigo à Wari. Mais en vérité, la bonne foi du Groupe Wari dans la mise à disposition des ressources financières pour racheter Tigo n’a jamais fait défaut compte tenu des garanties techniques et financières données.

Financement disponible

L’argent du rachat de Tigo, filiale de Millicom International Cellular SA est disponible.  » Rien ne peut contrarier la bonne suite  de la transaction » souffle un expert des télécoms à Confidentiel Afrique. Pourquoi en sommes nous là ?. À plusieurs reprises, Confidentiel Afrique a tiré sur la sonnette d’alarme en alertant l’opinion nationale et internationale. L’immixtion de nouveaux concurrents (Groupe Axian, Free et Yerim Sow ) dans la course alors que Tigo était bien avancé dans la transaction avec Wari a pollué le climat de sérénité et lézardé la transparence et la visibilité de l’écosystème des discussions de rachat. N’eussent été les nombreux agissements indélicats et obscurs tous azimuts des dirigeants du consortium rival, l’opération d’acquisition par Wari de Tigo était bouclée depuis fin août dernier. A l’évidence, le dossier de rachat tant médiatisé est loin d’être une affaire entre des privés. Comme beaucoup le présentent urbi orbi. Les secteurs télécoms et banques -sont hautement régulés -différemment des autres secteurs – par l’état qui détient la prééminence d’arbitrage et d’approbation finale. Seule l’autorité de l’état reste souveraine.

L’état maintient sa décision suite au décret 2017-1475 consacrant la cession de Tigo à Wari

Au fur et à mesure que les masques tombent, l’on découvre du coup les vrais visages des dirigeants du consortium ( Xavier Niel, PDG de Free, Roi des Peep- show et le Groupe Axian ) accusés respectivement d’abus sociaux en France et de blanchiments de capitaux aux Îles Vierges, éclaboussés par Panama Papers.
Dans une édition précédente, nous avions largement évoqué l’affaire des peep -show du français Xavier Niel qui avait défrayé la chronique en France et le scandale de Axian  aux Comores pour non respect du cahier de charge et insuffisances notoires de résultats dans l’exploitation et la gestion de la deuxième licence de téléphonie que ce Groupe détient aux Comores. Le gouvernement comorien leur a notifié la résiliation de leur licence. Confidentiel Afrique l’avait écrit et personne ne nous démentira. En substance, le décret pris par l’état sénégalais en date du 1er août dernier sous le numero 2017-1475 qui consacre la cession de Tigo à Wari est toujours de vigueur. Selon des informations crédibles en possession de Confidentiel Afrique, le Président Macky SALL et son gouvernement soutiennent le Groupe Wari et continuent à bénir l’opération d’acquisition de l’opérateur Tigo par Wari. D’autant plus que le Groupe Wari de l’entrepreneur Kabirou MBODJE a mobilisé le financement nécessaire ( 80 milliards de Fcfa au total ) après avoir libéré la bagatelle de 12 milliards fcfa quelques mois avant. Désormais Millicom devra respecter les clauses du contrat d’achat et accélérer la cadence pour clôturer la transaction de cession de Tigo à Wari. C’est un principe de droit. Contrairement à ce que l’on veut faire croire à l’opinion nationale, dans cette affaire de rachat qui passionne et agace les citoyens, le palais de la République n’a pas changé d’un iota sa position de consacrer la cession de Tigo à Wari , suite à l’audience accordée à Xavier Niel et Yérim Sow par le Chef de l’état, Macky SALL. Dans cette affaire Tigo, c’est l’état qui décide de vendre à qui il veut. C’est lui qui arbitre, tranche et approuve la transaction. En télécoms et banques, on est en face d’un secteur régulé. Ici l’état a le dernier mot…Par Pierre René et Hippolyte Gourmantier

Le Cfa n’est pas le seul problème de l’Afrique, selon Serigne Mboup

Seneweb.com La polémique sur le franc Cfa ne laisse pas indifférent le Pca de la Société africaine de raffinage (Sar), Serigne Mboup qui estime le débat légitime et intéressant.
« Un débat extrêmement sérieux pour lequel il faut beaucoup de lucidité, de sérénité et de réflexion. Je note avec satisfaction, et cela devrait réjouir tous ceux qui sont contre le Cfa, la volonté des chefs d’État de la Cedeao de lancer une monnaie communautaire (Eco), qui pourrait arriver vers les années 2020 – 2025 », note-t-il dans un entretien à L’Observateur, ce samedi.
Serigne Mboup de formuler des suggestions préalables à la mise en place d’une monnaie unique. « Il faut savoir que pour avoir une monnaie unique, il faut des préalables, une intégration économique et politique, un environnement des affaires stable. La problématique du développement en Afrique n’est pas seulement un problème de Cfa, c’est aussi un problème de gouvernement, de sécurité, d’ambitions parfois et de politiques publiques mal adaptées. Nous devons donc être plus lucides », préconise Serigne Mboup. (L’OBServateur) – Seneweb.com

L’APDA VEUT AMENER LES ARTISANS LOCAUX À SATISFAIRE 90% DE LA COMMANDE PUBLIQUE

Diourbel, 20 oct (APS) – L’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (APDA) ambitionne d’amener les artisans à satisfaire 90% des besoins de la commande publique pour contribuer à réguler la balance commerciale du Sénégal, a indiqué vendredi à Diourbel (centre) son directeur général, Pape Amady Ndao.
« Pour cette année, plus de 2 milliards de francs CFA ont été octroyés aux artisans sénégalais qui ont produit des meubles de qualité », a-t-il déclaré à des journalistes, en marge d’une visite qu’il effectuait dans la capitale du Baol.
« Nous arriverons, s’il plait à Dieu, à augmenter ce pourcentage pour permettre à nos artisans d’avoir au moins 90% de cette commande publique », a ajouté le DG de l’APDA.

Les artisans, dans cette perspective, se sont formés en organisation mais aussi en gestion financière, selon Pape Amady Ndao.

« La commande publique est une procédure. D’habitude, ce sont les grandes entreprises qui étaient destinées à cette manne financière », a-t-il fait valoir.
Il a insisté sur la nécessité, pour les Sénégalais, de consommer davantage les produits faits par les artisans locaux, dans le cadre de la promotion des produits artisanaux.
Le DG de l’APDA est par ailleurs revenu sur « les problèmes de la matière première », notamment les peaux et cuirs bruts exportés du Sénégal avant de revenir au pays en produits finis.
Selon lui, les autorités sénégalaises comptent trouver une solution à ce problème en accompagnant la mise en place de tanneries modernes à Ngaye et Diourbel, pour mettre à la disposition des artisans des cuirs de qualité.
M. Ndao a évoqué un autre problème lié à la disponibilité de l’or-matière première. « Ce sera bientôt un vieux souvenir puisque l’Etat va mettre en place un comptoir qui va permettre aux bijoutiers de pouvoir se doter de cette matière’’ beaucoup plus facilement, a-t-il assuré.
Auparavant, la délégation de l’APDA avait effectué des visites de courtoisie aux autorités territoriales et leaders d’opinion, avant de se déplacer dans les chambres de métiers de la région.ID/BK

SECTEUR DE L’INDUSTRIE :  Les acteurs dénoncent une corruption à grande échelle

https://www.walf-groupe.com La mise en place de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) est loin de dissuader les corrupteurs et les corrompus.
Dans sa dernière note, la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) révèle un niveau élevé de la corruption dans le secteur de l’industrie.
La corruption est une réalité au Sénégal. Le coût de la corruption a été évalué à 307 milliards de Fcfa entre la période 2007 et 2011. En attendant les nouvelles données sur le phénomène, il continue son bonhomme de chemin dans l’ensemble des secteurs d’activité du pays. En plus des rapports des organisations non gouvernementales, certains services de l’Etat n’hésitent pas à le souligner dans leurs documents d’enquête. En effet, selon plusieurs acteurs de la société civile, la corruption continue de gangrener le secteur de l’administration et celui des partis politiques. Mais, le phénomène est également visible dans le secteur financier notamment, dans celui des industries. D’ailleurs, les industriels continuent de se plaindre haut et fort du niveau inquiétant de la corruption dans leur secteur. Et c’est ce qu’ils ont fait lors d’une enquête de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan qui l’a mentionné dans son dernier point mensuel de conjoncture.
En effet, les résultats des enquêtes menées auprès des acteurs du secteur de l’industrie révèlent que la corruption et la fraude sont estimées à plus de 17 % dans le secteur. Ce qui constitue, pour les acteurs, l’une des principales contraintes au développement du secteur. Car, en plus de ce phénomène, les industriels font face à la concurrence déloyale, aux difficultés de recouvrement des créances et à la baisse de la demande. Ainsi, ils ont constaté une baisse de la production et des carnets de commande. Selon les résultats de l’enquête, les stocks de produits finis ressortiraient au-dessus du niveau moyen de long terme. Les mêmes difficultés sont recensées au niveau du sous-secteur des services et celui des bâtiments et travaux publics. Rappelons que le Sénégal reste toujours dans la zone rouge de la corruption. Il occupe actuellement la 8ème place du classement des pays les plus corrompus sur 46 pays africains. Alors que la norme mondiale fixe la barre à 50/100. Au plan mondial, le Sénégal occupe la 61ème place sur 168 pays.
Pourtant, le premier rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption peine à être publié. Pis, cette institution est en train de rater sa mission régalienne de promouvoir la culture de l’intégrité et de l’exemplarité, celle du respect et de la protection des biens publics, de la performance et de la promotion du mérite, la culture de la reddition des comptes et de l’imputabilité. En réalité, les plaintes déposées auprès de l’institution de répression ne sont jamais traitées. Depuis le départ de Nafy Ngom Keïta, les investigations enclenchées  souffrent dans les tiroirs et ne produisent jamais de résultats satisfaisants.

ENIEME EXPROPRIATION FONCIERE A BARGNY :Le port minéralier dépossède des centaines de cultivateurs

http://www.enqueteplus.com/ L’angoisse et la tristesse se lisaient sur les visages des centaines de personnes, majoritairement composées de femmes intervenant dans la culture du gombo à Bargny. Une zone comprise entre Bargny, Sendou et Minam où se trouvent de petites exploitations familiales. Cette bande de culture de 600 hectares va, sous peu, disparaitre, du fait de l’érection du port minéralier et vraquier de Sendou.
Cette perspective a motivé, hier, un vaste rassemblement sur le site, afin de protester contre une injustice venant de l’Etat. Issa Guèye, coordonnateur du collectif de défense des terres de Bargny, révèle que c’est la énième fois que ses concitoyens subissent un tel sort. ‘’Bargny est persécutée, il ne reste plus rien. Les 3/4 du foncier sont pris. Bargny souffre avec l’érosion côtière, Bargny souffre avec l’érection de la centrale à charbon, Bargny souffre avec le pôle urbain de Diamniadio qui a pris toutes nos terres. Aujourd’hui, cette portion de terres qui nous restait est déjà entre les mains de l’Etat qui veut en faire un port minéralier et vraquier’’, tonne-t-il.
Le porte-parole des cultivateurs de Bargny jure, la main sur le cœur, que sa ville est menacée de disparition. ‘’Avec son installation, Bargny va disparaître. Nous sommes déterminés à poursuivre nos activités dans cette zone, au prix de nos vies’’, avertit-il. Après avoir fait savoir que c’est l’angoisse la plus lourde chez les Bargnois.

En effet, renseigne-t-il, ‘’les populations se sont réveillées dans l’horreur et terrifiées devant la décision de l’Etat, avec ses engins, de prendre les terres qui nous restaient. Elles se sont réveillées avant-hier et ont vu les bulldozers entrer dans les champs pour commencer le terrassement, alors que les récoltes viennent à peine de démarrer’’.

Pis, prévient Issa Guèye, il n’y a jamais eu d’études d’impacts environnementaux. ‘’Il n’y a pas encore d’études d’impacts environnementaux et sociaux. Ce qui est un préalable pour tout projet devant être érigé. Nous n’avions jamais été conviés à une concertation, à part la venue du maire qui, comme tout le monde le sait, est dépassé et ne peut agir, face à cette décision de l’Etat’’, se plaint-il.
Rokhaya Kébé fait partie de ces centaines de femmes intervenant dans la culture du gombo dans cette zone menacée d’absorption par le port minéralier et vraquier. Selon elle, ce sont des millions de francs d’investissement qui risquent d’être perdus. ‘’Nous avons investi de l’argent, grâce à des prêts au niveau des banques. Nous avons endossé des crédits pour cultiver le gombo. Mais nous risquons de tout perdre’’, se désole-t-elle tout en faisant savoir que ce sont plus de mille femmes qui interviennent dans la zone.PAPE MOUSSA GUEYE

Auteur d’un tapage quotidien : Orange, une métastase cancéreuse pour ces citoyens

http://actusen.sn C’est une tautologie de dire que le coût du téléphone de l’opérateur de téléphonie Orange est plus que cher. C’est, également, de notoriété publique que le réseau Orange ne cesse de faire des siennes et constitue une véritable métastase pour les abonnés.
Et, comme si cela ne suffisait pas, depuis plusieurs semaines, Orange est en train d’investir quelques endroits de Dakar. Pour faire, ni plus ni moins, du pur tapage à haut débit.
En effet, muni d’une sonorisation ô combien forte, Orange a érigé des bâches, pour faire la promotion de ses produits. Le tout teinté d’une loterie portant sur dit-elle, des milliers de visas gratuits que les Autorités américaines ont mis en jeu.

«Promotion, promotion, venez-vous inscrire à la loterie Green Card, les Américains offrent 50 000 visas aux ressortissants africains. Faites vite avant qu’il ne soit trop tard. Nous avons puces Orange 3 et 4G», ne cesse de tourner en boucle la sonorisation.

Dans des zones à l’image de Sicap-Dieuppeul, le résultat de ce tapage, tout au long de la journée, se passe de commentaires. Pour cause, “non seulement, nous, populations riveraines, souffrons le martyre pour nous reposer ou regarder la télévision.
Mais aussi, les citoyens, qui investissement leurs lieux de travail, ne parviennent même pas à se concentrer sur leurs jobs”, dénonce un habitant de Sicap-Dieuppeul.
“Au moins, Orange aurait pu être plus inspirée, s’il diminuait sensiblement sa sonorisation. D’autant qu’on compte du bout des doigts les citoyens qui s’arrêtent, pour jouer à la loterie”, affirme un homme, la quarantaine, très en colère et trouvé sous un arbre qui fait face à la Pharmacie de Bourguiba
Bref, la situation est invivable. “Et, ce n’est pas du tout évident que, compte-tenu de la frustration ambiante au sein des habitants de cette partie de Dakar, nous acceptions de souffrir dans la douleur en silence, sans agir”, étouffe de nervosité un jeune.

Exploitation du pétrole : ONFP anticipe sur l’avenir du Sénégal « Nous allons formés 2000 jeunes sur les métiers du pétrole et du gaz» Sanoussi Diakité

http://www.dakaractu.com En partant de la série de découverte des gisements de gaz et du pétrole au Sénégal, l’Office national de Formation professionnelle (ONFP) semble anticiper sur la gestion et l’exploitation des ressources naturelles. La structure ambitionne de former 2 000 demandeurs d’emploi dans ces métiers dits de l’avenir.
Dans un entretien avec Dakar Actu, le Directeur général de l’ONFP, Sanoussi Diakité explique « qu’il s’agit de doter les travailleurs, demandeurs d’emploi d’une qualification qui leur permet où qu’ils soient dans le monde d’occuper un emploi ou exercer une activité professionnelle dans les normes. Nous, nous intéressons chaque jour aux métiers, activités professionnelles, des branches professionnelles. Nous, nous intéressons aussi bien dans le secteur des mines, de l’agroalimentaire du commerce, des auxiliaires du transport que toutes les branches professionnelles…».
Poursuivant ses explications Sanoussi Diakité estime que : «  le pétrole  est un secteur porteur d’emploi avec la découverte du pétrole et du gaz au Sénégal. Il y a lieu  de préparer la main d’œuvre pour que, ce que ces gisements vont apporter à notre pays  puisse rentrer dans notre économie par  le biais de la main d’œuvre qui y travaille. Si c’est des étrangers qui viennent exploiter, l’Etat va avoir ce qu’il doit avoir mais l’activité ne va pas rentrer dans l’économie du Sénégal. Donc, à partir du moment où la main d’œuvre qui travaille dans le secteur pétrolier est sénégalaise, le revenu de chacun va permettre de faire vivre d’autres industries, d’autres secteurs.
Seulement, pour que cette main d’œuvre puisse travailler dans ce secteur porteur il faudrait qu’on ait la compétence pour le faire. C’est justement le travail de l’ONFP qui consiste à identifier des créneaux porteurs pour former les demandeurs d’emploi, jeunes et autres travailleurs pour améliorer leur employabilité et leur productivité au travail par la qualification professionnelle. La formation des demandeurs d’emploi dans le secteur pétrolier concerne plusieurs niveaux qui vont de l’exploitation à la distribution en passant par la production et la transformation.
L’ONFP a décidé de se positionner dans la chaine de distributionen lançant la formation de 2000 demandeurs d’emploi sur les métiers porteurs du pétrole et du gaz. Il s’agira de former : des graisseurs, des laveurs, des pompistes et des gardiens de sites pétroliers et gaziers. C’est dire qu’on apprend à comprendre les enjeux, les appréhender et à les traiter».

Le  manque de qualification une atteintes aux objectifs du PSE.

Dans un contexte ou le dernier rapport de la banque mondiale  insistait sur l’éducation des jeunes et adultes en Afrique de l’Ouest surtout au  Sénégal et  en Côte d’Ivoire, deux pays   en voie d’émergence, le Directeur général de l’ONFP établit un rapport sur le manque de qualification qui peut impacter sur les atteintes des objectifs du plan Sénégal émergent. « Ce que le rapport de la banque mondiale a dit c’est qu’il y a des efforts en Afrique Subsaharienne en matière de croissance.Le rapport alerte  aussi sur le fait  que cette croissance pour qu’elle soit durable, il faudrait qu’elle soit soutenue par une population ayant les compétences de base. Sans compétence de base la croissance ne sera pas inclusive.
C’est pourquoi, nous appliquons cette politique du chef de l’Etat qui dit qu’il faut mettre sur le marché du travail de la main d’œuvre qualifiée ayant de la compétence requise.  Cela permet à la fois d’agir sur la croissance économique et de bénéficier des fruits de la croissance économique. L’entreprise pour qu’elle puisse vivre,  nous sommes obligés d’utiliser de la main d’œuvre qualifiée. Et c’est clairement dit. Un des défis à relever pour atteindre l’émergence, c’est le capital humain (axe stratégique 2 du PSE). Le capital humain c’est vous et nous qui travaillons pour le Sénégal et qui contribuons à son développement économique. Si on manque de qualification, on manquera de qualité de travail.
Par conséquent, si on manque de qualité de travail, on manquera de productivité.  Et si on n’a pas la productivité, on n’a pas la croissance. C’est pourquoi, les offres de formation doivent être en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi et celui des entreprises ». Eu égard à la prolifération des instituts de formation et d’enseignement privé, notre interlocuteur a invité les parents d’élèves à bien  identifier les perspectives d’emploi dans le marché du travail avant d’inscrire
leurs fils à  une quelconque formation diplomate, afin de faciliter son insertion…

PUDC:Le PNUD en fin de contrat / Pourquoi Jules Diop a été élevé au grade de ministre

http://www.dakaractu.com/ L’information a échappé aux radars de la presse nationale. Pourtant, le mois passé, de la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York, le chef de l’Etat avait révélé l’option du Sénégal à engager la deuxième phase du Pudc (Programme d’urgence de développement communautaire) sans le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement).
Cette mesure s’explique par le fait que l’Etat a, en deux ans, acquis « l’efficacité » qu’il recherchait aux côtés du PNUD.
Ainsi, le gouvernement va, à partir de février 2018, gérer « souverainement » ce programme.
« C’est pourquoi le Pudc n’est plus géré par un secrétaire d’Etat. Il est dorénavant géré par un ministre plein, en l’occurrence Souleymane Jules Diop (qui a bénéficié d’une promotion à la faveur du dernier remaniement)», informe notre source.
Pour mémoire, la première phase du Pudc entamée en février 2016, dure deux ans et se termine en février 2018.

 HAMID FALL, INSPECTEUR DES IMPOTS ET DOMAINES ‘’La fiscalité dans tous ses états’’

http://www.enqueteplus.com A la Direction générale des Impôts et Domaines, Hamid Fall n’est plus à présenter. L’homme, blanchi sous le harnais, vient de publier aux éditions L’Harmattan son troisième livre sur la fiscalité.
C’est une matière généralement perçue comme ésotérique, difficile d’accès pour un non initié. Hamid Fall, Inspecteur des impôts et domaines, décide de percer le mystère. Aux éditions L’Harmattan, il publie ‘’La Fiscalité dans tous ses états’’. Simplement, le spécialiste entreprend de rendre plus compréhensible cette discipline ô combien important pour tout pays. Diagnostic, état des lieux, solutions. Rien n’est négligé par l’auteur qui, ainsi, transmet une mine d’informations indispensables pour la compréhension de la fiscalité en général, celle du Sénégal en particulier. ‘’On cherche parfois des choses qu’on ne trouve pas. On voit parfois des choses qui n’existent pas…’’ Une vérité aussi valable en fiscalité pour entamer ce livre passionnant, didactique et très utile à la fois pour usagers et décideurs.
Hamid, lui, à force de recherches, a trouvé. Et après avoir trouvé, il partage : ‘’… Nous avons voulu enrichir la trajectoire en publiant cet ouvrage qui compile 19 réflexions majeures sur la fiscalité d’une manière générale, et en particulier sur l’expérience sénégalaise.’’ En 240 pages, l’auteur n’a surement pas épuisé les multiples et complexes aspects que renferme cette branche à la croisée des chemins entre le droit et l’économie. Mais il a pu, dans une synthèse très digeste, avec un langage très accessible, parler de l’essentiel de la matière. Le responsable à la DGID a également su exposer avec brio sa fameuse ‘’théorie des niches’’.
Parti d’une considération générale sur le principe de la fiscalisation des zones non fiscalisées, il est parvenu à développer cette thèse efficace qui préconise ‘’l’introduction de la fiscalité dans les zones où elle est absente ou insuffisamment présente’’. Il s’agira, selon lui, de travailler sur le contrôle fiscal. A ce titre, il déclare : ‘’La capacité pour l’Administration d’aller rechercher la matière imposable réside dans le développement de ses moyens.  Il n’y a que trois grandes sources de recettes fiscales pour le Trésor : le revenu, la consommation et le capital.’’ Il faut, en conséquence, optimiser les opportunités, tout en évitant d’exercer sur le contribuable ‘’une trop forte pression’’, préconise l’auteur. Car, argue-t-il, ‘’cela finit par tarir la source et engendre distorsions et inégalités’’.
Conformément à l’analyse d’Arthur Laffer, l’inspecteur des impôts prêche pour un élargissement de l’assiette fiscale, plutôt que sur l’augmentation des taux d’imposition. Le natif de Saint-Louis, trente ans au service des administrations fiscales, estime, en effet, que ‘’l’impératif de compétitivité impose au système fiscal un certain niveau de pression fiscale. Ce système, souvent abusivement utilisé, est traditionnellement mesuré par le ratio recettes fiscales/PIB’’.
Au Sénégal, d’après la dernière note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), la pression fiscale est projetée au mois d’octobre à 19,1 %. Ce qui rapproche du seuil de 20 % au-dessus duquel la pression est considérée comme très forte.

Biens mal acquis, paradis fiscal, évasion fiscale…

Généreux, pédagogue et très au fait de l’actualité, Hamid Fall revient aussi sur des faits, à la fois politiques et techniques, qui ont défrayé la chronique partout dans le monde et au Sénégal : biens mal acquis, paradis fiscal, évasion fiscale, fraude fiscale… L’auteur définit ces notions et dévoile toutes leurs facettes au grand public.
Ainsi, explique-t-il, ‘’l’expression ‘’évasion fiscale’’ est ambigüe. Son sens général est l’évitement de l’impôt en déplaçant tout ou partie de son patrimoine ou de son activité vers un autre pays’’. C’est pourquoi il est souvent rapproché du terme ‘’paradis fiscal’’ qui renvoie aux Etats dont la fiscalité est très faible. Même si elle s’apparente à la fraude fiscale qui est par définition illégale. L’évasion, selon Dr Fall, est symbole d’évitement licite de l’impôt par des procédés divers.
Après avoir présenté sommairement ces notions complexes, l’auteur, s’appuyant sur les cas de la France et du Sénégal, ouvre quelques pistes pour barrer la route à ces fléaux qui gangrènent le développement, surtout dans les pays en développement. Il regrette l’insuffisance des moyens de protection contre la fraude au Sénégal. ‘’Le Sénégal, dit-il, a son dispositif anti-fraude fiscale qui, malheureusement, ne se limite qu’à la lutte contre les transferts indirects de bénéfices…’’
Hamid Fall n’en est pas à son coup d’essai. Malgré ses nombreuses charges à la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID), il parvient à trouver du temps pour produire des œuvres d’une importance capitale. Cette nouvelle publication fait suite à ses deux autres ouvrages consacrés à l’expérience de réformes fiscales au Sénégal. MOR AMAR

ABDOULAYE DIOUF SARR : « LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ DOIVENT ÊTRE LES AMBASSADEURS DU SYSTÈME PUBLIC DE SANTÉ »

Ziguinchor, 20 oct (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a invité vendredi à Ziguinchor (sud) les professionnels de la santé à être les « ambassadeurs du système public de santé », afin que soient levées toutes les équivoques liées au défaut de prise en charge dans les services d’accueil des malades et des urgences notamment.
« Nous ne savons pas si c’est avéré ou pas. Mais il y a une mauvaise image et une mauvaise réputation qui sont collées au système public de santé. Il appartient à tous les acteurs de démontrer le contraire ou d’éradiquer cette image », a dit M. Sarr.
Il effectue une « visite de travail et de prise de contact » avec les acteurs de la santé des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (sud).
Lors d’une réunion d’évaluation de cette visite, Abdoulaye Diouf Sarr a insisté sur la nécessité pour « les acteurs de tous bords du système public de santé de se comporter comme de véritables ambassadeurs » de la politique de santé de l’Etat du Sénégal.
« Le système de santé est décrié (…) On ne sait pas si c’est à tort ou à raison. Mais il nous appartient, à nous tous, de tout faire pour une meilleure offre de soins aux usagers. Nous avons un système de santé (…) respecté en Afrique. Il ne faut pas qu’un acte posé par une ou deux personne ternisse l’image de tout ce système », a poursuivi M. Sarr.
Il réagissait aux soupçons de négligence d’une malade, à l’hôpital de Pikine (ouest), à Dakar, la capitale sénégalaise, un sujet qui défraie la chronique depuis plusieurs jours.
Selon des informations parues dans la presse sénégalaise, Aicha Diallo serait victime de la négligence d’agents de cet établissement public de santé, qui auraient exigé de ses parents le versement des frais de prise en charge avant de la soigner.
Les médecins-chefs des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, les directeurs des établissements publics de santé et les syndicalistes ont présenté au nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale une panoplie de doléances.
Le défaut d’équipements, l’absence de logistique, la faiblesse des budgets, le non-paiement des factures liées à la gratuité des soins chez les enfants, le retard de paiement de certaines primes et le retard du décaissement des fonds de dotation font partie de ces doléances.
Le défaut d’entretien des hôpitaux et l’absence de certaines spécialités médicales dans ces établissements de santé ont été évoqués par les intervenants à la réunion d’évaluation de la visite d’Abdoulaye Diouf Sarr dans les régions du sud.
« J’ai entendu toutes les doléances. Nous allons ensemble travailler sur une feuille de route, pour leur trouver des solutions. Nous allons faire un suivi régulier de l’ensemble des décisions qui seront prises, le but étant d’améliorer l’offre de soins au Sénégal », a assuré M. Sarr.
Accompagné d’une bonne partie de ses collaborateurs et des autorités administratives locales, Abdoulaye Diouf Sarr a visité plusieurs établissements de santé, dont l’hôpital régional de Ziguinchor, l’Hôpital de la Paix, le centre psychiatrique Emile-Badiane et le service régional de l’Action sociale.MTN/ESF/BK

Mort de la jeune Aissatou Diallo à l’hôpital de Pikine :Le procureur de la République ordonne l’ouverture d’une enquête

Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour que la lumière soit faite sur la mort de la petite Aïcha Diallo qui a rendu l’âme à l’hôpital de Pikine.A cet effet, L’Observateur informe que l’enquête a été confiée au commissariat de Thiaroye.Alors que les autorités de l’hôpital mis en cause ont fait une sortie pour se dédouaner et dégager en touche les accusations de négligence ou de non-assistance à personne en danger, le procureur, qui suivra de très près l’enquête, ne va manquer de sévir contre tout responsable dans cette faute grave qui a fini de soulever l’ire de tout le pays.

TRAFIC DE MEDICAMENTS:17 autorisations de mise sur le marché (AMM) signés pour ralentir la procédure douanière

http://www.dakarposte.info/ Le nouveau Ministre de la Santé Publique aura fort à faire s’il est dans une logique de vouloir nettoyer les écuries d’Augias présentes et persistantes. Ceux qui se posent la question à savoir s’il existe une égalité des citoyens au Sénégal ont parfaitement raison de s’interroger. Tellement les différences dans le traitement de la plupart des affaires qui secoue notre landernau, commence à poser un sérieux problème de crédibilité de notre justice et de certains de nos institutions. Les rapports de l’Ofnac ayant épinglé des proches du régime continuent de dormir dans les tiroirs, la justice semble silencieuse sur les cas de Penda Ba et récemment de Birane Ngom frère du député Farba Ngom, griot attitré de la Cour.Dakartimes.info apprend que pas moins de 17 autorisations de mise sur le marché de médicaments ont été gracieusement offertes à une personne, actuellement en maille avec les services de la douane pour un trafic de médicaments. En France, avec le scandale du Médiator, qui avait vu plus de 300 mille consommateurs atteints dont près de 600 morts estimés, avait vu la tenue d’un procès et le retrait du médicament.
Selon les sources de dakartimes.info, au moment où la douane traquait les principaux responsables de ce qui est assimilé à un trafic de médicaments avec comme principaux  acteurs Ndeye Katy Fall directrice générale d’INNOV PHARMA et certains grossistes du médicament, une autorité en fin de mission s’est amusée à signer avant son départ quelques 17 autorisations de mise sur le marché. Ces autorisations signées devraient permettre à l’autorité relevée de ses fonctions de protéger ses arrières tout en « couvrant » sa protégée, selon des cadres du ministère de la Santé qui ont requis l’anonymat. Et pourtant, rajoutent ces sources, les grossistes étaient déjà dans une logique de transiger avec la douane pour éviter le mandat de dépôt qui se profilait à l’horizon mais hélas, avec la nouvelle tournure prise, et les « garanties «  d’impunité dont se prévaut la pièce centrale de ce trafic, les douaniers risquent de patienter encore longtemps avant de mettre un terme à leur enquête.
Même son de cloche au niveau de certains cercles de la douane qui s’étonnent du fait que depuis que l’enquête leur est confiée, tout semble être fait pour les empêcher d’atteindre leurs buts. Et certains de ces enquêteurs vont d’ailleurs plus loin, « Avec une telle mauvaise foi, rien ne nous retient plus pour sortir du cadre de notre réserve et « rendre public » mes conclusions de nos enquêtes ». Un jeune officier des douanes très affecté par la tournure des évènements nous confie avec amertume ces propos : «  C’est dommage que dans un pays qui se dit de droit que l’on puisse permettre à des criminels avérés de circuler librement et de poser des actes de nature à disqualifier le travail d’honnêtes fonctionnaires ». Et de s’étonner, « Comment peut-on se permettre de signer impunément des Autorisations de Mises sur le Marché (AMM) en 2017 alors que les faits pour lesquels la douane enquête, est comprise entre 2012 et fin 2016 ». Cet officier de conclure en ces termes, « Lors d’une réunion d’évaluation avec des collègues de la sous-région, j’étais tout petit quand ces derniers ont soulevé la restitution de faux médicaments par nos autorités à des délinquants alors que le travail avait été effectué dans une opération coordonnée par Interpol, en l’occurrence l’opération HEERA » Une honte et les autorités se doivent d’ouvrir une enquête et de sanctionner le principal donneur d’ordre qui s’est retrouvé plus tard avec une promotion.
Dakartimes.info avait il y a plus d’un mois titré que les douaniers en charge de cette affaire se seraient rendu compte de certains blocages opérés sur cette affaire et ce, par le fait hautes personnalités qui pour des raisons encore inconnues, font tout pour que cette enquête n’aboutisse pas. Alors que la douane enquête sur un trafic durant la période allant de 2012 à 2016, comment peut-on délivrer des autorisations de mise sur le marché datant de 2017. Ces documents que nous avons parcourus confirment l’existence d’une mafia du médicament à certains niveaux insoupçonnés qui s’arrange pour faire continuer ledit trafic et en même temps couper l’herbe sous les pieds des enquêteurs. L’ancienne ministre de la Santé n’a semble-t-il jamais été au courant de ce trafic malgré les courriers d’alerte qui lui auraient été adressés. Espérons que le nouvel occupant du stratégique ministère de la Santé optera pour une rupture surtout dans cette affaire de trafic de médicaments qui pourraient être une sérieuse menace sur la santé publique au vu des conditions de fabrication et d’entrée de certains de ces médicaments.
Tout semble être fait pour que cet ignoble trafic perdure, enrichissant au passage quelques vautours qui ont décidé avec le silence coupable de tous, de continuer à empoisonner les couches vulnérables du Sénégal. Pape Gnanthio

MODY GUIRO ANNONCE UNE COALITION DÉDIÉE À LA LUTTE CONTRE LE SRESTRICTIONS DES LIBERTÉS SYNDICALES

Saint-Louis, 22 oct (APS) – Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), Mody Guiro, annonce la mise en place prochaine d’une coalition de quatre centrales syndicales dont la vocation sera de lutter contre les restrictions des libertés syndicales.
M. Giro, intervenant à l’occasion du 13e congrès national des instances des travailleurs de la SAED, la Société nationale d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal, a déploré samedi à Saint-Louis la situation de travailleurs dont les droits sont « bafoués par certaines entreprises privées et publiques ».
Il a évoqué « des licenciements abusifs », les disparités salariales, toutes choses qui selon lui sont en porte-à-faux avec des dispositions du code du travail.
Le SG de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal a également pointé « des restrictions sur les libertés syndicales », certaines entreprises n’arrivant pas ou ne voulant pas organiser des scrutins pour l’élection de délégués syndicaux.
Une « réponse sera apportée bientôt » une réponse à ces problèmes, « avec la mise en place d’une coalition de 4 centrales syndicales pour faire à ces agressions », a annoncé Mody Guiro sans plus de précision.
« Nous devons œuvrer pour un syndicat fort et combattif », en mettant ’’en avant le dialogue social’’, suivant le postulat selon lequel « la question syndicale n’est pas une sinécure, mais un sacerdoce pour la défense des intérêts » des travailleurs, a-t-il relevé.
Mody Guiro a invité les agents de la SAED « à travailler pour la pérennisation des emplois et la sauvegarde de l’outil de travail, en s’armant d’avantage d’abnégation pour relever les défis » de l’autosuffisance en riz et de la sécurité alimentaire au Sénégal.
Il leur a demandé de privilégier « la concertation et le dialogue social », afin de trouver des solutions à leurs doléances, estimant que le Sénégal « a besoin de syndicats forts et crédibles pour assurer la défense des droits des travailleurs ».
Il a toutefois salué la décision de la direction générale de la SAED de s’engager davantage pour la satisfaction des doléances des travailleurs, « gage d’une paix sociale au sein de l’entreprise ».
Il a aussi invité les responsables de la société à finaliser le projet agricole mis en œuvre au niveau des périmètres agricoles de Bokhol et destinés à la riziculture, une initiative qui a selon lui reçu un financement d’un milliard de francs CFA et devrait générer 900 emplois, 600 réservés aux femmes et 300 aux hommes.
Aboubacry Sarr, le nouveau secrétaire général du syndicat des travailleurs de la SAED, affilié à la CNTS, s’est félicité de la confiance placée en lui, avant de s’engager à « porter le combat pour la défense exclusive des intérêts des travailleurs ».BD/BK

LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE DANS LE BESOIN D’UN NOUVEAU SOUFFLE (OBSERVATEURS

)Dakar, 21 oct (APS) – Des observateurs de la scène politique sénégalaise ont dressé samedi à Dakar un bilan contrasté de l’évolution de la démocratie au Sénégal, une trajectoire caractérisée par un pluralisme de plus en plus ancré mais s’accommodant difficilement d’acteurs la plupart du temps recyclés et qui peinent à dialoguer pour gommer les impairs et susciter un nouveau souffle démocratique.
Ces observateurs, des universitaires, membres de la société civile et des journalistes notamment, participaient à une conférence publique sur le thème « Le Sénégal est-il en panne de démocratie ?’’, à l’initiative de la Fondation Friedrich Ebert.
« Le Sénégal est aujourd’hui considéré comme une vitrine de la démocratie par les observateurs, car n’ayant jamais connu de rupture anticonstitutionnelle de gouvernement (…) mais également en garantissant à tous les citoyens des droits et des devoirs afin que chacun trouve sa place pour pouvoir vivre en paix », a souligné la représentante résidente de la Fondation Ebert, Annette Lehmann.
Malgré tout, « le pays semble rencontrer des difficultés qui renseignent sur la complexité des rapports politiques et la tenue consensuelle des rendez-vous de la démocratie », a fait observer Mme Lohmann, en introduisant les débats.

Le journaliste et analyste politique Mame Less Camara a rappelé que « dès son indépendance et même bien avant », le Sénégal avait « posé les jalons » d’une démocratie avec une pluralité des médias caractéristique d’une liberté d’expression en balbutiante.

 Selon M. Camara, le Sénégal peut ainsi se prévaloir d’une longue tradition démocratique ponctuée par l’avènement du multipartisme, l’expérience des gouvernements à majorité élargie, l’élaboration d’un code électoral consensuel en 1997, ainsi que les deux alternances démocratiques en 2000 et 2012.
Il reste que « cet acquis précieux est de nos jours menacé par l’absence de dialogue’’, en raison notamment du « recyclage des mêmes acteurs aux instances de décision’’, lesquels acteurs se trouvent très souvent motivés par des « intérêts crypto-personnels », estime M. Camara.
Selon le journaliste et analyste, ces acteurs sont tout autant « dépourvus de visions partagées », sans compter qu’ils « savent comment se neutraliser mutuellement », d’où la nécessité d’une alternance générationnelle.
Aussi a-t-il appelé les uns et les autres à prendre leurs responsabilités, tant il est vrai que « la démocratie, en plus d’être une nomenclature de belles dispositions, a besoin d’hommes de valeur conscients de leurs responsabilités pour l’incarner ».
De l’avis du coordonnateur du Forum social sénégalais (FSS), Mamadou Mignane Diouf, « l’exception sénégalaise n’en serait pas une comparée à des pays voisins proches comme le Cap-Vert, marqué par des alternances démocratiques sans tambours ni trompettes ».

« On oublie de dire qu’à chaque élection au Sénégal, il y a eu des pertes en vies humaines », a-t-il dit, ajoutant que si la démocratie existe au Sénégal, celle-ci serait « le fait non pas des acteurs politiques, mais de la population toujours ancrée dans les valeurs ancestrales de solidarité, de paix et de communion ».

La juriste Fatima Zahra Sall, membre du mouvement « Oser l’avenir », se dit elle persuadée que « pour conserver une démocratie digne de ce nom, c’est au peuple à qui revient le pouvoir’’ d’agir et d’exercer ses droits « à travers des institutions fortes ».
Et Mame Marième Thiam de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, d’abonder dans le même sens, en notant que « conformément à la définition classique de la démocratie, c’est au peuple de s’engager sur tout le processus pour imposer cette démocratie’’, en misant notamment sur la citoyenneté.MK/BK

 La date du Grand Magal de Touba officiellement fixé.

http://www.dakaractu.com Le grand magal de Touba sera finalement célébré le Mercredi 08 novembre 2017. La commission chargée de scruter le ciel n’a pas aperçu le croissant lunaire.  Ainsi le dimanche 22 octobre coïncidera avec le début du mois de Safar. Le 18 Safar marquant le départ pour l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon est officiellement fixé à cette date. Depuis le 12 octobre, des opérations de déguerpissement sont menées pour agrandir et libérer les grandes artères de la cité religieuse. Une  »set-setal » d’une grande envergure est programmée en cette fin de semaine. D’ailleurs , le ministre de l’environnement est attendu dans la cité religieuse , ce samedi.

Polémique en Gambie : Le cadeau de Kalidou Wagué à Barrow installe le malaise

Le mois dernier, les membres de l’Assemblée nationale gambienne ont eu droit à un beau cadeau de la part de la présidence gambienne. Chacun a eu un pick-up à sa disposition pour accomplir son mandat. En tout, 57 voitures ont été distribuées et ont fait beaucoup parler dans le pays. La dépense ne fait pas partie du budget national.
Il a été révélé la semaine dernière qu’il s’agit en fait d’un don anonyme fait au président de la République. Lors du point de presse hebdomadaire, la porte-parole du président Barrow, Amie Bojang, a tenu à clarifier la situation : « ces véhicules viennent d’un philanthrope qui supportait le président pendant sa campagne électorale. Il souhaite rester anonyme. C’est pour cela qu’on ne divulgue pas son nom, sinon on vous l’aurait dit dès le début ».
Madi Cessay, député du parti majoritaire, l’UDP, aurait préféré que le président n’en fasse pas un secret. Mais, ce don tombe à pic pour les membres de l’Assemblée nationale. « Surtout pour ceux qui vivent loin de la capitale et qui n’ont pas de véhicule », explique ce parlementaire. Il relève que certaines circonscriptions sont à 400 km.
« Libération » qui fait cas de ce dossier, indique que ce cadeau anonyme soulève pourtant beaucoup de questions. Parmi les députés, les quatre, membres du Parti PDOIS, ont refusé leurs voitures. Suwaibu Touray en fait partie : « la loi dit que si quelqu’un souhaite signer un contrat avec le gouvernement, il ne peut pas lui offrir de cadeau.  Donc, je pense que les seules personnes qui peuvent refuser que leur nom soit dévoilé, ce sont les hommes d’affaires. Ils veulent quelque chose de nous ; c’est pourquoi ils veulent garder l’anonymat dans cette affaire, pour ne pas gâcher le contrat ».
Parmi les parlementaires, il se murmure que ce dont viendrait de l’homme d’affaire sénégalais, Kalidou Wagué, très proche de Adama Barrow et de sa première femme, informe. Pour en avoir le cœur net, certains députés comptent bien poser directement la question au Gouvernement, lors de leur prochaine session.La rédaction

Importations de produits pétroliers du Sénégal au Mali :22 milliards FCfa frauduleusement dérobés

iGFM – (Dakar) Les importations de produits pétroliers en provenance du Sénégal vers le Mali sont sous le coup d’un véritable scandale. En effet, Libération révèle ce samedi, que le Vérificateur général du Mali a remis au Chef de l’Etat malien, Ibrahima Boubacar Keïta, un rapport très accablant sur ce trafic.
Dans ce document, on note plusieurs dysfonctionnements dans le contrôle interne ainsi que maintes irrégularités financières. Des cas de violation de la Réglementation douanière. Et, ce sont 22 milliards de francs Cfa qui ont été détournés via une fraude.
Sur ce, il faut noter que «l’antenne des Douanes maliennes à Dakar é été éclaboussée», rapporte le canard.

Détournement à l’Acep:l’ensemble des suspects placés sous mandat de dépôt

Seneweb.com Toutes les personnes inculpées dans le détournement présumé survenu à l’Alliance de crédit et d’épargne pour la production (Acep) ont été envoyées en prison, à l’exception de deux d’entre elles qui ont bénéficié d’une liberté provisoire.
En vertu de l’article 152 du code pénal, Walf Quotidien révèle que les personnes incriminées, si elles sont déclarées coupables à l’issue d’un procès, encourent jusqu’à 5 ans d’emprisonnement dans cette affaire dont la somme évoquée avoisine les 77 millions Fcfa.

Contrecoups néfastes de la menace terroriste : Un hôtel situé en centre-ville perd 30 % de ses clients en 48 heures

http://www.dakaractu.com 48 heures après les informations véhiculées par les services de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Dakar, relatives à la planification d’attaques terroristes contre le Sénégal, les gérants d’hôtels commencent à subir les contrecoups de ce sinistre avertissement, en accusant une baisse drastique de leurs recettes habituelles.
En clair, un gérant d’hôtel, accroché ce samedi par Dakaractu, révèle avoir perdu 30 % de ses clients en deux jours seulement.
Et dire que ledit établissement hôtelier se trouve en centre-ville et non en bordure de mer.
Imaginez, alors, quelles seront les conséquences de l’alerte lancée par les USA sur les chiffres d’affaires des géants du secteur. Entendez Radisson, Terrou Bi… qui « ont des pieds dans l’eau ».
Pour mémoire, jeudi passé, l’ambassade américaine à Dakar a, via un communiqué affiché sur son site et relayé par Dakaractu, avertissant les ressortissants du pays de l’Oncle Sam de l’imminence d’une attaque terroriste contre le Sénégal. Le document a conseillé aux américains établis à Dakar de ne pas fréquenter les hôtels situés en bord de mer.
Hier, le quotidien L’Observateur a évoqué les dessous de ce communiqué, à savoir que trois djihadistes formellement identifiés avaient l’intention de s’attaquer à un hôtel de Dakar.
L’un d’entre eux a été intercepté ce vendredi par la police sénégalaise, à quelques encablures du territoire mauritanien. Le suspect est en train d’être cuisiné par les limiers.

Menace D’attentat Sur Dakar : Les Trois Terroristes Qui Devaient Opérer Sont Des Maliens

Nettali.sn – Dans l’affaire de la menace d’une attaque terroriste sur Dakar et qui devrait viser un hôtel de la place située en bord de mer, les langues commencent à se délier. Le quotidien L’Observateur de ce vendredi 20 octobre 2017 qui a livré l’information, souligne que si cet attentat terroriste a finalement capoté, c’est que ce sont les services secrets américains qui ont aidé leurs homologues sénégalais à le déjouer.
Selon L’Observateur les trois terroristes qui devaient opérer à Dakar, seraient L. D., H. Ag. H et Ag. M. H. Les deux parmi ces derniers étaient chargés de commettre l’attentat, tandis que le troisième devait les convoyer au Sénégal. Malheureusement pour eux, grâce au concours des services américains, l’attentat a été déjoué.
L’Observateur s’est gardé de donner leur nationalité, indique toutefois qu’ils sont ressortissants d’un pays de la sous-région en proie à la guerre contre les djihadistes. Nettali.sn est en mesure d’affirmer que ces trois terroristes sont de nationalité malienne. C’est pourquoi d’ailleurs, depuis que leur venue prochaine au Sénégal a été signalée, les forces de sécurité ont renforcé leurs dispositifs de surveillance tout au long des frontières, particulièrement celle avec le Mali.
Toujours, est-il que l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, s’appuyant sur cette affaire qui a fini par capoter, recommande à ses ressortissants d’éviter de fréquenter certains endroits à Dakar, ce jusqu’à la première semaine de décembre.

Pr Souleymane Bachir Diagne sur la violence terroriste: « Le Salafisme en lui-même n’est pas le problème »

Professeur de langue française à Colombia University aux Etats-Unis et spécialiste de l’Histoire des Sciences et de la Philosophie islamique, Pr Souleymane Bachir Diagne était l’invité de l’émission « Objection » sur Sud fm. Selon lui, « sur le plan idéologique, intellectuelle de la violence terroriste telle que nous la connaissons aujourd’hui, il est certain que le Sénégal ne peut pas être ignoré ». « Il nous appartient, maintenant, d’être vigilants », a-t-il préconisé.
Evoquant les facteurs déstabilisateurs, il a indiqué que « quand quelle chose se passe chez votre voisin, (s’il  y a un incendie par exemple), il vaut mieux commencer d’abord par l’aider et ensuite faire en sorte d’être à l’abri de l’expansion. Or nous ne pouvons pas être dans une région qui est aujourd’hui la cible de la violence terroriste et prétendre que nos frontières qui ne sont même pas des frontières qui nous séparent physiquement du reste de notre environnement, vont nous protéger ».
A l’en croire, «il serait tout à fait dangereux et injuste de stigmatiser une interprétation de l’Islam en disant c’est la faute des salafistes, c’est des propos dont il faut se garder » d’autant plus que « les Salafistes estiment qu’ils sont ceux qui reproduisent fidèlement sans ajout la tradition des pieux ancêtres mais tous les musulmans sont logés à la même enseigne ». Ainsi, « le Salafisme en lui-même n’est pas le problème. En revanche, il est vrai que si vous estimez que vous avez l’orthodoxie et que vous seul qui êtes en mesure de savoir exactement ce que faisaient les pieux ancêtres et que par conséquent, tous ceux qui ont une lecture différente n’appartiennent plus à cette religion, évidemment, c’est une attitude d’exclusion qui, dans sa partie la plus extrême et la plus extrêmiste, peut devenir une violence terroriste », a-t-il développé.
Sonnant l’alerte, Pr Souleymane Bachir Diagne croit « qu’aujourd’hui, il suffit de regarder autour de soi (au Sénégal) pour voir qu’il y a des groupes, des organisations qui se réclament de ce salafisme ». « Maintenant, en termes démographiques, la grande majorité des Sénégalais se reconnait dans la spiritualité Soufi représentée par les confréries », a-t-il toutefois affirmé. Dié BA

Maroc:Arrestation d’un Sénégalais accusé d’avoir tué 150 migrants

Seneweb.com | Ce vendredi, la police espagnole a annoncé la mise aux arrêts d’un réseau qui faisait passer de manière clandestine des centaines de migrants du continent africain vers les îles Canaries. Par la même occasion, informe Libération, les pandores ibériques ont procédé à l’arrestation de son responsable sénégalais qui résidait au Maroc. Ils attribuent à ce réseau la responsabilité d’au moins quatre naufrages d’embarcation « avec près de 150 personnes disparues » dont des enfants.
Selon le journal qui reprend un communiqué de la police espagnole, ce dernier est accusé d’avoir profité de ses nombreux contacts au niveau administratif et policier pour « contrôler de manière quasiment exclusive » ce trafic de migrants.
Ainsi, les deux plus hauts responsables de l’organisation ont été alpagués suite à un mandat d’arrêt international émis par un juge d’instruction espagnol.
Au total, l’opération, menée conjointement par la police espagnole et la gendarmerie marocaine, avait abouti à l’arrestation de 30 personnes, déjà condamnés et écroués pour avoir


Assane Dioma Ndiaye : « Les menaces contre Serigne Diagne sont inacceptables et la justice doit aller jusqu’au bout pour dissuader cette milicisation de notre société »

http://www.dakaractu.com/ Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains a apporté son soutien et celle de son organisation à Dakaractu et son directeur de publication dans l’affaire Cheikh Amar. C’est un Assane Dioma Ndiaye outré qui a confié son indignation sur une affaire qui  continue à défrayer la chronique. « Je pense que la justice doit aller jusqu’au bout dans cette affaire. Il faut dissuader la milicisation de notre société avec des gens qui se comportent en mandarins au nom d’une supposée richesse et entretenant une cour de valets prêts a tout pour défendre leurs moindres égratignures », a confié le Président de LSDH dont le leadership est reconnu de tous…

 Affaire Cheikh Amar-Dakaractu : Retour de parquet pour les deux gardes du corps du boss de Tse. La société civile toujours aux aguets…

http://www.dakaractu.com  Au terme d’une audition rondement menée par les redoutables limiers de la Division des investigations criminelles (DIC), les deux gardes du corps de Cheikh Amar, Bouba et Magaye, qui avaient menacé d’abréger les jours de Serigne Diagne de Dakaractu, vont repasser lundi. Cela, après qu’ils ont bénéficié d’un retour de parquet. Ce qui veut dire qu’ils passeront ce week-end à l’ombre.
Mais à la lumière des faits pour lesquels ils sont poursuivis, on voit mal comment ils pourraient se libérer des griffes de la Justice, d’autant qu’autour de cette actualité brûlante, il y a une forte mobilisation d’organisations corporatistes comme le CORED, le SYNPICS, APPEL ou de défense des droits de l’homme comme le Forum du justiciable et Amnesty international ; sans compter la levée de boucliers d’observateurs réputés tels l’écrivain-investigateur Mody Niang , Birahime Seck du Forum civil et le chroniqueur Mandiaye Gaye qui demandent à la justice d’aller jusqu’au bout, eu égard à la gravité des révélations de Dakaractu.
Pour rappel, dans un article publié la semaine passée, le site dakarois a révélé l’existence d’un dossier à la CREI concernant Cheikh Amar, qui aurait touché une rétro-commission de 12 milliards de F Cfa, suite à l’octroi d’un contrat d’exploitation du zircon et de l’or sénégalais à la société MDL (Minéral Deposit Limited Sénégal).
Au lendemain de ces révélations, Modou Amar, le frère de Cheikh qui est activement recherché par la DIC, a joint Serigne Diagne au téléphone pour l’injurier et proférer des menaces de mort à l’endroit de celui-ci. C’est sur ces entrefaites que Magaye et Bouba ont, à leur tour, copieusement insulté M. Diagne et repris les mêmes menaces de mort formulées par Modou Amar.
Des sources proches de l’enquête renseignent que dans cette foulée, d’autres dossiers d’agression sont exhumés, histoire d’établir d’éventuelles corrélations. C’est ainsi qu’il nous est revenu que l’agression dont a été victime en 2015 le journaliste-photographe Chon Ndiaye de Voicidakar est en passe d’être élucidée. Chon, auteur d’article sur une célébrité, a été agressé, dévêtu et photographié nu dans un immeuble attribué à Cheikh Amar.
Notre confrère vient de relancer cette affaire qui lui valut huit mois d’incapacité de travail en déposant deux plaintes…

Expulsion de Khalifa Sall et Cie: le PS reporte la sentence

http://www.pressafrik.com L’Assemblée générale des Secrétaires généraux des coordinations se tient depuis ce matin à la Maison du Parti Socialiste (PS). La rencontre a été élargie aux jeunes et au mouvement des élèves et étudiants socialistes et aux femmes. C’est après l’Assemblée générale que le Bureau Politique sera convoqué pour décider du sort de Khalifa Sall et Cie.
Les travaux ayant démarré, 130 coordinations ont renouvelé leur appartenance et leur adhésion au Parti Socialiste (PS). Les sept (7) autres à savoir trois (3) au niveau de Kaolack, de Dakar et de Patte d’Oie sont encore attendus. Les travaux ont démarré et c’est le Secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng qui préside la rencontre. A suivre. Dié BA

Vendredi rouge à la Médina-Barthélémy Dias défie Ousmane Tanor Dieng :  » A partir du 1er Décembre, Khalifa Sall sera SG du PS par intérim « 

http://www.dakaractu.com Le maire de Mermoz sacré se veut très clair, et dit à qui veut l’entendre : ils ( Bamba Fall, Khalifa Sall et lui) ne quitteront pas le parti socialiste. Même si le SEN du



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