REVUE DE PRESSE du Samedi 01 Octobre 2017

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Pétrole et gaz:Tout sur les gains de l’État

Seneweb.com Combien le Sénégal va-t-il tirer de ses ressources pétrolières et gazières ? Beaucoup de Sénégalais se posent sans doute la question. D’après Les Échos, le pays va amasser plus que ce que d’aucuns pensent.

D’abord, rappelle le journal, l’État, à travers Petrosen, détient 10% des parts des contrats qui le lient aux compagnies pétrolières. Mais ce pourcentage, fixé en phase d’exploration (avec possibilité d’être porté jusqu’à 20%), augmente en phase d’exploitation. Ce, en fonction des blocs et du nombre de barils produits.
À noter que, en phase d’exploitation du gaz et du pétrole, les gains du Sénégal sont formés par ceux de Petrosen (10% des permis) et ceux du gouvernement.

Pour Sangomar offshore (Woodside, Far, Cairn, Petrosen) et Rufisque offshore (Total, Petrosen), les parts du gouvernement vont de 15% à 40%. Les exploitants dont Petrosen pouvant prendre jusqu’à 60%.

Les gains du gouvernement sont plus élevés pour le bloc Saint-Louis offshore, détenu par Bp (60%), Kosmos (30%) et Petrosen (10%). Ils sont fixés entre 35% (0 à 90 000 barils/jour) et 58% (au-delà de 120 000 barils/jour).
Ce n’est pas tout. En plus de la rente pétrolière, le gouvernement tire des recettes de la fiscalité liée à l’exploitation pétrolière. Les compagnies concernées sont soumises à l’impôt sur les sociétés, qui est de 25% de leurs bénéfices nets. Sans compter, conclut Les Échos, d’autres taxes fixées par la législation fiscale. (Les Échos)

Sénégal:les exportations de biens évaluées à 1371,2 milliards en 2016

APA-Dakar (Sénégal) -Les exportations de biens du Sénégal au titre de l’année 2016 se sont établies à 1371,2 milliards de FCFA (environ 2,193 milliards de dollars), indique l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) dans une note reçue samedi à APA.

Comparées à leur niveau de l’année 2015 où elles s’élevaient à 1342,6 milliards de FCFA, ces exportations ont connu un relèvement de 2,1%. « Les ventes à l’extérieur du Sénégal sont principalement orientées vers le continent africain (42,9%), l’Europe (27,8%) et l’Asie (23,2%) », souligne l’ANSD.

Quant aux importations du Sénégal durant la période sous revue, elles se sont élevées à 2 977,5 milliards de FCFA, soit une baisse de 1,8% par rapport à l’année précédente où elles étaient évaluées à 3 032,9 milliards de FCFA.

Contrairement aux exportations, les principaux fournisseurs du Sénégal sont l’Europe (45%), l’Asie (29,4%) et l’Afrique (18,2%).
En 2016, le solde commercial des biens est ressorti à moins 1606,3 milliards de FCFA contre moins 1690,3 milliards de FCFA en 2015. MS/cat/APA

DPW investira 30 millions de dollars dans le Port du Futur de Ndayane

http://www.jeuneafrique.com/pays/senegal En marge du Forum Investir en Afrique, co-organisé par la Banque chinoise de développement et la Banque mondiale du 25 au 27 septembre à Dakar, Ahmed Bin Sulayem, le président de Dubaï Ports World (DPW), a évoqué les investissements à consentir dans le Port du Futur de Ndayane, dont l’opérateur portuaire émirati sera le maître d’œuvre.

C’est au sortir de son entrevue, le 25 septembre dernier à Dakar, avec le chef de l’État Macky Sall, qu’Ahmed Ben Sulayem a fait l’annonce : l’opérateur portuaire émirati consentira un investissement d’un montant de 30 millions de dollars dans la réalisation du Port du Futur à Ndayane, à 50 km de Dakar.
Selon le gouvernement du Sénégal, le Port du Futur de Ndayane, d’un tirant d’eau de 20 mètres, aura une capacité d’accueil de 1,5 million de conteneurs par an.
DP World Dakar, la filiale sénégalaise du 3e opérateur portuaire mondial a par ailleurs annoncé la semaine dernière avoir réalisé en 2017 des investissements d’un montant d’environ 19 milliards de francs CFA (34,2 millions de dollars) pour l’acquisition de nouveaux équipements.
DPW Dakar est concessionnaire depuis janvier 2008 de l’exploitation du Terminal à conteneurs (TAC) du port de Dakar pour une durée de 25 ans.

Trois accords scellés

Par ailleurs, Dakar a scellé trois accords avec le gouvernement chinois et la Banque mondiale sur les treize paraphés en marge du 3e Forum Investir en Afrique.
Le premier porte sur de futurs investissements conjoints dans les énergies renouvelables, signé par Mouhamadou Makhtar Cissé, directeur général de la compagnie publique d’électricité, la Senelec, et la China General Nuclear Europe Energy (CGNEE).

Renforcement stratégique

Un deuxième accord, dit de « renforcement stratégique », destiné au secteur agricole sénégalais, a été conclu entre le ministère sénégalais de l’Agriculture et de l’Équipement rural et son homologue chinois.
Enfin, un troisième document de coopération a été paraphé entre Amadou Ba, le ministre sénégalais de l’Économie, des Finances et du Plan et le vice-président directeur général de la Banque chinoise de développement.
Cette rencontre dont les principaux panels étaient axés autour de la place de l’innovation (surtout dans le numérique) dans le développement du continent africain, a été initiée en 2015 par la Banque chinoise de développement (CDB) en partenariat avec la Banque mondiale. La première édition avait eu lieu à Guangzhou en Chine en 2015 et la deuxième à Addis Abeba en Éthiopie en 2016. Par Amadou Oury Diallo –

Trafic maritime:Les activités ont repris au port de Kaolack

Le Soleil | Le port maritime de Kaolack revit. L’infrastructure, jadis plaque tournante du trafic fluvial dans la sous-région, a connu une période de reflux. Aujourd’hui, les activités portuaires reprennent de plus bel avec une déserte moyenne de 4 navires par mois. Un redémarrage  prometteur pour l’économie régionale en dépit des limites imposées à la navigation par l’ensablement du chenal.

Animation inhabituelle au port maritime de Kaolack. Le site naguère calme le long des quais, parfois rompu par l’arrivée des pirogues venant des îles du Saloum, offre un autre visage.  Les coques de trois navires se dessinant le long de la berge, des manutentionnaires affairés au transbordement de marchandises mouillant sur le fleuve. Dans l’un des six entrepôts du port, une entreprise spécialisée dans l’avitaillement et la logistique dans la sous-région procède, sous l’œil vigilant de ses techniciens, au chargement de matériaux de construction et de déminage dans des camions alignés sur le terre-plein. Casquette visée sur la tête, habillé de chasuble fluorescente, un homme pilote d’une main de maître ce ballet incessant sur mer et terre. Le capitaine du port, le responsable régional de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), ne cache pas sa satisfaction de l’animation retrouvée du site.
« Certains étaient dubitatifs de la capacité  du port maritime de Kaolack d’accueillir  des navires de moyens tonnages. Aujourd’hui, en une journée, il y a 3 navires amarrés sur la berge. Une situation qui augure de perspectives heureuses pour l’économie de la région dont le port constitue un des poumons de l’activité de production à Kaolack», se réjouit le capitaine Niang.   A  ses côtés, les autorités de la chambre consulaire qui gèrent l’infrastructure ne cachent pas leur fierté devant cette nouvelle tournure des choses. «Depuis 2010, avec l’avènement du nouveau bureau dirigé par le président Serigne Mboup, d’importants efforts ont été menés pour réhabiliter le port maritime de Kaolack et lui faire jouer le rôle de locomotive de l’économie régionale.
C’est heureux qu’aujourd’hui qu’avec la confiance de certains partenaires, le site devienne compétitif et puisse accueillir des navires de 2.500 à 3.000 tonneaux, avec des effets d’entrainement certains sur le développement économique et social de tout le pôle territorial du Sine Saloum », a  déclaré Gora Traoré Mbaye, le directeur administratif et financier de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack. Cette attractivité retrouvée se traduit par l’installation de nouvelles entreprises sur la place maritime de Kaolack. Des sociétés de transit, d’entreposage, d’avitaillement et de logistique soucieuses d’exploiter la position stratégique du port dans le trafic maritime de la sous région ouest-africaine. Seul bémol dans ce tableau idyllique, l’ensablement du chenal qui constitue un sérieux frein au développement de ce port fluvial. «La réhabilitation du port maritime de Kaolack à travers le dragage du fleuve figure parmi les projets prioritaires figurant dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Ce qui permettrait, à long terme, à redorer l’infrastructure et à en faire l’un des tous premiers ports fluviaux de la côte occidentale de l’Afrique comme ce fut naguère le cas entre les deux guerres mondiales», assure le responsable administratif de la chambre consulaire du Saloum.Elimane FALL

Pré-validation rapport de suivi de mise en œuvre des Odd:Près de 62 % des indicateurs déjà intégrés dans les politiques publiques

http://www.lesoleil.sn Après l’adoption, au mois de septembre 2015, d’un nouvel agenda mondial pour un développement durable, le Sénégal, à l’instar des autres pays, s’était engagé à aligner les 17 objectifs de développement durable (Odd) et les 169 cibles dans sa politique nationale. Il ressort du rapport provisoire de suivi de la mise en œuvre des Odd que 62 % de ces indicateurs sont déjà intégrés dans le Pse.

Le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan a publié, hier, le rapport provisoire de suivi de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (Odd) articulés aux trois axes stratégiques du Pse. Il montre que près de 62 % des indicateurs Odd ont été déjà intégrés dans les politiques publiques conformément à l’engagement que le gouvernement avait pris d’aligner, à l’instar des autres pays, les 17 Odd et leurs 169 cibles dans sa politique nationale, c’est-à-dire le Plan Sénégal émergent. On note aussi que le Sénégal couvre près de 77 % des cibles de façon concrète dans la mise en œuvre de la première phase du Pse et qu’il est capable de renseigner un peu plus des 2/3 des indicateurs Odd, soit 68,5 %.

Ces informations ont été partagées avec les acteurs de la société civile, les élus locaux et les partenaires techniques et financiers comme le Pnud dans le but de recueillir leurs contributions qui permettront de formuler des recommandations pour l’accélération de la mise en œuvre de l’ensemble des Odd, etc.

Un exercice qui devrait aider à faire le point sur l’état de la mise en œuvre de ces indicateurs ; sur les actions prioritaires ; à identifier les contraintes majeures au développement économique et les lacunes à combler si le Sénégal veut atteindre les Odd d’ici à 2030. Malgré l’alignement des Odd aux axes stratégiques du Pse, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. En effet, il y a encore beaucoup d’efforts à faire dans certains secteurs comme l’éducation, la lutte contre la pauvreté, les inégalités sociales etc., a souligné Mayacine Camara, Coordonnateur de la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe).

Il a invité à accorder plus d’intérêt au processus de suivi des indicateurs et à renforcer les capacités de collecte et d’analyse afin de mieux les intégrer dans le dispositif de suivi-évaluation des Lettres de politiques sectorielles. « La disponibilité des informations capitales participera non seulement à une fine connaissance des politiques sectorielles et locales mais elle permettra aussi de bâtir sur la base de fondamentaux maîtrisés, une politique économique et sociale cohérente et concertée pour l’atteinte des cibles Odd », a-t-il ajouté. Mayacine Camara rappelle qu’à travers le Pse, l’État s’est engagé dans une dynamique inclusive en impliquant les différentes catégories d’acteurs dans un mouvement d’ensemble vers l’émergence économique et sociale. A ce propos, il assure que de manière globale, « la mise en cohérence entre la politique économique et sociale du Sénégal et l’Agenda de développement 2030 montre bien que les axes stratégiques du Pse cadrent avec l’ensemble des 17 Odd ».
Le Sénégal n’a pas de stratégie de mise en œuvre des Odd, celle-ci se fait dans le cadre du Pse. Cependant, le défi, c’est de veiller à une bonne articulation entre les deux. Mayacine Camara en est conscient. « En intelligence, nous devons faire de sorte que nos interventions dans le cadre du Pse puissent répondre aux Odd ; étant entendu que ces derniers ne sont aucunement contradictoires aux orientations dessinées par le Pse », a-t-il déclaré. Il a annoncé la mise en place par arrêté ministériel, les prochains jours, d’une plateforme de dialogue, d’échanges et de partage des connaissances et expériences sur la mise en œuvre des Odd.
Une annonce qui réconforte Adama Diouf, président de l’Union des associations des élus locaux (Uael) qui, dans son discours, a appelé à une synergie des acteurs pour l’atteinte des Odd. « Les Odd sont un label, il faut les traduire en réalité sur le terrain », a-t-il soutenu. Fassori Diawara de l’organisation des sociétés civiles embouche la même trompette en affirmant que la mise en œuvre adéquate des Odd doit obéir à une approche participative et inclusive.Elhadji Ibrahima THIAM

Le Sénégal travaille à la dématérialisation du certificat d’origine communautaire

http://www.lesoleil.sn Le Sénégal a posé des jalons importants dans le chantier de la fluidification de ses échanges avec l’extérieur. En témoigne, le lancement de la plateforme Gaïndé intégral avec sa composante dématérialisation des procédures de dédouanement, consistant à remplacer le support papier par le support numérique dans les procédures du commerce extérieur et de dédouanement. Un outil de modernisation du commerce qui réduit notablement la corruption et qui permet de mettre plus d’argent dans les caisses de l’État. Les recettes douanières qui étaient de 500 milliards en 2012 et qui se situent à près de 700 milliards en 2016 pourraient être facilement doublées d’ici à 2019. Présent au Forum, l’expert  sénégalais Dr Cheikh Tidiane Dièye de la société civile a salué l’expertise de ses compatriotes en se disant « fier du travail accompli ». Les résultats obtenus grâce à la dématérialisation sont très probants et se traduisent par l’accélération des procédures de passage en douane, l’abaissement des coûts d’exportation et d’importation, le renforcement de la compétitivité des Petites et moyennes entreprises qui constituent à elles seules plus de 90 % du tissu industriel sénégalais tout en étant un processus inclusif sur le plan économique. En termes de perspectives, le Sénégal, toujours dans son rôle de pionnier est en train de travailler à la dématérialisation du certificat d’origine communautaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa), notamment dans sa phase pilote avec la Côte d’Ivoire.  « Le processus est lancé et l’ambition affichée est de l’étendre aux autres pays de la sous région et aux produits non originaires», a déclaré Alioune Sarr. Le ministre conduira la délégation sénégalaise, le 25 octobre prochain, à  Genève, lors  de l’examen conjoint des politiques commerciales de l’Omc. Le Sénégal sera le porte-parole de l’Uemoa.El Hadji Gorgui Wade NDOYE

CAISSE DES DÉPÔTS ET DE CONSIGNATIONS:Wade, Loum Diagne et le scandale CGI

Ndiegne Fall n’est que la face visible du carnage financier : d’autres hommes d’affaires proches de Wade ont été sucrés à coups de milliards de FCfa, à partir des ressources de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC).

Comme nous l’écrivions, Me Abdoulaye Wade est mal placé pour donner des leçons à Macky Sall ou à son frère Aliou dans le cadre de la gestion de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC). A côté de Ndiegne Fall, enrichi illicitement de 5 milliards à hauteur de FCfa, un autre proche de l’ancien Président de la République a été sucré via la CDC, dont la mission a été détournée sur la base d’instructions scandaleuses.

« Libération » révèle que le bras de la CDC a été tordu pour qu’elle acquiert, en décembre 2011, une réserve foncière de 1,1 ha à 2,8 milliards FCfa auprès de VICAP SA, propriétaires du complexe Hôtel des Almadies pour y ériger des appartements de luxe, bureaux, commerces, etc. Derrière VICAP SA se cache Loum Diagne, qui a aussi commis plusieurs malversations en complicité avec l’ancien régime lors du troisième Festival mondial des arts nègres. 

En plus de cette transaction scandaleuse, la CDC a été forcée à… financer Loum Diagne. Comment ça? les deux parties ont retenu un schéma qui requiert la création d’une société de joint-venture dénommée la Compagnie générale immobilière (CGI) avec un capital de 100 millions FCfa, un emprunt de 10 milliards pour l’achat de 4 hectares – toujours auprès de Loum Diagne – et un apport en nature d’un (1) hectare pour chaque actionnaire, soit au total 6 hectares. Ce procédé quasi scandaleux a renchéri le coût du projet à plus de 40 milliards FCfa, pour la construction de 4 immeubles comportant 68 appartements cédés entre 295 et 395 millions et 12 villas de 500m2 vendues à 1,1 milliard FCFA l’unité, sous la formule VEFA.

Dans ces conditions d’acquisition et de réalisation du projet, le prix de cession des villas et appartements est assez exorbitant au risque de compromettre la rentabilité du projet. Plus grave encore, ce projet n’a jamais vu le jour malgré les montants puisés de la CDC qui a été contrainte de se dessaisir de ses terrains alors qu’elle aurait pu recourir à un prestataire et collecter à son profit les ressources issues de la commercialisation des logements édifiés. 

A vrai dire, c’est Thierno Niane que la CDC a été remise sur les rails après avoir servi pendant des années, à enrichir des tiers. Aujourd’hui, il est incompréhensible que l’actuel régime qui est au courant de toute cette prévarication, veuille utiliser encore la CDC pour financer Loum Diagne dans le cadre de la relance du Club Med, qui apparaît de plus en plus comme une légende de plus. Cheikh Mbacké Guissé (Libération)

CDC:Aliou Sall recrute un « voyou » pour opérer au Club-Med

http://www.leral.net La Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), dirigée par le jeune frère du président de la République, Alioune Sall, est au centre d’une polémique selon le journal « Libération ».
Selon eux, l’actuel régime veut, via la Cdc collaborer avec le nommé Loum Diagne, pour relancer l’hôtel Club Med. Une chose «incompréhensible» selon le journal, qui retrace le passage du sieur Loum Diagne. Il est un proche de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, qui a eu à se sucrer sur le dos de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc).

Le journal révèle que le bras de la Cdc a été tordu pour qu’elle acquière, en décembre 2011, une réserve foncière de 1,1 hectare à 2,8 milliards de francs Cfa auprès de Vicap SA, propriétaire du complexe Hôtel des Almadies, pour y ériger des appartements de luxe, bureaux, commerces, etc.… 

Derrière Vicap, se cache Loum Diagne qui a aussi commis des malversations en complicité avec l’ancien régime lors du troisième Festival mondial des Arts nègres. En plus de cette transaction scandaleuse, la Cdc a été forcée à financer Loum Diagne.

Comment ? Le journal explique que les deux parties ont retenu un schéma qui requiert la création d’une société de joint-venture dénommé la Compagnie générale Immobilière (Cgi) avec un capital de 100 millions, un emprunt de 100 milliards pour l’achat de 4 hectares auprès de Loum Diagne et un apport en nature d’un hectare, pour chaque actionnaire, soit au total 6 hectares.

Ce procédé quasi scandaleux a renchéri le coût du projet à plus de 40 milliards pour la construction de 4 immeubles composant de 68 appartements cédés entre 295 et 395 millions et 12 villas de 500m2 vendus à 1,1 milliards l’unité, sous la formule VEFA. 

A cet effet, les conditions d’acquisition et de réalisation du projet, le prix de cession des villas et appartements est assez exorbitant au risque de compromettre la rentabilité du projet.
Selon le journal, le projet n’a jamais vu le jour malgré les montants puisés de la Cdc, qui a été contrainte de se dessaisir de ses terrains alors qu’elle aurait pu recourir à un prestataire et collecter à son profit, les ressources issues de la commercialisation des logements édifiés.
A vrai dire, c’est avec Thierno Niane que la Cdc a été remise sur les rails après avoir servi pendant des années à enrichir des tiers.
C’est dans cette optique que le journal révèle qu’il est incompréhensible que l’actuel régime qui est au courant de toute cette prévarication, veuille utiliser encore la Cdc pour financer Loum Diagne dans le cadre de la relance du Club Med, qui apparaît de plus en plus comme une légende de plus.( La rédaction )

Érection d’une cité à l’aéroport de Dakar : La Caisse de dépôt et de gestion du Maroc blacklistée

http://www.dakaractu.com La femme de César ne saurait être soupçonnée, prévient l’adage. A fortiori le frère du président de la République, Aliou Sall qui vient d’être nommé directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Une nomination qui  défraie la gazette politico-médiatique.
Pour rappel, la Cdc est en partenariat avec la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc pour l’érection, sur l’emplacement actuel de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, d’une cité jumelle de Casablanca Finance City.
Ombre au tableau : En 2014, Anass Alami, l’ex-directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), a été déféré devant la cour d’appel de Fès. Cela, à la suite d’une enquête, rondement menée par la Brigade nationale de la police judiciaire du royaume chérifien, afférente à la conduite de plusieurs projets dans le nord du Maroc. La brigade était alors alarmée par les innombrables plaintes, auprès du cabinet royal, de Marocains établis à l’étranger. Le scandale avait tellement courroucé le roi Mohamed VI que c’est lui-même qui avait ordonné l’ouverture de ladite enquête. Il s’agissait de la fameuse affaire Madinat Badès.
Alami, dont la boite qu’il dirigeait est le bras financier de l’expansion du Maroc en Afrique noire, était poursuivi, notamment, pour dilapidation des deniers publics escroquerie et constitution de bande organisée.
Aliou Sall, qui n’a pas droit au-faux pas après les multiples révélations sur l’affaire Petro Tim, est tenu de surveiller ses arrières. Cela, d’autant plus que la construction de la Cité de l’Emergence par les Marocains avait fait les choux gras de la presse sénégalaise.
Projet Train Express Régional:les riverains de Guinaw Rails se soulèvent contre les indemnisations « dérisoires » de l’Etat

http://www.pressafrik.com Les habitants dont les maisons ont été réquisitionnées par l’Etat à Pikine Guinaw Rails, dans le cadre du projet du Train Express Régional (TER) ont laissé exploser leur colère ce samedi matin. Ils ont organisé une manifestation qui a débouché sur l’interpellation de plusieurs d’entre eux. Leur porte-parole Abdoulaye Ly est intervenu dans l’édition d’information de 12 heures de la Rfm.  « Le Droit international dit que dans ce genre de projet, l’indemnisation doit être juste et préalable. C’est à dire que si on prend votre maison, on doit vous rembourser une maison, en plus d’une indemnisation. Ce que l’Etat du Sénégal refuse de faire. Il veut nous donner une indemnité sur le foncier et une indemnité sur le bâti. Ce qui en tout ne fait même pas 12 millions. Moi-même ai été convoqué à l’Apix. Pour une maison de 280 M2, R+1 carrelée de haut en bas, on me propose 24 millions Fcfa. Vous pensez qu’avec cette somme je peux avoir une autre maison comme ça ? », s’interroge-t-il.

Aussi indique-t-il : « Ici à Pikine le foncier est très cher. Pour 150 M2, il faut débourser plus de 16 millions. Pour le bâti, c’est autre chose. C’est pourquoi, le collectif (des habitants de Pikine Guinaw Rails délogés) a organisé cette manifestation. On a déposé une demande auprès du préfet ».AYOBA FAYE
LES AUTORITÉS PUBLIQUES INTERPELLÉES SUR LES NOMBREUX SCANDALES FONCIERS

Dakar, 29 sept (APS) – Le président de la Fédération nationale des victimes de promoteurs immobiliers (FNVPI), Aliou Badara Guèye, a alerté, vendredi à Dakar, les autorités publiques sur l’ampleur du « drame social » caractérisé par les multitudes scandales fonciers dont sont victimes des milliers de familles au Sénégal.

« Cette manifestation s’inscrit exclusivement dans la bataille qu’on a eu à mener durant plusieurs année. Une manifestation qui s’articule sur deux aspects : il s’agit d’alerter les autorités sur l’ampleur du drame social caractérisé par les multitudes de scandales fonciers qui ont fait des milliers de familles victimes ici et parmi la diaspora », a-t-il déclaré au cours d’une marche de protestation. 

« Des familles dont le seul tort aura été de vouloir bénéficier d’un toit pour leur famille. Aujourd’hui, des populations sont là avec tous le drame derrière pour demander à l’Etat de faire appel au ministre de la Justice pour prendre les mesures nécessaires pour éradiquer ce fléau », a-t-il dit.
Egalement coordonnateur du projet d’habitat « Emergence sociale », il préconise des mesures appropriées pour que les victimes sortent de la déchéance sociale.

« Nous sommes ici pour attirer l’attention de l’autorité sur la problématique liée au loyer. Il faut le dire : le président de la République a pris des bonnes dispositions dans ce sens, mais on se rend compte que le coût du loyer est exorbitant, que les loyers sont plus chers », s’est-il alarmé. 

« Le combat que nous menons, c’est aussi pour une application diligente de la décision de justice prise à l’encontre du promoteur immobilier, pour le cas du Collectif des victimes d’Agir Immo », a soutenu Victor Aimé Preira , secrétaire national délégué chargé de la communication, porte-parole de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal ( UNCS).

Victor Preira a proposé « la création d’un observatoire de la qualité des loyers, qui se chargerait de l’application strict des dispositions contenues dans le décret n°2014-03 du 22 janvier 2014 et veillerait à annihiler toute manœuvre des bailleurs pour imposer des taux de loyer prohibitifs. »
« Nous voulons combattre cette injustice qui sévit actuellement au Sénégal. Il y a trop d’arnaques, trop d’escroqueries foncières au Sénégal. Les Sénégalais en ont marre d’être escroqués », a pour sa part déclaré Adrien Amoss, porte-parole des victimes de SCA Afrique
« Pour prendre le cas du collectifs des victimes de SCA Afrique, voilà 9 ans que nous subissons cette injustice. On est plus de 7 000 victimes, plus de 30 000 familles qui sont dans le désarroi au Sénégal », a-t-il déclaré.ACD/ASG/ASB

L’ancien Dg Ndongo Diaw envoie un huissier à l’Artp

Seneweb.com L’ancien directeur général de l’Artp Ndongo Diaw est bien décidé à faire payer la société qu’il a eu à diriger sous Wade. Le juge des référés lui a donné raison dans le différend qui les opposait en ordonnant à l’Autorité de lui payer 40 millions de francs Cfa. Il réclamait 100 millions.
Pour recouvrer son dû, informe Les Échos, il a envoyé un huissier à l’Artp. Les services d’Abdou Karim Sall, l’un des successeurs de Ndongo Diaw, contestent leur condamnation, mais la procédure d’exécution de la décision de justice suit son cours.Et ce n’est pas tout. Ndongo Diaw réclame aussi à l’Artp des commissions d’un montant de 100 millions de francs CfaAuteur: Seneweb news-RP (Les Échos)

COUTS DE REPARATION DES ACCIDENTS AU TRAVAIL DECLARES:L’ETAT PAIE UNE FACTURE DE 3 MILLIARDS EN 2 ANS

http://www.sudonline.sn/ Les chefs d’entreprise, l’Etat, et le patronat se sont penchés hier, vendredi, à Dakar, sur les questions relatives à la santé et la sécurité au travail. A ce sujet, il y a fort à faire pour amoindrir les dégâts collatéraux notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (Btp)Les accidents au travail, notamment dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics (Btp) au Sénégal impactent négativement l’économie nationale. Rien que «pour ceux déclarés  entre 2013 et 2015, les coûts de réparation se chiffrent à 3 milliards de francs CFA», renseigne Missirah Keïta, directrice Qualité, hygiène, sécurité, environnement à Eiffage (Qhse) dans sa présentation axée sur l’importance et l’utilité d’avoir ou de mettre ce dispositif de management en place dans une entreprise qui se veut performante et compétitive. Un véritable manque «à gagner en productivité qui mérite réflexion d’autant plus que ceux non déclarés aux dégâts collatéraux (sanitaire, socioéconomique) inestimables sont encore plus importants», alerte-t-elle. C’est ce sur quoi se sont penchés hier, vendredi, à Dakar, les acteurs autour de la thématique : «la sensibilisation sur la prévention des Sps dans les Btp». Bruno D’Erneville ingénieur en génie civil et chef d’entreprise Entpe déclare: «Le véritable obstacle, c’est sans doute le passage de la norme aux règlements, bien que des efforts ont été faits dans ce sens. Et cette phase vers l’assemblée nationale peut être très longue», fait-il remarquer.

Au sujet des dispositions réglementaires dans les entreprises, M. D’Erneville laisse entendre que «nous ne pouvons pas être au même niveau d’équipement que les pays développés. Tout de même, certaines entreprises comme Eiffage s’efforcent, en mettant en place ce dispositif de management au cœur du système. Mais la grande majorité des entreprises est dans l’informel. Et elle constitue une véritable menace autant pour l’entreprise que pour l’Etat». Boubacar Bass, représentant du ministre du travail et des organisations professionnelles d’indiquer que «l’Etat est en train de travailler de concert avec les acteurs à une meilleure appropriation des textes régissant la santé et la protection au travail». Jean Pierre MALOU

Rififi à l’Anamo:Malick Mbaye boude la réunion du Conseil de surveillance

http://actusen.sn Entre Malick Maodo Mabye et Mamadou Gassama, le courant ne passe plus. En effet, le Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’outil (Anamo) et le Président du Conseil de surveillance sont à couteaux tirés, depuis quelque temps.
Si l’on en croit L’As de ce samedi, la dernière réunion dans la boîte s’est terminée en queue de poisson. La preuve, Malick Mbaye a quitté, prématurément, la séance de jeudi dernier. Car interdit d’accès par son protagoniste à la salle de délibération.

La situation risque d’empirer dans les prochains jours, si on connaît le tempérament trempé du responsable politique de Thiès, Maodo Malick Mbaye.

NDINDY – Les jeunes réclament au Président Sall 9 milliards… dénoncent la dormance des collectivités locales et interpellent l’Assemblée nationalePlus de 5 centaines de jeunes se sont rassemblés, vendredi, à Ndindy sous l’invite de Mara Diop, Président du Conseil d’arrondissement. Objectif : dérouler un forum pour discuter autour de l’emploi des jeunes. Un secteur moribond selon les participants parmi lesquels ils ont compté Khadim Diop, le Président du conseil national de la jeunesse.

C’est d’ailleurs ce dernier qui réclamera, au nom de ses camarades, au Président Macky Sall, la somme de 9 milliards au titre de complément de l’enveloppe de 12 milliards prévue dans le cadre du financement des projets élaborés par les jeunes.

« L’État a un défi de formation et d’emploi pour la jeunesse. Cela fait deux ans que les jeunes Sénégalais ont élaboré des projets pour une enveloppe de 12 milliards. Le Président Macky Sall n’a dégagé que 3 milliards, pour le moment. Il y a un gap de 9 milliards. Khadim Diop d’accrocher, par ailleurs, les collectivités locales qui manquent de soutenir la jeunesse au niveau local.  » La jeunesse est une compétence transférée. Le conseil départemental et les maires ne soutiennent pas les jeunes en terme de subvention ou dans le cadre des fonds de dotation. Nous interpellons l’Assemblée nationale et l’invitons à réparer cette injustice.  » 

Mara Diop insistera, face à la presse, sur  les relations parfois heurtées entre les jeunes et les collectivités locales.  » Il est vrai qu’avec elles la collaboration est difficile. Cela est dû au fait qu’elles n’offrent pas de travail et dégagent toujours tardivement les subventions. Nous nous félicitons de ce plaidoyer du Président du conseil national de la jeunesse, dans ce sens  ». Plusieurs structures partenaires ont pris à la rencontre. C’est le cas des FFFPT

LES MOURIDES ENTAMENT LA RÉCOLTE DES CHAMPS DE KHELCOM LE 7 OCTOBRE

Mbour, 30 sept (APS) – La récolte des champs du domaine agricole de Khelcom, dans la région de Kaffrine (centre), va démarrer le 7 octobre prochain, a annoncé vendredi l’un des responsables de la confrérie des mourides, Serigne Saliou Mbacké Ndiouroul.

Selon lui, la décision de démarrer la récolte des champs de Khelcom est un « ndiguël » (une consigne, ndlr) émanant du khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké.
Il a transmis la consigne du chef religieux aux disciples mourides, lors d’une réunion d’information à Khabane Keur Ndiogou Ndiaye, un village du département de Mbour (ouest).
Chaque année, de nombreux disciples mourides, des jeunes pour la plupart, prennent part à des travaux champêtres, à Khelcom, où 45.000 hectares ont été octroyés le 1er avril 1991 par l’Etat du Sénégal au khalife général des mourides de l’époque, Serigne Saliou Mbacké (1915-2007).ADE/ESF

Occupation de la corniche de la Grande mosquée de Touba : le Khalife donne 15 jours aux occupants pour quitter les lieux

http://www.leral.net Le Khalife général des Mourides, Cheikh Sidy Makhtar, souhaite voir Touba avec ses plus beaux atours avant le prochain Magal. En ce sens, il a ordonné le déguerpissement des commerçants installés tout au long de la corniche. Les opérations doivent être effectuées avant le Magal prévu en novembre prochain. Du coup, les jours de ces commerçants établis sur la cornich, sont comptés. L’inquiétude grandit chez les propriétaires de cantines qui espèrent le prolongement du délai.
Les choses vont aller très vite. Le Khalife général des Mourides a donné un ultimatum de 15 jours pour rendre à la corniche sa beauté d’antan. D’ailleurs, l’Administration territoriale n’a pas traîné pour exécuter les vœux du guide religieux.
Aussitôt après cette sortie du porte-parole, le gouverneur de Diourbel a convoqué une réunion et les commerçants et autres personnes qui s’activaient au niveau de la corniche, doivent quitter de leur gré le 5 octobre prochain. Apres cette date, ils seront déguerpis de force. Le Quotidien

L’État du Sénégal procéde à la fermeture des écoles portant l’appellation Yavuz Selim

http://jotay.net L’État du Sénégala donc mis sa menace en exécution. En effet, le tout nouveau ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye vient de procéder à la fermeture des écoles portant l’appellation Yavuz Selim. Le premier flic du Sénégal l’a fait à travers un communiqué rendu public et dont une copie est parvenu à JOTAY.NET.

Cette décision du gouvernement du Sénégal tombe alors que le procès opposant l’Etat du Sénégal et Yavuz Selim est loin de connaitre son épilogue. En effet, le verdict de cette affaire sera rendu le 9 octobre 2017, selon le juge des référés qui présidait cette audience.
Pour mémoire, c’est à la suite de putsch manqué en Turquie que le Président Turc Recep Tayyip Erdoğan que celui-ci a décidé de faire disparaître le Groupe Yavuz Selim du monde entier. Le très puissant Président de la Turquie accuse en effet le groupe Yavuz Selim d’être trop proche du prédicateur fethullah gulen qu’il considére comme le cerveau de coup d’État manqué.
Taux élevé de grossesses dans le milieu scolaire en banlieue: l’ABEF alerte Serigne Mbaye Thiamhttp://www.pressafrik.com L’Association pour le bien-être familial tire la sonnette d’alarme. Les cas de grossesse en milieu scolaire sont trop élevés en banlieue. Le taux avoisine 11%. L’ABEF veut que la question de la santé et de la reproduction soit intégrée dans le curricula de l’Education et un accompagnement des autorités locales. L’Association compte lancer une pétition et compte obtenir 10 mille signatures qu’elle va remettre au ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam. L’ABEF était à Pikine ce matin, précise Zik fm. Dié BA

REVENDICATIONS DES ENSEIGNANTS – PAIEMENT DES INDEMNITES D’EXAMENS, SYSTEME DE REMUNERATION DES AGENTS DE L’ETAT, DECRETS SUR LE STATUT DES ELEVES MAITRES, SUR L’ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION…L’ECOLE EN SURSIS

http://www.sudonline.sn La session pré-rentrée 2017-2018 entre les syndicats d’enseignants et le Haut conseil du dialogue social, a baissé ses rideaux hier, vendredi 29 septembre, à Saly. Les acteurs ont retenu de contribuer à l’apaisement du système, tout ayant en ligne de mire l’application des accords. Toutefois, les syndicats dégagent une palette de points, gages d’une stabilité de l’espace scolaire, mettant ainsi l’Etat devant ses responsabilités. Il s’agit, entre autres du paiement des indemnités d’examens, du système de rémunération des agents de l’Etat, de la sortie des décrets portant sur le statut des élèves maîtres, sur l’école nationale d’administration. Les organisations de la société civile (OSC) sont invitées à porter le plaidoyer pour l’application des accords.C’est un horizon nuageux qui se dessine pour la prochaine rentrée académique 2017/2018 prévue ce 4 octobre pour les enseignants et le 9 octobre pour les élèves. Si les acteurs se sont engagés, lors des rencontres entre les syndicats d’enseignants et le ministère de l’Education nationale, puis le Haut conseil du dialogue social, à contribuer à l’apaisement du système scolaire, il n’en demeure pas moins que ce gage de stabilité repose sur l’application des accords. En épluchant les accords inscrits dans le procès-verbal signés avec le gouvernement et mesurer l’état d’avancement de leur mise en œuvre, les organisations syndicales ont dégagé un tableau de bord sur les points de revendications. Car, pensent-ils, la défunte année académique devrait être mise à profit par l’Etat pour marquer sa volonté d’appliquer les accords.

Pour cette année 2018, les syndicats semblent déjà être sur la défensive. D’ailleurs certains ont décidé de déposer des préavis de grève juste après la rentrée. Ça passe ou ça casse ! L’incertitude plane et risque de s’agrandir durant la prochaine année scolaire, car les enseignants attendent une effectivité des accords tels que le paiement de l’indemnité des examens, la correction du déséquilibre dans le système de retraite. Les camarades de Saourou Sène et de Souleymane Diallo veulent aussi la sortie du décret pour le statut des élèves maîtres, le décret du corps des professeurs d’éducation physique et sportive et le décret d’application pour les passerelles professionnelles. Les enseignants veulent aussi une modification du décret de l’Ecole nationale d’administration où les articles 48 et 49 devront être modifiés pour permettre aux contractuels de participer aux concours du cycle A et B.
«Les questions liées aux cas sociaux, du mouvement national et les sanctions à l’endroit des enseignants seront annulées. Subordonner la stabilité de l’année scolaire à ces questions, relève de l’utopie. Car les questions de revendications sont restées à l’état», a indiqué le secrétaire général du Saemss, Saourou Sène. Non sans préciser que «sur l’essentiel des questions liées aux revendications, rien n’a bougé. Nous en appelons à la responsabilité des acteurs». Sur la question de la validation aux 2/3 avec rappel des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour les MC et PC reclassés comme fonctionnaires, les syndicats ont relevé que «la Fonction publique n’a publié que 12 000 actes de validation dont 7 000 n’ont pas reçu leur rappel, sur plus de 23.000 dossiers déposés»

«Les 5 milliards de F CFA, à compter de janvier 2016, au titre de l’alignement indiciaire, ne pas encore consommés », fait savoir Assane Sadio Bocoum, tout en annonçant l’ouverture des négociations pour l’équilibre du système de rémunération et de motivation sur le régime indemnitaire. Les enseignants ont noté aussi une lenteur excessive dans la délivrance des actes de la Fonction publique, de la mise en solde et du paiement des rappels. 

Sur ce point, les enseignants ont demandé de mettre des guichets uniques pour apurer le stock et l’achèvement du processus de dématérialisation et de l’interconnexion des logiciels de gestion du ministère de l’éducation nationale, de la Fonction publique et des Finances. «Ce circuit des visas permettra d’accélérer le processus d’apurement des stocks de rappels, de mise en solde, rappels d’indemnités, de la prise en charge des prestations familiales », souligne Assane Sadio Bocoum. Sur les 625 demandeurs, il n’y a que 62 qui ont été mis en position de stage. A ce titre, les syndicats proposent la mise en place d’un processus de formation à distance pour relever le nombre de formés. L’installation d’une commission pour gestion démocratique des personnels enseignants, a été proposée pour la «prise en charge du Mouvement national, y compris les rapprochements de conjoints et les cas sociaux». Ibrahima Baldé

SOINS DE SANTÉ :LE « MERCY SHIPS » (BATEAU-HÔPITAL) ATTENDU À DAKAR EN 2019

Dakar, 29 aout (APS) – Le « Mercy Ships », appelé « Navire de l’espoir », va accoster à Dakar, en juin 2019, pour fournir des soins médicaux aux personnes vulnérables, a annoncé vendredi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

« L’Organisation internationale non gouvernementale « Mercy Ships » (Bateau-Hôpital) a pour vocation d’améliorer les conditions d’existence des personnes à revenus faibles vivant avec un handicap », a dit le ministre lors d’une signature d’accord de siège entre le Gouvernement du Sénégal et l’ONG « Mercy Ships ».
Le bateau-hôpital aura à son bord un personnel médical qualifié qui fournira un service complet et gratuit, a ajouté Abdoulaye Diouf Sarr.
Il a annoncé la mise en place prochaine d’un comité de pilotage et d’un comité scientifique pour préparer l’arrivée du bateau-hôpital.
Le directeur général de « Mercy Ships », Donovan Palmer, a indiqué à son tour que le bateau dispose de cinq salles d’opération avec un dispositif médical de haute qualité.

 Il a relevé que sept opérations chirurgicales vont être effectuées durant le séjour du bateau-hôpital au Sénégal. Elles vont concerner la chirurgie faciale, la cataracte, le goitre, les fistules obstétricales, les grands brûlés, la malformation et les soins dentaires. 

Après Conakry en 2018, le « Mercy Ships » va séjourner pendant 10 mois au port de Dakar.Le personnel médical du bateau compte organiser des sessions de formation relatives aux maladies rares et autres pathologies difficiles à soigner à l’intention des infirmiers, médecins généralistes et chirurgiens.
Le passage du « Mercy Ships » à Dakar, 23 ans (1994) après, repose sur un partenariat solide entre le Sénégal et l’ONG, a expliqué son directeur général.
« Mercy Ships » est une ONG humanitaire internationale dont le si7ge est basé à Garden Valley, aux Etats-Unis. Elle s’est donnée pour mission d’améliorer l’accès aux soins de santé dans les pays africains en voie de développement. Mercy Ships intervient sur invitation du pays d’accueil. SDI/ASB/ASG

Santé-Aide publique française au Sénégal : satisfaction notée de part et d’autre à l’issue de la mission parlementaire française

http://www.lactuacho.com Tirant un « bilan très positif » de la mission, Mme Sandra Lhote-Fernandes, d’Oxfam France, s’est réjouie d’avoir pu compter sur CICODEV, partenaire de sa structure sur le plaidoyer santé. « Nous voulions manifester une volonté de montrer la société civile sénégalaise active, celle qui se bat pour faire entendre la voix des citoyens. Nous voulions montrer que le développement durable ne se ferait pas sans l’implication de la société civile, qui veille à la bonne application des politiques publiques comme la CMU. C’était important que les députés français en soit conscients », a-t-elle estimé.

Les députés français, pour leur part, ont tous hautement apprécié d’avoir pu se rendre sur le terrain et d’avoir pu constater sur place l’impact de l’aide publique au développement de la France, ainsi que d’avoir pu rencontrer les différents acteurs et recueilli les points de vue les plus divers.

Côté sénégalais, outre le directeur exécutif de CICODEV Africa, M. Amadou Kanouté, la délégation française a rencontré le député Aimé Assine, membre de la commission de la santé, des affaires sociales, de la population et de la solidarité nationale dans la législature sortante, aujourd’hui président de la commission de l’éducation, de la jeunesse, des sports et des loisirs. M. Assine, qui a pris part au dîner offert par CICODEV en l’honneur de la délégation, en compagnie de ses collègues Aliou Badara Diouf et Cheikh Tidiane Diouf, a apprécié positivement la visite de la délégation parlementaire française, estimant qu’elle s’inscrivait dans la tradition de coopération entre la France et le Sénégal.

Fin de 5 années consécutives de baisse de l’aide publique au développement
Le contexte de cette mission s’inscrit dans le cadre du quinquennat qui vient de débuter en France pour une nouvelle ambition de l’aide publique au développement. En 2015, les chefs d’État du monde entier ont adopté les Objectifs du développement durable (ODD), feuille de route ambitieuse pour éradiquer la pauvreté et la faim d’ici à 2030 et réaffirmé, lors de la conférence sur le financement du développement d’Addis-Abeba, l’engagement des pays développés d’allouer 0,7% de leur richesse nationale à la solidarité internationale.
En retard sur certains de ses voisins européens ayant déjà atteint cet engagement, tels que l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Luxembourg ou la Norvège, la France n’allouait en 2016 que 0,38% de son revenu national brut (RNB) à la solidarité internationale. Plus de 400 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé les plus essentiels, les fléaux sanitaires tels que les épidémies Ebola et Zika ayant mis en péril la stabilité internationale.
« Les barrières d’accès aux soins et la succession de crises humanitaires démontrent jour après jour l’urgence d’assurer le développement de nos partenaires du Sud et la préservation des biens publics mondiaux. Pourtant, la France n’a cessé de réduire son aide au développement, projet de loi de finances après projet de loi de finances durant le précédent quinquennat, hormis un léger redressement en fin de mandat », déplore Oxfam France.
En 2016 et en 2017, un effort budgétaire de la part de la France a en effet été permis grâce à une mobilisation parlementaire lors de l’examen du budget, mettant fin à cinq années consécutives de baisse de l’aide publique au développement (APD). Néanmoins, le chemin est encore long avant d’atteindre l’engagement du nouveau président de la République d’allouer 0,7% du RNB à l’APD d’ici à 2025 ajoute l’ONG.
Si l’allocation de budgets conséquents à l’aide publique au développement est une obligation de solidarité, c’est aussi une nécessité politique et économique. « Investir aujourd’hui dans le développement de nos partenaires du Sud, c’est enrayer le cercle vicieux de la pauvreté, de la maladie et de l’instabilité sociale et politique dont les répercussions ne connaissent pas de frontière, estime encore Oxfam France.
Le nouveau quinquennat en France doit être celui d’une nouvelle ambition pour l’aide publique, notamment en matière de financements. C’est d’ailleurs l’un des engagements du président Emmanuel Macron pendant sa campagne : « La France a perdu sa place depuis dix ans en matière de politique de développement, en particulier par rapport à l’Allemagne et au Royaume-Uni. Il faut retrouver une ambition mondiale dans ce domaine, notamment en vue de la mise en œuvre des ODD […] Nous devons affirmer de façon crédible, comme nos partenaires européens, l’objectif d’une aide publique à hauteur de 0,7% de la richesse nationale », avait-il déclaré.

La mission parlementaire, Oxfam France, Action Santé Mondiale et CICODEV-Africa

Parmi les sept députés de la mission parlementaire venue au Sénégal, six appartiennent à La République en marche (LREM de M. MAcron). Il s’agit de Mmes Annie Chapelier, Mireille Clapot, Delphine O et M. Jean-François Mbaye, membres de la commission des affaires étrangères, Mme Frédérique Dumas, vice-présidente de la commission des affaires culturelles et Mme Muriel Ressiguier, députée de la France insoumise, membre de la commission des finances.
À noter qu’Oxfam France est membre de la confédération Oxfam, une organisation internationale de développement qui mobilise le pouvoir citoyen contre la pauvreté. Elle travaille dans plus de 90 pays afin de trouver des solutions durables pour mettre fin aux injustices qui engendrent la pauvreté. Elle œuvre et milite pour que les populations les plus pauvres puissent faire valoir leurs droits et accéder à ces services essentiels.
Quant à Action Santé Mondiale, c’est une ONG française spécialisée dans le plaidoyer sur le financement du développement et la santé globale, plus particulièrement sur les maladies de la pauvreté. Elle œuvre auprès des institutions françaises et européennes pour renforcer le soutien politique et financier sur ces questions. Présente à Paris et à Bruxelles, Action Santé Mondiale travaille en coalitions inter-associatives ou multi-acteurs.
CICODEV-Africa, elle, est une association internationale à but non lucratif de droit sénégalais qui vise à promouvoir l’émergence d’un mouvement de citoyens-consommateurs conscients de l’impact de leurs choix de consommation sur le commerce, l’environnement et le développement. Elle vise aussi à promouvoir les choix et modèles de consommation citoyenne porteurs de développement et aptes à lutter contre la pauvreté. CICODEV-Africa cherche enfin à promouvoir les droits et devoirs des citoyens-consommateurs avec un accent particulier sur la promotion de la consommation des citoyens les plus défavorisés.(Article issu d’une correspondance particulière) Momar Diack SECK

Dieynaba Sarr, auteure d’un livre sur la politique africaine de la France : « Il faut mettre fin à la complicité entre dirigeants français et africains »

http://www.pressafrik.com Dieynaba Sarr fait partie de cette race d’intellectuels africains qui en ont marre de voir la France continuer d’exercer son domination sur le continent africain à l’heure. Dans un ouvrage intitulé « La politique Africaine de la France : Entre Rupture et Continuité », elle invite les dirigeants africains à rompre définitivement avec la nébuleuse Françafrique et d’assainir la politique de coopération entre la France et l’Afrique pour en faire un partenariat « gagnant-gagnant ».Juriste de formation, Dieynaba Sarr travaille actuellement à la Direction des Affaires juridiques et de la Coopération de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam). Dans un entretien avec le journal L’As, cette double lauréate au Concours général sénégalais (en 2006 et en 2007), est revenue sur les grands axes de son livre dans lequel elle explique la nécessité pour le continent de mettre fin à la complicité entre dirigeants africains et français, pour qu’il y ait un véritable changement du rapport de domination.

« Il faudra mettre fin à l’exploitation des ressources naturelles dont regorge le continent africain et qu’il n’y ait plus de complicité entre les dirigeants français et africains. (…) Dans l’ouvrage, j’ai donné des exemples qui reflètent toujours l’impérialisme de la France en Afrique. Par exemple, en 2009 lorsque le Président gabonais Omar Bongo est décédé, on a vu même qu’avant les élections présidentielles l’avocat français Robert bourgi avait déjà expliqué que la France n’a pas de candidat, mais le candidat du président Sarkozy, c’est Ali Bongo (le fils du défunt président). Et ce n’est pas surprenant qu’Ali Bongo soit élu. Si vous prenez le cas du Niger, jusqu’à maintenant ce sont les multinationales françaises qui exploitent l’uranium au détriment de la population. Le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde, alors qu’il y a énormément de richesses là-bas. Il y a un peu partout ’emprise de la France dans ses anciennes colonies », a déploré Dieynaba Sarr. AYOBA FAYE

Report de la conférence de presse sur la situation critique en Mauritanie, des pressions seraient passées par-là…

http://www.lactuacho.com La nouvelle est tombée toute sèche, très sèche, vers minuit : la conférence de presse prévue ce samedi matin à Dakar n’aura finalement pas lieu à la date et à l’endroit initialement retenus. Sans aller dans les détails, on nous informe que les autorités mauritaniennes et sénégalaises n’y sont  pas favorables.
Pour rappel, la rencontre avec la presse devait évoquer la grave crise politique et sociale en Mauritanie ainsi que les nombreux maux dont souffre ce pays : l’esclavage, le racisme, la corruption généralisée, la répression brutale de tous ceux qui osent dire non au chef de l’Etat mauritanien et sa volonté de modifier la Constitution pour se présenter à un troisième mandat présidentiel, bien que la Constitution le lui interdise formellement.
Et comme l’évocation de tous ces maux n’est donc pas acceptable pour toutes ces autorités qui manœuvrent pour refuser la parole à ceux qui se lèvent pour dire non, certainement, les autorités mauritaniennes, les plus interpellées par ces violations, ont dû exercer une pression diplomatique sur leurs homologues sénégalais, connus pour être trop souples pour ne pas dire faibles.
La Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA), ONG anti-esclavagiste en Mauritanie, des organisations de défense des droits humains et des avocats mauritaniens, sénégalais, français et belges avaient prévu de tenir une conférence de presse, ce samedi 30 septembre 2017, au Café de RomePape Ismaïla CAMARA

Quand les autorités sénégalaises font la politique de l’autruche sur la question Mauritanienne…Par Diko Hanoune /

Les différents gouvernements qu’a connus la république sénégalaise, ont toujours fermé l’œil sur la situation désastreuse que vivent les noirs mauritaniens en plein 21ème siècle, voire même s’ils ne donnent pas main forte aux bourreaux racistes, esclavagistes et féodaux tapis au sommet de l’état mauritanien.
Pourtant, historiquement, la Mauritanie doit son existence à l’équipe du président feu Senghor qui avait plaidé haut et fort, la reconnaissance de la Mauritanie par les nations unies sur les bancs internationaux à New-York à la veille des indépendances des pays africains que le royaume du Maroc voulait coûte que coûte récupérer pour élargir son territoire. Nous ne comprenons pas ce laisser-aller des différents pouvoirs sénégalais qui observent des populations noires dans des conditions de bestiaux, animaux à ses frontières sans réagir. Le président Macky Sall est entrain de louper à marquer l’histoire des sénégalais en prenant tout le monde à contre-pied.
Il y a de milliers de déportés Mauritaniens qui vivent au Sénégal depuis en 1989 (soit 28 ans) que l’état sénégalais n’a jamais accordé un morceau de papier pour régulariser leur situation juridiquement qui les mettra d’accéder aux soins, à l’éducation de leurs enfants etc… comme le veut les traités et conventionnelles internationales.

L’esclavage antique se pratique sur des millions de noirs à vol d’oiseau de la capitale sénégalaise par laquelle transitait via l’Ile de Gorée la traite négrière vers le reste du monde et les autorités sénégalaises restent muet, elles ferment les yeux.

(…..partie modérée…)
Lorsqu’un journaliste de la chaine 2stv, M. Mamadou Sy Tounkara avait parlé de la situation cruelle que vivent les esclaves en Mauritanie avec indignation, le porte-parole du gouvernement de Macky Sall monte illico-presto au créneau pour traquer le journaliste en menaçant la fermeture de la chaine privée. A voir de près,  ce sont les ordres de Nouakchott qu’on applique à Dakar, n’est-ce pas bizarre ?
Les autorités Sénégalaises parlent d’ingérence pour passer sous silence la situation de noirs Mauritaniens, pourquoi quand les activistes parlent de la situation Mauritanienne au Sénégal, les autorités Mauritaniennes interviennent pour bloquer les activités des activistes sur le sol sénégalais sans que l’état sénégalais ne plaide l’ingérence à son tour en ignorant les plaintes infondées que lui formulent l’état Mauritanien ?
C’est simple, si la Mauritanie ne veut ne pas entendre parler de l’esclavage, le racisme, la féodalité, les déportés etc…, qu’elle trouve une solution durable satisfaisante à tous les problèmes posés sur la table depuis des années. L’oppression n’a jamais rien réglé sur cette terre ferme.
Le pire est que les autorités Mauritaniennes n’ont aucun respect pour les sénégalais vivants ou résidents sur le sol Mauritanien. Beaucoup d’entre eux subissent l’esclavage en plein fouet directement ou indirectement. L’état Sénégalais s’est toujours montré très faible devant la Mauritanie malgré les multiples provocations.Diko Hanoune / Abolitionniste Mauritanien
Accident au chantier du pont de la Gambie- La chaloupe plateforme fait naufrage…

http://www.sudonline.sn Le pire a été évité de justesse hier, vendredi 29 septembre, sur le fleuve Gambie. La chaloupe qui faisait office de plateforme au chantier de construction du pont sur ce fleuve a coulé avec à son bord des ouvriers, des matériaux et équipements lourds. Les occupants sont repêchés sains et saufs, quelques outils aussi. Des informations ont circulé faisant état de l’immersion d’un bac de transport en commun des voyageurs alors qu’il n’en était rien. Cependant, le fait que nombreux aient songé aux ferries atteste de la mauvaise santé des bacs assurant la liaison entre les deux rives du fleuve Gambie.
Il s’agit en effet de la chaloupe qui servait de plateforme pour porter les engins utilisés dans les travaux de construction du pont sur le fleuve Gambie qui a coulé ce vendredi à la mi-journée. Il y a eu plus de peur que de mal car les ouvriers à bord ont été repêchés sains et saufs. Quelques matériels ont pu également être sauvés, notamment la bétonnière. Cette chaloupe faisait la navette entre les rives et les sites du pont en construction pour les approvisionner en matériaux lourds.
Très vite, la nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre faisant croire que c’est un bac de transport en commun qui a coulé. Ont-ils vraiment tort de l’attribuer précipitamment aux ferries, étant entendu que les deux bacs qui assurent la liaison sur ce fleuve sont d’une vétusté et d’une insécurité stressantes. Depuis six mois en effet, la traversée au bac de Farafégny reste tributaire du niveau de la marée, très souvent en baisse dit-on. Pendant ce temps et même aux yeux du profane, la santé technique et mécanique de ces engins ne correspond plus aux services qui leur sont attribués. Si ce ne sont pas les deux moteurs qui sont en panne les contraignant à l’arrêt, c’est au mieux un seul qui tourne et est propulsé par une vieille chaloupe. Le chavirement de cette barque qui servait donc de plateforme à l’entreprise en charge de la construction du pont, sonne à nouveau comme une alerte, même si de plus en plus beaucoup d’usagers passent par Tambacounda pour rallier les principales villes du centre et Dakar, la capitale. Vivement la fin des travaux du pont pour abréger le calvaire des populations.Sud quotidien

CNI:La validité prorogée au 31 décembre

Seneweb.com | La durée de validité des cartes nationales d’identité (Cni) numérisées, arrivées à expiration ce 30 septembre 2017, est à nouveau prorogée. Par décret numéro 2017-1777 du 29/09/2017, le ministère de l’Intérieur informe par un communiqué que « la durée de validité des cartes nationales d’identité numérisées précédemment étendue au 30 septembre, est prorogé au 31 décembre 2017 ».Par ailleurs, souligne le document, « les cartes d’identité numérisées non expirées demeurent valable jusqu’à ce qu’un texte réglementaire ou légal les annule ».

Tontine de la Cap 21 sous Wade: « Il y avait 78 partis; chaque parti recevait 300 000 F Cfa … » ( Iba Der Thiam)

http://www.leral.net Le Secrétaire général du PSDR, qui était membre de la CAP 21, a révélé dans un communiqué de presse, que l’ancien président Abdoulaye Wade donnait « mensuellement aux 71 partis regroupés au sein de la Cap21 300 mille francs, en plus des 10 millions pour le fonctionnement du siège ».

Ousmane Faye avait révélé que Me Wade avait distribué à ses alliés «près de 375 millions 600 mille par an et 4 milliards 507 millions de francs par an sous son magistère. Sans compter les autres appuis comme les billets pour la Mecque (120) et autres avantages pendant les fêtes religieuses ».

Faux, rétorque, le professeur Iba Der Thiam, coordonnateur de l’ex-Cap 21 sous le règne de l’ancien régime. « Il y avait 78 partis dans la Cap 21, et chaque parti recevait 300 000 F Cfa mensuellement. Ça c’est la vérité », jure Iba Der Thiam, interrogé par le quotidien « Vox Populi ». 

Quid de l’histoire du riz qu’ils recevaient en guise de subvention ? Le professeur nie en bloc : « ça n’a jamais existé. C’est une accusation lancée par Amath Dansokho et qui était fondé sur un mensonge. Il y a eu une fois du riz qui devait être versé aux chefs religieux, et c’est le reste de ce riz que les autorités avaient dit qu’on peut donner ça aux partis de la Cap 21. Quelques-uns ont pris, d’autre n’ont pas pris. Mais c’était la seule fois.»
S’agissant des 10 millions de F Cfa donnés par Wade pour le fonctionnement du siège de la cap 21, l’historien se veut catégorique : «C’est absolument faux. Jamais la Cap 21 n’a reçu 10 millions de franc CFA pour le fonctionnement du siège. Jamais ! Et cela, comme je l’ai dit par le passé, ça peut se vérifier. Parce que toutes les sommes qui etaient remises à la Cap 21, passaient entre les mains du Colonel (Bara) Cissokho , aide de camp du Président Wade. Et elles faisaient l’objet d’un document écrit par la personne qui recevait l’argent. Et à la Cap 21, la personne qui recevait l’argent, c’était le trésorier qui était Fodé Diané.»

Le professeur Thiam souligne qu’il n’a pas le temps de polémiquer avec Ousmane Faye ou un autre, car ayant suffisamment

 




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