Macron bientôt à Dakar
La préparation de cet événement a été confiée aux onze membres du Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA), sous la supervision de Franck Paris, le conseiller Afrique de Macron. Il sera rédigé par Sylvain Fort, la plume du président français. Le discours portera sur les enjeux du moment, entre autres, sécurité, flux migratoires et la volonté du renouveau annoncée durant la campagne présidentielle.
Dans la foulée, le président français pourrait se rendre à Dakar, informe Jeune Afrique, pour assister aux côtés de Macky Sall et d’une dizaine de chefs de l’État africains, au IVe Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique (13 et 14 novembre). Ce déplacement qui n’est pas encore inscrit dans l’agenda d’Emmanuel Macron, est considéré avec intérêt par l’Elysée.Auteur: Seneweb News –
Bons du Trésor:Le Sénégal cherche 20 milliards sur le marché de l’Umoa
Après une longue absence, le Sénégal retourne sur le marché financier sous régional. Il sollicite 20 milliards en bons du trésor et la date de dépôt des soumissions est fixée au mercredi 13 septembre 2017. La valeur nominale unitaire est de un million et le taux d’intérêt est multiple. Avec une maturité de six mois, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons. Les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au mercredi 14 mars 2018.
Pour rappel, 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’Offres Non Compétitives(ONC) et réservé aux spécialistes en valeur du trésor, habilités de l’Etat du Sénégal. Oumar Nourou
Sénégal : Hausse de 29,5% des recettes fiscales en Juin
Cette situation est consécutive à la hausse des impôts directs et indirects respectivement de 44,3% et 19,5%, en variation mensuelle, note l’Ansd.
Au titre des impôts directs, les ressources collectées en juin se chiffrent à 95,4 milliards contre 66,1 milliards le mois précédent. Les impôts directs se décomposent en impôts pour les sociétés pour un total de 65,6 milliards, en impôts sur le revenu 24,9 milliards, en IRVM / IRCM 3,4 milliards, en taxe sur la plus-value immobilière 0,3 milliard et en CFCE 1, 2 milliard.
Au titre des impôts indirects (hors FSIPP), les ressources collectées atteignent 113 milliards en juin contre 94,5 milliards le mois précédent. Adou Faye
UEMOA:La BCEAO projette la croissance de la zone à 6,9% en 2017
En 2016 et 2015, cette croissance s’était située respectivement à 6,7% et 6,6%, soit 0,2 et 0,3 point de pourcentage.
Le CPM a par ailleurs relevé la consolidation de l’activité au deuxième trimestre de l’année 2017. Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Union, en glissement annuel, est ainsi ressorti à 6,5% après 6,6% au premier trimestre 201.
« Cette croissance est portée essentiellement par la vigueur de la demande intérieure et, du côté de l’offre, par des hausses significatives des valeurs ajoutées dans les secteurs primaire (plus 5,1%), secondaire (plus 9,5%) et tertiaire (plus 5,9%) », souligne la BCEAO.
Concernant le déficit budgétaire, base engagements, dons compris, le CPM souligne qu’il est ressorti à 2,4% du PIB à fin juin 2017 contre 2,3% un an auparavant.
Pour l’ensemble de l’année 2017, ce déficit est attendu à 4,4% du PIB, tout comme en 2016 pour un objectif communautaire de 3% à l’horizon 2019.
« Dans ces conditions, soulignent les membres du CPM, les efforts de mobilisation des recettes fiscales et de rationalisation des dépenses publiques doivent être poursuivis ».MS/of/APA
Sénégal:Bolloré Transport & Logistics rachète une partie des activités de Necotrans Logistic Sénégal
Le palpitant feuilleton judiciaire du Groupe Necotrans devant le Tribunal de Commerce de Paris vient de livrer son verdict. Cette juridiction commerciale a retenu ce lundi 4 septembre 2017 l’offre de reprise d’une partie des activités de Necotrans Sénégal par l’armateur français Bolloré, propriété de l’industriel breton, Vincent Bolloré. Cette reprise concerne le rachat de la société Necotrans Sénégal, employant 148 personnes, et s’accompagne de celle de la société NCT Logistic Sénégal détenant l’immeuble et le yard. Cette acquisition des actifs de Necotrans Sénégal permet à BTL ( Bolloré Transport & Logistics ) de se doter d’un outil logistique au service de ses clients pétroliers. Une note de reprise d’une partie des activités de Necotrans par le Groupe Bollore a été officiellement notifiée aux clients potentiels partenaires de Necotrans en vue de prendre connaissance désormais du changement de mains et d’entériner cette acquisition. Confidentiel Afrique
MANIFESTATION CONTRE L’EXPLOITATION DU ZIRCON
C’est une foule d’une cinquantaine de personnes originaires du village de Niafrang et environs qui a investi la rue hier pour protester contre le projet d’exploitation des minerais de Zircon, découverts dans ces localités depuis près de 10 ans déjà.
Les marcheurs, déterminés, ont pris selon « Zoom Infos » le départ devant l’hôpital de la Paix de Ziguinchor, avant d’arpenter les rues et de terminer leur marche à l’esplanade la gouvernance.
De l’avis de leur porte-parole, d’un ton très strict, ses camarades et lui ne vont jamais renoncer à leur décision. Cela dans la mesure où, ils ont lancé à plusieurs reprises des pétitions interpellatrices au niveau national et même international. Malheureusement, déplore-t-il, en vain.
TENSIONS A SONACOS SA :Ça sent l’ammoniaque
La Sonacos Sa est déjà en eaux troubles. Récemment, les travailleurs ont fait une sortie médiatique pour alerter sur leurs conditions de travail. Ils ont interpellé l’opinion sur la situation désastreuse qui découle de l’auto-combustion des tourteaux à l’usine de Lyndiane (Ziguinchor). En effet, ils constatent une perte énorme, des conséquences environnementales et des risques par rapport aux matériaux inflammables, comme l’ammoniaque. Les travailleurs demandent aux pouvoirs publics de se rendre compte de la gravité de la situation. Hier, l’intersyndicale a rencontré le président du conseil d’administration (PCA) de Sonacos SA, Youssoupha Diallo, à qui ils ont exposé la situation.
Le porte-parole du syndicat des travailleurs, Ibrahima Diallo, a détaillé les difficultés que rencontre la boîte. La ‘’situation insupportable’’ qu’ils vivent, explique-t-il, est due au fait que des produits finis, qui devaient être entreposés dans des magasins, ont malheureusement été perdus dans un incendie. Après avoir fait ce constat, les travailleurs, poursuit-il, ont déposé un rapport à la Direction générale. Mais, ils n’ont reçu aucune réponse. Suffisant pour dire que ‘’le DG Pape Dieng n’est pas à la hauteur’’. D’où la décision unilatérale de rompre tout dialogue avec lui. ‘’L’homme ne s’y connaît pas. Il méconnaît le milieu agro-industriel. C’est pourquoi, il n’a pas tenu compte de l’alerte qu’on a faite. Il reproduit ce qu’il a fait à la Senelec où il a failli à sa mission. Nous lui disons que la Senelec n’est pas la Sonacos.’’
‘’Des milliards de pertes…’’
Les travailleurs réfutent aussi les attaques de leur DG sur la prime de productivité. ‘’Le Dg fait de l’amalgame. Nous n’avons jamais réclamé ces primes parce que, dans cette société, nous avons accepté de perdre entre 6 et 24% de nos salaires pour permettre à la société d’exister. Ce qu’il dit n’est pas la réalité des faits. Un tel homme ne peut plus diriger cette société’’, déclare le porte-parole.
Le PCA offre sa médiation
AUTOROUTE ILA TOUBA :La livraison prévue en novembre 2018
‘’Il y a trois mois, des contraintes ont été identifiées par rapport à l’exécution des travaux aussi bien sur l’axe AIBD-Thiès que sur Thiès-Touba. Aujourd’hui, elles ont été levées’’. Ces propos sont du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Elimane Kane. Selon ce dernier qui effectuait hier une visite de chantiers, toutes les contraintes ont été levées. ‘’Pour AIBD-Thiès, c’était à Thiambokh. Mais avec l’aide d’une société sénégalaise, nous avons pu gagner du temps dans la réalisation de ce tronçon qui est à un taux d’exécution de 88%. Pour ce qui est de Ila Touba-Thiès, le point de contrainte qu’on avait identifié était lié à l’approvisionnement en matériaux de construction. On avait aussi des problèmes de
carrières qu’on a pu régler, avec l’aide des autorités locales’’, a expliqué le ministre des Infrastructures.
Aussi, selon Mansour Elimane Kane, il y avait en même temps un problème de basalte. ‘’Mais le ministre des Mines a négocié avec l’entreprise pour faire une projection jusqu’à la fin des travaux, et d’optimiser la production pour que cette autoroute puisse être terminée comme indiqué sur le calendrier. C’est-à-dire en novembre 2018. Je suis très satisfait du fait qu’il n’y ait plus de contraintes qui puissent nous empêcher de respecter le délai’’, s’est-il réjoui. Le ministre a en effet visité le PK0 du projet AIBD-Thiès, l’échangeur de Thiambokh et le tronçon N3-échangeur de Khombole avec un arrêt PK34.
Pour ce qui est du tronçon allant de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à Thiès, d’une distance de 16 kilomètres, Mansour Elimane Kane a fait savoir qu’il sera terminé avant le prochain Magal. ‘’L’autoroute sera toute carrossable ; au moins, on aura la dernière couche. Le chantier sera donc livré avec une avance d’un an trois mois du délai contractuel, c’est-à-dire en juin 2019’’, a-t-il affirmé. Ainsi, le ministre en charge du Désenclavement a salué la responsabilité sociétale de l’entreprise chinoise CBRC qui a pu, ‘’non seulement aider’’ les populations environnantes à accéder à l’autoroute en créant des pistes de désenclavement, mais aussi en installant des forages. Au total, 30 forages ont été construits à la place des 12 prévus contractuellement.
De son côté, le Directeur général de la société chinoise a indiqué que le matériel était le défi majeur auquel son équipe faisait face pour l’exécution des travaux dans cette zone. Il y a plus de 1 000 ouvriers sénégalais qui travaillent sur le projet aux côtés de quelque 200 chinois.
Un projet de 258 milliards de francs CFA
Des sauterelles ravagent les champs à Malem Hodar
STRATEGIE DE PLAIDOYER POUR LE FINANCEMENT ET L’INSTALLATION DES JEUNES EN AGRICULTURE :Le Cncr réunit les organisations paysannes à Dakar
Selon Borgui Yerima de l’Agence régionale de l’Agriculture et de l’alimentation (Araa) pense qu’il faut mieux prendre en charge l’agriculture. Il explique que, «l’agriculture familiale sera prépondérante en matière d’emploi des jeunes en 2040». Compte tenu de cela, il faut que les autorités politiques prennent en charge cette problématique.. «Pour la Cedeao des peuples, il faut que les jeunes africains puissent trouver de l’emploi. Il faut transformer l’agriculture qui reste le plus grand réceptacle des demandeurs d’emplois dans notre espace communautaire», poursuit Borgui Yerima de l’Araa dans sa présentation lors de l’atelier régional de réflexion et d’élaboration d’une stratégie de plaidoyer pour le financement et l’installation des jeunes en agriculture.
En marge de l’atelier organisé par le Conseil national de concertation et de coopération des Ruraux(Cncr) les responsables des organisations paysannes de la Cedeao ont exhorté à un financement d’une agriculture attractive pour les jeunes. Nadjiorou Sall, Président du Cncr pense que les emplois ruraux peuvent être attractifs s’ils sont rémunérateurs et mis en œuvre dans un cadre cohérent.
Le vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (Roppa), Ibrahima Coulibaly pense que c’est un risque même de laisser les nombreux jeunes Africains au chômage au moment où l’agriculture est une opportunité d’emploi. «Il faut profiter des opportunités qu’offrent la majorité de notre population qui est composée de jeunes sinon ce sera une bombe démographique. En milieu rural, nos enfants ne croient plus en l’agriculture. Frustrés, marginalisés, les jeunes sont de plus en plus tentés de se retourner contre leur propre pays en rejoignant les groupes armés. Il nous faut être innovant pour profiter de la jeunesse», martèle-t-il. Tidiane Diouf
SITUATION INÉDITE À TOUBA:Quatre forages sont tombés en panne
Pour le forage de Dianatoul Mahwa, la panne date de longtemps, nous dit-on. Les populations vivent le calvaire et parcourent des kilomètres pour avoir de l’eau.
Grand rassemblement du mouvement Anti-Cfa le 16 septembre à DakarLes activistes hostiles au F Cfa se réunissent en conférence de presse depuis ce matin postérieurement à l’expulsion de Kémi Séba. Au cours de cette rencontre, il a été décidé de la tenue, le 16 septembre prochain, d’un grand rassemblement à Dakar. La manifestation devrait se dérouler devant l’ambassade de la France ou devant le siège de la Bceao…
Du pouvoir confidentiel des femmes au Sénégal !Par Penda Mbow
Je ne reviendrai pas sur la parité dont je ne serai jamais une grande militante, car je sais que les fondamentaux seront difficilement en place pour permettre l’émergence de véritables figures de femmes capables de conquérir non pas un pouvoir d’influence mais un pouvoir transformationnel de notre société qui malgré son héritage historique, s’ancre davantage dans le patriarcat propre aux sociétés indo-européennes.
Dans un livre publié récemment par Elisabeth Badinter intitulé, « le pouvoir au féminin. Marie-Thérèse d’Autriche 1717-1780- L’impératrice- reine », l’auteure reprend une réflexion de Frédéric II de Prusse à propos de la reine: « le désir de dominer ne la quittera que lorsqu’elle ne sera plus ». Or dans une démocratie, une figure comme celle de Marie Thérèse ne peut exister que sous forme d’influence et cela peut se révéler à la longue nocif. Si le règne de la reine Elisabeth II d’Angleterre perdure c’est parce qu’elle a si peu de prise sur la marche des affaires.
Pour revenir à la réalité sénégalaise, notre legs historique à travers Nder, les Reines du Walo, les princesses du Baol, du Cayor, la résistante Aliin Sitoé relève d’un recours limité pour les femmes voulant conquérir le pouvoir au Sénégal.
Ce pays est -il capable de générer Indira Gandhi, Sirimao Bandaranayeke, Benhazir Bhuto, Angela Merkel, Michelle Bachelet ou même plus près de nous, une Eleen Sirleaf Jonshon.? Je le crois difficilement car plus on avance, plus on nous ancre dans la figure de la mère tutélaire pétrie de valeurs religieuses.
Et pourtant les valeurs de civilisation négro-africaines, pour paraphraser le poète et théoricien Léopold Sédar Senghor qui se fondent sur le matriarcat et le système matrilinéaire de transmission du pouvoir par les femmes constituent l’ossature de l’ouvrage de Cheick Anta Diop sur les « fondements d’un Etat fédéral » et la base d’un véritable pouvoir des femmes. Faut -il rappeler cette phrase magnifique de Pathé Diagne dans le pouvoir traditionnel :« c’est un bâton maternel qui a tracé le Sine »?
Notre pays manque d’ambition en ce qui concerne les capacités et le pouvoir des femmes. Depuis l’indépendance de ce Sénégal, aucune femme n’a occupé un seul ministère de souveraineté et pourtant cela existe dans d’autres pays africains. Les seules exceptions se limitent au cas du Ministère de la justice; et ce fut dans l’euphorie des alternances lorsque Mame Madior Boye fut nommée en 2000 à la justice pour préparer la réforme constitutionnelle et Aminata Touré en 2012 pour mener la traque des biens mal acquis. Elles ont certainement réussi leur missions sinon, on ne les aurait pas retrouvées Premier Ministre.
Le talent, l’accumulation de connaissances, la rigueur et la constance dans l’engagement ne constituent guère des gages de succès et de réussite. pour une femme au Sénégal, le pouvoir demeure fondamentalement masculin. Pourquoi par exemple, une Marie Angélique Savané n’a jamais pu être élue à la députation dans ce pays? Celles qui ont marqué le temps d’une législature l’Assemblée nationale ont toujours eu peu de chance de rempiler.
On disserte encore sur le sort des femmes qui ont eu le privilège d’avoir été Premier Ministre, le temps d’une rose. Pourront -elles aller plus loin?
Le problème qui se pose est surtout celui de la construction d’un leadership féminin porteur d’alternative. Cela se fait sur la longue durée et les questions de légitimité, de reconnaissance ne relèvent pas forcément du temps politique. L’apport aux dynamiques, changements sociaux et démocratiques sont aussi des éléments dont il faut absolument tenir compte lorsqu’on veut relever les défis. Penda Mbow Historienne
P.s:
Elle a fait la fierté, des femmes sénégalaises sur le plan international; à l’instar de personnalités comme le Professeur Ndioro Ndiaye mais elle a surtout joué un rôle clé dans la société civile dans les années 90. Grâce à son engagement précoce, on a pu limiter le taux prévalence sida au Sénégal. Il est vrai que toute mission a une fin et le défi de la santé dans un pays comme le nôtre, malgré l’expérience d’Eva, ses réseaux et relations demeure une véritable gageure. Si on a pu confiner l’épidémie à virus Ebola dans les marges; nous le devons essentiellement au Professeur Eva Marie Coll Seck.
MAKHTAR CISSÉ, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SENELEC : « Nous ne pouvons pas en permanence mettre des brigades de surveillance, la gendarmerie ou la police sur les différents sites…»
C’est le fait de porter les problèmes auxquels nous sommes confrontés tous les jours devant les tribunaux pour demander que ces agressions cessent. Nous ne pouvons pas en permanence mettre des brigades de surveillance, la gendarmerie ou la police sur les différents sites pour veiller à ce que les constructions ne reprennent pas.
On ne peut pas expliquer cela. C’est inacceptable, il faut que ça cesse. On ne peut pas exposer pour un titre privé, un intérêt privé, l’ensemble de la collectivité nationale. C’est disproportionné. Ceux qui ont des droits puissent respecter les décisions de ne pas construire sus les lignes ou à côté des lignes, aller devant les tribunaux pour se faire dédommager s’ils ont vraiment les titres pour cela. Au-delà du problème technique que cela pose pour l’exploitation de ces lignes, c’est un problème de sécurité pour l’ensemble des sénégalais.
La note que nous avons prise c’est d’interdire aux agences de Senelec d’accepter un abonnement d’une personne ou d’une entreprise qui grèverait nos services. Ceux qui ont construit sous nos lignes ou à côté de nos lignes en toute illégalité nous ne pouvons pas leur fournir de l’électricité. Et nous invitons nos collègues de la Sde à nous suivre dans cette voie pour assurer la sécurité des sénégalais. »
Problème foncier dans le Djael : Les populations éleveurs continuent de défier Senhuile et les autorités administratives de la région
Regroupés derrière le ‘’ Collectif pour la défense des terres du Djael ‘’ et renforcés par les femmes et les enfants qui sont venus très nombreux participer à cette marche de protestation organisée à Thiamène, une localité située à une dizaine de kilomètres du village de Ngnith, ils ont manifesté toute leur colère et leur déception à l’encontre de l’entreprise Senhuile qui continue d’exploiter illégalement leurs terres mais aussi les autorités administratives de la région, en l’occurrence le gouverneur Alioune Aïdara Niang. Ces dernières avaient promis de restituer quelques 10 000 ha de ces surfaces confisquées, mais aussi permettre à ces éleveurs de faire paitre leurs animaux sans aucune contrainte de la part de la filiale italienne, mais au finish, rien n’a été fait.
Oumar Sow, Bayal Sow et tous leurs autres camarades membres du collectif ont invité le président Macky Sall à mettre un terme à la situation qu’ils sont en train de vivre, sinon les populations éleveurs deviendront ses ennemies. Très en colère, ils ont souligné que le gouverneur de Saint-Louis n’a pas adopté une position neutre dans l’affaire et cela depuis le début des hostilités avec Senhuile. Selon les manifestants, il s’est clairement rangé du côté de Senhuile. Avec cette posture, il met le président de la République en mal avec les populations de cette zone », a soutenu Bayal Sow dans sa déclaration face à la presse.
Inondations dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal : La capitale rizicole du pays, Mboundom Barrage coupée du reste du monde
A en croire Alioune Diack, porte parole des habitants de ce village à vocation rizicole, du fait des inondations dues aux eaux de pluie, Mboundom Barrage est coupée du reste du monde.
Cette localité du département de Dagana, située à quelques encablures de la commune de Ross-Béthio, est entourée de flaques d’eau et ses populations n’arrivent pas à vaquer tranquillement à leurs occupations. On ne parvient même pas à évacuer de nombreuses femmes enceintes et à terme vers les structures sanitaires les plus proches.
Face à ces difficultés récurrentes, les populations ont attiré l’attention des pouvoirs publics sur les problèmes de santé publique auxquels les enfants et les femmes sont quotidiennement confrontés.
Attribution des licences MVNO : La suspension de la procédure levée
LE NOUVEAU SYSTÈME INFORMATIQUE DE LA DOUANE EST ‘’UNE VÉRITABLE RÉVOLUTION’’ (RESPONSABLE)
Cette version ’’introduit beaucoup de nouvelles fonctionnalités et préfigure d’un environnement de dédouanement entièrement sans papiers et sécurisé, en vue de répondre aux multiples défis de l’heure, de réduire les coûts de dédouanement’’, a t-il dit, samedi.
Le système permet aussi d’augmenter la collecte des recettes de l’Etat et de contribuer à la lutte contre la fraude et les différents trafics, ’’avec notamment la mise en cohérence des différents outils de ce système pour améliorer la palette de contrôle’’, a t-il ajouté.
Le colonel Dione s’exprimait lors du démarrage des journées de partage et de vulgarisation du processus de dématérialisation des procédures douanières et des formalités du commerce extérieur.
Cette nouvelle version issue de l’unification du socle de ‘’Gestion automatisée des informations douanières et des échanges’’ (GAINDE) avec le module ‘’GAINDE DEMAT’’ et ‘’GAINDE EXTENSION’’ permet de préserver aussi la sécurité nationale, a t-il indiqué.
Ce processus, qui est en phase finale, participe ‘’activement’’ à la facilitation des échanges et à une modernisation accrue des méthodes et pratiques administratives par une disparition ‘’progressive’’ du papier, a t-il relevé.
’’Actuellement, tous les développements informatiques liés à cette application ont été achevés et les phases de tests fonctionnels et de sécurité sont en cours’’, a t-il assuré.ADE/OID
LA DOUANE DOIT S’ADAPTER AUX RÉALITÉS DE LA MONDIALISATION (DG)
Il s’exprimait lors du démarrage des journées de réflexion sur ‘’la dématérialisation des procédures douanières et des formalités du commerce extérieur’’.
Cette rencontre de deux jours (samedi et dimanche) se tient à Saly-Portudal (Mbour, ouest), à l’initiative de la Direction des systèmes informatiques douaniers (DSID).
Elle a pour but de répondre aux préoccupations des usagers du service public qui ‘’sont de plus en plus exigeants et veulent des prestations à la hauteur des droits et taxes qu’ils paient’’, selon le DG des Douanes.
Parlant de la dématérialisation des procédures douanières, M. Guèye a relevé qu’elle s’inscrit dans le sillage tracé par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et s’inspire largement du schéma directeur de la réforme de l’Etat du Sénégal.
‘’L’évolution de l’informatique douanière a été marquée au Sénégal par d’importantes étapes dont la plus significative constitue, sans nul doute, la dématérialisation des procédures et des formalités du commerce extérieur’’, a-t-il salué.
La dématérialisation des procédures, entamée depuis les années 90, facilite les échanges et modernise les méthodes de pratiques administratives, a-t-il indiqué.
Il a signalé que l’examen de la chaîne actuelle de dédouanement au Sénégal fait ressortir des procédures ‘’relativement longues et multiples’’, parfois ‘’peu adaptées aux exigences de célérité et d’efficacité’’, ainsi qu’un large recours aux documents sur papier.
‘’C’est pourquoi, dans le cadre de la consolidation de la dématérialisation des procédures douanières et des formalités du commerce extérieur, l’Administration des Douanes envisage la mise en production d’une nouvelle vision du système de dédouanement GAINDE (Gestion automatisée des informations douanières et des échanges) intégral’’, a-t-il annoncé.
L’organisation de ces journées de partage et de vulgarisation ‘’s’inscrit dans le cadre de la mobilisation de toutes les parties prenantes, en vue de l’opérationnalisation de la dématérialisation intégrale dans les délais fixés par les autorités’’, a souligné M. Guèye.
Plus de 250 participants issus des administrations publiques comme les Impôts et le Trésor, des opérateurs économiques et industriels, des commissionnaires en douane agréés, des consignataires, les organisations professionnelles des commissionnaires en douane agréés, celles patronales prennent part à ces journées. ADE/OID
Divorce consommé chez l’Union des commerçants : L’Unacois Yessal voit le jour
La nouvelle structure de l’UNACOIS, selon une note rendue publique, est dotée d’un Conseil Consultatif comprenant entre autres hommes d’affaires Serigne Mboup CCBM, Bougane Guèye Dany de DMEDIA, Aliou Dia des Forces Paysannes, Cheikh Aliou Mbacké. Une conférence de presse de lancement des activités est prévue vers mi-septembre.
Sa feuille de route consistera à consolider les acquis après avoir déjà signé des conventions de partenariat avec d’importantes structures de la place…
PAIEMENT D’ARRIERES D’INDEMNITES :Le SAES réclame un milliard à l’Etat
Le syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) était en sit-in hier au rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. A cette occasion, les enseignants ont dénoncé avec la dernière énergie la lenteur dans le paiement des indemnités de recherche. Ils réclament à l’Etat une somme d’un milliard quatre cent millions (1 400 000 000) de francs. Ces arriérés sont essentiellement constitués des primes de voyage, de recherche et des indemnités plein-temps.’’ Nous avons utilisé tous les voies et moyens pour rentrer dans nos fonds, mais à l’impossible nul n’est tenu. Les enseignements sont toujours les derniers à être payés et nous voulons que cela change’’, dénonce Ibrahima Dally Diouf, coordonnateur Saes du campus de Dakar.
Ils donnent ainsi à l’Etat un ultimatum de deux jours pour régler cette situation, sans quoi, ils se feront encore entendre par d’autres moyens. En discussion avec les autorités du rectorat, Dally Diouf et ses collègues ont dénoncé l’injustice dont ils font objet. ‘’Les enseignants ont tous un Bac+8 et les fonctionnaires, un Bac+6. Malgré tout, l’Etat préfère les payer et nous demander d’attendre’’, fustige le coordonnateur. Concernant le récent document du ministère de l’Economie et des Finances, attestant le paiement intégral des salaires des fonctionnaires, ils bottent en touche. ‘’En tout cas, les enseignants ne sont pas encore payés’’, précise le porte-parole du jour. Il a tenu à rappeler qu’ils peuvent rester des mois sans salaire et que personne ne les entend se plaindre, mais cette fois-ci, ils ne comptent pas se laisser faire. Depuis quelque temps, le Saes commence à se poser des questions sur l’utilisation des fonds des universités par le top management. C’est pourquoi le Saes veut des concertations sur cette question.
En fait, le problème de fond, c’est le budget des universités. Les sommes allouées chaque année à ces institutions publiques ne sont pas suffisantes pour couvrir les 12 mois. Les salaires des enseignants sont payés généralement jusqu’au mois de septembre ou octobre. Pour le reste de l’année, le décaissement se fait souvent tardivement et constitue une source de tension entre l’Etat et le SAES. D’ailleurs, l’année dernière, les enseignants de Saint-Louis avaient refusé de voter le budget qui leur avait été proposé pour manque de sincérité, avant de revenir à de meilleurs sentiments.
En 2013 déjà, le ministre de l’Enseignement supérieur Mary Teuw Niane promettait que pour la rentrée suivante, il y aurait des budgets de vérité. Mais depuis lors, rien n’a changé. Ce qui fait qu’au-delà des salaires des enseignants, les universités ont même du mal à respecter leur engagement avec leurs fournisseurs. On pensait que l’augmentation des frais d’inscription (de 5 000 à 25 000 au minimum) allait changer la donne. Pour le moment, tel semble ne pas être le cas. En attendant qu’une étude soit menée sur l’utilisation de ces nouveaux revenus.
Il faut dire qu’entre les enseignants et le gouvernement, la paix dure rarement. Les points de friction ne manquent pas. Pas plus tard que la semaine dernière, le ministre de l’Enseignement supérieur avait fait une sortie pour accuser les enseignants de manque de patriotisme. ‘’Si la réforme a des insuffisances, c’est à cause du manque d’engagement patriotique des enseignants», avait déclaré Mary Teuw Niane qui, dans la foulée, avait annoncé ‘’qu’aucun bachelier de l’année 2017 ne serait orienté à l’UFR SAT de l’UGB à cause du manque d’engagement des enseignants de cette UFR’’. Des propos dénoncés par le syndicat qui parle de ‘’show politico-médiatique’’ et de ‘’discours fantaisiste et démagogique devant les étudiants de l’UGB’’. L’affaire des arriérés vient donc s’ajouter à la tension entre le Saes et la tutelle. CHEIKH DIOP (STAGIAIRE)
Les Français rachètent Yavuz Selim des mains des Turcs
A en croire Le Quotidien, la transaction a été faite devant le Notaire sous le contrôle des Impôts. Et, selon L’As, ce rachat permettra de sauver le patrimoine de Yavuz Selim.
Hier mardi, lors d’une conférence de presse, les membres du Conseil d’administration du Groupe “Yavuz Selim” ont dénoncé ce qu’ils appellent «une manipulation de la part de la Fondation Marif».
«D’aucuns avaient dit que la Fondation Marif allait prendre la place de Yavuz Selim, ce qui est faux», soutient Madiambal Diagne, Président du Conseil d’Administration du groupe scolaire, dans les colonnes de L’As.
Du côté des parents d’élèves, on a, également, renouvelé sa confiance au groupe tout en donnant des voeux. «Nous voulons seulement une école avec un projet pédagogique comme ce qui se fait à Yavuz Selim et non un projet politique», prévient Bassirou Kébé, le Président de l’Association des parents d’élèves.
Gestion de Yavuz Selim:début d’une bataille médiatique entre Madiambal Diagne et Serigne Mbaye Thiam
Dès la première annonce, la semaine passée, par le Président du Conseil d’administration (Pca), le Ministre de l’Education nationale sénégalaise, Serigne Mbaye Thiam, avait démenti l’information.
Aujourd’hui, les deux hommes se lancent des piques, par voie de presse interposée. En effet, le Ministre d l’Education fait savoir aux parents des élèves qui étudiaient dans lesdits établissements, “d’aller inscrire leurs enfants dans d’autres écoles“. La raison? “Les écoles ne seront pas reconnues“, a dit, dans Le Quotidien, Serigne Mbaye Thiam.
De l’autre côté, Madiambal Diagne, Pca de Yavuz Selim, dans un entretien paru ce jour dans le même journal, rapporte que “le Ministre cherche à faire de l’amalgame et à faire preuve de mauvaise foi“.
Pour lui, cette attitude de Serigne Mbaye Thiam prouve qu’il “ne fait pas confiance à la Fondation Maarif“. Qui, elle aussi, voulait s’approprier lesdites parts. Mais jusque-là, n’a pas réussi et les parents d’élèves ne la veulent pas.
La bataille est lancée entre les deux hommes à quelques jours de l’ouverture des classes.
CNRA et la Publicite sur le Tabac
Cependant, ‘’la violation de ces textes explique les observations envoyées par le CNRA aux différentes radios concernées, pour l’arrêt immédiat de la diffusion du spot, avec ampliation au directeur général de la MTOA pour information’’, renseigne-t-on à travers le communiqué de l’institution.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, rappelant que l’entité titulaire d’une autorisation de diffusion de programmes radio est responsable du contenu des émissions qu’elle diffuse, appelle les éditeurs audiovisuels à prendre les mesures appropriées pour ne pas diffuser des messages publicitaires concernant les produits dont la publicité ou la promotion fait l’objet d’une interdiction législative ou règlementaire ou à mettre un terme définitif à de pareils manquements.
DISTRIBUTION D’ÉTOILES DANS LA POLICE : Macky Sall nomme quatre nouveaux contrôleurs
Abdoulaye Daouda Diallo aura réussi à mettre en œuvre les réformes dans la Police avant de quitter le ministère de l’Intérieur. À preuve, Libération a appris que Macky Sall a usé de son pouvoir discrétionnaire pour promouvoir quatre nouveaux contrôleurs de police.
Il s’agit des commissaires divisionnaires de classe exceptionnelle Seydou Bocar Yague (Direction de la police judiciaire), Matar Diop (Comité interministériel de lutte contre la drogue), Abdoulaye Lam (patron du Gmi) et Médoune Diouf qui dirige avec brio la Direction générale du Renseignement intérieur.
En plus d’avoir multiplié par deux les effectifs de la Police, et doté tous les commissariats de véhicules…, Abdoulaye Daouda Diallo aura été le ministre sous lequel ces réformes annoncées depuis Ousmane Ngom ont été mises en forme.
Avant ces nominations, Oumar Maal, qui a remplacé Anna Sémou Faye à la tête de la police nationale a été nommé Inspecteur général de Police en même temps que Abdoulaye Niang démis de ses fonctions à la suite de la fausse affaire de drogue dans la police.
Au même moment, le Directeur général adjoint de la Police Ousmane Sy avait été promu contrôleur. Pape Mbacké Faye, le Directeur du matériel et du budget au ministère de l’Intérieur accédait au même grade.
Ce, en même temps que Satacko Diop, un vieux de la vielle pour qui on ne tarit pas d’éloges au sein de la Police. Comme Satacko Diop, Alioune Diagne est un as du renseignement. Il avait été aussi élevé au rang de contrôleur de Police.
« LA RTS DOIT CRÉER UNE FILIALE POUR LA PRODUCTION DE CONTENUS DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS » (EXPERT)
La RTS, appelée à « se recentrer sur son cœur de métier qui est la production de contenus audiovisuels, doit mettre en place, dès maintenant, dans les plus brefs délais, une société filiale de production qui pourra travailler sur des contenus de qualité », a indiqué M. Baal, ancien directeur de la Télévision nationale.
Il s’exprimait dimanche, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), au terme d’un séminaire sur la nouvelle grille des programmes de la RTS, à l’initiative de l’Amicale des cadres de la RTS (ACARTS).
« La création de cette filiale, c’est une nécessité, une urgence, parce qu’il leur faut se départir du fait qu’une chaîne de télévision doit, elle-même, tout produire », a-t-il indiqué.
« Une chaîne de télévision est, par essence, une société d’édition », alors que « la production est une affaire de privés qui, quand ils le font, le font très bien et dans de très bonnes conditions », a souligné Mamadou Baal.
Selon lui, une société de production serait à même de capter les financements alloués au secteur de la production. « C’est la raison pour laquelle nous avons recommandé la mise sur pied, dans les délais les plus brefs, d’une société privée filialisée de production à la RTS », a insisté l’expert audiovisuel.
Le directeur général de la RTS, Racine Talla, se dit en phase avec cette recommandation, précisant que sa structure a déjà commencé à y travailler « depuis quelques temps », sous la direction d’un des cadres de l’entreprise.
« La direction générale de la RTS compte sur ce volet d’externalisation de la production, parce qu’on ne peut plus continuer à s’alourdir avec cette fonction. C’est vrai que faisons beaucoup de productions en interne, d’autres ont les achète, mais il vaut mieux pour la RTS, en tant que service public, avoir une structure qui gère la production », a dit le président de l’ACARTS, Guilé Niang Touré.
Avec une telle filiale, la RTS pourra « créer beaucoup d’emplois partout au Sénégal, aider les artistes sénégalais et l’ensemble des acteurs qui gravitent autour de la production audiovisuelle et, par la même occasion, permettre à la RTS d’avoir des imputs, des production de qualité », a-t-il ajouté. ADE/BK