SEN REVUE DE PRESSE (Mercredi 22/08/2017)

1083

Budget des agences d’exécution : 236 295 530 172 francs CFA mobilisés au premier trimestre

http://www.lejecos.com Au terme du premier trimestre 2017, le niveau de mobilisation des ressources des 44 agences et structures administratives similaires ou assimilées, se situe à 21,75 %, soit 236 295 530 172 francs CFA en valeur absolue.

Selon la Direction du secteur parapublic, le rythme de réalisation des transferts de l’Etat suit le même rythme à 20,91 %, soit un montant de 86 842 027 547 francs CFA. 

Le rythme de consommation globale des crédits reste faible et se situe globalement à 11,75 % des crédits ouverts, soit 127 616 995 097 francs CFA en valeur absolue. La non approbation de la plupart des budgets dans les délais réglementaires entrainant la mise en œuvre de la règle du douzième provisoire voire de l’arrêt d’office explique en grande partie la faiblesse du taux d’absorption des crédits.
De même, l’endettement de ces entités ressort à 138 244 248 152 francs CFA et se décompose comme suit : ¾ dettes fournisseurs : 124 100 918 628 francs CFA ; ¾ dettes fiscales : 13 025 704 308 francs CFA ; et` ¾ dettes sociales : 1 117 625 216 francs CFA. Pathé TOURE

Agence d’exécution : La subvention de l’Etat représente 38,24 %

http://www.lejecos.com Selon l’Analyse de l’exécution budgétaire des agences et structures administratives similaires ou assimilées, les 44 agences et structures administratives similaires ou assimilées suivies cumulent un budget de 1 086 187 493 107 francs CFA pour l’exercice 2017.
Les subventions de l’Etat représentent 38,24 % de ce budget, soit un montant de quatre cent quinze milliards trois cent quatre-vingt millions six cent quarante-neuf mille quatre-vingt-treize (415 380 649 093) francs CFA.
Elles sont réparties en transferts courants, prévus pour un montant de 103 999 663 503 francs CFA et en subventions d’investissement arrêtées à 311 380 985 590 francs CFA. Les crédits ouverts pour le fonctionnement de ces entités s’établissent à 450 653 199 100 francs CFA, soit 41,49% du budget.
La prise en charge des dépenses de personnel est prévue pour un montant de 59 003 379 175 francs CFA, soit 13,09% du budget de fonctionnement. Le financement des projets d’investissement est projeté pour l’exercice 2017 à 635 534 294 007 francs CFA, soit 58,51% des crédits ouverts. Pathé TOURE

Monnaie et Crédit : Renforcement de l’encours des créances intérieures

http://www.lejecos.com L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 12,2 milliards, entre fin mars et fin avril 2017, pour se chiffrer à 3717 milliards, en liaison avec les crédits nets à l’administration centrale (+34 milliards) qui sont estimés à 451,7 milliards à fin avril 2017.
Pour leur part, les créances accordées par les institutions de dépôts aux autres secteurs sont ressorties en baisse de 21,8 milliards, en variation mensuelle, pour se situer à 3265,3 milliards, à fin avril 2017. En glissement annuel, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 365,2 milliards ou 10,9%, à fin avril 2017. Pathé TOURE

Bourse : La BRVM clôture à la baisse

http://www.lejecos.com La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du lundi 21 août 2017 en baisse pour le BRVM 10 et en baisse pour le BRVM Composite selon le bulletin officiel de la cote.
L’indice BRVM 10 est passé de 218,77 à 218,15 points, soit un repli de 0,28 %. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,57 % à 245,22 points contre 246,63 points précédemment.
La valeur des transactions s’est établie à 583,98 millions de FCFA contre 1,76 milliard de FCFA le vendredi dernier.
La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 288,53 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 2 845,90 milliards de FCFA.
Le titre le plus actif en volume est ETI TG avec 186 746 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 207,82 millions de FCFA de transactions. Oumar Nourou

Etablissement de santé : La dette estimée à 11 769 137 956 francs CFA

http://www.lejecos.com/ Selon la Direction du secteur parapublic, la dette cumulée de ces douze (12) EPS s’élève à 11 769 137 956 francs CFA. Elle est constituée : x de créances des fournisseurs pour : 2 597 470 850 francs CFA ; x de dettes fiscales arrêtées à : 5 181 945 467 francs CFA ; et x de dettes sociales pour un montant de : 3 989 721 639 francs CFA.
De même, l’analyse de la répartition par section des crédits ouverts montre que 75,51 %, soit un montant de 26 440 863 922 francs CFA, est réservé au fonctionnement. Le financement des projets d’investissement est prévu en 2017, pour un montant de 8 574 267 375 francs CFA, soit 24,49 % du budget.
Les dotations réservées à la prise en charge des dépenses de personnel, estimées à 14 383 307 637 francs CFA, représentent 54,4 % du budget de fonctionnement. L’analyse de l’exécution budgétaire montre un niveau de mobilisation globale des ressources de 25,25 %, soit 8 876 062 401 francs CFA en valeur absolue. Pathé TOURE

Investissement des Etablissements de santé : 8 574 267 375 francs CFA pour le financement

http://www.lejecos.com/ Si on se fie, à l’Analyse de l’exécution budgétaire des Etablissements publics de Santé (EPS), les subventions de l’Etat, prévues pour un montant de 8 878 457 439 francs CFA, représentent un quart du budget (25,26 %).
L’analyse de la répartition par section des crédits ouverts montre que 75,51 %, soit un montant de 26 440 863 922 francs CFA, est réservé au fonctionnement. Le financement des projets d’investissement est prévu en 2017, pour un montant de 8 574 267 375 francs CFA, soit 24,49 % du budget.
Les dotations réservées à la prise en charge des dépenses de personnel, estimées à 14 383 307 637 francs CFA, représentent 54,4 % du budget de fonctionnement. L’analyse de l’exécution budgétaire montre un niveau de mobilisation globale des ressources de 25,25 %, soit 8 876 062 401 francs CFA en valeur absolue. Le rythme de réalisation des subventions de l’Etat reste satisfaisant au terme du premier trimestre à 36,2 %, soit un montant de 3 213 689 202 francs CFA. Les consommations des crédits ressortent à 4 193 622 171 francs CFA, soit un taux d’absorption global de 11,98 %. Les dotations destinées aux dépenses de personnel sont consommées pour un montant de 2 862 494 745 francs CFA, soit un niveau de consommation de 19,9 %. Pathé Touré

 Campagne agricole dans la région de Kolda :Bonne levée des semis d’arachide et des céréales

iGFM – (Dakar) La campagne agricole se déroule plutôt bien dans la région de Kolda où, selon le Soleil, l’on note une relative accalmie sur le plan phytosanitaire. Une bonne levée des semis des céréales et de l’arachide a été notée en juin et en juillet.
La campagne agricole se présente sous de meilleurs auspices dans la région de Kolda ou les paysans s’attendent à une bonne production céréalière et rentière, cette année. Ils se disent encourages par le bon comportement des cultures qui semble présage de très bonnes récoltes. Ce sentiment est aussi partage par le Directeur régional du développement rural (Drdr) de Kolda, Abiboulaye Sidibé, qui se félicite de l’accalmie notée sur le plan phytosanitaire. « La situation phytosanitaire est actuellement caractérisée par une relative accalmie avec, cependant, une présence d’Oedaleus sénégalais est notée dans certaines zones des départements de Kolda et de Médina Yoro Foulah.

 SAINT LOUIS : L’SRA ANNONCE 10 NOUVELLES VARIÉTÉS DE RIZ

Dakar, 2& août (APS) – L’antenne de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) à Saint-Louis (nord) annonce l’homologation de 10 nouvelles variétés de riz, sur 15 nouvellement sélectionnés par ses équipes de recherche.
Dans le cadre du programme « ISRA/KOICA », mis en œuvre en partenariat avec l’Agence coréenne de coopération internationale pour un financement de 500 millions de francs CFA, des recherches conduites par l’ISRA ont permis d’arriver à des résultats jugés probants, a annoncé, lundi, le directeur scientifique de l’ISRA à Saint-Louis, El Hadji Traoré.
S’exprimait à l’ouverture d’un atelier du projet ISRA/KOICA sur les nouvelles variétés de riz, il a souligné la nécessité d’une appropriation des nouvelles variétés sélectionnées par les producteurs et consommateurs.
De cette manière, la filière riz atteindrait ’’une bonne production en quantité et en qualité’’, un objectif .qui entre en ligne de compte du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS).
Avec ces 15 nouvelles variétés de riz, le Sénégal disposerait d’un riz de ’’super qualité pour les consommateurs, un riz qui n’a rien en envier aux riz d’Asie et d’ailleurs’’, a indiqué Oumar Ndaw Faye, responsable du projet filière riz à l’ISRA de Saint-Louis.L’expert-chercheur, signale par ailleurs, que sur les 19 variétés de riz disponibles, « seules 3 variétés sont aujourd’hui utilisées par les producteurs, particulièrement la variété 108, avec un grain long et un cycle court, jugé plus rentable par les producteurs ».BD/BK

PAPA ABDOULAYE SECK RÉAFFIRME L’OPTION DU GOUVERNEMENT POUR UNE COMPÉTITIVITÉ AGRICOLE ’’PLUS ÉLEVÉE »

Missirah Wadène (Kaffrine), 22 août (APS) – Le gouvernement sénégalais a pris l’option de « mettre l’accent sur tous les facteurs de production » pour arriver à une compétitivité « plus élevée et durable » de l’agriculture sénégalaise, a réaffirmé, mardi, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck.
« L’option du gouvernement c’est de mettre l’accent sur tous les facteurs de production qui permettent de tirer une compétitivité plus élevée et durable’’ du secteur agricole, a-t-il déclaré.
S’entretenant avec des journalistes, peu après avoir visité des exploitations agricoles de la région de Kaffrine (centre), il a fait observer qu’une agriculture productive « signifie des intrants de qualité », or « quand on parle d’intrants de qualité, ça concerne aussi bien les semences que les engrais ».
Sur ce postulat, le gouvernement du Sénégal compte enclencher une dynamique de reconstruction du capital semencier, étant entendu que le Sénégal dégage déjà « chaque année 5 milliards de francs CFA’’ pour cela, a souligné le ministre.
Cers investissements ne tiennent pas compte des subventions d’engrais dont « 120.000 tonnes » sont mises à la disposition des paysans, a fait savoir Papa Abdoulaye Seck.
« Ce qu’on compte faire, a ajouté le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, c’est augmenter ce que nous avons aujourd’hui en engrais tout en continuant à reconstruire le capital semencier ».
Il a par ailleurs salué les efforts des producteurs en matière de diversification des cultures et réaffirmé la volonté du gouvernement de « maintenir la dynamique d’appui aux producteurs pour rendre compétitif l’agriculture sénégalaise ».
Dans le cadre de cette tournée de suivi de la campagne agricole dans le Ndoucoumane, le ministre de l’agriculture et de l’Equipement rural s’est tour à tour rendu dans la commune de Missirah Wadène (département de Koungheul) et Boulel, une commune du département de Kaffrine.
Il s’est entretenu avec des exploitants agricoles et a visité de nombreux champs à Thialy Wade (Missirah Wadène), Abass Samb (Boulél) et Maodo Sarr (Diakhao).MNF/BK

LES PRODUCTEURS TIRENT PROFIT DE LA CULTURE DE L’ARACHIDE, SELON PAPE ABDOULAYE SECK

Keur-Saloum Diané (Fatick), 22 août (APS) – Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck a affirmé, lundi à Keur Saloum Diané (Fatick), que les producteurs « tirent à nouveau profit » de la culture de l’arachide gràce aux progrès enregistrés ces dernières années dans le secteur agricole.
’’L’agriculture, particulièrement, la culture de l’arachide fait vivre son homme, du moment que désormais des recettes tirées de la vente peuvent financer des mariages, construire des maisons, ou encore financer un voyage à la Mecque pour les besoins du pélerinage’’, a-t-il souligné lors de sa tournée de suivi de la campagne agricole.
’’Cela illustre bien les progrès enregistrés ces dernières années dans le secteur agricole particulièrement grâce à la culture de l’arachide qui selon les producteurs est devenu leur or’’, a-t-il ajouté.

’’Ceci n’était plus le cas à une certaine période pour les producteurs’’, a-t-il précisé.

En dehors de cette bonne nouvelle, il a assuré qu’il n’ y a aucune localité au Sénégal où l’hivernage s’est installé et qui n’a pas encore reçu son stock de semences.
’’Nous avons mis à la disposition des producteurs une semence de bonne qualité’’, a-t-il soutenu, faisant remarquer que ’’le gouvernement ne peut pas donner aux producteurs une semence de mauvaise qualité’’.
Par ailleurs, Dr Pape Abdoulaye Seck qui s’est engagé à poursuivre le programme d’équipement agricole a annoncé la réception jeudi prochain et la mise à la disposition des producteurs du matériel agricole acquis dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et l’Inde.
Accompagné des élus et autorités administratives de la région ainsi que des agents du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, le ministre Pape Abdoulaye Seck a visité le champ d’une superficie de 20 hectares du grand producteur Momath Touré.
il s’est également rendu à Ndiop Ndienguène, un village situé dans la commune de Nioro Alassane Tall où il a visité la parcelle d’arachide d’une superficie de 17,37 hectares du grand producteur Ousseynou Dieng.AB/PON

La culture contre saison combat l’exode rural

http://www.actunet.net Le maire de Keur Saloum Diané (centre), Abdou Lahat Seck, a suggéré lundi au ministre de tutelle de promouvoir l’ »agriculture de contre-saison », pour permettre aux agriculteurs de produire durant toute l’année et d’éviter l’exode rural.
« Il faut faire en sorte que nos populations puissent, même en dehors de la saison des pluies, s’adonner à l’agriculture durant toute l’année’’, a-t-il dit à Papa Abdoulaye Seck, venu s’enquérir du niveau d’évolution des cultures.

’’Il faut faire en sorte qu’on puisse cultiver et produire pendant durant toute l’année, afin de fixer les jeunes dans notre terroir’’, a ajouté le maire de cette commune située dans le département de Foundiougne.

Il ne faut pas ’’se limiter à une agriculture saisonnière’’, a insisté l’élu local, en présence de nombreux agriculteurs du département de Foundiougne et du ministre de l’Agriculture.
’’Pour atteindre cet objectif, a-t-il suggéré, l’Etat doit nous aider à disposer de forages agricoles et aménager des périmètres agricoles partout dans notre zone.’’
L’agriculture est rentable dans la commune de Keur Saloum Diané, car la nappe phréatique n’est pas profonde, a-t-il signalé, ajoutant que l’eau et le sol de cette localité sont de qualité.
Abdou Lahat Seck souhaite par ailleurs que soit entamée rapidement la construction du domaine agricole communautaire du Niombato, un ouvrage qui sera implanté dans la commune de Keur Saloum Diané, rapporte l’Aps.
’’Le conseil municipal a pris toutes les dispositions nécessaires en mettant mille hectares’’ à la disposition de cet ouvrage agricole, a-t-il assuré.
Papa Abdoulaye Seck était accompagné de plusieurs élus locaux, des autorités administratives de la région de Fatick et de quelques agents du ministère de l’Agriculture.
A Keur Saloum Diané, il a visité un champ d’arachide d’une superficie de 20 hectares appartenant à Momath Touré, un habitant de la commune.
Le ministre de l’Agriculture s’est également rendu à Ndiop Ndienguène, un village situé dans la commune de Nioro Alassane Tall, où il a visité un champ d’arachide d’une superficie de 17,3 hectares.

Sénégal : baisse de 29% de la production de coton

Apanews | La production de coton du Sénégal s’est fortement contractée de 29% au premier semestre 2017 par rapport à la même période de 2016, a appris mardi APA auprès de la Société de développement des fibres textiles (SODEFITEX).
Selon les données de la SODEFITEX, cette production s’est élevé à 13.363 tonnes contre 18.822 tonnes au premier semestre 2016, soit un repli de 5.459 tonnes en valeur absolue.
Cette situation est occasionnée par la baisse de 21,4% des ventes à l’exportation qui se situent à 6.914 tonnes contre 8.794 tonnes à fin juin 2016.En variation mensuelle, la baisse des ventes à l’exportation s’est accentuée, passant de 1.114,7 tonnes en mai 2017 à 524 tonnes en juin 2017.

 ALIOU DIA SALUE LA HAUSSE DU PRIX AU PRODUCTEUR DU COTON

Missirah Wadéne (Kaffrine), 22 août (APS) – Le président de la Plateforme agricole du Sénégal, Aliou Dia a salué l’option prise par le gouvernement consistant à favoriser cette année, le prix au producteur du coton par rapport à la subvention des intrants.
« Le gouvernement a fait une bonne option en favorisant cette année le prix au producteur du coton par rapport à la subvention des intrants. Cela, il faut le comprendre », a-t-il dit, mardi, à Kaffrine,à l’issue de la tournée du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Abdoulaye Seck.
« Les intrants, en termes de cultures de coton, étaient très importants », a rappelé Aliou Dia, par ailleurs président du comité national du suivi de la campagne du ministre de l’agriculture dans les champs.
Il a fait observer que jusque-là, il a été constaté que « l’arachide prenait le dessus sur le coton et beaucoup de producteurs commençaient à délaisser cette culture ».

Aussi, quand le gouvernement « a pensé maintenant mettre cette subvention au prix du producteur en élevant le prix d’achat du kilogramme de coton, tous ceux qui avaient commencé à laisser le coton en rade sont revenus aujourd’hui et ont fait des emblavures extraordinaires ».

« C’est une bonne option que nous félicitons car si on continue tout simplement à regarder du côté de l’arachide sans lorgner les autres filières, on risque de les tuer à l’avenir », a encore dit M. Dia, qui a estimé qu’il « faut une diversification des cultures pour avoir une agriculture moderne et durable ».
Aliou Dia a été interrogé par des journalistes après avoir visité les exploitations du nommé Thialy Wade, un paysan de la commune de Missirah Wadéne, dans le département de Koungheul.
Cet exploitant a emblavé au total 64, 44 hectares dont 46 ha d’arachide, 9,5 de mil, 8,25 de maïs et 1,69 de coton.
« Vu ces surfaces emblavées nous pouvons dire que la diversification des cultures est une réalité au Sénégal », a indiqué le président de la Plateforme agricole du Sénégal.
Dans le cadre de cette tournée de suivi de la campagne agricole terminée dans le Ndoucoumane, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a également visité les champs d’arachide d’Abass Samb (Boulél) et de Maodo Sarr (Diakhao).MNF/MD/BK
Faire face à l’insécurité

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE : SIX DÉPARTEMENTS SÉNÉGALAIS DANS LE ROUGE, SELON LE SECNSA

Thiès, 21 août (APS) – Plus de 42.000 ménages des départements de Matam, Kanel, Goudiry, Tambacounda, Bambey et Malem Hodar se trouvent dans « la zone rouge » du tableau de l’insécurité alimentaire au Sénégal, a annoncé lundi à Thiès le secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (SECNSA), Jean Pierre Senghor.
« Il y a six départements (Matam, Kanel, Goudiry, Tambacouda, Bambey et Malem Hodar) rouges sur lesquels nous allons davantage nous concentrer pour éviter que les populations se retrouvent dans des conditions difficiles », a-t-il dit.
« Le travail qui a été fait jusqu’à présent a permis d’identifier près de 42000 ménages en difficulté », a expliqué M. Senghor, à l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité sur l’analyse de la sécurité alimentaire, à l’attention des points focaux du système national d’alerte précoce.
Cette rencontre de 5 jours, financée par le PAM (Programme alimentaire mondial) devrait permettre aux points focaux de s’entendre sur « les principes de base » mais aussi de disposer de « données fiables » dans ce domaine.
Selon Jean Pierre Senghor, cette situation de vulnérabilité est certes inquiétante mais ne concerne « pas un million de personnes, ce n’est pas deux millions de personnes. C’est pour dire que la situation est maitrisable et nous voulons aller beaucoup plus vite pour qu’on arrive à un taux zéro risque’’’.
Pour ce faire, le secrétaire exécutif national du Conseil national de la sécurité alimentaire (SECNSA) a invité à « une synergie d’actions » de tous les acteurs concernés par cette question.
« Il est important que nous mettions en chantier de nouveaux concepts à savoir les +nouveaux terroirs résilients+. Au lieu de toujours rester à attendre que nous subissions les chocs, il faut préparer les terroirs à pouvoir être capables de résister et faire mieux que résister », a-t-il dit.
Ases yeux, cela demande « en amont une stratégie qui nous aide à nous doter d’une carapace de ces chocs’’ à venir, lesquels seront d’ordre climatiques, économiques et sociaux.
A en croire le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, le Sénégal dispose des ressources nécessaires pour faire face à cette situation et faire en sorte que la sécurité alimentaire « soit une réalité avant l’horizon 2030 ».FD/BK

CASAMANCE, ZONE D’EXPÉRIMENTATION D’UN PROJET DE CRÉATION DE L’OBSERVATOIRE NATIONAL DES TERRITOIRES

Ziguinchor, 22 août (APS) – La région naturelle de la Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, sud), est choisie par l’Agence de développement local (ADL) comme zone d’expérimentation d’un projet qui vise à mettre en place un Observatoire national des territoires (ONT) pour une « bonne maîtrise et une meilleure remontées » des données du développement, a appris l’APS.
« Nous sommes en train de mettre en œuvre une structure appelée l’Observatoire national des territoires dont la Casamance est la zone d’expérimentation. Cet outil a pour objectif de maitriser l’information territoriale par une meilleure remontée des données », a expliqué le directeur de l’ADL, Malal Camara.
M. Camara et son staff séjourne dans la zone sud du pays dans le cadre d’une série de sessions de renforcement des capacités des points focaux et départementaux sur la gestion et l’utilisation de la plateforme SIG et GEO Portail de l’Observatoire national des territoires.
« Dans ces trois régions, nous disposons déjà d’un dispositif de collecte et de remontée des données identifiées par les acteurs à la base. Nous avons mis à la disposition des acteurs de la zone sud du matériel de technologie et de logistique nécessaire », a rappelé M. Camara.

« Nous sommes revenus pour les former, les renforcer et les outiller dans les domaines de la collecte, de l’analyse, du traitement et d’une remontée rapide des données pour inciter les pouvoirs publics et les décideurs à une prise de décision », a-t-il dit. 

Selon lui, « les planifications, aussi bien au niveau local qu’au niveau national, doivent s’appuyer sur une bonne information, riche et détaillée, pour permettre à une bonne prise de décision dans l’intérêt exclusif des populations ».
« Ce travail permettra à l’Autorité à prendre la bonne décision pour une meilleure prise en charge de l’ensemble des préoccupations des populations jusqu’au niveau des zones les plus reculées (…) l’information territoriale sera analysée, traitée, documentée avant d’être mise sous forme de rapport et envoyée à qui de droit pour une prise décision », s’est félicité Ibrahima Ismaël Ndiaye, adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives.
« Si une municipalité comme Ziguinchor veut construire des salles de classe pour la prochaine rentrée scolaire. Elle doit disposer des données prises sur le flux d’enfants qui vont venir en sixième primaire en vue d’avoir toutes les informations nécessaires sur l’expression des besoins. Cela permettra d’optimiser les ressources », a dit Malal Camara à titre d’exemple.
« C’est valable aussi au niveau macro avec de gros investissements comme c’est le cas dans le Plan Sénégal émergent (PSE, actuel référentiel des politiques économiques à l’horizon 2035). La collecte de données analysées et traitées doit être faite dans tous les secteurs pour une meilleure lisibilité des opportunités d’investissements », a préconisé le directeur général de l’ADL.MTN/ASB

LE PUDC EST UNE RÉPONSE FACE AUX « INÉGALITÉS ET INJUSTICES SOCIALES » AU BURUNDI (MINISTRE)

Dakar, 22 août (APS) – Le ministre burundais du Développement local, Jeanne d’Arc Kagayo a estimé, mardi à Dakar, que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) répond parfaitement à la politique de lutte contre les inégalités sociales menée dans son pays.
« Le Burundi est un petit pays qui se cherche et qui est encore sur une lancée sans précédent vers un développement qui veut partir des ménages (…) et je reste convaincu que le PUDC est la solution rapide pour corriger les injustices sociales et la mauvaise répartition des ressources nationales », a-t-elle dit.
Jeanne d’Arc Kagayo sortait d’une séance de travail avec le secrétaire d’Etat chargé du PUDC, Souleymane Jules Diop.
Le ministre burundais du développement local et son équipe sont en mission au Sénégal depuis deux jours pour s’inspirer de l’expérience sénégalaise du PUDC.
Elle se dit également séduite par les résultats affichés par le PUDC en terme de chiffres qui, selon elle, est une solution pour son pays qui « est depuis dix ans à la recherche d’une stratégie appropriée pour mettre en œuvre sa politique de développement à la base ».

Mme Kagayo a en outre soutenu que le Burundi compte rester « un élève » par rapport à ce programme et demande par la même occasion l’accompagnement de l’Etat du Sénégal dont elle a salué la collaboration.

Pour le secrétaire d’Etat en charge du PUDC, Souleymane Jules Diop, « cette mission est une preuve parfaite de la réussite de ce programme mis en place sur l’initiative du chef de l’Etat après une tournée de 80 000 km sur l’ensemble du pays qui lui a permis de mettre un visage sur la pauvreté et l’inégalité sociale entre l’intérieur et les zones côtières ».
Souleymane Jules Diop en a profité pour partagé les différentes réalisations faites par le PUDC en deux ans d’exécution.
Il a, à cette occasion, parlé de « l’électrification de 406 villages, de la réalisation de 3050 km de pistes, de la construction de 238 forages et 160 châteaux d’eau, de l’installation de 5500 équipements post récoltes, de la création de 200 micro et petites entreprises rurales au profit des femmes et jeunes, et du renforcement des capacités des acteurs locaux ».MK/PON

POWER AFRICA : RAPPORT ANNUEL 2017: 10 millions de connexions ont amené l’électricité à plus de 50 millions de personnes

http://jotay.net/ Power Africa, une initiative du gouvernement des États-Unis visant à doubler l’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, a publié son rapport annuel. L’initiative implique plus de 150 partenaires du secteur public et du secteur privé, qui ont engagé collectivement plus de 54 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de Power Africa. Il est parmi les plus grands partenariats public-privé au monde dans l’histoire du développement.
Power Africa aide les entreprises africaines en affinant et en renforçant les stratégies de marketing et de détail, en développant de nouveaux partenariats avec des entreprises de distribution et de détail, en analysant les données de projet pour optimiser les opérations et en fournissant des informations commerciales, de réseau et de distribution. Power Africa prend également en charge les solutions énergétiques à grande échelle en faisant progresser les normes de micro-réseaux, en pilotant de nouveaux modèles commerciaux de micro-réseaux et en soutenant l’expansion et la planification par les services publics. Il soutient le secteur énergétique du Sénégal et en Afrique subsaharienne par le biais du Groupe de la Banque mondiale, de la Commission européenne, du Gouvernement japonais et d’autres partenaires de développement comme la Banque Canadienne Impérial de Commerce (Cibc), la ferme Senergy solaire photovoltaïque et l’usine éolienne de Taïba Ndiaye. Elle offre une gamme de ressources pour faire progresser les projets clés sur le réseau électrique et, par le biais de la sous-initiative Beyond the Grid, dans les endroits que le réseau national n’atteint pas. Publié hier, son rapport 2017 souligne comment Power Africa continue de jeter les bases d’une croissance économique durable en Afrique, tout en créant des opportunités pour les entreprises américaines, car elle fait des progrès vers ses objectifs d’augmentation de la capacité de production installée de 30.000 mégawatts (MW) et d’ajouter 60 millions de nouvelles connexions d’électricité d’ici à 2030.
Depuis sa création, Power Africa a facilité le financement des transactions d’électricité qui devraient générer plus de 7200 MW de puissance en Afrique subsaharienne. Les 80 transactions de Power Africa qui ont conclu des ententes de financement sont évaluées à plus de 14,5 milliards de dollars, et les projets Power Africa ont généré plus de 500 millions de dollars dans les exportations américaines. En outre, Power Africa a facilité plus de 10 millions de connexions électriques, ce qui a amené l’électricité à plus de 50 millions de personnes pour la première fois.
Le rapport souligne également le rôle de la femme dans le secteur de l’énergie en Afrique en décrivant les contributions de certains membres du réseau Power in Africa Power (Wiap) de Power Africa. Il comprend une lettre exécutive de l’honorable Irene Muloni, ministre de l’Énergie et des Minéraux en Ouganda, ainsi que des profils de femmes dont le renforcement du secteur de l’énergie en Afrique.
Au cours de la prochaine année, Power Africa travaillera avec plus de 100 entreprises américaines, partenaires africains, autres donateurs et le secteur privé pour exploiter la technologie, l’ingéniosité et la volonté politique nécessaires pour apporter les avantages de l’énergie moderne aux régions éloignées de l’Afrique Tout en favorisant la croissance économique. L’initiative s’étendra également au-delà de son orientation initiale sur les lanternes solaires et les énergies renouvelables pour soutenir davantage de projets d’électricité sur le réseau dans le gaz naturel et d’autres sources.Mame Thierno Seye (

 Sénégal : recours devant la Cour suprême pour l’annulation d’une concession rizicole marocaine

http://www.jeuneafrique.com/pays/senegal Un collectif d’habitants de la commune de Dodel, dans la région d’éleveurs du Fouta, au nord du Sénégal, s’oppose à la concession rizicole que l’État du Sénégal a octroyée au groupe marocain Sefrioui. 23 villages redoutent leur déplacement et la réduction des espaces de pâturages.
C’est cette semaine qu’un collectif de 2 000 habitants de la commune de Dodel portera ses récriminations à l’encontre d’un vaste projet rizicole devant la Cour suprême du Sénégal. Leur avocat, Assane Dioma N’diaye, par ailleurs président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, déposera un recours en annulation devant la section administrative de la Cour suprême, a indiqué ce dernier à Jeune Afrique.
En cause, selon lui, la délibération rendue par la commune de Dodel dans le département de Podor, au nord du Sénégal, le 24 mars 2017, octroyant une concession de 10 000 hectares au groupe Sefrioui et à sa filiale sénégalaise, Afri Partners, conformément à une convention conclue entre l’État du Sénégal et le groupe marocain en janvier.

Un objectif politique national

Celui-ci prévoit qu’Afri Partners développera des champs de riziculture sur les communes de Dodel et Démeth pendant 40 ans via un investissement de 75 milliards de francs Cfa (115 millions d’euros) avec l’objectif de produire à terme 115 000 tonnes de riz. Si cet objectif est atteint, pareille production représenterait 12,5% des 917 000 tonnes de riz non décortiqué que le Sénégal a produites en 2015. Le Sénégal a fait de la réduction de sa dépendance aux riz brisés asiatiques, dont il importe 900 000 tonnes chaque année, un objectif politique.
Le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), qui compte parmi les piliers du Plan Sénégal Émergent du président Macky Sall, prévoit une politique soutenue d’aménagement des périmètres rizicoles, d’appui aux riziculteurs en intrants (fertilisants, semences, etc.) et en matériel agricole, d’effacement de dettes…
Mais dans le cas de l’investissement porté par Afri Partners, les habitants de 23 villages de la commune de Dodel, qui en compte 36 au total, redoutent leur expulsion et la réduction des espaces de pâturage de leurs troupeaux de vaches dont l’élevage est très répandu dans la zone. « Nous trouvons inacceptable que le projet octroie 10 000 hectares à la société et que seuls 2 000 hectares soient réservés aux habitants locaux. C’est inacceptable. A fortiori les études d’impact n’ont pas été correctement établies », explique Mamadou Sakho, un des habitants qui a pris la tête d’un collectif en opposition à ce projet.

Les communes ne peuvent délibérer sur des concessions de cette taille

Le recours en annulation portera sur l’incapacité des communes à délibérer sur des concessions foncières de cette taille. « Elles ne peuvent se prononcer que sur des attributions foncières demandées par des autochtones », explique Assane Dioma N’diaye, l’avocat du collectif.
De son côté, le groupe Sefrioui expliquait dans la presse locale lors de la signature de l’accord cadre avec l’État que 1 500 emplois doivent être créés dans la zone et que l’aménagement des parcelles villageoises sur une superficie de 2 500 hectares a été inclus dans le projet. « Nous n’avons connaissance d’aucun recours. Le projet poursuit son déploiement », a fait savoir le groupe Sefrioui interrogé par Jeune Afrique. Sollicitée, l’Apix, l’agence sénégalaise de promotion des investissements et grands travaux, n’a pas répondu à nos sollicitations.
Début juillet, des manifestations contre l’exploitation rizicole ont réuni plusieurs centaines de personnes, selon la presse locale sénégalaise. « Depuis, plusieurs accrochages ont eu lieu entre des salariés de la société, en repérage sur le site, et des habitants », explique un militant associatif basé à Dakar et originaire du Fouta, où l’investissement marocain est envisagé. Ce n’est pas la première fois que pareil investissement suscite la grogne populaire : en 2012, une concession similaire accordée à Senhuile, un groupement italien et sénégalais, avait suscité de vives oppositions localement, entraînant le décès de deux personnes lors d’une manifestation. Par Benjamin Polle

Edification de la Grande muraille verte : 700 à 800 jeunes vont reboiser 4 400 ha

http://www.lesoleil.sn/La 12ème édition annuelle du camp international de reboisement du groupe des jeunes de la région africaine de Mahikari consacré au projet d’édification de la Grande muraille verte (Gmv) a été lancée samedi dernier, à Dakar. La campagne se poursuivra jusqu’au 26 août à Mbanar dans la commune de Syer (région de Louga).
A l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 12ème édition du camp international de reboisement des jeunes de l’association Sûkyô Mahikari consacré au projet d’édification de la Grande muraille verte, la secrétaire générale du Ministère de l’Environnement et du Développement durable (Meed), Ramatoulaye Dieng Ndiaye, a indiqué que ces actions menées autour du reboisement montrent que l’arbre est un vecteur de paix, d’entraide et de solidarité. « Dès la diffusion de l’idée du projet d’édification de la Grande muraille verte en 2005, par les chefs d’État des pays saharo-sahéliens, Sûkyô Mahikari (association) s’est engagée auprès du gouvernement du Sénégal pour soutenir la réalisation de ce projet panafricain et fédérateur », a-t-elle rappelé, précisant que 4.400 ha devront être reboisés en un an et que le travail devra nécessiter entre 700 et 800 personnes. Mme Ndiaye a indiqué que dès 2006, ces rassemblements internationaux de jeunes dans des camps de reboisement font le bonheur, chaque année, du projet panafricain d’édification de la Grande muraille verte, ici au Sénégal, surtout au Mali et au Burkina Faso. « Aujourd’hui, plus de 10 ans après, nous pouvons objectivement affirmer, de manière incontestable, que Sûkyô Mahikari (acteur clé) a beaucoup apporté à la réalisation du projet de la Grande muraille verte », a-t-elle affirmé.
La Secrétaire générale du Medd a affirmé qu’à l’analyse des conditions éco-géographiques et des paléo climats des zones désertiques arides et semi arides du Sahara, cet espace saharo-sahélien était jadis très prospère, luxuriant, comme en témoignent les peintures rupestres observées çà et là dans des grottes. « Ces espaces offraient de multiples opportunités pour leur développement. A ces conditions, se sont substitués des domaines arides à hyper-arides donnant, par voie de conséquence, un visage de calamité, de pauvreté, d’insécurité alimentaire et de famine et un flux migratoire des populations délaissant leurs terroirs », a laissé entendre Mme Ndiaye.

Survie

A l’en croire, cette problématique globale de développement, voire de survie, dans un contexte peu favorable, se pose grandement au Sahel, avec l’émergence des paradigmes de développement durable, d’éco-développement, d’économie verte et des contraintes comme l’adaptation et la résilience des populations aux impacts du changement climatique et de la désertification.
Pour Ramatoulaye Dieng Ndiaye, tenant compte de ce contexte, le programme Grande muraille verte, en s’adossant sur les savoirs et valeurs traditionnels, s’inscrit dans une logique de repenser la stratégie opérationnelle de préservation de la nature dans ces zones. Selon elle, cette nouvelle stratégie dans le Circum-Sahara devrait permettre le développement et donc la prospérité et la paix; ce à quoi aspirent tous les peuples, notamment ceux du Sahel.
Aujourd’hui, au-delà de l’aspect climatique de la reforestation salutaire de la bande du Sahel, la dimension internationale de l’implication de Sûkyô Mahikari permet la mise en perspective de retombées économiques importantes pour la suite du projet au Sénégal. Aussi a-t-elle salué l’accompagnement des populations bénéficiaires du projet, notamment pour la valorisation industrielle et locale des produits forestiers. La représentante du ministre de l’Environnement a indiqué que cette Grande muraille verte, qui traduit la vision et l’aspiration profonde de tout un continent, sera l’expression d’un trait d’union entre les peuples, d’un Sahel pacifié et luxuriant, auquel Sûkyô Mahikary aura fortement contribué.
De son côté, le directeur général de l’Agence nationale de la Grande muraille verte (Angmv), Amady Gnagna Cissé, a rappelé que le projet s’étend sur 545 km (Dakar-Djibouti). Alors que pour le directeur technique de l’Agence, le colonel Pape Sarr, chaque personne rodée peut planter jusqu’à 25 ha en un an.
Pour sa part, le responsable mondial du groupe des jeunes de l’Association Sûkyô Mahikary, Funaba Yusuke, a dit son vœu de restaurer l’environnement.Serigne Mansour Sy CISSE

 RÉDUCTION DE LA MORTALITÉ ET MORBIDITÉ LIÉES AU PALUDISME : LE PNLP LANCE LE PROJET CENTRE

Dakar, 22 août (APS) – Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) va dérouler un plan d’accélération dénommé « Projet centre » pour réduire la morbidité et la mortalité liée au paludisme dans la zone centre du Sénégal, a appris l’APS de la responsable de son Bureau communication, Oulèye Tall Dieng.
« Le PNLP s’appuie sur les dispositions du plan stratégique national pour procéder à des interventions spécifiques, mais également ciblées selon les zones et les niveaux épidémiologiques » a indiqué, lundi à Dakar, Oulèye Tall Dieng,
Elle intervenait lors d’un point de presse tenu en prélude au lancement de la Chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) qui intègre la « Campagne hivernage 2017 » du PNLP dont le lancement est prévu jeudi à Kolda.
La CPS est inscrite dans la politique de prévention et de prise en charge du paludisme pour mieux atteindre l’objectif de pré élimination fixé par le plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2016-2020.

 La campagne vise à couvrir au moins 95 % des enfants de 3 mois à 10 ans dans les régions de Kédougou, Tamba, Sédhiou et Kolda 

Selon Oulèye Tall Dieng, le constat général est que l’incidence palustre est très variable dans les zones nord, centre et sud-est. « Il y a la zone nord qui est verte, celle du centre qui est jaune en termes d’incidence palustre et la zone sud-est qui est rouge et où l’incidence est très élevée » a-t-elle dit.
« Au nord nous avons le projet de pré-élimination, mais au centre nous n’avions que les interventions classiques et après réflexions et exploitations des données au PNLP, nous avons identifié certains districts très rouges, où, presque 30 % des décès était concentrés et plus de 50% de cas graves », a encore noté Mme Dieng.
« Nous avons fait une analyse situationnelle avec toutes les données dont on disposait, mais aussi une analyse des déterminants avec les acteurs pour savoir ce qui était à l’origine de ces décès, mais aussi de ces cas enregistrés au niveau de ces districts rouges », a-t-elle poursuivi.
D’après la responsable du bureau communication du PNLP, c’est la raison de l’élaboration des plans d’accélération du contrôle avec une intensification de certaines interventions clés comme la Prise en charge à domicile (PECADOM), ou la Dispensation de soin à domicile (DSDOM) pour une prise en charge rapide.
Elle a fait savoir que d’autres ont choisi la PECADON daraas et c’est le cas de Touba où il y avait beaucoup de décès dans les daraas. « Ils ont une intervention dénommée Prise en charge des cas au niveau des daraas (PECADARA) pour réduire les cas de décès qui survenait fréquemment chez les enfants » a renseigné Oulèye Tall Dieng.
D’après Mme Dieng, dans toutes les zones rouges (Tambacounda, Kédougou, Sédhiou, Kolda) quelque 1000 DSDOM font un ratissage large avec des sorties hebdomadaires pour tester tous les cas de fièvres et ainsi les traiter ou les référer, selon les cas.
Il en est de même dans toutes les zones au sud qui présentent les même caractéristiques, sans compter une extension de la PECADOM plus qui ne se faisait avant que dans les zones rouges.LTF/PON

LE SÉNÉGAL EN BONNE VOIE POUR L’ÉLIMINATION DU PALUDISME À L’HORIZON 2030 (COORDONNATEUR PNLP)

Dakar, 21 août (APS) – Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) est « sur la bonne voie » pour l’élimination du paludisme à l’horizon 2030, a affirmé, lundi, à Dakar, son coordonnateur, le docteur Oumar Sarr.
« L’élimination du paludisme est un processus lent mais nous y sommes. Notre vision, c’est d’atteindre la pré-élimination en 2020 et l’élimination en 2030 comme nous l’avions décrit dans notre plan stratégique », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse, en prélude au lancement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier.
« L’hivernage est une période très critique, donc nous devons redoubler d’efforts durant ce moment de haute transmission du paludisme pour mettre en place un dispositif qui permette de prendre en charge correctement tous les cas qui y surviennent », a souligné le docteur Sarr.
S’exprimant sur les avancées obtenues en matière de lutte contre le paludisme au Sénégal, le coordonnateur du PNLP fait état d’une « régression significative (des cas de paludisme) de plus de 50% entre 2009 et 2015, avec une baisse de la prévalence parasitaire de 3% à 1, 2% ».
« Nous sommes en plein dans le stade de pré-élimination car certaines zones sont en pré-élimination et d’autres sous contrôle. D’ici quelques années, nous allons vers la certification », a-t-il annoncé, sans plus de détails.
Cette rencontre avec la presse entre dans le cadre des activités du PNLP pour le compte de l’hivernage 2017, à travers notamment la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier dans les régions de forte de transmission que sont Kédougou, Kolda, Tambacounda et Sédhiou.
« Près de 1000 DSDOM (Dispensateurs de soins à domicile) sont mobilisés dans les zones enclavées dépourvues de structures sanitaires et 490 organisations communautaires de base pour la mise en œuvre d’activités communautaires (causeries, visites à domicile et activités de mobilisation) sur le paludisme », a pour sa part expliqué Oulèye Bèye du bureau partenariat et communication du PNLP.
L’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), par la voix de son président Alassane Cissé, se dit prête à accompagner ce programme du ministère de la Santé « pour renforcer la sensibilisation et faire reculer le paludisme au Sénégal ».L’AJSPD est un des partenaires du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).SKS/BK

LEVÉE DU MOT D’ORDRE DE GRÈVE DU SUTSAS: 5,2 milliards débloqués pour éviter une énième crise

http://jotay.net Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a levé son mot d’ordre de grève de 48h qu’il devait observer à partir de ce mardi. Ceci, suite à la réunion du comité national de lutte, hier dans la matinée, pour évaluer le niveau d’application des accords signés avec le gouvernement. Plusieurs accords ont motivé la suspension du plan d’action, dont le paiement des arriérés des contractuels qui s’élèvent à 5,2 milliards.
Tout est bien qui finit bien. Les malades peuvent pousser un ouf de soulagement. La grève des 22 et 23 août prévue par le Sutsas a en effet été finalement suspendue. Le syndicat a pris cette décision suite à l’évaluation du niveau d’application des accords signés avec le gouvernement.
Selon Mballo Dia Thiam, secrétaire général du Sutsas, des avancées notoires ont été enregistrées. A titre d’exemple, 5,2 milliards ont été virés pour le paiement effectif des arriérés  de paiement des arriérés des salaires des contractuels du programme Msas/Jica et du plan Cobra, ainsi que celui du second trimestre de la motivation nationale.

Aussi, dans le secteur public de la santé, de nouveaux corps ont été identifiés et stabilisés dans le projet de décret initié à cet effet.

S’agissant des heures supplémentaires, d’énormes efforts ont été faits. En effet, conformément aux attentes du Sutsas, le décret n°95-176 du 14 février 1995 sera modifié. D’après M. Thiam, «l’enveloppe des travaux pour heures supplémentaires, consacrant le relèvement du taux de l’heure de travail de nuit, a été adoptée par le gouvernement et le Sutsas.
Présent à la conférence de presse, le Directeur général de la Fonction publique s’est félicité de «cet accord (qui) est le résultat d’un processus très inclusif auquel ont contribué les ministres de la Santé, de l’Economie et de l’Urbanisme ainsi que le Premier ministre», explique Mahamed Mahmoud Diop.
La question de l’habitat social a aussi été abordée notamment le projet Namora des logements sociaux, mis en place depuis près de dix ans et qui peine toujours à voir le jour. Mais d’après Mahamed Mahmoud Diop, «la question de l’habitat ne peut être traitée au même titre que les autres points. Toutefois, un comité d’évaluation sera mis en place, afin de revenir sur les points qui n’ont pu être traités lors de la réunion du comité de lutte», laisse-t-il entendre.Khadidjatou DAKHATE (Stagiaire)

Les travailleurs de l’hôpital Abass Ndao menacent d’aller en grève après 19 trimestres d’arriérés de salaires

http://actusen.sn/ 19 trimestres sans paiement des sous. C’est le temps que sont restés les travailleurs du Centre hospitalier Abass Ndao sans percevoir un centime de leurs salaires d’heures supplémentaires. En effet, depuis 2012 à nos jours, soit 19 trimestres, rien ne leur a été versé, apprend-t-on de la Rfm dans son édition de ce 18H.
Sur ce, un préavis de grève et un mémorandum de 22 pages ont été déposés sur la table du Directeur général dudit établissement sanitaire, a laissé entendre Amadou Ndiaye, membre de l’Intersyndicale des travailleurs de Abass Ndao.
A l’en croire, «les promesses dites par l’administration doivent être tenues. Si rien n’est fait, des actions syndicales vont être déroulées de notre côté», avertit-il.Par ailleurs, ces travailleurs déplorent aussi la faible subvention allouée à l’hôpital par l’Etat du Sénégal et la Mairie de Dakar, sans préciser la somme exacte.

 MBAGNICK NDIAYE EXHORTE LES ACTEURS CULTURELS À ADHÉRER À LA MUTUELLE DE SANTÉ

Dakar, 22 août (APS) – Le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye a exhorté, lundi les artistes et acteurs culturels à adhérer à la mutuelle de santé pour leur prise en charge.
« Il faut que les artistes et acteurs culturels adhèrent à la mutuelle de santé, sinon, nous ne pourrons pas résoudre le problème des acteurs culturels’’, a-t-il dit.Le ministre a relevé que son département est souvent sollicité pour soutenir des artistes malades. M. Ndiaye recevait dans son cabinet les artistes médaillés des huitièmes Jeux de la Francophonie qui ont eu lieu en juillet dernier (21-30) à Abidjan (Côte d’Ivoire).FKS/ASB/PON

HUITIÈMES JEUX DE LA FRANCOPHONIE : MBAGNICK NDIAYE SE RÉJOUIT DE LA PARTICIPATION SÉNÉGALAISE

Dakar, 21 août (APS) – Le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, a reçu lundi en audience les artistes sénégalais médaillés des huitièmes Jeux de la Francophonie, qui ont eu lieu en juillet dernier (21-30) à Abidjan, des joutes sportives et culturelles au cours desquelles les lauréats du Sénégal se sont selon lui illustrés par la qualité de leur participation.
« Je tiens, au nom des plus hautes autorités, en mon nom propre et au nom de tout le ministère, à vous adresser mes vives félicitations pour cette participation de qualité », a dit M. Ndiaye au cours d’une audience qu’il a accordée aux artistes sénégalais médaillés de ces Jeux.
Il dit associer à ces félicitations « tous les autres artistes » qui « ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour honorer notre pays », même s’ils n’ont « pas eu de médailles ».

Mbagnick Ndiaye estime que « les efforts déployés en termes de moyens financiers, humains et logistiques par les autorités n’ont pas été complètement vains », compte tenu des médailles ramenées d’Abidjan.

« Je voudrais également confondre dans les félicitations nos amis sportifs, car il s’agissait d’une seule délégation du Sénégal », a souligné le ministre.Le porte-parole des artistes, le peintre Mbaye Babacar Diouf, médaillé d’argent aux Jeux de la Francophonie, a tenu à remercier les autorités pour l’encadrement, le soutien et les conseils dont ont bénéficié les participants sénégalais durant tout leur séjour dans la capitale économique ivoirienne.
« L’équipe de la direction de la Francophonie nous a beaucoup aidés pour que notre participation soit des meilleures, on aurait souhaité faire mieux », a dit l’artiste-plasticien.
Daniel Gomes, l’encadreur de la chanteuse Moona (médaillée d’argent pour la chanson), a lui aussi salué « tous les efforts qui ont été faits pour un meilleur accompagnement des artistes et encadreurs ».
M. Gomes a évoqué « la cohésion des participants », ainsi que « l’expérience personnelle renforcée ». Il a recommandé la prise en compte de nouvelles disciplines par le Sénégal, notamment dans le domaine des marionnettes géantes.
Massamba Guèye, conseiller culturel du président de la République, s’est pour sa part félicité de « la solidarité constatée dans le groupe, une force du Sénégal durant ces Jeux d’Abidjan ».

Le ministre de la Culture et de la Communication a dit qu’ »il nous appartient tous d’œuvrer pour relever le niveau de l’ensemble des disciplines culturelles et de la création, afin que (…) les distinctions obtenues ne soient pas les dernières ».

« Nous allons étudier les voies et moyens pour détecter des jeunes prometteurs et les encadrer sur le long terme », a promis Mbagnick Ndiaye.
Le Sénégal est revenu des Jeux de la Francophonie d’Abidjan avec trois médailles dans les disciplines culturelles. Mohamed Mbougar Sarr a obtenu une médaille de bronze en littérature, le plasticien Mbaye Babacar Diouf a eu une médaille d’argent dans sa catégorie. Une autre médaille d’argent est allée à la chanteuse Moona.
Avec 27 médailles au total, le Sénégal s’est classé quatrième sur les 53 pays ayant pris part aux huitièmes Jeux de la Francophonie. Il est le deuxième pays africain le plus médaillé après le Maroc.FKS/BK/ESF

UNE DÉLÉGATION DE L’OFNAC AU MINISTÈRE DU TRAVAIL POUR VULGARISER LA DÉCLARATION DE PATRIMOINE

Dakar, 21 août (APS) – Une délégation de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a été reçue lundi au ministère du Travail, du dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, pour une séance de travail ’’visant à informer sur les modalités de la déclaration de patrimoine et à recenser tous les assujettis à cet exercice de transparence et de bonne gouvernance », a appris l’APS.
A cette occasion, « les fondements juridiques nationaux, régionaux et internationaux qui sous-tendent la création de l’OFNAC ont été partagés » par les deux parties, de même que « les fondements de la déclaration de patrimoine ».
Les deux parties ont également évoqué les intérêts de la déclaration de patrimoine ainsi que « les critères d’assujettissement conformément à loi et son décret d’application », rapporte le communiqué.
.De même source, il est signalé que la procédure de déclaration de patrimoine « a été bien explicitée et l’ensemble des structures du ministère et les responsables concernés ont été identifiés par l’OFNAC’’.
Aussi le ministre Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, a-t-il souligné « l’importance de la rencontre estimant qu’elle a permis de prendre connaissance des dispositions relatives à la déclaration de patrimoine ».

  1. Sy a salué « la ‘démarche de l’OFNAC et exprimé toute sa détermination et son engagement à collaborer avec l’instance nationale de lutte contre la fraude et la corruption afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle à travers les missions qui lui sont assignées ». 

De son côté, le vice-président de l’OFNAC, Cheikh Tidiane Mara, a « sensibilisé le ministre et ses collaborateurs sur l’importance de la déclaration de patrimoine qui n’est rien d’autre qu’un acte de transparence mis en place pour aider les différentes autorités assujetties à prouver que leurs biens sont acquis de manière licite ».BHC/BK

ASSEMBLEE GENERALE DE L’UMS :Les coulisses d’une révolution

http://www.enqueteplus.com Samedi 19 août 2017, voilà une date qui restera à jamais dans les annales de l’Union des magistrats sénégalais. Loin de la capitale et de son bruit infernal, loin des salles d’audience et de leur ambiance stressante, les magistrats se sont retirés à Saly, pour tenir leur assemblée générale. Une véritable séance d’exorcisme de la magistrature. L’indépendance de la Justice, le statut des magistrats, le Conseil supérieur de la magistrature…  Aucun sujet n’a été laissé en rade. Mais le moment fort est sans aucun doute l’élection d’un nouveau président de la structure. Magatte Diop cède sa place à Souleymane Téliko, après seulement un mandat.
C’est un grand jour. Les magistrats sont venus de tous les coins et recoins du Sénégal pour participer au ‘’ndeup’’ (séance d’exorcisation) de leur profession. L’enjeu justifie leur intérêt. Au-delà des grandes problématiques qui assaillent la magistrature. Ils doivent aussi choisir ceux qui seront chargés de défendre leurs intérêts pour les deux prochaines années. Les magistrats ne veulent plus du bureau sortant qu’ils accusent d’être à la solde de l’Exécutif. Ils ont tenu à le manifester avec beaucoup d’abnégation. La preuve par le résultat du vote : Souleymane Téliko arrive largement en tête avec 125 voix. Magatte Diop, président sortant, a juste 77 voix. Contre toute attente, Marième Diop Guèye, la grande ‘’inconnue’’ de ses collègues, qui a fait une belle campagne, récolte le score honorable de 41 voix.

Mais comme ce fut âpre ! Pendant un moment, on a cru qu’il ne restait que deux candidats. Certains pensaient que la ‘’dame de fer’’ Marième Diop Guèye s’était retirée de la course pour rejoindre Souleymane Téliko dans sa ‘’Coalition And Suxali Justice’’, rapportent nos sources qui n’ont manqué aucun détail. La magistrate, poursuit-on, a dû se lever et lancer à haute voix : ‘’Président, moi aussi, je suis candidate. Il n’y a aucune coalition.’’

En effet, renseignent nos interlocuteurs, vers 17 h, lorsque le doyen Ousmane Diack, encadré de ses deux assesseurs, a indiqué que la tradition veut que le président sortant soit reconduit, s’il est candidat à sa propre succession, la salle a grondé. Le président de séance a dû appeler au calme : ‘’S’il vous plait, un peu de silence ! Je rappelle juste la tradition. Magatte Diop est candidat, est-ce qu’il y a un autre candidat ?’’, a-t-il alors demandé. Souleymane Téliko, dit-on, s’est levé et s’est dirigé vers le pupitre. ‘’Je suis le candidat de la Coalition And Suxali Justice’’. Ses partisans ont applaudi. Marième a pris un moment avant de rendre publique sa décision de se présenter.

L’admission des procurations, la pomme de discorde

Et la guerre des trois s’engagea avec opiniâtreté. Mais, au préalable, renseigne nos sources, le président Diack a fait cas des procurations qui avaient causé beaucoup de problèmes, ‘’lors de la dernière assemblée générale’’. Celles-ci avaient poussé à tenir un deuxième tour. Le président de rappeler que la décision avait été prise de ne plus accepter le vote par procuration, car on ne peut vérifier leur authenticité. Aussi, a-t-il décidé que ce mode de scrutin ne sera pas accepté. Cette décision, rapportent nos interlocuteurs n’a pas trouvé l’assentiment du candidat Souleymane Téliko qui a demandé le respect scrupuleux du règlement intérieur ou, à défaut, de soumettre la question à l’assemblée. Mais le président n’a rien voulu entendre.

Alors, il y a eu un vif débat dans la salle entre ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre la mesure. Devant la cohue, dit-on, Magatte Diop est allé prendre le micro et a lancé à ses adversaires que Souleymane Téliko a peur de se mesurer. Ajoutant que tous les magistrats étaient présents, il s’est montré provocateur. ‘’Vous avez toujours dit que je suis le candidat de la hiérarchie. Moi, je suis le candidat de ces gens-là, c’est pourquoi




Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *