RP du Mardi 24 octobre 2017

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Conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2017-2018 :LE GOUVERNEMENT S’ATTEND À DES « RÉCOLTES ABONDANTES » (PORTE-PAROLE)

Le Premier Ministre, Monsieur Mahammed Boun Abdallah DIONNE a présidé mardi 24 octobre 2017, un Conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2017-2018. La rencontre a réuni tous les acteurs concernés par la filière arachidière notamment, les structures de l’Etat, les institutions financières, les organisations de producteurs et paysannes, les huiliers et les partenaires.
Dans son propos liminaire, le Premier Ministre a rappelé les mesures d’accompagnement en faveur de la filière arachidière décidées par le Chef de l’Etat qui ambitionne de faire de l’agriculture le 1er moteur de croissance de notre économie et de consolider sa place de 1ère source de création d’emploi du pays.
Ainsi, pour cette présente campagne agricole 2017-2018, le Gouvernement a mobilisé environ 25 milliards de FCFA destinés à subventionner les semences d’arachide et l’engrais 6-20-10. En plus de la mise en place à temps des intrants et la facilitation de leur accès, le renforcement de la mécanisation a permis d’accroître les superficies cultivées et d’améliorer la productivité par le travail du sol.

Au regard des prévisions qui indiquent que 92% des cultures sont actuellement sécurisées, les perspectives de productions arachidières sont prometteuses et nettement meilleures que celles de l’année dernière aussi bien en quantité qu’en qualité.

Ainsi, le Premier a indiqué l’urgence à mettre en œuvre des mesures efficaces, pour garantir le plein succès de la campagne de commercialisation de l’arachide, en tenant compte des orientations majeures suivantes déclinées dans le Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture sénégalais (PRACAS) :
Mieux organiser la campagne de collecte ;
Sécuriser les revenus des producteurs ;
Eviter le bradage de la production ;
Sécuriser le capital semencier ;
Préserver l’efficacité et l’efficience de notre tissu industriel ;
Exploiter nos avantages comparatifs sur le marché international.
A la suite des échanges fructueux, le Conseil interministériel a adopté les mesures proposées par le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, qui seront soumises à la décision du Chef de l’Etat.

Le prix plancher de collecte est fixé à 210 francs CFA le kilogramme d’arachide et ce malgré la baisse des cours mondiaux ;

Le démarrage de la campagne est fixé au 1er décembre 2017 ;
Les factures en instance de la dernière campagne d’un montant d’environ 5 milliards seront payées avant la fin de l’année 2017 ;
La subvention au prix producteur accordée aux huiliers au titre de la campagne 2016-2017, d’un montant de 4,9 milliards sera également payée ;

Toutes les dispositions sont prises pour permettre à la SONACSOS SA de mobiliser les financements nécessaires pour participer convenablement à la campagne ;

Le protocole Etat-huilier sera reconduit ;
20 000 tonnes de semences écrémées seront collectées pour corriger le déséquilibre variétal au niveau du programme de multiplication des semences ;
10 000 tonnes de semences écrémées seront réservées à la zone sud (régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou).
Concernant les exportations, le Conseil interministériel suggère la mise en place d’un dispositif d’encadrement pour en tirer le meilleur profit. Ainsi, les semences certifiées seront interdites à l’exportation, le contrôle sanitaire et phytosanitaire des graines destinées à l’exportation sera renforcé, et il est permis aux exportateurs de mener leurs transactions au niveau des points de collecte.  Le Secrétaire général du Gouvernement, Porte-parole

Sénégal:Baisse de 29% de la production de coton à fin août 2017

APA-Dakar (Sénégal) La production de coton du Sénégal s’est fortement contractée de 29% au terme des huit premiers mois de 2017 comparé à la même période de 2016, a appris mardi APA auprès de la Société de développement des fibres textiles
Cette production s’est établie à 13.363 tonnes contre 18.822 tonnes durant les huit premiers mois de 2016, soit une baisse de 5.459 tonnes en valeur absolue. Cette situation s’explique par la baisse de 34,9% des ventes à l’exportation qui passent de 10.686 tonnes en 2016 à 6.955 tonnes en 2017.
En variation mensuelle, la baisse des ventes à l’exportation s’est accentuée, passant de 41,7 tonnes en juillet 2017 à zéro tonne un mois plus tard.
Les exportations de la SODEFITEX étaient beaucoup plus importantes, bien qu’en dents de scie, entre avril, mai et juin 2017, se situant respectivement à 663,9 tonnes, 1.114,7 tonnes et 524 tonnes.MS/od/APA

Rapport Rse 2016 de Teranga Gold Corporation : 6,15 tonnes d’or produites, 30 milliards Fcfa reversés à l’Etat et…

http://www.pressafrik.com Teranga Gold Corporation a établi son 6eme rapport de Responsabilité Sociétale d’entreprise (RSE) au Sénégal. Publié ce mardi, ceci s’inscrit dans le cadre de sa politique de transparence mais également à sa position dans les grandes bourses de Toronto et d’Australie.
Ce rapport présente la contribution de Teranga Gold Corporation dans l’économie sénégalaise. Ainsi, il informe des montants versés à l’Etat du Sénégal, soit au total 30 milliards de FCfa, répartis entre les impôts directs, indirects, redevances minières, appuis institutionnels entre autres.
En effet, ce document fait état de 277 milles onces d’or soit 6, 15 tonnes produites par Sabodala Teranga Gold (SGO) en 2016.  «Ces onces d’or sont vendus à hauteur de 150 milliards de FCfa », a informé le directeur général, Abdoul Aziz Sy. Avant d’ajouter : «117 milliards de FCfa représentant 76% du chiffre d’affaires ont été directement dépensés au Sénégal, soit 1,4% du PIB».

Toutefois, il a précisé que : «sur les 117 milliards de FCfa, 30 milliards sont versés à l’Etat du Sénégal dont 12 milliards de redevances minières sur les 5% de production».

La Directrice du Contrôle et de la Surveillance des Opérations Minières (DCSOM), qui s’est prononcée au nom du ministre des Mines et de la Géologie, a magnifié la publication officielle du 6eme rapport RSE de Sabodala Gold Operations.
Rosaline Mbaye Carlos de renseigner qu’ «au-delà de ces revenus directs perçus par l’Etat, le Gouvernement s’est attelé à mettre en place des mécanismes précis, d’abord dans les contrats signées avec les entreprises minières puis, dans le nouveau Code minier afin de permettre l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant dans les zones minières».
Teranga Gold Corporation est une société aurifère canadienne intervenant dans la partie Sud du pays. En novembre 2010, elle acquiert 90% de Sabodala Gold Operations (SGO), la société de droit sénégalais qui opère la mine d’or de Sabodala, dans la région de Kedougou. Les 10% restant sont détenus par l’Etat du Sénégal. Au 31 décembre 2016, elle a avait produit 1 471 703 onces d’or. Aminata Diouf

Une monnaie unique de la Cedeao ne verra pas le jour en 2020 (Marcel De Souza)

APA -Niamey (Niger) Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedéao), Marcel De Souza, a annoncé ce mardi à Niamey, un nouveau report de la mise en circulation d’une monnaie unique de la Cedeao, initialement prévue en 2020, se gardant toutefois de fixer un nouveau calendrier
« Les résultats sont faible et ne nous permettent pas donc, d’aller en 2020, à la monnaie unique », a dit De Souza a l’ouverture la 4ème réunion de la Task Force présidentielle sur le Programme de la monnaie unique de la CEDEAO
Il a toutefois salué les « progrès notés sur la convergence macro-économique », se contentant de dire  que  « quatre proposition ont été soumises aux chefs d’Etat en vue d’accélérer la naissance de la monnaie unique » », sans entrer dans les détails.
Déplorant le manque de vigueur noté dans la mise en œuvre  de la feuille de route visant  la mise en circulation en 2020 de la monnaie unique de la Cedeao, De Souza,  a expliqué  que  les résultats ne sont pas au rendez-vous  sur les quatre objectifs fixés.
« De 2012 à 2016, aucun de nos pays n’a pu respecter de manière continue les critères de premier ordre du programme de convergence macro-économique », a –t-il dit
Et le président de la Commission de la Cedeao, de souligner  l’absence d’harmonisation des politiques monétaires entre les huit monnaies de la Cedeao, qui devait précéder la monnaie unique
De même, a-t-il poursuivi,  l’institut monétaire  dont la mise en place devait précéder la création d’une Banque centrale commune n’a pas vu le jour.
Présidée par le chef de l’Etat nigérien, Issoufou Mahamadou, désigné  par ses pairs en 2013 pour superviser le processus de mise en œuvre de  cette monnaie unique, la rencontre a enregistré la présence de   ses homologues Nana Akufo-Addo du Ghana et Alassane Ouattara de la Côte  d’Ivoire, Muhammad Buhari du Nigeria et Faure Gnasssingbé du Togo.OF/APA

CEDEAO:nouveau round de discussions autour du projet de monnaie unique

http://www.lejecos.com Alors que le doute persiste sur la faisabilité du projet d’une monnaie unique au sein de la CEDEAO, maintes fois repoussé, les présidents ivoirien et ghanéen débarquent à Niamey pour aborder le sujet avec leur homologue nigérien.
Maintes fois repoussé, le projet de création d’une monnaie unique au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), fera l’objet mardi, 24 octobre, d’une réunion de la Task Force présidentielle composée des présidents Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Nana Akufo Addo (Ghana) et leur homologue nigérien Mahamadou Issoufou.
En déplacement ce lundi à Niamey, les hôtes de Mahmadou Issoufou, veulent accélérer à partir de demain, le processus de mise en place d’une monnaie unique pour l’ensemble de la CEDEAO. Les trois chefs d’Etat, mandatés par leurs pairs, examineront les résultats du groupe de travail mis en place depuis plus trois ans en vue d’atteindre l’objectif de créer une monnaie commune en Afrique de l’Ouest.
Un vieux projetCe groupe de travail, selon l’agence Xinhua, rassemble entre autres, les ministres des Finances des Etats concernés, les gouverneurs des banques centrales des huit pays de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et des sept autres pays de la deuxième zone monétaire de l’espace ouest-africain, les présidents de la CEDEAO et de l’Union monétaire des Etats de l’Afrique de l’ouest (UEMOA).
Si pour l’heure le doute plane encore sur la réalisation d’un tel projet, la réunion de demain à Niamey augure « des avancées significatives ». Déjà au mois de septembre dernier à Bamako, au Mali, lors de la désignation de chefs d’Etat pour la supervision du processus d’intégration monétaire, le Commissaire chargé des politiques macroéconomiques et de la recherche économique de la commission de la CEDEAO Mamadou Traoré, louait « les avancées significatives enregistrées dans le processus de mise en œuvre de la monnaie unique ouest-africaine ». Mais n’empêche que la feuille de route mise en place par la Task Force présidentielle exige un suivi « rigoureux ».
De plus, ce vieux projet lancé en 2000 et maintes fois repoussé à cause des « divergences internes » à la communauté qui promeut cependant la coopération économique et politique des Etats membres qui la composent, il bute encore sur de nombreux obstacles, notamment la pluralité des monnaies au sein de la communauté. Il faut compter dans cet espace couvrant quinze pays, neufs monnaies. Si le Franc CFA, est la monnaie la plus utilisée par les pays membres de la CEDEAO, d’autres monnaies comme le cédi du Ghana, le dalasi de la Gambie, le dollar libérien ou encore le naira du Nigéria, restent encore des monnaies nationales en vigueur.
Sans précipitation…Mais d’autres défis subsistent encore comme le confirme récemment le président de la CEDEAO, Marcel de Souza, qui plaide pour la création de la monnaie commune ouest-africaine sans « précipitation ». Selon le président de la Commission, pour la mise en place d’une politique budgétaire, monétaire et d’endettement coordonnée en Afrique de l’ouest, nécessaire pour une monnaie unique, « il va falloir encore attendre 7 à 10 ans pour rendre effective cette monnaie ». Et dire que la réalisation de ce projet était prévue en 2020. Afrique.latribune.fr

Contrat d’affermage pour la distribution de l’eau au Sénégal:Guerre de trois !

http://www.dakaractu.com Initialement conclu pour une durée de 10 ans, le contrat d’affermage liant la SDE à l’Etat du Sénégal est arrivé à terme en 2006. Il a fait l’objet de multiples avenants. Mais aujourd’hui, l’État a décidé de jouer la carte de la transparence, en lançant un nouvel appel d’offres. Du coup selon « enquête », la SDE doit batailler ferme face à ses sœurs françaises « Veolia et Suez, pour garder son bien ».

Achat de combustible:11 milliards débloqués par le FSE pour la Senelec

http://www.lejecos.com Durant le mois d’août 2017, le FSE a réglé, au titre de l’approvisionnement en combustible de Senelec, 11,2 milliards FCFA, portant ainsi le montant décaissé pour ce chapitre à 79,9 milliards FCFA, soit 50% du montant budgétisé.A fin août 2017, l’encours de Senelec auprès de la SAR s’élève à 30,2 milliards FCFA dont 17,2 milliards FCFA échus. Au titre des investissements relatifs au Plan d’Actions Prioritaires (PAP) de Senelec, le FSE a procédé des décaissements d’un montant global de 1,2 milliards FCFA durant le mois d’août 2017, portant ainsi le montant décaissé pour ce chapitre à 2,6 milliards FCFA, soit11% du montant budgétisé. Au titre du remboursement des pertes commerciales subies par les importateurs du fait du blocage du prix des hydrocarbures, le FSE a procédé à un premier règlement d’un montant de 0,4 milliards FCFA, soit 1% du montant budgétisé. Les charges de fonctionnement du FSE, pour le mois d’août 2017, s’élèvent à 52,1 millions FCFA. Ce qui porte le cumul des charges de fonctionnement du FSE à 247,3 millions FCFA soit 34% du montant budgétisé au titre de l’exercice. Pathé TOURE

ZIRCON DU NIAFRANG:LES ASSURANCES DE L’AUTEUR DE L’ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL

Ziguinchor, 23 oct (APS) – Le projet d’exploitation du zircon dans le Niafrang (Bignona, sud) par la compagnie australienne Astron prévoit la protection du cordon de mangroves, des rizières et la nappe ainsi qu’un fonds social de 240 000 dollars par an et des infrastructures socio-économiques de base, a assuré Ibrahima Diaw, directeur du cabinet auteur de l’étude sur l’évaluation environnementale.
« Il y a beaucoup de bruit sur le projet d’exploitation du zircon dans le Niafrang. Il y en a même qui prédisent un scandale environnemental si le zircon venait d’être exploité. Il n’en est rien du tout. Tout a été étudié. Le rapport environnemental a été validé par l’Etat avant [sa signature] avec Astron », a expliqué M. Diaw, directeur de Harmony Group, chargé de la mise en œuvre de l’étude d’impact environnemental dudit projet.
Il s’exprimait au cours du week-end à Ziguinchor, en marge d’une session d’orientation sur le projet d’exploitation du zircon en Casamance à l’intention d’une vingtaine de journalistes de la région de Ziguinchor.
« La dune qui est ciblée pour faire le projet, est une dune de six kilomètres. Un total de 45 parcelles a été recensé. Ces parcelles sont délimitées par des murets. Il y a une seule famille qui vit sur la dune. Un mémorandum d’entente a été validé par les familles et villages concernés », a-t-il rappelé.
Il a rassuré sur les mesures de protection de l’environnement avec l’identification de trois zones sensibles qui ont été cartographiées autour du site. « Il s’agit de l’Aire marine protégée (AMP) du village d’Abéné, la mangrove à l’ouest de la dune et les rizières à l’est de la dune », a listé Ibrahima Diaw.
Il a souligné que « la compagnie va contribuer aux activités de préservation de l’AMP d’Abéné à travers le comité de gestion déjà en place ». « Il y aura aussi une mesure de préservation de la mangrove par le respect d’une zone tampon constituée par la moitié occidentale de la dune et autre mesure de protection des rizières contre l’ensablement par la mise en place de haies de vétiver ou tout autre système efficace », a-t-il rassuré.

« Nous avons tout entendu dans ce projet (…) Dire que 45 villages se situent sur une dune de six kilomètres alors que toute la commune de Kataba 1 ne fait que 35 villages, c’est méconnaître tous les contours du projet de déclarer de telles allégations », a martelé M. Diaw, regrettant une « forte campagne d’intoxication et de désinformations qui vise à faire capoter le projet ».

 Il a cité un Fond social de 240 000 $ US par an, soit 20.000 $ US par mois qui a été initié pour prendre en charge les besoins sociaux de base. Il s’agit de « l’approvisionnement en eau potable, la construction de salles de classes, l’achat de fournitures scolaires, l’achat de médicaments, des appuis aux structures sanitaires, des activités sportives et culturelles (ASC, Gamou) et la construction d’un forage ».
Ce projet comporte aussi un programme de développement durable initiée par la compagnie Astron qui s’est engagée à « appuyer les populations à valoriser les ressources fruitières de la zone du projet par la mise en relation avec des unités de transformation, d’une pépinière communautaire pour fournir aux producteurs des plantes de bonne qualité ».
Le renforcement de capacité et l’appui logistique aux producteurs de la zone du projet (formation, encadrement, véhicules de transport de la production, etc.) font également partie de la composante « Programme de développement durable » du projet d’Astron, dans le département de Bignona.
Le Sénégal renferme dans sa partie sud d’importantes ressources minières dont la plus connue pour l’instant demeure le zircon, découvert dans la zone de Niafrang, dans le département de Bignona. L’exploitation de ce minerai a été confiée par l’Etat à la compagnie australienne Astron.
D’après l’étude environnementale dont copie a été transmise à l’APS, le site se situe sur un espace dunaire de six kilomètres englobant une superficie de 180 hectares. Une capacité totale de 4,5 millions de tonnes a été prospectée.
Astron est une compagnie australienne à cent pour cent, dont l’essentiel des activités se déroule en Asie, notamment en Chine.MTN/ASG/ASB

Rapport FMI sur le Sénégal, 625 milliards d’Erobonds, PSE: Mamadou Abdoulaye SOW, ancien ministre du Budget explique

http://www.dakarmatin.com Mamadou Abdoulaye SOW, l’ancien ministre du Budget est bien placé pour parler de cette question. Et sans complaisance ni détour, l’ex-coordinateur de la Direction générale du Trésor nous explique de quoi il s’agit.

Dans un entretien accordé à nos confrères de « DAKARTIMES », l’ancien administrateur de la Banque Africaine de Développement (BAD, 2010 – 2013) a fait un bref aperçu sur le dernier rapport du FMI sur le Sénégal, avant de rebondir sur les 625 milliards d’eurobonds pour finir par l’économie sénégalaise et le PSE.

Le Sénégal, à la conquête de plusieurs emprunts aussi bien en Afrique qu’à l’international pour financer l’émergence, vient d’obtenir 625 milliards d’eurobonds. Pour l’ancien Directeur Général de la Comptabilité Publique et du Trésor (2000 – 2008), la dette constitue une problématique centrale surtout l’endettement en devises et à des conditions commerciales. Nos pays faisaient des emprunts concessionnelles avec des taux moyens inferieurs à 3%, mais nous sommes actuellement à un taux de 6% et qui sait demain ou après-demain on atteindra les 7 voire 7.5%. Et pour ce qui concerne ces 625 milliards, poursuit l’ancien ministre, la question qui se pose est de savoir dans un premier temps, s’ils ont été soumis à l’Assemblée Nationale ; et dans un second temps, à quel fin ont-ils été utilisés ? Si cet argent a servi de renflouer le trésor pour faire face au paiement de certaines dépenses de personnel ou de fonctionnement, là, c’est un emploi malsain. Puisqu’on s’est endetté à un taux élevé pour payer une dette intérieure à un taux d’intérêt zéro. Et si cet emprunt a servi de repayer la dette aussi, cela mérite d’être connu par le contribuable Sénégalais et des opérateurs économiques puisque cette préférence aura un coup en devises par rapport aux emprunts en bons du trésor ou aux emprunts d’Etat souscrit par les opérateurs de l’UEMOA. Selon M SOW, le plus important est de savoir, si l’utilisation de cet emprunt permet de créer des richesses dans la même période pour permettre de rembourser le service de la dette ; sans quoi emprunter mille milliards n’est ni un exploit ni un mal, mais tout dépend des conditions d’emprunts et des modalités d’utilisations du produit de l’emprunt.

C’est quoi le PSE ?

Selon toujours l’ancien mandataire du trésorier général du Sénégal, si le PSE est vraiment un plan comme l’indique l’article 67 de la constitution, le plan est approuvée par la loi, ce qui n’est pas le cas du PSE. D’ailleurs le Directeur de l’institut des futurs africains a été bien clair pour dire que « l’émergence n’est pas un plan, ni un produit que l’on va vendre pour trouver des financements, mais un processus de transformation de l’économie, de la société et de la culture. Et le plan normatif on ne peut pas assigner l’émergence à horizon temporel. Et, en tout état de cause, si l’on veut que la croissance soit durable et viable, elle doit être portée par un secteur privé dynamique y compris un secteur agricole productif et non essentiellement par des investissements publics de prestige.
A la question de savoir si ces différentes interventions et autres réflexion sur la gestion publique cachent-elles des ambitions politiques, Mamadou Abdoulaye SOW affirme ne pas avoir des ambitions politiques au sens de la politique politicienne mais plutôt une ambition de faire « la politique citoyenne » pour le seul intérêt de la patrie : Le Sénégal

L’AFRIQUE DU SUD ET LE SÉNÉGAL SIGNENT DES ACCORDS DE COOPÉRATION

Cape Town (Afrique du Sud), 24 oct (APS) – L’Afrique du Sud et le Sénégal ont signé mardi plusieurs accords de coopération bilatérale, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS à Cape Town.
Les accords ont été signés lors d’un point de presse tenu conjointement par les présidents sénégalais, Macky Sall, et sud-africain, Jacob Zuma.
L’un des accords concerne la Commission mixte de coopération, qui est chargée du suivi du partenariat des deux Etats.
Il a été signé par le ministre sénégalais des Affaires étrangères et son homologue sud-africain chargé des Relations internationales et de la Coopération.
Les ministres chargés du Tourisme des deux pays ont également conclu un accord de coopération, d’investissement et de « promotion touristique ».
Jacob Zuma a fait part de la volonté de l’Afrique du Sud et du Sénégal de « rehausser » leur coopération bilatérale. « Nous avons décidé de rehausser notre coopération au niveau ministériel. Nous nous engageons à ce que les accords signés soient mis en œuvre », a-t-il dit.Macky Sall a entamé lundi une visite d’Etat de trois jours en Afrique du Sud.SKS/ESF

Bougane se livre : “de 10 000 Cfa comme salaire en 1997, je suis aujourd’hui, à la tête d’une holding de 30 milliards”

http://actusen.sn Les milliardaires qui se livrent, on n’en rencontre pas tous les jours. Mais Bougane Gueye Dany n’est pas de cette race. Ancien journaliste devenu patron de presse, le Pdg de DMedia s’est confié à Les Echos.
Dans des confidences rapportées par nos confrères, ce mardi, Bougane Gueye Dany dit tout sur son parcours. D’abord, diplômé en bâtiment, avant d’être rattrapé par le virus du métier de journaliste, le patron de DMedia s’est exilé aux Usa, pendant 3 ans, pour se perfectionner.
Il revient, confie-t-il, au bercail et exerce, en tant que reporter à Walf, Sud Quotidien et Rfm, avant de lancer “Dak-cor” : une Agence de marketing et communication.
Puis, les portes du succès s’ouvrent à lui. Et maintenant, le jeune Bougane, qui n’avait que 10 000 Cfa comme salaire, se trouve à la tête d’une holding de près de 30 milliards et 400 milliards en chiffres d’affaires.
Aussi, confesse-t-il avoir à ses charges 700 emplois directs et plus de 1500 emplois indirects. Sacré Bougane !

Affaire Tigo:Le premier ministre Edouard Philippe sponsorise Xavier Niel,Pourquoi l’état ne soutient pas jusqu’au dernier souffle ses champions nationaux ?

http://confidentielafrique.com/ Derrière le dossier de cession de Tigo, filiale de la multinationale Millicom se cachent décidément des enjeux financiers gigantesques. Un véritable combat de leadership industriel s’installe au cœur des transactions autour de la reprise de l’opérateur Tigo. Selon des informations crédibles, le Premier ministre français Edouard Philippe est monté en première ligne pour soutenir l’offre de rachat du français Xavier Niel en câblant son homologue sénégalais Boun Abdallah Dione. Avec un Plan Sénégal Émergent clamé et vanté sous les toits, pourquoi le régime Macky SALL ne soutiendrait- il et protégerait-il pas à fond les entrepreneurs nationaux afin qu’ils réalisent leurs ambitions ?. Chronique de Confidentiel Afrique .
Alors que le financement du rachat de l’opérateur Tigo ( la bagatelle de 80 milliards de fcfa) par WARI est disponible, qu’est ce qui empêcherait à l’état et à Millicom de clôturer rapidement la transaction ?. Tout est fin prêt du côté du Groupe Wari et ses partenaires pour finaliser la cession. Nous l’annoncions hier dans notre édition matinale. WARI a saisi les autorités de Millicom via une correspondance datée du 18 octobre 2017 (NDLR: nous publions in extenso en anglais la Lettre officielle de WARI à Millicom).
N’eussent été les agissements et autres manœuvres de la part de nouveaux concurrents repreneurs de dernière minute, l’opération avait été bouclée depuis fin août 2017. Pourquoi Millicom joue au yoyo avec arrogance et entêtement sans commune mesure. Sous l’impuissance des autorités sénégalaises ?. Pourquoi ce silence face à la défiance de Millicom qui dit haut et fort qu’elle s’en foutait pas mal du décret présidentiel publié officiellement le 1er août dernier sous le numéro 2017-1475 ?. A l’évidence, dans un état fort et qui se respecte, Millicom devrait être rappellée à l’ordre et surseoir à ses hostilités de défiance ouvertes frontalement avec l’état. Mais les autorités ont laissé faire, laissant pourrir les choses. Bon diantre, l’argent est désormais là. Ce n’est pas du bla -bla … Passons aux choses sérieuses. Le reste n’est que divertissement.

L’immixtion du Premier ministre Edouard Philippe dans l’affaire Tigo

Selon des informations en notre possession, le Chef du gouvernement français, Edouard Philippe est entré dans la danse pour recommander et soutenir son compatriote, l’homme d’affaires Xavier Niel. Ce dernier est dans la course des repreneurs face au jeune champion sénégalais Kabirou MBODJE, patron du Groupe Wari. Si le rachat de Tigo intéresse autant à ce niveau le gouvernement français, pourquoi les autorités sénégalaises ne s’investissent pas avec plus d’énergie et de vitalité pour soutenir et protéger l’entrepreneuriat local. Des sources autorisées  ont soufflé à Confidentiel Afrique, que le Premier ministre Edouard Philippe s’est longuement entretenu avec le Chef du gouvernement du Sénégal à Paris, en marge du séminaire ministériel franco-sénégalais. Sujet d’attraction : le rachat de Tigo. Edouard Philippe tient à tout prix à sponsoriser la candidature de son compatriote français, Xavier Niel PDG de Free. C’est ça la fibre d’un leadership industriel mise en boite par les gouvernements occidentaux et asiatiques qui soutiennent leurs entreprises à venir s’installer et investir en Afrique. En câblant le Premier ministre Boun Abdallah Dione, le Chef du gouvernement français démontre une nouvelle fois que l’état français soutient son secteur privé. Alors que nos gouvernants ne sont ni dans la prospective et la stratégie industrielles. Hélas !!
Çi devant: la Lettre d’information officielle de WARI à Millicom pour la disponibilité du financement

Plan Sénégal Émergent est- il un Plan qui sert les intérêts étrangers ?

L’arrivée de Macky SALL au pouvoir en 2012 avait suscité beaucoup d’espoirs. Au regard de ce qui se passe aujourd’hui, les cartes ont brusquement changé de mains. L’état ne protège pas assez ou pas ses entrepreneurs locaux dans leurs ambitions de développement et de consolidation de leurs affaires. C’est devenue une mélodie maronnière qui revient à récurrence.  » On axphysie et tue à petit feu nos entreprises locales ». Les cas de SHS, de Necotrans et de plusieurs entités industrielles, sont décapitées pour servir des intérêts industriels étrangers. Que visent en réalité ces entreprises privées françaises, asiatiques, marocaines en s’implantant chez nous ?. Ne cherchons pas trop. C’est simple: elles s’installent, pressent nos jus et exportent vers des places financières internationales leurs fortunes. Au Kenya, au Nigéria, au Rwanda, en Afrique du Sud, l’état protège ses champions locaux qui ont le monopole des secteurs stratégiques ( télécommunications, banques, hydrocarbures, commodities, BTP ). Au Sénégal, c’est tout le contraire de ce qui se passe ailleurs. Le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohamed VI se déplace dans ses visites officielles en Afrique, en Asie et en Europe avec la crème des entrepreneurs du secteur privé marocain. C’est un exemple patent. Il les impose, les soutient et les accompagne dans leurs plans d’affaires.
Dans l’affaire Tigo, l’état doit soutenir Kabirou MBODJE face à des voyous envahisseurs, chassés ou persona non grata dans certains pays. Bien sur, nous n’inventons rien. Qu’ils démentent nos écrits. Il faut qu’on sente davantage l’état protecteur, premier garant de la promotion des activités de ses entrepreneurs locaux. Le Président Macky SALL et son gouvernement gagneront plus à soutenir leurs champions nationaux pour être en phase avec l’esprit et le contenu de la vision d’un Sénégal ÉmergentPar Ismael AÏDARA, Directeur Editorial

Rebondissement dans la vente de la licence Tigo : Wari dégaine 80 milliards, reprend l’avantage et met la pression sur Millicom

http://www.pressafrik.com L’affaire de la vente de la licence de téléphonie Tigo a connu un énième rebondissement. Dans une lettre adressée à Millicom, Wari précise la disponibilité de la totalité des fonds destinés ) l’achat de laditre licence.Le match à trois pour une licence de téléphonie, arbitré par l’Etat du Sénégal continue avec son lot de rebondissements. Wari, qui avait perdu la balle au profit d’un consortium emmené par Yérim Sow et le milliardaire français Xavier Niel, vient de reprendre l’avantage. Libération révèle que le groupe dirigé par Kabirou Mbodje a notifié à Millicom, dans une lettre en date du 18 octobre signée par son secrétaire général Aicha Kouyaté, que les 80 milliards Fcfa nécessaires pour la transaction étaient disponibles.

Par conséquent, Wari demande à Millicom de lui signifier les conditions pour procéder au versement de ladite somme en vue de finaliser la transaction.

Nos confrères ajoutent que ampliations de cette lettre a été faite au Premier ministre Mouhamed Boune Abdallah Dionne et à l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp).
Cependant, des sources autorisées renseignent que Millicom ne compte plus faire affaire avec Wari, avec qui il avait pourtant signé un accord qu’il a ensuite dénoncé au prétexte que le groupe n’arrivait pas à mobiliser les financements nécessaires. Il semblerait que le propriétaire de Tigo soit très avancé dans les négociations avec le camp de Xavier Niel et Yérim Sow. Mais Wari, qui ne compte pas se laisser faire, se prépare à toutes les éventualités.
Reste à savoir l’attitude que l’Etat du Sénégal va adopter avec cette nouvelle donne. Pour rappel, lors de la dernière audience accordée par le président Macky Sall aux concurrents de Wari, il était question d’attendre le 2 novembre pour voir si ce dernier allait respecter les termes de la transaction. AYOBA FAYE

LA REVUE ANNUELLE DE L’UEMOA « AIDE » À IDENTIFIER LES LENTEURS DANS LA RÉALISATION DES PROJETS (OFFICIEL)

Dakar, 23 oct (APS) – La revue annuelle de l’UEMOA permet au Sénégal de revisiter en profondeur les réformes et politiques communautaires et de déceler ce qui bloque leur mise en application, a indiqué, lundi à Dakar, le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Moustapha Ngom.
« La revue annuelle permet de connaître la nature précise des lenteurs qui affectent la mise en application des réformes et politiques communautaires », a dit M. Ngom s’exprimant lors de l’ouverture de l’édition 2017 de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
La revue annuelle correspond à « un moment déterminant pour notre pays qui sera évalué sur ses capacités de prise en compte des réformes, des politiques, programmes et des projet de l’UEMOA et la célérité de leur mise en œuvre », a-t-il estimé.
Les travaux de cette édition qui se poursuivront jusqu’à mercredi réuniront l’équipe technique de la Commission de l’UEMOA, les experts sénégalais et les points focaux représentant différents ministères sur la situation des projets et programmes de l’Union.
Selon lui, la revue annuelle « vise à accélérer le rythme d’internationalisation des réformes des politiques, des programmes et projets de l’UEMOA, mais aussi à approfondir l’intégration régionale ».
Il sera question pour les différents pays membres d’œuvrer à la transposition des directives dans les délais impartis et de renforcer le niveau de concertation nationale avec la Commission de l’UEMOA dans le cadre des interventions régionales à internaliser.
« L’édition 2017 se penchera sur l’évaluation de la mise en œuvre du Pacte de convergence, notamment, le respect des critères de convergences fixés », a-t-il indiqué.
Il a ajouté qu’ »une nouvelle méthodologie de la revue, élaborée par la Commissions de l’UEMOA, sera mise en œuvre à partir de cette édition, pour créer un cadre rationalisé harmonisé et incitatif pour l’investissement au sein de l’Union ».
D’après lui, l’attention sera désormais portée sur certains dispositions particulières des actes communautaires à évaluer et non sur l’acte dans sa globalité.
Et Moustapha Ngom d’ajouter que « les résultats de ces travaux donneront ensuite lieu a un mémorandum qui sera soumis a l’examen des ministres, à l’occasion de leur rencontre au sein de la commission de l’UEMOA pour ce qui est du volet politique ». Ce document sera ensuite transmis aux chefs d’Etat et de gouvernement des Etats partis.
La revue annuelle de l’UEMOA a été adoptée par l’acte additionnel n°05/2013/CCEG/UEMOA, le 24 octobre 2013, qui a institué une revue annuelle des réformes politiques, programmes et projets communautaire dans les Etats membres de l’UEMOABF/ASG/PON

FRONT ANTI APE ANTI CFA : L’impérialisme menace notre filière avicole Protégeons le poulet et les emplois sénégalais et soutenons le gouvernement

http://www.dakaractu.com Le Front anti APE anti CFA a été informé par la Coalition Nationale NON AUX APE de la tenue du 25 au 27 Octobre 2017, à Genève, de la Rencontre de l’organisation mondiale du commerce (OMC) sur le mécanisme d’examen des politiques commerciales des pays membres de l’UEMOA. A travers cette rencontre, l’OMC qui est une institution au service des pays impérialistes  cherche à amener ses membres à respecter ses règles.
Depuis le 24 Novembre 2005, le Sénégal a interdit l’importation de produits avicoles et de matériel avicole usagé. Si cette interdiction pouvait se défendre en pleine épidémie de grippe aviaire, elle est devenue indéfendable pour le Brésil, les Etats-Unis, et l’Union Européenne qui font pression sur l’OMC afin que leurs produits avicoles accèdent au marché sénégalais.
Le Sénégal sera interpellé sur cette question. Les responsables de la direction du commerce extérieur ont déclaré ne pas être prêts à autoriser les importations de volaille.

Le Front anti APE anti CFA exprime son soutien total sur cette question au gouvernement du Sénégal.

La filière avicole sénégalaise est passée d’une production :
– de volailles de 6 millions en 2005 à 24 millions de têtes en 2013 ;
– d’œufs de consommation de 324 millions en 2005 à 519 millions en 2013
Mais toutes les études ont montré que la filière avicole sénégalaise ne peut soutenir la concurrence des filières avicoles brésilienne, étatsunienne, européenne. Mais également que ses performances ne sont pas l’expression d’une compétitivité véritable mais sont le résultat exclusif de la mesure d’interdiction des importations de produits avicoles.
Entre 2000 et 2005, le secteur avicole sénégalais a connu la fermeture de 75% des fermes avicoles et la perte d’environ 7.500 emplois. Pour le Front il ne saurait ni être question de jeter à la rue des milliers de pères, mères et soutiens de famille ni d’accroître la dépendance alimentaire du Sénégal.
Le poulet sénégalais dont le prix de revient unitaire moyen du kilogramme est de 1.700FCFA ne pourra pas concurrencer le poulet français à 521FCFA, le poulet hollandais à 498FCFA, le poulet brésilien à 354FCFA, le poulet états-unien à 345FCFA. La levée de l’interdiction des importations avicoles signera la mort de la filière avicole sénégalais.

C’est pourquoi le Front demande le maintien de l’Arrêté interministériel n°007717 du 24/11/2005 portant interdiction d’importer des produits avicoles et matériels avicoles usagés (Arrêté Ministère de l’Elevage – Ministère du Commerce).

Le Front demande à la Fédération des acteurs de la filière avicole (FAFA) de se mobiliser, de contribuer à l’information des sénégalais afin de faire face ensemble à cette grave menace sur nos emplois, sur notre poulet, sur notre souveraineté.
La Front invite le ministère du commerce à convier les différents acteurs soucieux de la protection de la filière avicole des résultats de la rencontre de Genève.
La Front anti APE anti CFA déclare qu’il fera bloc et mobilisera autour du gouvernement tant que celui-ci continuera à défendre la position patriotique de protection de la filière avicole sénégalaise. Dakar, le 23 Octobre 2017

Pas de place pour les cambistes, les vendeurs de tableaux d’arts, l’Avion présidentiel : entre autres révélations du Dg de l’AIBD

http://actusen.sn Il aura ergoté sur bien des questions qui touchent à l’inauguration du nouvel Aéroport International Blaise Diagne de Dias. Lui, c’est le Directeur général de l’AIBD, Abdoulaye Mbodj.
En effet, invité de l’émission “Les Affaires de la Cité” de la Tfm animée par le brillant confrère Mamadou Ibra Kâne et à laquelle Actusen.com a été convié, le Dg du bijou, dont le vol inaugural aura lieu, le 7 décembre prochain, est largement revenu sur le sort devant être réservé à certains anciens travailleurs de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor.
A ce sujet, révèle, d’abord, Abdoulaye Mbodj, les cambistes, qui officiaient au sein de l’ancienne Plateforme, ne sauraient pas exercer à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass. En lieu et place, promet-il, la nouvelle Plateforme a décidé de s’attacher les services de Banques.
Mais les cambistes ne sont pas les seuls acteurs de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor à avoir été déclarés persona non grata. Pour cause, les vendeurs des tableaux d’arts et autres objets décoratifs, en activité au sein de l’ancienne Plateforme, devront, eux aussi, aller vaquer à autre chose. A défaut de changer de lieux de travail, si l’on se fie à Abdoulaye Mbodj.

La preuve, autant le Dg Mbodj s’est dit prêt à plaider leur cause auprès des hautes autorités, pour qu’on puisse leur trouver un endroit qui devrait pouvoir les abriter, autant il a, clairement, indiqué, au détour de l’émission “Les Affaires de la Cité”, que, pour l’instant, il n’y a pas encore eu de schéma de nature à leur permettre d’exercer à l’AIBD.

Autres révélations du Dg qui a éclairé les pans d’ombres qui entourent le coût global de l’infrastructure : le transfert du personnel technique ; la nouvelle feuille de route de l’AIBD ; l’Avion présidentiel qui ne sera pas transféré à la nouvelle Plateforme, ou du moins, pour le moment ; la nature des taxis qui devront exercer à l’AIBD ; la brouille d’alors entre AHS et ASS.
Ce n’est pas tout. Dans la mesure où Abdoulaye Mbodj a expliqué les raisons, pour lesquelles la gestion de celui-ci a été confiée à une nouvelle Société, au détriment des Aéroports du Sénégal.
Bref, ce numéro “Les Affaires de la Cité” enregistré, ce mardi, est une émission à ne rater sous aucun prétexte, eu égard aux explications fournies par le Dg de l’AIBD et certains techniciens présents à ses côtés.

Tourisme : Une administration corrompue et incapable de mener vers l’Emergence Par Amadou Diaw

L’administration au Ministère du Tourisme est devenue un repaire d’agents ripoux qui n’ont aucune idée des valeurs qui fondent une administration publique. Le constat m’a été donnée sur plusieurs marchés publics sur lesquels l’insolence, l’incapacité et de la corruption active de ses agents ne laissaient planer aucun doute.
L’administration doit être magistrale dans la forme des actes qu’elle pose comme dans le fond. En doit administratif, le principe de la légalité voudrait que l’administration fonde son action sur une base légale, autrement dit, elle doit poser des actes en conformité avec la règle de droit, assurer l’application de la règle de droit et se soumettre à elle. Depuis le 05 Juin 2017 après l’ouverture des plis sur un marché relatif à la réalisation de films promotionnels, le Ministère du Tourisme fait des pieds et des mains pour relancer la procédure par le truchement d’un gré-à-gré. Or la lecture du procès-verbal ne laisse subsister aucun doute sur l’identité de l’attributaire. Trois après après, soit après la fin de la validité des offres, on nous sert toujours que la procédure est en cours.  Malgré toutes les interpellations orales et écrites. Le président de la commission des marchés Sassy dit Guedel Mbodji constitue à tout seul non seulement la tortuosité mais aussi le témérité de prendre des décisions dénuées de tout fondement juridique et de les imposer. C’est le propre d’un homme dont rien n’est de trop pour assouvir sa boulimie d’espèces sonnantes et trébuchantes. Mais si la commission des marchés a pu disposer de pouvoirs régaliens, agissant à sa guise, au mépris des règles les plus élémentaires de bonne gouvernance, c’est que ce Ministère est resté trop longtemps sans Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement. Il est même arrivé que cette commission publie un avis d’attribution, le lendemain de l’ouverture des plis, prenant de court tous les soumissionnaires. Interpellé par un recours gracieux, la commission avait présenté une lettre non daté, non référencé non signé. Cette lettre avait même intrigué les vérificateurs de l’Armp.Tout cela parce que Guedel Mbodji imposait sa loi au vu et au su que de ses collégues Mayé Faye Diouf, Ndeye Amie Ndao et Omar Faye. Il faut savoir aussi que dans les grandes démocraties au monde, tout détenteur d’un mandat public a l’obligation de prendre conscience du fait que son action, doit reposer sur un certain nombre de principes, tels que : L’intégrité, le désintéressement, l’objectivité…
La liste des délits, véritables carnages financier sous Maimouna Ndoye Seck est longue et non exhaustive. On pourrait en citer encore, surtout les cas où la commission tend un piège à certains soumissionnaires leur  demandant de déclarer leur retrait de la procédure, afin que la procédure soit déclarée nulle et reprise plus tard par un gré à gré.
Sous Mama Mbaye Niang, l’espoir  de voir la confiance et la légalité restaurées s’amenuisent de jour en jour. Au lieu de faire l’état des lieux, de corriger les erreurs et les manquements, la cohorte de jeunes constituant l’entourage immédiat de « l’autorité » s’est lancé dans une course effrénée d’enrichissement illicite. Les pratiques érigées en mode de gestion au niveau du Papej ont encore libre cours. A lui et à son Dage, comme à ses prédécesseurs, nous ne réclamons qu’une seule chose : le respect de nos droits. Autrement nous réagirons par un recours pour excès de pouvoir et des interpellations sur la place publique. Amadou Diaw Cabinet BMC

DIFFICULTES D’INSERTION DES JEUNES SUR LE MARCHE DU TRAVAIL :La problématique de l’emploi  au Sénégal Monsieur Momar GUEYE,Economiste Statisticien

 Les difficultés d’insertion des jeunes et la problématique de l’emploi constituent un enjeu fondamental des pouvoirs  publics partout dans le monde.
Au Sénégal, le Président de la  République Macky  SALL, lors du premier conseil des ministres du  gouvernement dirigé  par  Monsieur le  premier  ministre  Boun  Abdallah  DIONNE  a demandé solennellement que l’action de ce gouvernement soit  orientée vers  la résolution de cet épineux  problème qu’est l’insertion des jeunes dans le marché du travail.
Le Président de la République a même proposé la mise en place d’une : Mission Locale d’insertion dans chaque collectivité territoriale afin d’accentuer le rapprochement entre les populations et  certaines instances de décision comme le préconise la territorialisation des politiques publiques  dans l’Acte 3 de la décentralisation. La politique de la jeunesse est un axe central du PSE et de l’Acte 3. Car, il est important que les jeunes, qui représentent  l’avenir de notre pays, soient en mesure de participer de manière inclusive, juste et équitable à la prise de décision, à la mise en œuvre et au suivi-évaluation des questions relatives à la gestion des affaires locales et à leur autonomisation socio-économique.
Mais nous pensons, à notre humble avis,  que notre pays gagnerait à organiser au préalable son marché du travail. En effet, il faut rappeler que le marché du travail fonctionne de manière particulière.  A la différence des autres marchés, notamment le marché des biens et services, le marché de la monnaie, le marché du travail n’est pas un marché centralisé sur lequel l’offre et la demande se rencontrent pour déterminer un prix d’équilibre. C’est un marché  hyper  décentralisé aussi bien dans le temps et dans l’espace,  dynamique, où chaque jour il y a la création et la destruction de millions d’emplois.
Ce marché a besoin pour son fonctionnement, d’informations pertinentes, qui malheureusement font souvent défaut dans notre  pays. Il y a encore des efforts à faire pour permettre aux pouvoirs publics de disposer d’informations portant sur divers aspects.
Il s’agit principalement des difficultés que rencontrent les jeunes dans le processus de  quête d’emplois. Une meilleure connaissance  de la trajectoire du chômage, du niveau de qualification, des  questions de durée de recherche etc.  pourrait   orienter les mesures de politiques économiques.
Les jeunes diplômés qui sortent de nos universités et de nos centres de formation sont souvent désorientés et livrés à eux-mêmes. Ils ne sont pas préparés en générale à la confrontation du monde du travail durant leurs cursus. Ils ignorent pour la plus part les techniques de quête d’emplois que sont la présentation d’un curriculum vitae, l’écriture d’une lettre de motivation,  l’élaboration et  la conception d’un projet pour un financement.
Le marché du travail au Sénégal est caractérisé  par son cloisonnement et son caractère interne. En effet, les demandeurs d’emplois ne sont pas toujours informés sur les différentes offres qui se présentent sur le marché.
Par ailleurs, le marché est encore majoritairement informel, les relations personnelles et les recommandations sont très importantes dans le processus d’embauche.
Les jeunes demandeurs d’un premier emploi sont souvent confrontés à certaines exigences telles que,  l’expérience professionnelle, la validation des stages  qu’ils   peinent à avoir.   Cette situation pousse les entreprises à recruter souvent de manière interne. C’est le cas   dans le secteur des services,  les banques  et assurances, les  télécoms etc.  Dans ces secteurs le turnoverest très important.
Fort  de tous ces  constats,  notre pays devrait s’orienter vers la mise en place d’une véritable politique d’emploi. Pour cela :
Il  faut améliorer la lancinante question de l’adéquation entre la formation et l’emploi en impliquant les acteurs sociaux : le  patronat,  les syndicats et  organisations professionnelles de métiers dans  le processus de formation de nos élèves et étudiants.  Cette implication des acteurs sociaux et ceux du milieu professionnel dans la formation pourrait contribuer à réduire le gap d’inadéquation entre la formation et l’emploi en offrant à nos apprenants des possibilités d’échanges avec le monde de l’entreprise.

Il faudra proposer aux patronats des mesures fiscales incitatives afin que  les jeunes demandeurs d’emploi  puissent bénéficier d’une première expérience  sous forme de stages de  longues durées pouvant déboucher sur une  embauche.

Il faut accélérer le processus  de  construction de lycées techniques et professionnels  ainsi que  des Instituts Supérieurs d’Enseignent professionnel    (ISEP) dans les régions en fonction de leurs dotations factorielles, de leurs vocations et  potentialités économiques. Notre offre de formation doit s’orienter   davantage vers des formations qualifiantes de courtes durées, de  types BTS, BTI,  DUT,  BEP et  CAP dans des secteurs pointus qui favoriseraient la création de PME ET PMI. Ces structures de formations pourraient contribuer également au développement de la formation continue partout au Sénégal.
Enfin, il faut mettre en place une véritable plateforme qui mettrait en synergie  les structures   de formation, de financement,  et d’analyse   qui  s’occupent de la problématique de l’emploi et du chômage. Nous pensons notamment à   l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), à  l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), au Fonds de Financement de la Formation Professionnelle  (3FPT) et à tous les autres fonds qui existent  dans les différents départements ministériels afin qu’ils  travaillent ensemble. Ce travail de rationalisation permettrait à  chaque structure de se consacrer sur son corps  de métier afin d’optimiser les ressources.
Dans chaque projet d’investissement majeur du gouvernent le nombre d’emplois, les caractéristiques des emplois et leur contenu en terme de formation et de financement doivent être communiqués à la plateforme pour qu’un   processus puisse s’enclencher afin de  mettre à la disposition des promoteurs des ressources  humaines de qualité. Monsieur Momar GUEYE,Economiste Statisticien, Directeur des Stratégies de Développement Territorial,Spécialiste des politiques d’Emploi                      

La Police ne gèrera pas la vidéosurveillance de l’Aibd

http://www.dakarposte.info Un autre problème qui se pose dans le processus de mise en place d’Air Sénégal Sa, c’est l’attribution du Poste inspection filtrage (Pif), qui comporte le contrôle d’accès et la vidéo-surveillance. Le Pif a Dakar était géré par la Haute autorité de l’aéroport et par la Police, explique le journal l’Obs, lu par Actunet.
Pour l’aéroport de Diass, les deux institutions ont décliné l’offre de continuer à le faire. La Haute autorité n’a pas assez d’agents pour conduire cette mission à Aibd et la Police ne veut plus être indexée pour les incidents qui surviennent dans le filtrage des passagers, considérant que le Pif ne lui a apporté que des ennuis.
Ainsi, l’Etat a décidé de confier le Pif a une entreprise privée. Toutefois, jusqu’ici, aucun appel d’offre n’a été lancé par les autorités de tutelle. Cela a moins de deux mois du transfert de Lss vers Diass. Auteur : Dakarposte.com

Accord d’Abuja-Piqûre de rappel pour soigner la Cmu : En 2018, Diouf Sarr aura besoin de 550 milliards de F Cfa

 http://www.dakaractu.com La mort d’Aïcha Diallo, à l’hôpital de Pikine, survenue la semaine dernière, défraie toujours la chronique. Les médecins, au banc des accusés, refusent d’être les derniers nés d’Egypte dans cette affaire. Aux dernières nouvelles, des plaintes, pour diffamation, seront servies, histoire d’essayer de disculper ceux qui sont désignés coupables par la vindicte populaire.
Qu’à  cela ne tienne ! Une question demeure, l’argent alloué annuellement au secteur de la Santé n’est-il pas dérisoire, à l’heure  de la Couverture maladie universelle (Cmu) ?
En effet, le Sénégal fait partie des pays africains qui ont signé en 2001 l’Accord d’Abuja. Ledit accord recommande d’allouer 15% du budget national au secteur de la Santé. Un objectif loin d’être atteint, puisque le  budget 2017 du ministère de la Santé et de l’Action sociale a été arrêté à la somme de 163.522.351.000 de F Cfa.

Normalement, le budget 2018 du ministère de la Santé doit tourner autour de 550 milliards de F Cfa, quand on sait  que le projet de loi des finances du Sénégal pour l’année 2018 a été arrêté à 3 709,10 milliards de francs Cfa.

Aucun pays africain n’a respecté cette recommandation d’Abuja, hormis le Botswana, le Rwanda, la Zambie, Madagascar et le Togo.
Pis, à la date du 22 avril 2016, la dette des hôpitaux s’élevait à 16 milliards de F Cfa répartis comme suit : une dette fiscale de 6 064 746 547 F Cfa, Un passif social de 3 817 841 717 F Cfa et des sommes dues aux fournisseurs à hauteur de 6 645 640 706 F Cfa.
La Couverture maladie universelle (Cmu) est très endettée, elle traine une dette de 16 milliards de F Cfa, si on en croit  Mactar Dabo, le secrétaire général  du Syndicat des cadres de l’administration publique. Cela, même si depuis 2014, 14, 675 mutuelles de santé ont été installées dans les 552 communes du Sénégal et 2.428.258 bénéficiaires enrôlés.
Le 20 septembre passé, en marge de la 72e Assemblée générale des Nations-Unies, participant à une réunion, à l’initiative du Japon, sur la Couverture maladie universelle, le Président Macky Sall a reconnu que les fonds alloués à la Cmu sont encore modestes au vu des besoins immenses.
En définitive, l’Etat du Sénégal doit revoir sa copie pour permettre aux citoyens d’accéder à des soins de santé de qualité ; d’autant plus qu’à la faveur du dernier remaniement ministériel, le gouvernement a proclamé, urbi et orbi, son intention d’allouer plus de ressources au volet social.

LA COOPÉRATION LUXEMBOURGEOISE VEUT CONTRIBUER À L’INSTITUTIONNALISATION DU GENRE AU SÉNÉGAL

Saly-Portudal (Mbour), 23 oct (APS) – Le Grand-Duché de Luxembourg s’est engagé à contribuer à l’institutionnalisation du genre au Sénégal, a affirmé lundi Yann Nachtman, responsable du Pôle « développement institutionnel et renforcement des capacités », à la Coopération luxembourgeoise au Sénégal.
« Un des enjeux, c’est de faire en sorte que le genre soit bien inscrit dans les politiques publiques et soit bien pris en compte […] », a dit M. Nachtman qui note « énormément d’évolutions positives ».
Il s’exprimait lundi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) au cours d’un atelier de formation au profit, entre autres, des coordonnateurs des cellules genre des ministères de la Santé et de l’Action sociale, de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.
Selon lui, il y a eu « beaucoup d’avancées » dans le domaine du genre au Sénégal, avec une stratégie nationale qui a été élaborée et pilotée par le ministère de la Famille, de la Femme et du Genre, qui permet de déterminer un ensemble de résultats attendus.
Mais, au-delà des stratégies et des plans, il est temps maintenant de passer à la phase de leur opérationnalisation, en inscrivant le genre dans la stratégie de gestion axée sur les résultats, a-t-il préconisé.
Le thème de cette formation, qui va durer cinq jours (du 23 au 27 octobre), est axé sur « Les concepts de genre, la planification et la budgétisation sensible au genre, la gestion axée sur les résultats et le suivi-évaluation ».
Pour Absa Ngom Wade, directrice de l’équité et de l’égalité de genre (DEEG) au ministère de la Famille, de la Femme et du Genre, l’ensemble des ministères ciblés dans cette formation, avec l’appui de la coopération luxembourgeoise, disposent aujourd’hui de leurs rapports d’audit genre et de leur plan d’institutionnalisation du genre.
« Le défi qui nous reste à relever, c’est de renforcer toutes les capacités pour que les principaux responsables de tout ce qui est planification et budgétisation puissent parler le même langage ». L’objectif est de faire en sorte que « les besoins différenciés des hommes et des femmes puissent être pris en compte dans tous les processus de planification et de budgétisation et de mise en œuvre », a expliqué Mme Wade.Au terme de cette formation, une feuille de route sera élaborée, pour rendre effectives toutes les recommandations qui en seront issues, a-t-elle expliqué.ADE/ASG/ASB

LE PM APPELLE À ACCÉLÉRER L’ÉLIMINATION DU MARIAGE DES ENFANTS

Dakar, 23 oct (APS) – Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a appelé, lundi à Dakar, à une accélération de l’élimination du mariage des enfants.
« Ce dont nous avons besoin aujourd’hui […], c’est de nous engager collectivement », a-t-il souligné, en présidant une réunion de haut niveau visant à mettre fin au mariage des enfants en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Le Premier ministre a affirmé que « le gouvernement du Sénégal est déterminé et engagé à lutter contre le mariage des enfants ».
Selon lui, le Sénégal se réjouit d’avoir été choisi pour abriter cette importante rencontre de haut niveau pour mettre fin au mariage des enfants en Afrique de l’Ouest.
Il a rappelé que le mariage des enfants est un défi auquel tous les pays africains sont confrontés.
« Les 15 des 20 pays qui ont les taux de mariage des enfants les plus élevés au monde se trouvent en Afrique », a-t-il affirmé, estimant qu’ »il est urgent de mettre fin au mariage des enfants ».
« Les causes du mariage des enfants sont multiples dans notre sous-région », a-t-il indiqué, citant la pauvreté, le poids de la tradition, la non scolarisation des enfants, entre autres.
Pour lui, l’Afrique doit passer du cadre juridique à l’action sur le terrain.Oulèye Demba Dème, directrice des Programmes régionaux au bureau de Save the Children international à Dakar, a souligné que « le mariage des enfants est responsable […] de l’abandon scolaire des filles ».
Selon elle, « le but de cette de cette campagne est d’accélérer l’élimination des mariages d’enfants en Afrique, à travers la prise de conscience de leurs effets néfastes au niveau continental ».Elle a appelé les chefs religieux et coutumiers à s’unir et à s’engager, car « leur voix compte ». OS/ASG/ASB
AILSS:retour triomphal de Youssou NdourFormidable semaine pour la star planétaire. Après avoir reçu pas plus tard que le 18 octobre dernier le Preamium Impériale, prix attribué depuis 1989 pour récompenser chaque année des artistes à l’œuvre accomplie, des mains du Prince Hitachi, frère cadet de l’empereur du Japon, Youssou Ndour a été désigné parrain de l’académie créée dimanche à Hong-Kong.
De retour à Dakar ce lundi soir, il a été triomphalement accueilli par ses fans. Les musiciens de la partie, Pape Diouf, Alioune Mbaye Nder, Fallou Dieng,… étaient présents. Les tams-tams ont résonné à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor où Youssou Ndour est arrivé vers 20 heures. Préciser qu’il va d’abord présenter son prix à sa mère. Dié BA

MONUMENT DE LA RENAISSANCE : ABDOU LATIF COULIBALY APPELLE À UNE « RECONCILIATION » AVEC L’OPINION

Dakar, 23 oct (APS) – Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a insisté, lundi à Dakar, sur la nécessité de travailler à faire en sorte que le Monument de la Renaissance africaine soit « réconcilié avec l’opinion » et surtout présenté dans « sa vraie dimension d’œuvre artistique ».
« Il faut travailler à faire en sorte que ce site (le Monument de la renaissance), qui est à la fois un site touristique et un site de conscience, soit réconcilié avec l’opinion, surtout qu’il soit présenté dans sa vraie dimension d’œuvre artistique », a-t-il



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