Conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2017-2018 :LE GOUVERNEMENT S’ATTEND À DES « RÉCOLTES ABONDANTES » (PORTE-PAROLE)
Dans son propos liminaire, le Premier Ministre a rappelé les mesures d’accompagnement en faveur de la filière arachidière décidées par le Chef de l’Etat qui ambitionne de faire de l’agriculture le 1er moteur de croissance de notre économie et de consolider sa place de 1ère source de création d’emploi du pays.
Ainsi, pour cette présente campagne agricole 2017-2018, le Gouvernement a mobilisé environ 25 milliards de FCFA destinés à subventionner les semences d’arachide et l’engrais 6-20-10. En plus de la mise en place à temps des intrants et la facilitation de leur accès, le renforcement de la mécanisation a permis d’accroître les superficies cultivées et d’améliorer la productivité par le travail du sol.
Au regard des prévisions qui indiquent que 92% des cultures sont actuellement sécurisées, les perspectives de productions arachidières sont prometteuses et nettement meilleures que celles de l’année dernière aussi bien en quantité qu’en qualité.
Mieux organiser la campagne de collecte ;
Sécuriser les revenus des producteurs ;
Eviter le bradage de la production ;
Sécuriser le capital semencier ;
Préserver l’efficacité et l’efficience de notre tissu industriel ;
Exploiter nos avantages comparatifs sur le marché international.
A la suite des échanges fructueux, le Conseil interministériel a adopté les mesures proposées par le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, qui seront soumises à la décision du Chef de l’Etat.
Le prix plancher de collecte est fixé à 210 francs CFA le kilogramme d’arachide et ce malgré la baisse des cours mondiaux ;
Les factures en instance de la dernière campagne d’un montant d’environ 5 milliards seront payées avant la fin de l’année 2017 ;
La subvention au prix producteur accordée aux huiliers au titre de la campagne 2016-2017, d’un montant de 4,9 milliards sera également payée ;
Toutes les dispositions sont prises pour permettre à la SONACSOS SA de mobiliser les financements nécessaires pour participer convenablement à la campagne ;
20 000 tonnes de semences écrémées seront collectées pour corriger le déséquilibre variétal au niveau du programme de multiplication des semences ;
10 000 tonnes de semences écrémées seront réservées à la zone sud (régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou).
Concernant les exportations, le Conseil interministériel suggère la mise en place d’un dispositif d’encadrement pour en tirer le meilleur profit. Ainsi, les semences certifiées seront interdites à l’exportation, le contrôle sanitaire et phytosanitaire des graines destinées à l’exportation sera renforcé, et il est permis aux exportateurs de mener leurs transactions au niveau des points de collecte. Le Secrétaire général du Gouvernement, Porte-parole
Sénégal:Baisse de 29% de la production de coton à fin août 2017
Cette production s’est établie à 13.363 tonnes contre 18.822 tonnes durant les huit premiers mois de 2016, soit une baisse de 5.459 tonnes en valeur absolue. Cette situation s’explique par la baisse de 34,9% des ventes à l’exportation qui passent de 10.686 tonnes en 2016 à 6.955 tonnes en 2017.
En variation mensuelle, la baisse des ventes à l’exportation s’est accentuée, passant de 41,7 tonnes en juillet 2017 à zéro tonne un mois plus tard.
Les exportations de la SODEFITEX étaient beaucoup plus importantes, bien qu’en dents de scie, entre avril, mai et juin 2017, se situant respectivement à 663,9 tonnes, 1.114,7 tonnes et 524 tonnes.MS/od/APA
Rapport Rse 2016 de Teranga Gold Corporation : 6,15 tonnes d’or produites, 30 milliards Fcfa reversés à l’Etat et…
Ce rapport présente la contribution de Teranga Gold Corporation dans l’économie sénégalaise. Ainsi, il informe des montants versés à l’Etat du Sénégal, soit au total 30 milliards de FCfa, répartis entre les impôts directs, indirects, redevances minières, appuis institutionnels entre autres.
En effet, ce document fait état de 277 milles onces d’or soit 6, 15 tonnes produites par Sabodala Teranga Gold (SGO) en 2016. «Ces onces d’or sont vendus à hauteur de 150 milliards de FCfa », a informé le directeur général, Abdoul Aziz Sy. Avant d’ajouter : «117 milliards de FCfa représentant 76% du chiffre d’affaires ont été directement dépensés au Sénégal, soit 1,4% du PIB».
Toutefois, il a précisé que : «sur les 117 milliards de FCfa, 30 milliards sont versés à l’Etat du Sénégal dont 12 milliards de redevances minières sur les 5% de production».
Rosaline Mbaye Carlos de renseigner qu’ «au-delà de ces revenus directs perçus par l’Etat, le Gouvernement s’est attelé à mettre en place des mécanismes précis, d’abord dans les contrats signées avec les entreprises minières puis, dans le nouveau Code minier afin de permettre l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant dans les zones minières».
Teranga Gold Corporation est une société aurifère canadienne intervenant dans la partie Sud du pays. En novembre 2010, elle acquiert 90% de Sabodala Gold Operations (SGO), la société de droit sénégalais qui opère la mine d’or de Sabodala, dans la région de Kedougou. Les 10% restant sont détenus par l’Etat du Sénégal. Au 31 décembre 2016, elle a avait produit 1 471 703 onces d’or. Aminata Diouf
Une monnaie unique de la Cedeao ne verra pas le jour en 2020 (Marcel De Souza)
« Les résultats sont faible et ne nous permettent pas donc, d’aller en 2020, à la monnaie unique », a dit De Souza a l’ouverture la 4ème réunion de la Task Force présidentielle sur le Programme de la monnaie unique de la CEDEAO
Il a toutefois salué les « progrès notés sur la convergence macro-économique », se contentant de dire que « quatre proposition ont été soumises aux chefs d’Etat en vue d’accélérer la naissance de la monnaie unique » », sans entrer dans les détails.
Déplorant le manque de vigueur noté dans la mise en œuvre de la feuille de route visant la mise en circulation en 2020 de la monnaie unique de la Cedeao, De Souza, a expliqué que les résultats ne sont pas au rendez-vous sur les quatre objectifs fixés.
« De 2012 à 2016, aucun de nos pays n’a pu respecter de manière continue les critères de premier ordre du programme de convergence macro-économique », a –t-il dit
Et le président de la Commission de la Cedeao, de souligner l’absence d’harmonisation des politiques monétaires entre les huit monnaies de la Cedeao, qui devait précéder la monnaie unique
De même, a-t-il poursuivi, l’institut monétaire dont la mise en place devait précéder la création d’une Banque centrale commune n’a pas vu le jour.
Présidée par le chef de l’Etat nigérien, Issoufou Mahamadou, désigné par ses pairs en 2013 pour superviser le processus de mise en œuvre de cette monnaie unique, la rencontre a enregistré la présence de ses homologues Nana Akufo-Addo du Ghana et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Muhammad Buhari du Nigeria et Faure Gnasssingbé du Togo.OF/APA
CEDEAO:nouveau round de discussions autour du projet de monnaie unique
Maintes fois repoussé, le projet de création d’une monnaie unique au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), fera l’objet mardi, 24 octobre, d’une réunion de la Task Force présidentielle composée des présidents Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Nana Akufo Addo (Ghana) et leur homologue nigérien Mahamadou Issoufou.
En déplacement ce lundi à Niamey, les hôtes de Mahmadou Issoufou, veulent accélérer à partir de demain, le processus de mise en place d’une monnaie unique pour l’ensemble de la CEDEAO. Les trois chefs d’Etat, mandatés par leurs pairs, examineront les résultats du groupe de travail mis en place depuis plus trois ans en vue d’atteindre l’objectif de créer une monnaie commune en Afrique de l’Ouest.
Un vieux projetCe groupe de travail, selon l’agence Xinhua, rassemble entre autres, les ministres des Finances des Etats concernés, les gouverneurs des banques centrales des huit pays de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et des sept autres pays de la deuxième zone monétaire de l’espace ouest-africain, les présidents de la CEDEAO et de l’Union monétaire des Etats de l’Afrique de l’ouest (UEMOA).
Si pour l’heure le doute plane encore sur la réalisation d’un tel projet, la réunion de demain à Niamey augure « des avancées significatives ». Déjà au mois de septembre dernier à Bamako, au Mali, lors de la désignation de chefs d’Etat pour la supervision du processus d’intégration monétaire, le Commissaire chargé des politiques macroéconomiques et de la recherche économique de la commission de la CEDEAO Mamadou Traoré, louait « les avancées significatives enregistrées dans le processus de mise en œuvre de la monnaie unique ouest-africaine ». Mais n’empêche que la feuille de route mise en place par la Task Force présidentielle exige un suivi « rigoureux ».
De plus, ce vieux projet lancé en 2000 et maintes fois repoussé à cause des « divergences internes » à la communauté qui promeut cependant la coopération économique et politique des Etats membres qui la composent, il bute encore sur de nombreux obstacles, notamment la pluralité des monnaies au sein de la communauté. Il faut compter dans cet espace couvrant quinze pays, neufs monnaies. Si le Franc CFA, est la monnaie la plus utilisée par les pays membres de la CEDEAO, d’autres monnaies comme le cédi du Ghana, le dalasi de la Gambie, le dollar libérien ou encore le naira du Nigéria, restent encore des monnaies nationales en vigueur.
Sans précipitation…Mais d’autres défis subsistent encore comme le confirme récemment le président de la CEDEAO, Marcel de Souza, qui plaide pour la création de la monnaie commune ouest-africaine sans « précipitation ». Selon le président de la Commission, pour la mise en place d’une politique budgétaire, monétaire et d’endettement coordonnée en Afrique de l’ouest, nécessaire pour une monnaie unique, « il va falloir encore attendre 7 à 10 ans pour rendre effective cette monnaie ». Et dire que la réalisation de ce projet était prévue en 2020. Afrique.latribune.fr
Contrat d’affermage pour la distribution de l’eau au Sénégal:Guerre de trois !
Achat de combustible:11 milliards débloqués par le FSE pour la Senelec
ZIRCON DU NIAFRANG:LES ASSURANCES DE L’AUTEUR DE L’ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
« Il y a beaucoup de bruit sur le projet d’exploitation du zircon dans le Niafrang. Il y en a même qui prédisent un scandale environnemental si le zircon venait d’être exploité. Il n’en est rien du tout. Tout a été étudié. Le rapport environnemental a été validé par l’Etat avant [sa signature] avec Astron », a expliqué M. Diaw, directeur de Harmony Group, chargé de la mise en œuvre de l’étude d’impact environnemental dudit projet.
Il s’exprimait au cours du week-end à Ziguinchor, en marge d’une session d’orientation sur le projet d’exploitation du zircon en Casamance à l’intention d’une vingtaine de journalistes de la région de Ziguinchor.
« La dune qui est ciblée pour faire le projet, est une dune de six kilomètres. Un total de 45 parcelles a été recensé. Ces parcelles sont délimitées par des murets. Il y a une seule famille qui vit sur la dune. Un mémorandum d’entente a été validé par les familles et villages concernés », a-t-il rappelé.
Il a rassuré sur les mesures de protection de l’environnement avec l’identification de trois zones sensibles qui ont été cartographiées autour du site. « Il s’agit de l’Aire marine protégée (AMP) du village d’Abéné, la mangrove à l’ouest de la dune et les rizières à l’est de la dune », a listé Ibrahima Diaw.
Il a souligné que « la compagnie va contribuer aux activités de préservation de l’AMP d’Abéné à travers le comité de gestion déjà en place ». « Il y aura aussi une mesure de préservation de la mangrove par le respect d’une zone tampon constituée par la moitié occidentale de la dune et autre mesure de protection des rizières contre l’ensablement par la mise en place de haies de vétiver ou tout autre système efficace », a-t-il rassuré.
« Nous avons tout entendu dans ce projet (…) Dire que 45 villages se situent sur une dune de six kilomètres alors que toute la commune de Kataba 1 ne fait que 35 villages, c’est méconnaître tous les contours du projet de déclarer de telles allégations », a martelé M. Diaw, regrettant une « forte campagne d’intoxication et de désinformations qui vise à faire capoter le projet ».
Ce projet comporte aussi un programme de développement durable initiée par la compagnie Astron qui s’est engagée à « appuyer les populations à valoriser les ressources fruitières de la zone du projet par la mise en relation avec des unités de transformation, d’une pépinière communautaire pour fournir aux producteurs des plantes de bonne qualité ».
Le renforcement de capacité et l’appui logistique aux producteurs de la zone du projet (formation, encadrement, véhicules de transport de la production, etc.) font également partie de la composante « Programme de développement durable » du projet d’Astron, dans le département de Bignona.
Le Sénégal renferme dans sa partie sud d’importantes ressources minières dont la plus connue pour l’instant demeure le zircon, découvert dans la zone de Niafrang, dans le département de Bignona. L’exploitation de ce minerai a été confiée par l’Etat à la compagnie australienne Astron.
D’après l’étude environnementale dont copie a été transmise à l’APS, le site se situe sur un espace dunaire de six kilomètres englobant une superficie de 180 hectares. Une capacité totale de 4,5 millions de tonnes a été prospectée.
Astron est une compagnie australienne à cent pour cent, dont l’essentiel des activités se déroule en Asie, notamment en Chine.MTN/ASG/ASB
Rapport FMI sur le Sénégal, 625 milliards d’Erobonds, PSE: Mamadou Abdoulaye SOW, ancien ministre du Budget explique
Dans un entretien accordé à nos confrères de « DAKARTIMES », l’ancien administrateur de la Banque Africaine de Développement (BAD, 2010 – 2013) a fait un bref aperçu sur le dernier rapport du FMI sur le Sénégal, avant de rebondir sur les 625 milliards d’eurobonds pour finir par l’économie sénégalaise et le PSE.
C’est quoi le PSE ?
A la question de savoir si ces différentes interventions et autres réflexion sur la gestion publique cachent-elles des ambitions politiques, Mamadou Abdoulaye SOW affirme ne pas avoir des ambitions politiques au sens de la politique politicienne mais plutôt une ambition de faire « la politique citoyenne » pour le seul intérêt de la patrie : Le Sénégal
L’AFRIQUE DU SUD ET LE SÉNÉGAL SIGNENT DES ACCORDS DE COOPÉRATION
Les accords ont été signés lors d’un point de presse tenu conjointement par les présidents sénégalais, Macky Sall, et sud-africain, Jacob Zuma.
L’un des accords concerne la Commission mixte de coopération, qui est chargée du suivi du partenariat des deux Etats.
Il a été signé par le ministre sénégalais des Affaires étrangères et son homologue sud-africain chargé des Relations internationales et de la Coopération.
Les ministres chargés du Tourisme des deux pays ont également conclu un accord de coopération, d’investissement et de « promotion touristique ».
Jacob Zuma a fait part de la volonté de l’Afrique du Sud et du Sénégal de « rehausser » leur coopération bilatérale. « Nous avons décidé de rehausser notre coopération au niveau ministériel. Nous nous engageons à ce que les accords signés soient mis en œuvre », a-t-il dit.Macky Sall a entamé lundi une visite d’Etat de trois jours en Afrique du Sud.SKS/ESF
Bougane se livre : “de 10 000 Cfa comme salaire en 1997, je suis aujourd’hui, à la tête d’une holding de 30 milliards”
Dans des confidences rapportées par nos confrères, ce mardi, Bougane Gueye Dany dit tout sur son parcours. D’abord, diplômé en bâtiment, avant d’être rattrapé par le virus du métier de journaliste, le patron de DMedia s’est exilé aux Usa, pendant 3 ans, pour se perfectionner.
Il revient, confie-t-il, au bercail et exerce, en tant que reporter à Walf, Sud Quotidien et Rfm, avant de lancer “Dak-cor” : une Agence de marketing et communication.
Puis, les portes du succès s’ouvrent à lui. Et maintenant, le jeune Bougane, qui n’avait que 10 000 Cfa comme salaire, se trouve à la tête d’une holding de près de 30 milliards et 400 milliards en chiffres d’affaires.
Aussi, confesse-t-il avoir à ses charges 700 emplois directs et plus de 1500 emplois indirects. Sacré Bougane !
Affaire Tigo:Le premier ministre Edouard Philippe sponsorise Xavier Niel,Pourquoi l’état ne soutient pas jusqu’au dernier souffle ses champions nationaux ?
Alors que le financement du rachat de l’opérateur Tigo ( la bagatelle de 80 milliards de fcfa) par WARI est disponible, qu’est ce qui empêcherait à l’état et à Millicom de clôturer rapidement la transaction ?. Tout est fin prêt du côté du Groupe Wari et ses partenaires pour finaliser la cession. Nous l’annoncions hier dans notre édition matinale. WARI a saisi les autorités de Millicom via une correspondance datée du 18 octobre 2017 (NDLR: nous publions in extenso en anglais la Lettre officielle de WARI à Millicom).
N’eussent été les agissements et autres manœuvres de la part de nouveaux concurrents repreneurs de dernière minute, l’opération avait été bouclée depuis fin août 2017. Pourquoi Millicom joue au yoyo avec arrogance et entêtement sans commune mesure. Sous l’impuissance des autorités sénégalaises ?. Pourquoi ce silence face à la défiance de Millicom qui dit haut et fort qu’elle s’en foutait pas mal du décret présidentiel publié officiellement le 1er août dernier sous le numéro 2017-1475 ?. A l’évidence, dans un état fort et qui se respecte, Millicom devrait être rappellée à l’ordre et surseoir à ses hostilités de défiance ouvertes frontalement avec l’état. Mais les autorités ont laissé faire, laissant pourrir les choses. Bon diantre, l’argent est désormais là. Ce n’est pas du bla -bla … Passons aux choses sérieuses. Le reste n’est que divertissement.
L’immixtion du Premier ministre Edouard Philippe dans l’affaire Tigo
Çi devant: la Lettre d’information officielle de WARI à Millicom pour la disponibilité du financement
Plan Sénégal Émergent est- il un Plan qui sert les intérêts étrangers ?
Dans l’affaire Tigo, l’état doit soutenir Kabirou MBODJE face à des voyous envahisseurs, chassés ou persona non grata dans certains pays. Bien sur, nous n’inventons rien. Qu’ils démentent nos écrits. Il faut qu’on sente davantage l’état protecteur, premier garant de la promotion des activités de ses entrepreneurs locaux. Le Président Macky SALL et son gouvernement gagneront plus à soutenir leurs champions nationaux pour être en phase avec l’esprit et le contenu de la vision d’un Sénégal ÉmergentPar Ismael AÏDARA, Directeur Editorial
Rebondissement dans la vente de la licence Tigo : Wari dégaine 80 milliards, reprend l’avantage et met la pression sur Millicom
Par conséquent, Wari demande à Millicom de lui signifier les conditions pour procéder au versement de ladite somme en vue de finaliser la transaction.
Cependant, des sources autorisées renseignent que Millicom ne compte plus faire affaire avec Wari, avec qui il avait pourtant signé un accord qu’il a ensuite dénoncé au prétexte que le groupe n’arrivait pas à mobiliser les financements nécessaires. Il semblerait que le propriétaire de Tigo soit très avancé dans les négociations avec le camp de Xavier Niel et Yérim Sow. Mais Wari, qui ne compte pas se laisser faire, se prépare à toutes les éventualités.
Reste à savoir l’attitude que l’Etat du Sénégal va adopter avec cette nouvelle donne. Pour rappel, lors de la dernière audience accordée par le président Macky Sall aux concurrents de Wari, il était question d’attendre le 2 novembre pour voir si ce dernier allait respecter les termes de la transaction. AYOBA FAYE
LA REVUE ANNUELLE DE L’UEMOA « AIDE » À IDENTIFIER LES LENTEURS DANS LA RÉALISATION DES PROJETS (OFFICIEL)
« La revue annuelle permet de connaître la nature précise des lenteurs qui affectent la mise en application des réformes et politiques communautaires », a dit M. Ngom s’exprimant lors de l’ouverture de l’édition 2017 de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
La revue annuelle correspond à « un moment déterminant pour notre pays qui sera évalué sur ses capacités de prise en compte des réformes, des politiques, programmes et des projet de l’UEMOA et la célérité de leur mise en œuvre », a-t-il estimé.
Les travaux de cette édition qui se poursuivront jusqu’à mercredi réuniront l’équipe technique de la Commission de l’UEMOA, les experts sénégalais et les points focaux représentant différents ministères sur la situation des projets et programmes de l’Union.
Selon lui, la revue annuelle « vise à accélérer le rythme d’internationalisation des réformes des politiques, des programmes et projets de l’UEMOA, mais aussi à approfondir l’intégration régionale ».
Il sera question pour les différents pays membres d’œuvrer à la transposition des directives dans les délais impartis et de renforcer le niveau de concertation nationale avec la Commission de l’UEMOA dans le cadre des interventions régionales à internaliser.
« L’édition 2017 se penchera sur l’évaluation de la mise en œuvre du Pacte de convergence, notamment, le respect des critères de convergences fixés », a-t-il indiqué.
Il a ajouté qu’ »une nouvelle méthodologie de la revue, élaborée par la Commissions de l’UEMOA, sera mise en œuvre à partir de cette édition, pour créer un cadre rationalisé harmonisé et incitatif pour l’investissement au sein de l’Union ».
D’après lui, l’attention sera désormais portée sur certains dispositions particulières des actes communautaires à évaluer et non sur l’acte dans sa globalité.
Et Moustapha Ngom d’ajouter que « les résultats de ces travaux donneront ensuite lieu a un mémorandum qui sera soumis a l’examen des ministres, à l’occasion de leur rencontre au sein de la commission de l’UEMOA pour ce qui est du volet politique ». Ce document sera ensuite transmis aux chefs d’Etat et de gouvernement des Etats partis.
La revue annuelle de l’UEMOA a été adoptée par l’acte additionnel n°05/2013/CCEG/UEMOA, le 24 octobre 2013, qui a institué une revue annuelle des réformes politiques, programmes et projets communautaire dans les Etats membres de l’UEMOABF/ASG/PON
FRONT ANTI APE ANTI CFA : L’impérialisme menace notre filière avicole Protégeons le poulet et les emplois sénégalais et soutenons le gouvernement
Depuis le 24 Novembre 2005, le Sénégal a interdit l’importation de produits avicoles et de matériel avicole usagé. Si cette interdiction pouvait se défendre en pleine épidémie de grippe aviaire, elle est devenue indéfendable pour le Brésil, les Etats-Unis, et l’Union Européenne qui font pression sur l’OMC afin que leurs produits avicoles accèdent au marché sénégalais.
Le Sénégal sera interpellé sur cette question. Les responsables de la direction du commerce extérieur ont déclaré ne pas être prêts à autoriser les importations de volaille.
Le Front anti APE anti CFA exprime son soutien total sur cette question au gouvernement du Sénégal.
– de volailles de 6 millions en 2005 à 24 millions de têtes en 2013 ;
– d’œufs de consommation de 324 millions en 2005 à 519 millions en 2013
Mais toutes les études ont montré que la filière avicole sénégalaise ne peut soutenir la concurrence des filières avicoles brésilienne, étatsunienne, européenne. Mais également que ses performances ne sont pas l’expression d’une compétitivité véritable mais sont le résultat exclusif de la mesure d’interdiction des importations de produits avicoles.
Entre 2000 et 2005, le secteur avicole sénégalais a connu la fermeture de 75% des fermes avicoles et la perte d’environ 7.500 emplois. Pour le Front il ne saurait ni être question de jeter à la rue des milliers de pères, mères et soutiens de famille ni d’accroître la dépendance alimentaire du Sénégal.
Le poulet sénégalais dont le prix de revient unitaire moyen du kilogramme est de 1.700FCFA ne pourra pas concurrencer le poulet français à 521FCFA, le poulet hollandais à 498FCFA, le poulet brésilien à 354FCFA, le poulet états-unien à 345FCFA. La levée de l’interdiction des importations avicoles signera la mort de la filière avicole sénégalais.
C’est pourquoi le Front demande le maintien de l’Arrêté interministériel n°007717 du 24/11/2005 portant interdiction d’importer des produits avicoles et matériels avicoles usagés (Arrêté Ministère de l’Elevage – Ministère du Commerce).
La Front invite le ministère du commerce à convier les différents acteurs soucieux de la protection de la filière avicole des résultats de la rencontre de Genève.
La Front anti APE anti CFA déclare qu’il fera bloc et mobilisera autour du gouvernement tant que celui-ci continuera à défendre la position patriotique de protection de la filière avicole sénégalaise. Dakar, le 23 Octobre 2017
Pas de place pour les cambistes, les vendeurs de tableaux d’arts, l’Avion présidentiel : entre autres révélations du Dg de l’AIBD
En effet, invité de l’émission “Les Affaires de la Cité” de la Tfm animée par le brillant confrère Mamadou Ibra Kâne et à laquelle Actusen.com a été convié, le Dg du bijou, dont le vol inaugural aura lieu, le 7 décembre prochain, est largement revenu sur le sort devant être réservé à certains anciens travailleurs de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor.
A ce sujet, révèle, d’abord, Abdoulaye Mbodj, les cambistes, qui officiaient au sein de l’ancienne Plateforme, ne sauraient pas exercer à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass. En lieu et place, promet-il, la nouvelle Plateforme a décidé de s’attacher les services de Banques.
Mais les cambistes ne sont pas les seuls acteurs de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor à avoir été déclarés persona non grata. Pour cause, les vendeurs des tableaux d’arts et autres objets décoratifs, en activité au sein de l’ancienne Plateforme, devront, eux aussi, aller vaquer à autre chose. A défaut de changer de lieux de travail, si l’on se fie à Abdoulaye Mbodj.
La preuve, autant le Dg Mbodj s’est dit prêt à plaider leur cause auprès des hautes autorités, pour qu’on puisse leur trouver un endroit qui devrait pouvoir les abriter, autant il a, clairement, indiqué, au détour de l’émission “Les Affaires de la Cité”, que, pour l’instant, il n’y a pas encore eu de schéma de nature à leur permettre d’exercer à l’AIBD.
Ce n’est pas tout. Dans la mesure où Abdoulaye Mbodj a expliqué les raisons, pour lesquelles la gestion de celui-ci a été confiée à une nouvelle Société, au détriment des Aéroports du Sénégal.
Bref, ce numéro “Les Affaires de la Cité” enregistré, ce mardi, est une émission à ne rater sous aucun prétexte, eu égard aux explications fournies par le Dg de l’AIBD et certains techniciens présents à ses côtés.
Tourisme : Une administration corrompue et incapable de mener vers l’Emergence Par Amadou Diaw
L’administration doit être magistrale dans la forme des actes qu’elle pose comme dans le fond. En doit administratif, le principe de la légalité voudrait que l’administration fonde son action sur une base légale, autrement dit, elle doit poser des actes en conformité avec la règle de droit, assurer l’application de la règle de droit et se soumettre à elle. Depuis le 05 Juin 2017 après l’ouverture des plis sur un marché relatif à la réalisation de films promotionnels, le Ministère du Tourisme fait des pieds et des mains pour relancer la procédure par le truchement d’un gré-à-gré. Or la lecture du procès-verbal ne laisse subsister aucun doute sur l’identité de l’attributaire. Trois après après, soit après la fin de la validité des offres, on nous sert toujours que la procédure est en cours. Malgré toutes les interpellations orales et écrites. Le président de la commission des marchés Sassy dit Guedel Mbodji constitue à tout seul non seulement la tortuosité mais aussi le témérité de prendre des décisions dénuées de tout fondement juridique et de les imposer. C’est le propre d’un homme dont rien n’est de trop pour assouvir sa boulimie d’espèces sonnantes et trébuchantes. Mais si la commission des marchés a pu disposer de pouvoirs régaliens, agissant à sa guise, au mépris des règles les plus élémentaires de bonne gouvernance, c’est que ce Ministère est resté trop longtemps sans Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement. Il est même arrivé que cette commission publie un avis d’attribution, le lendemain de l’ouverture des plis, prenant de court tous les soumissionnaires. Interpellé par un recours gracieux, la commission avait présenté une lettre non daté, non référencé non signé. Cette lettre avait même intrigué les vérificateurs de l’Armp.Tout cela parce que Guedel Mbodji imposait sa loi au vu et au su que de ses collégues Mayé Faye Diouf, Ndeye Amie Ndao et Omar Faye. Il faut savoir aussi que dans les grandes démocraties au monde, tout détenteur d’un mandat public a l’obligation de prendre conscience du fait que son action, doit reposer sur un certain nombre de principes, tels que : L’intégrité, le désintéressement, l’objectivité…
La liste des délits, véritables carnages financier sous Maimouna Ndoye Seck est longue et non exhaustive. On pourrait en citer encore, surtout les cas où la commission tend un piège à certains soumissionnaires leur demandant de déclarer leur retrait de la procédure, afin que la procédure soit déclarée nulle et reprise plus tard par un gré à gré.
Sous Mama Mbaye Niang, l’espoir de voir la confiance et la légalité restaurées s’amenuisent de jour en jour. Au lieu de faire l’état des lieux, de corriger les erreurs et les manquements, la cohorte de jeunes constituant l’entourage immédiat de « l’autorité » s’est lancé dans une course effrénée d’enrichissement illicite. Les pratiques érigées en mode de gestion au niveau du Papej ont encore libre cours. A lui et à son Dage, comme à ses prédécesseurs, nous ne réclamons qu’une seule chose : le respect de nos droits. Autrement nous réagirons par un recours pour excès de pouvoir et des interpellations sur la place publique. Amadou Diaw Cabinet BMC
DIFFICULTES D’INSERTION DES JEUNES SUR LE MARCHE DU TRAVAIL :La problématique de l’emploi au Sénégal Monsieur Momar GUEYE,Economiste Statisticien
Le Président de la République a même proposé la mise en place d’une : Mission Locale d’insertion dans chaque collectivité territoriale afin d’accentuer le rapprochement entre les populations et certaines instances de décision comme le préconise la territorialisation des politiques publiques dans l’Acte 3 de la décentralisation. La politique de la jeunesse est un axe central du PSE et de l’Acte 3. Car, il est important que les jeunes, qui représentent l’avenir de notre pays, soient en mesure de participer de manière inclusive, juste et équitable à la prise de décision, à la mise en œuvre et au suivi-évaluation des questions relatives à la gestion des affaires locales et à leur autonomisation socio-économique.
Mais nous pensons, à notre humble avis, que notre pays gagnerait à organiser au préalable son marché du travail. En effet, il faut rappeler que le marché du travail fonctionne de manière particulière. A la différence des autres marchés, notamment le marché des biens et services, le marché de la monnaie, le marché du travail n’est pas un marché centralisé sur lequel l’offre et la demande se rencontrent pour déterminer un prix d’équilibre. C’est un marché hyper décentralisé aussi bien dans le temps et dans l’espace, dynamique, où chaque jour il y a la création et la destruction de millions d’emplois.
Ce marché a besoin pour son fonctionnement, d’informations pertinentes, qui malheureusement font souvent défaut dans notre pays. Il y a encore des efforts à faire pour permettre aux pouvoirs publics de disposer d’informations portant sur divers aspects.
Il s’agit principalement des difficultés que rencontrent les jeunes dans le processus de quête d’emplois. Une meilleure connaissance de la trajectoire du chômage, du niveau de qualification, des questions de durée de recherche etc. pourrait orienter les mesures de politiques économiques.
Les jeunes diplômés qui sortent de nos universités et de nos centres de formation sont souvent désorientés et livrés à eux-mêmes. Ils ne sont pas préparés en générale à la confrontation du monde du travail durant leurs cursus. Ils ignorent pour la plus part les techniques de quête d’emplois que sont la présentation d’un curriculum vitae, l’écriture d’une lettre de motivation, l’élaboration et la conception d’un projet pour un financement.
Le marché du travail au Sénégal est caractérisé par son cloisonnement et son caractère interne. En effet, les demandeurs d’emplois ne sont pas toujours informés sur les différentes offres qui se présentent sur le marché.
Par ailleurs, le marché est encore majoritairement informel, les relations personnelles et les recommandations sont très importantes dans le processus d’embauche.
Les jeunes demandeurs d’un premier emploi sont souvent confrontés à certaines exigences telles que, l’expérience professionnelle, la validation des stages qu’ils peinent à avoir. Cette situation pousse les entreprises à recruter souvent de manière interne. C’est le cas dans le secteur des services, les banques et assurances, les télécoms etc. Dans ces secteurs le turnoverest très important.
Fort de tous ces constats, notre pays devrait s’orienter vers la mise en place d’une véritable politique d’emploi. Pour cela :
Il faut améliorer la lancinante question de l’adéquation entre la formation et l’emploi en impliquant les acteurs sociaux : le patronat, les syndicats et organisations professionnelles de métiers dans le processus de formation de nos élèves et étudiants. Cette implication des acteurs sociaux et ceux du milieu professionnel dans la formation pourrait contribuer à réduire le gap d’inadéquation entre la formation et l’emploi en offrant à nos apprenants des possibilités d’échanges avec le monde de l’entreprise.
Il faudra proposer aux patronats des mesures fiscales incitatives afin que les jeunes demandeurs d’emploi puissent bénéficier d’une première expérience sous forme de stages de longues durées pouvant déboucher sur une embauche.
Enfin, il faut mettre en place une véritable plateforme qui mettrait en synergie les structures de formation, de financement, et d’analyse qui s’occupent de la problématique de l’emploi et du chômage. Nous pensons notamment à l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), à l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), au Fonds de Financement de la Formation Professionnelle (3FPT) et à tous les autres fonds qui existent dans les différents départements ministériels afin qu’ils travaillent ensemble. Ce travail de rationalisation permettrait à chaque structure de se consacrer sur son corps de métier afin d’optimiser les ressources.
Dans chaque projet d’investissement majeur du gouvernent le nombre d’emplois, les caractéristiques des emplois et leur contenu en terme de formation et de financement doivent être communiqués à la plateforme pour qu’un processus puisse s’enclencher afin de mettre à la disposition des promoteurs des ressources humaines de qualité. Monsieur Momar GUEYE,Economiste Statisticien, Directeur des Stratégies de Développement Territorial,Spécialiste des politiques d’Emploi
La Police ne gèrera pas la vidéosurveillance de l’Aibd
Pour l’aéroport de Diass, les deux institutions ont décliné l’offre de continuer à le faire. La Haute autorité n’a pas assez d’agents pour conduire cette mission à Aibd et la Police ne veut plus être indexée pour les incidents qui surviennent dans le filtrage des passagers, considérant que le Pif ne lui a apporté que des ennuis.
Ainsi, l’Etat a décidé de confier le Pif a une entreprise privée. Toutefois, jusqu’ici, aucun appel d’offre n’a été lancé par les autorités de tutelle. Cela a moins de deux mois du transfert de Lss vers Diass. Auteur : Dakarposte.com
Accord d’Abuja-Piqûre de rappel pour soigner la Cmu : En 2018, Diouf Sarr aura besoin de 550 milliards de F Cfa
Qu’à cela ne tienne ! Une question demeure, l’argent alloué annuellement au secteur de la Santé n’est-il pas dérisoire, à l’heure de la Couverture maladie universelle (Cmu) ?
En effet, le Sénégal fait partie des pays africains qui ont signé en 2001 l’Accord d’Abuja. Ledit accord recommande d’allouer 15% du budget national au secteur de la Santé. Un objectif loin d’être atteint, puisque le budget 2017 du ministère de la Santé et de l’Action sociale a été arrêté à la somme de 163.522.351.000 de F Cfa.
Normalement, le budget 2018 du ministère de la Santé doit tourner autour de 550 milliards de F Cfa, quand on sait que le projet de loi des finances du Sénégal pour l’année 2018 a été arrêté à 3 709,10 milliards de francs Cfa.
Pis, à la date du 22 avril 2016, la dette des hôpitaux s’élevait à 16 milliards de F Cfa répartis comme suit : une dette fiscale de 6 064 746 547 F Cfa, Un passif social de 3 817 841 717 F Cfa et des sommes dues aux fournisseurs à hauteur de 6 645 640 706 F Cfa.
La Couverture maladie universelle (Cmu) est très endettée, elle traine une dette de 16 milliards de F Cfa, si on en croit Mactar Dabo, le secrétaire général du Syndicat des cadres de l’administration publique. Cela, même si depuis 2014, 14, 675 mutuelles de santé ont été installées dans les 552 communes du Sénégal et 2.428.258 bénéficiaires enrôlés.
Le 20 septembre passé, en marge de la 72e Assemblée générale des Nations-Unies, participant à une réunion, à l’initiative du Japon, sur la Couverture maladie universelle, le Président Macky Sall a reconnu que les fonds alloués à la Cmu sont encore modestes au vu des besoins immenses.
En définitive, l’Etat du Sénégal doit revoir sa copie pour permettre aux citoyens d’accéder à des soins de santé de qualité ; d’autant plus qu’à la faveur du dernier remaniement ministériel, le gouvernement a proclamé, urbi et orbi, son intention d’allouer plus de ressources au volet social.
LA COOPÉRATION LUXEMBOURGEOISE VEUT CONTRIBUER À L’INSTITUTIONNALISATION DU GENRE AU SÉNÉGAL
« Un des enjeux, c’est de faire en sorte que le genre soit bien inscrit dans les politiques publiques et soit bien pris en compte […] », a dit M. Nachtman qui note « énormément d’évolutions positives ».
Il s’exprimait lundi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) au cours d’un atelier de formation au profit, entre autres, des coordonnateurs des cellules genre des ministères de la Santé et de l’Action sociale, de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.
Selon lui, il y a eu « beaucoup d’avancées » dans le domaine du genre au Sénégal, avec une stratégie nationale qui a été élaborée et pilotée par le ministère de la Famille, de la Femme et du Genre, qui permet de déterminer un ensemble de résultats attendus.
Mais, au-delà des stratégies et des plans, il est temps maintenant de passer à la phase de leur opérationnalisation, en inscrivant le genre dans la stratégie de gestion axée sur les résultats, a-t-il préconisé.
Le thème de cette formation, qui va durer cinq jours (du 23 au 27 octobre), est axé sur « Les concepts de genre, la planification et la budgétisation sensible au genre, la gestion axée sur les résultats et le suivi-évaluation ».
Pour Absa Ngom Wade, directrice de l’équité et de l’égalité de genre (DEEG) au ministère de la Famille, de la Femme et du Genre, l’ensemble des ministères ciblés dans cette formation, avec l’appui de la coopération luxembourgeoise, disposent aujourd’hui de leurs rapports d’audit genre et de leur plan d’institutionnalisation du genre.
« Le défi qui nous reste à relever, c’est de renforcer toutes les capacités pour que les principaux responsables de tout ce qui est planification et budgétisation puissent parler le même langage ». L’objectif est de faire en sorte que « les besoins différenciés des hommes et des femmes puissent être pris en compte dans tous les processus de planification et de budgétisation et de mise en œuvre », a expliqué Mme Wade.Au terme de cette formation, une feuille de route sera élaborée, pour rendre effectives toutes les recommandations qui en seront issues, a-t-elle expliqué.ADE/ASG/ASB
LE PM APPELLE À ACCÉLÉRER L’ÉLIMINATION DU MARIAGE DES ENFANTS
« Ce dont nous avons besoin aujourd’hui […], c’est de nous engager collectivement », a-t-il souligné, en présidant une réunion de haut niveau visant à mettre fin au mariage des enfants en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Le Premier ministre a affirmé que « le gouvernement du Sénégal est déterminé et engagé à lutter contre le mariage des enfants ».
Selon lui, le Sénégal se réjouit d’avoir été choisi pour abriter cette importante rencontre de haut niveau pour mettre fin au mariage des enfants en Afrique de l’Ouest.
Il a rappelé que le mariage des enfants est un défi auquel tous les pays africains sont confrontés.
« Les 15 des 20 pays qui ont les taux de mariage des enfants les plus élevés au monde se trouvent en Afrique », a-t-il affirmé, estimant qu’ »il est urgent de mettre fin au mariage des enfants ».
« Les causes du mariage des enfants sont multiples dans notre sous-région », a-t-il indiqué, citant la pauvreté, le poids de la tradition, la non scolarisation des enfants, entre autres.
Pour lui, l’Afrique doit passer du cadre juridique à l’action sur le terrain.Oulèye Demba Dème, directrice des Programmes régionaux au bureau de Save the Children international à Dakar, a souligné que « le mariage des enfants est responsable […] de l’abandon scolaire des filles ».
Selon elle, « le but de cette de cette campagne est d’accélérer l’élimination des mariages d’enfants en Afrique, à travers la prise de conscience de leurs effets néfastes au niveau continental ».Elle a appelé les chefs religieux et coutumiers à s’unir et à s’engager, car « leur voix compte ». OS/ASG/ASB
AILSS:retour triomphal de Youssou NdourFormidable semaine pour la star planétaire. Après avoir reçu pas plus tard que le 18 octobre dernier le Preamium Impériale, prix attribué depuis 1989 pour récompenser chaque année des artistes à l’œuvre accomplie, des mains du Prince Hitachi, frère cadet de l’empereur du Japon, Youssou Ndour a été désigné parrain de l’académie créée dimanche à Hong-Kong.
De retour à Dakar ce lundi soir, il a été triomphalement accueilli par ses fans. Les musiciens de la partie, Pape Diouf, Alioune Mbaye Nder, Fallou Dieng,… étaient présents. Les tams-tams ont résonné à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor où Youssou Ndour est arrivé vers 20 heures. Préciser qu’il va d’abord présenter son prix à sa mère. Dié BA
MONUMENT DE LA RENAISSANCE : ABDOU LATIF COULIBALY APPELLE À UNE « RECONCILIATION » AVEC L’OPINION
« Il faut travailler à faire en sorte que ce site (le Monument de la renaissance), qui est à la fois un site touristique et un site de conscience, soit réconcilié avec l’opinion, surtout qu’il soit présenté dans sa vraie dimension d’œuvre artistique », a-t-il