REVUE DE LA PRESSE(Lundi 14/8/17)

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LE CLIMAT SOCIOPOLITIQUE PAR NIOXOR TINE

Notre pays se trouve dans l’impasse – La mise en place d’une Haute Autorité de la Démocratie s’avère urgentissime
Au-delà des péripéties électorales, il est plus que temps pour la classe politique et la société civile de s’interroger sur les voies et moyens de revivifier notre processus démocratique, qui bat de l’aile, depuis plus d’une décennie, après la crise politique consécutive aux présidentielles de 2007. La tenue des Assises Nationales, les révoltes citoyennes pré-électorales et finalement l’accession de Benno Bokk Yakaar au pouvoir, n’ont pas permis de redresser la barre, du fait d’une absence de politiques de rupture par rapport à la gouvernance wadiste.

REVENIR A L’ESPRIT DE LA CHARTE DE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE

Dans ce document signé par la quasi-totalité des leaders de l’Opposition d’alors, y compris par l’actuel chef de de l’Etat, figurait un engagement fort à œuvrer à la consolidation/institutionnalisation de la démocratie participative. Plus tard, le dépouillement des questionnaires de la CNRI avait permis d’établir une quasi-unanimité au sein des partis politiques et organisations de la société civile sur la nécessité de rendre effective la participation citoyenne dans la gestion des affaires publiques. Or, à quoi assistons-nous actuellement si ce n’est à la mise en place d’un pouvoir de plus en plus autoritaire, allergique à toute contestation et à toute concertation.
En lieu et place de cadres consultatifs dans les villages et quartiers pour rapprocher l’administration des citoyens ou d’une éducation à la citoyenneté, on mise plutôt sur – si ce n’est un usage excessif de la violence d’Etat-, tout au moins sur une dissuasion contre toute forme de défiance contre une gouvernance arbitraire !
Là où la Charte préconisait de placer la lutte contre la corruption au cœur des politiques publiques, nous constatons que la reddition des comptes est plombée par le caractère sélectif des poursuites ne ciblant pratiquement que des adversaires politiques et par le dépérissement graduel des organismes de contrôle par la nomination à leur tête de personnalités complaisantes vis-à-vis du pouvoir en place.
Concernant les droits et libertés fondamentaux, il y a certes des balbutiements relatifs à la présence de l’avocat lors de la garde à vue et à une volonté politique proclamée de mettre fin aux lenteurs dans le traitement des affaires judiciaires.
Néanmoins, on ne peut que déplorer la propension à user de longues détentions préventives arbitraires à l’encontre de citoyens jugés mal-pensants, contrastant avec la facilité avec laquelle certains artistes de renom et chefs coutumiers ou religieux bénéficient de liberté provisoire.  Cela s’oppose à la nécessité, maintes fois rappelée par la CNRI, d’instituer un Juge des Libertés.
Par ailleurs, des rumeurs persistantes et concordantes font état d’une collusion de certains secteurs de la Presse avec le pouvoir actuel, qui compte en son sein beaucoup d’hommes de Presse. Cette assertion, si elle se vérifiait, irait à l’encontre des recommandations des Assises allant dans le sens de garantir une liberté de presse totale, tout en préservant la pluralité médiatique pour raffermir la démocratie et le caractère unitaire de la nation.
Les dernières élections du 30 juillet dernier, caractérisées par un manque de transparence et une confusion extrêmes, semblent constituer le couronnement de toute cette dynamique antidémocratique contraire au projet de mise en place d’une « Charte des libertés et de la démocratie, gage de l’attachement de notre pays aux libertés publiques… ».

GARANTIR L’EQUILIBRE ET LA SÉPARATION DES POUVOIRS

L’hypertrophie de l’Institution incarnée par le Président de la République, déplorée par le mouvement national démocratique depuis la crise politique de 1962, s’est trouvée accentuée par la nature hégémonique du régime de Benno Bokk Yaakar. Cette coalition est, en effet, caractérisée un unanimisme grégaire et une volonté farouche d’annihiler toute velléité d’opposition sur la scène politique. Autant dire que la proposition de la CNRI de séparer la fonction présidentielle de celle de chef de Parti s’est heurtée à la boulimie pouvoiriste du premier magistrat de la Nation.
Un refus catégorique a également été opposé à la réforme du mode de scrutin aux élections législatives. Résultats des courses : en 2017 Benno Bokk Yaakar avec 49% des suffrages a 125 députés alors que la Coalition Sopi, en 2007, avec un score électoral de 69% et un boycott de tous les partis de l’Opposition significative n’avait récolté que 6 députés de plus, soit un total de 131.  Si ce n’est pas de la magie, c’est sûrement dû à une stratégie de fraude éprouvée, basée sur les rétentions de cartes combinées à leur distribution sélective et à un mode de scrutin inique.
Pour ce qui est du pouvoir judiciaire, il reste plus que jamais sous la coupe de l’Exécutif, malgré les soubresauts de certains jeunes et fougueux magistrats. La réforme de la Justice, à travers un projet de loi organique portant Statut de la magistrature et celui sur le Conseil supérieur de la Magistrature, loin de promouvoir la transparence dans le choix des fonctionnaires de justice, renforce plutôt la mainmise de l’Exécutif sur la Magistrature, dont les éléments les plus âgés (pas forcément les plus conservateurs) bénéficient d’un allongement de l’âge de départ à la retraite, au-delà de la date fatidique du 24 Février 2019, censé correspondre au premier tour de la prochaine élection présidentielle.
La restauration du caractère républicain de l’Administration se fait désirer dans la mesure où la politique gouvernementale en la matière repose sur les mêmes critères politiciens et clientélistes, qui ont toujours eu cours en son sein, depuis l’accession de notre pays à la souveraineté nationale. On peut même dire, que la déstabilisation et la désorganisation de l’Administration ont connu leur apogée entre 2000 et 2012.
Le désir proclamé par l’actuel régime de moderniser l’Administration se heurte à ses propres errements que constituent les recrutements politiciens, les nominations de complaisance, parfois sur des bases ethnicistes. A preuve, le refus du pouvoir actuel de procéder à la généralisation et la systématisation de l’appel à candidature pour les emplois de haute direction dans la fonction publique et le secteur parapublic.

GÉRER LES FINANCES PUBLIQUES AU PROFIT DES MASSES POPULAIRES

Concernant les finances publiques, leur gestion est devenue certes moins désordonnée et frauduleuse par rapport à la période d’avant 2012, mais elle est loin de prendre en compte les besoins de base des populations.
C’est ainsi qu’au moment où le programme des bourses de sécurité familiale et la couverture maladie universelle bénéficient de généreuses subventions, il arrive que l’eau courante, le matériel pédagogique dans les établissements scolaires et universitaires, des médicaments essentiels, des réactifs pour examens biologiques ou des consommables d’usage courant ne soient pas disponibles pour les populations, sans oublier les retards de paiement des salaires et primes de fonctionnaires et contractuels.
Ces dysfonctionnements sont aussi en rapport avec les coupes sombres dont sont victimes les budgets des structures socio-sanitaires, des établissements scolaires et des autres structures déconcentrées. Tous les moyens de la Nation sont orientés vers les programmes phares d’un pouvoir qui a choisi de miser sur le populisme et l’électoralisme primaire.
Comment ne pas s’interroger sur la pertinence d’investissements tels que le centre de conférences de Diamniadio, l’autoroute Illa Touba, le Train Express Régional… ?
Le respect des principes et règles de bonne gouvernance reste un vœu pieux si on prend l’exemple la gestion cahoteuse de nos futures ressources pétrolières et gazières marquée par  la radiation de l’inspecteur Sonko, le limogeage de Mme Nafi Ngom KeIta et la démission de l’ancien ministre de l’Énerge, qui a d’ailleurs rompu les amarres avec son ancien Parti qu’il accuse de tous les maux d’Israël.

QUID DU PROJET DE CONSTITUTION DE LA CNRI ?

Bien que signataire de la Charte de Gouvernance Démocratique et soutenu par le Peuple des Assises au deuxième tour de l’élection présidentielle de mars 2012, le président Sall n’en rejettera pas moins le projet de Constitution de la CNRI en prétextant de la solidité de « l’assise démocratique de notre système politique » au niveau duquel, il se refuse de provoquer une rupture normative, se contentant de préconiser quelques « changements consensuels appropriés ». De fait, dans son projet de réforme constitutionnelle publié en prévision du référendum, il n’avait initié que quelques réformettes, qui brillaient par leur caractère désarticulé et leur absence de cohérence.
Il s’agissait, en réalité d’un subterfuge pour endiguer la dynamique citoyenne née des Assises Nationales tout en rejetant l’Avant-projet de constitution de la Commission Nationale de Réforme des Institutions. C’est ce refus délibéré de rompre avec l’Ordre ancien, qui nous vaut la persistance de la crise politique, qui a eu raison du régime de Me Abdoulaye Wade.
Cette même crise nous promet des lendemains agités malgré la pseudo-victoire de Benno Bokk Yakaar aux dernières législatives. En vérité, plus que par des mécanismes démocratiques, c’est plutôt par la corruption et la terreur que le régime actuel se maintient tant bien que mal au pouvoir, en attendant la prochaine déflagration sociale.

NOTRE PAYS SE TROUVE DANS L’IMPASSE

Malgré les apparences, notre système politique se trouve dans une impasse. Au-delà de la veillée d’armes entre un camp présidentiel minoritaire et quotataire et une opposition affaiblie, incapable de s’entendre sur un programme alternatif, il y a la grande majorité silencieuse, qui est loin d’être dupe et est habitée par une sourde colère contre cette gouvernance désastreuse.
Le dialogue social censé réduire les conflits entre employeurs et travailleurs souffre de plusieurs maux. Il y a d’abord la propension idéologique des gouvernants à satisfaire les employeurs nationaux mais surtout les multinationales étrangères au détriment des travailleurs nationaux, sous le fallacieux prétexte d’amélioration du climat des affaires et de promotion de l’investissement. D’un autre côté, les leaders syndicaux sont, pour la plupart, embourbés dans les méandres de la collaboration de classe. De plus, grâce aux avantages tirés de leurs fonctions de représentation, ils ont un mode de vie, qui les rapproche davantage du patronat que des simples travailleurs.
Sans méconnaître la constitution progressive au niveau de plusieurs collectivités locales, d’équipes municipales, qui font un apprentissage graduel de leurs prérogatives, il faut reconnaître un déficit patent de ressources humaines et une insuffisance des capacités administratives pour faire face à la complexité des compétences transférées particulièrement, celles relatives à la Santé et à l’Éducation. En outre, on note une dotation insuffisante des collectivités locales en ressources financières (impôts locaux, dotations garanties par l’état, autres), qui accentue leur précarité aggravée par une tutelle pesante alors qu’elles sont censées jouir de l’autonomie de gestion. Qu’en-est-il d’un des slogans favoris de nos gouvernants, à savoir la territorialisation des politiques publiques ?
Elle est loin d’être effective, non seulement parce que l’acte 3 décentralisation, en plus d’être un acte mort-né, avait surtout des arrière-pensées politiciennes, eu égard à la volonté d’affaiblir le maire de Dakar, qui reste un des adversaires les plus sérieux du président actuel lors des prochaines présidentielles. De plus, on note la modicité du financement des collectivités locales (3,5% de la Tva du Sénégal qui sont affectés au FDD et 2% au FECL).
Les relations entre l’Etat et les communautés religieuses sont loin de reposer sur des bases saines, dans la mesure où elles sont sous-tendues par un clientélisme politicien, qui nuit quelque peu à la fonction de régulation attendue des familles religieuses. Les récents événements à Touba nous édifient sur les risques induits par l’implication de larges segments de certaines confréries dans des querelles purement politiciennes. Cela aboutit à l’impossibilité de fait pour l’État central, de rester équidistant par rapport aux communautés religieuses.

LE DIALOGUE POLITIQUE DEVRA ÊTRE CENTRÉ SUR LE RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE

Au sortir du simulacre de scrutin qui s’est tenu le 30 juillet 2017, certains militants de Benno Bokk Yakaar ont prôné la nécessité d’un dialogue politique. Mais celui-ci n’aura de sens que s’il est centré sur la nécessité d’un renouveau démocratique, d’une émergence citoyenne et d’un respect scrupuleux des libertés collectives et individuelles.
La mise en place d’une Haute Autorité de la Démocratie s’avère urgentissime. Elle contribuera à rétablir la confiance entre acteurs politiques et sera chargé de veiller à l’adoption de critères pertinents de création des partis politiques, de la promotion de la participation citoyenne et du suivi du processus électoral.
Les critères de mise sur pied d’un Parti politique devront être rationalisés, en exigeant, comme pour les candidatures indépendantes, un nombre déterminé de signatures à répartir en plusieurs régions. Une autre question centrale dans le cadre du renouveau démocratique de notre Nation est le financement des Partis, à partir des fonds publics, et le plafonnement des dépenses lors des campagnes électorales. Cette réforme contribuera à éradiquer la corruption électorale, qui permet aux Partis au pouvoir ou disposant de riches sponsors d’obtenir des majorités factices ne correspondant à aucune réalité ni politique ni sociologique, fragilisant ainsi les Institutions. Cette question doit d’autant plus être prise au sérieux que notre pays est en voie de devenir un pays pétrolier avec tous les risques politiques qui sont attachés à ce nouveau statut.
Le mode de scrutin doit être réformé d’urgence par la suppression du scrutin majoritaire à un tour qui pourra être remplacé par un scrutin majoritaire, à deux tours, combiné ou non à une certaine dose de proportionnelle, ce qui permettra aux députés de s’affranchir de la tutelle du pouvoir en place ou des appareils de Parti et d’être plus redevables vis-à-vis de leurs électeurs.
A défaut de réformes courageuses s’inspirant largement de l’esprit des Assises Nationales, notre pays risque de sombrer dans un naufrage qui risque de s’avérer préjudiciable à l’émergence économique tant chantée et de compromettre durablement l’avenir des générations montantes.
EUX & NOUS PAR MAKHILY GASSAMA :DU COMBAT CONTRE LE FRANC CFA

Cher P’tit frère,

 

Tu nous as adressé ce message taquin, après nous avoir signalé la parution de ta réaction à l’invitation du professeur africain du Togo, Kako Nubukpo, à un vaste débat constructif sur le franc CFA : « Pour ceux qui n’ont pas cent francs CFA pour se payer le journal (ah oui, ça existe dé), écris-tu, voici ci-joint ma dernière contribution publiée dans «Libération» du jour et intitulée : « Combat contre le CFA : ma part de vérité».
Tu as bien fait de me permettre de te lire sous un autre format : j’ai passé la journée hors de chez moi et j’avais oublié le portefeuille à la maison. Je me rends compte d’ailleurs que même si je l’avais sur moi, je n’y aurais pas trouvé cent francs pour acheter ton article ! Nos pays sont pauvres et nous avons bien une monnaie, mais, en vérité, LA monnaie nous manque. Tu comprends pourquoi, même pour des raisons bassement nationalistes, (car il est difficile, même de nos jours, de soulever une pierre, aussi petite qu’elle soit, pour la construction de nos pays sans ce sentiment), je soutiens fermement le combat du professeur Kako Nubukpo, que je connais bien au plan intellectuel. Je sais la réputation que l’extrême droite et la gauche extrême (je dis bien : la gauche extrême), chacune selon ses tendances, ont réussi à coller à ce concept qui, pourtant, a permis incontestablement de bâtir ce qu’on appelle aujourd’hui « les grandes nations ». Laquelle d’entre elles n’a pas connu ce stade élémentaire de leur parcours ? L’extrême droite, par ses faits et ses discours à l’ardeur débordante, son goût de l’épouvante, a abâtardi ce concept par ailleurs chargé de grandeur et de noblesse ; la gauche extrême, par ses discours lassants, sa haine désordonnée contre tout adversaire, l’a rendu caduc et répugnant.
Je ne pense pas que nous portons honorablement nos pays en nous. Surtout en Afrique francophone. Nous avons des comportements d’apatrides. Nous ne nous accrochons à nos pays que pour lutter contre le voisin. Tu parles de l’énorme prestige accordé au Blanc. Tu as raison. Le Blanc, pour nous, appartient à une « race » accomplie, une « race » achevée. Nous sommes loin d’être les derniers (pour nous évincer de la première place) à croire à la malédiction de Cham.
Depuis la proclamation de nos indépendances, l’Ecole africaine n’a pas du tout fait le travail que la sortie d’un système répressif et destructeur attendait d’elle. Nos universités continuent à nous soûler des pensées archaïques de l’Occident du moyen âge, non pas celles des temps modernes. Du reste, bien de nos universitaires sont incapables de penser par eux-mêmes, toujours là à ressasser les dires des autres. Ainsi, nos institutions universitaires ne se soucient guère de nos réalités, de nos retards « matériels », des tares laissées par des siècles d’esclavage, de colonialisme, de soumission ; et ces tares ont besoin d’être sérieusement, pour ne pas dire scientifiquement diagnostiquées par ces institutions ; ça aurait dû être un volet de leurs vocations dès le début de nos indépendances, si elles tiennent à la formation de l’homme, à celle du bâtisseur. Or pour ces universités, tout se passe comme si nous et l’Occident étions dans le même bateau depuis la nuit des temps, comme si nous nous abreuvions du même lait, partagions la même condition humaine…
Le fait de quitter une monnaie qui n’est pas gérée par nous-mêmes, une monnaie que nous sommes incapables de contrôler dans toutes les étapes qu’elle est forcément contrainte de parcourir comme toutes autres monnaies, relève du simple bon sens ; et tout cela invite largement à s’opposer au franc CFA, cher P’tit frère. Pourquoi vouloir, dans nos pays francophones, que rien de crédible ou de vital ne se fasse, sans l’ancien pays colonisateur. Nous ne sommes pas seuls, à travers l’histoire de l’homme, à avoir été colonisés sur le globe. Les autres pays, anciennement colonisés, réagissent-ils, dans leurs relations avec les anciens pays colonisateurs, comme nous avons coutume de réagir dans nos relations avec la France ? Question importante à laquelle nous finirons bien, un jour, par être contraints de répondre. Elle se pose surtout à notre classe politique et à nos élites intellectuelle et économique.
Au fait, c’est pour lutter contre les tares que tu as dénoncées avec justesse et beaucoup d’art, qu’il faut commencer par le commencement, par la suppression  de tout ce qui dénature notre souveraineté et nous invite à l’irresponsabilité ; dans ce cas, commençons par la suppression d’un fait qui accompagne nos gestes quotidiens depuis le temps colonial : la circulation, dans nos mains, d’une monnaie dont le contrôle nous échappe. Il n’est pas nécessaire d’être un grand spécialiste, comme Kako Nubukpo, pour prendre l’énorme risque de lutter contre cette monnaie, qui est loin d’être une monnaie innocente.

Il y a beaucoup à dire et à redire…

P’tit frère, ces remarques n’infirment pas l’admiration que ta plume déclenche toujours en moi. Du reste, à bien réfléchir, Nubukpo et toi êtes sur la même longueur d’onde ; c’est justement pour lutter contre toutes les tares que tu viens de citer – comme tu as raison ! – que le professeur Nubukpo, qui est dans la finance, se trouve à la recherche de solutions dans son domaine de compétences. Il est à reconnaître qu’un intellectuel ne doit pas se contenter de ne se mouvoir que dans son espace de compétence ; c’est pourquoi nous prenons tous position, quelle que soit notre formation d’origine, pour ou contre le CFA. La présence française a avili tous les domaines de développement chez nous avec notre consentement, il est vrai, parfois avec notre précieux et lâche concours. Pourtant, ce que nous recherchons est simple depuis la proclamation de nos indépendances : renoncer à la haine, à la vengeance inutile et ridicule et coopérer dans la paix, le respect réciproque, avec l’ancien colonisateur, dans l’intérêt exclusif de nos pays. C’est loin d’être le cas par la faute de nos gouvernants et des dirigeants français de droite comme du centre ou de gauche. En France, l’idéologie cesse d’inspirer l’homme politique dès qu’il s’agit de l’Afrique. C’est pourquoi, dans la situation actuelle de l’Afrique, surtout de l’Afrique francophone, il convient que chacun de nous repense tous les éléments qui peuplent son domaine avec esprit critique et détermination et nous, intellectuels de pays sous-développés, devons savoir nous intéresser aux propositions des autres citoyens du continent et à celles des amis étrangers de l’Afrique, que ces propositions nous paraissent justes ou contestables, comme tu le fais. C’est la raison pour laquelle j’ai personnellement soutenu et continuerai de soutenir toutes les luttes contre le franc CFA.
Luttons farouchement contre nos tares. C’est un devoir. Et ces tares, tu les connais bien, P’tit frère, et tu as cité quelques-unes dans ton texte. Je devine que tu rendras d’énormes services à ton Afrique, surtout dans sa partie francophone qui a perdu toute santé pour agir dans l’intérêt de ses populations, si tu crées, sur le Net, un espace, une tribune pour traiter, développer ces questions les unes après les autres, comme ton compatriote, le politologue Babacar Justin Ndiaye, le fait en traitant les points saillants de l’actualité africaine. Tu es doué d’une grande capacité de provocation intelligente et tu déchaînes aisément le débat. Fais-en profiter ton Afrique, P’tit frère, et par la grâce de mon âge, je te bénirai…
Mille fois merci d’avoir mis le doigt sur mes plaies : je vais de ces pas chez le médecin ; il faut que je guérisse ! Il faut que nous guérissions ! Car l’Ecole africaine francophone n’a accompli aucun effort pour soulager nos maux. Ses programmes ont continué à nous abêtir en nous maintenant dans nos habitudes de soumission et dans ce qu’Aimé Césaire appelé : le larbinisme. « Pourquoi pas la France ! » Voilà la certitude qui nous tue à petit feu, engloutit nos capacités d’action, émascule notre volonté d’agir pour le bien-être de nos populations contrairement à ce que font les Occidentaux pour les leurs avec détermination.Fraternellement. http://www.sudonline.sn/

LES ENTREPRISES SÉNÉGALAISES « À PLUS DE 97%’’ DES PME AVEC « UN CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL INFÉRIEUR À DEUX MILLIARDS CFA »

Saly-Portudal (Mbour), 11 août (APS) – Quatre-vingt-dix-sept pour cent des 407 000 entreprises recensées au Sénégal, sont des petites et moyennes entreprises (PME) avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à deux milliards de francs CFA, a indiqué vendredi le directeur général de l’Agence pour le développement et l’encadrement des PME (ADEPME), Idrissa Diabira.
Sur l’ensemble des 407 000 entreprises répertoriées, 97 pour cent sont dans l’informel et plus de 60 pour cent d’entre elles sont sur l’axe Dakar-Thiès-Diourbel, a expliqué M. Diabira à l’occasion d’un atelier technique sur la mise en place du réseau « Sénégal PME ».
Selon le DG de l’ADEPME, la compétitivité, la formalisation et la territorialisation sont les ’’grands défis’’ auxquels ces entreprises sont confrontées.
« Même si 97 pour cent des entreprises sont dans l’informel, elles ne représentent que 16 pour cent du chiffre d’affaires global des PME. Donc, nous devons renforcer la PME sénégalaise », a-t-il estimé, relevant que seuls 28 pour cent des PME ont accès à la commande publique.
Selon lui, il faut voir comment faire pour que 50 pour cent de la commande publique, des impôts et des ressources nationales, puissent profiter à la PME sénégalaise.
Il a aussi noté qu’il est « très difficile » pour ces PME d’accéder à des financements bancaires. Ce qui, de son point de vue, constitue « un défi à relever, d’autant plus que les entreprises et les entrepreneurs sénégalais font preuve de génie ».
« Il faut qu’ils puissent être accompagnés à faire valoir ce talent et ce génie sur le territoire national mais aussi à l’extérieur » du Sénégal, a-t-il plaidé.
Il a prôné la mise à leur disposition de tout ce qui est information dans des secteurs particuliers pour que de nouvelles entreprises puissent se créer et développer leurs activités.
« Le réseau +Sénégal PME+ vise essentiellement à optimiser l’offre de services en direction de ces acteurs qui, demain, doivent définir la ligne stratégique, évaluer et contribuer à orienter l’action des différentes agences, directions et structures membres de ce réseau », a soutenu Diabira.

 

CONTRÔLE FISCAL : Les impôts ferrent Sococim et traquent Cairn Energy

http://www.dakaractu.com Libération révèle qu’un contrôle des Impôts a formellement mis en cause Sococim pour des montants dépassant le milliard. Le groupe conteste mais les Impôts qui « fouillent » aussi Cairn Energy refusent de lâcher du lest malgré les pressions tous azimuts.
Sale temps fiscal pour la filiale sénégalaise du groupe Vicat. Selon les informations de Libération, un contrôle des services fiscaux a formellement mis en cause Sococim sur des montants dépassant au moins le milliard. Ce, pour des faits réprimés par le Code des Impôts et que Sococim tente de contester malgré les preuves accablantes.
Le groupe français pris par le collet tente par tous les moyens de ne pas passer à la caisse. Des sources renseignent que d’intenses pressions, mêmes diplomatiques, sont exercées sur les services fiscaux qui refusent de lâcher le morceau. Une affaire sur laquelle nous reviendrons en détails. Il faut dire que Sococim n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Plusieurs missions du Fisc sont en cours dans plusieurs multinationales établies au Sénégal. À preuve, presque toutes les sociétés pétrolières établies au Sénégal font actuellement l’objet de vérification. C’est le cas de Cairn Energy qui multiplie les découvertes de gisements.
Selon nos informations, la mission envoyée à Cairn est en passe de boucler ses investigations. Une affaire à suivre.
Pour rappel, Cairn détient 40% des participations totales du champ SNE (champ hôte des gisements). L’Américain ConocoPhillips détient 35% des participations, et la compagnie d’Etat Petrosen est titulaire des 10% restants.

VERS UN RÉSEAU « SÉNÉGAL PME » POUR BOOSTER LE DÉVELOPPEMENT DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Saly-Portudal (Mbour), 11 août (APS) – L’Agence pour le développement et l’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), de concert avec ses partenaires, est en train de travailler à la mise en place d’un réseau « Sénégal PME » dont l’ambition est de contribuer au développement de cette catégorie d’entreprises, a-t-on appris vendredi au cours d’un atelier technique portant sur cette perspective.
L’Etat du Sénégal, pour ce faire, a mis en place « un dispositif complet » dont l’ADEPME est un des acteurs, à côté d’autres structures telles que l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), a indiqué le directeur général de l’ADEPME, Idrissa Diabira.
Il a également cité le Bureau de mise à niveau des structures sectorielles, l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), l’Office national de formation professionnelle (ONFP), le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), le FONSIS (Fonds souverain d’investissements stratégiques, la Banque nationale de développement économique (BNDE), la Caisse de dépôt et de consignation ainsi que des directions et ministères, sous la coordination de la Primature.
« L’enjeu, c’est d’améliorer les synergies et autres articulations entre nos différentes structures », en vue d’arriver à « un cadre opérationnel d’action » et « faire en sorte que les PME jouent un rôle moteur pour poursuivre la nouvelle trajectoire de croissance du Sénégal (…) », a expliqué M. Diabira.
Il rappelle qu’il y a quelques mois, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié le rapport du premier recensement général des entreprises dont les conclusions sont principalement axées sur les voies et moyens de renforcer la productivité et la compétitivité des entreprises, leur formalisation et leur territorialisation.
Or, le président Macky Sall ’’a appelé, à plusieurs reprises, à ce que le secteur privé puisse jouer tout son rôle dans le cadre de la politique d’émergence du Sénégal », a signalé le DG de l’ADEPME, selon qui ce réseau « Sénégal PME » va réunir des structures d’appui financières et non financières.
Il a souligné la nécessité d’impliquer davantage les PME pour une croissance soutenue de l’économie sénégalaise, actuellement évaluée à 6 pour cent, « en faisant en sorte que l’ensemble des structures travaillent en synergie pour offrir des services qui leur permettent de se développer et d’être elles-mêmes émergentes ».
Il annonce la tenue d’un forum des PME début octobre prochain, une occasion de lancer ce réseau et d’entériner son « cadre logique et opérationnel de fonctionnement (…)’’.
Ce forum vise par ailleurs à « valider un programme d’urgence pour les PME, à l’instar de ce qui a été fait pour le développement rural dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) », a-t-il expliqué.ADE/BK

L’ANTENNE RÉGIONALE DE « PUBLIEZ CE QUE VOUS PAYEZ » INSTALLÉE À SAINT-LOUIS

Saint-Louis, 12 août (APS) – Le coordonnateur régional pour l’Afrique de l’ouest francophone de la coalition « Publiez ce que vous payez », Demba Seydi a installé, vendredi à Saint-Louis, l’antenne régionale de l’organisation dont l’objectif est d’être un relais au niveau de la zone nord en vue de prendre en charge les préoccupations des populations dans le cadre de l’impact environnemental des industries extractives.
Il a indiqué que des antennes ont été déjà installées au niveau des régions qui disposent d’exploitation minière notamment : Tambacounda, Kédougou, Thiès, Ziguinchor, Matam et Dakar.
« L’antenne de Saint-Louis va mener des actions de sensibilisation auprès des communautés afin de les informer et de les préparer sur les impacts de l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large des côtes de la région de Saint-Louis », a-t-il dit.
Selon lui, les conséquences économiques et sociales surtout liées à la pêche, avec l’exploitation du pétrole à Saint-Louis offshore, doivent être perçues et comprises par les acteurs de la pêche afin qu’ils soient édifiés sur le rôle à jouer de manière responsable pour bénéficier des retombées de ces exploitations pétrolières et gazières.
Le président de l’antenne régionale de Saint-Louis, Mame Latyr Fall a noté que les membres vont jouer un rôle de veille et d’alerte avec la nouvelle donne liée à la découverte du pétrole et du gaz dont le début de l’exploitation est prévu en 2020-2021.
« Nous allons mettre en place un cadre de concertation inclusif pour identifier tous les problèmes liés à l’exploitation du pétrole, pour défendre les intérêts des personnes impactées mais également pour éviter les fausses attentes et promesses qui finissent souvent par des conflits entre exploitants et citoyens », a relevé Latyr Fall.
Le coordonnateur du forum civil à Saint-Louis a également souligné que les problèmes des industries du secteur extractif doivent être posés sur la table de manière transparente pour mettre en avant les questions d’intérêt national afin d’arriver à un cadre apaisé.
Le Colonel El hadji Babou Ndao, expert en environnement a, lors de cette installation, animé un panel sur le thème : « l’importance de l’étude d’impact environnemental dans la gouvernance du secteur extractif dans la région de Saint-Louis ».  BD/MD

La baguette flambe : les boulangers feulent vers la grève

http://actusen.snLe Regroupement des boulangers du Sénégal est très remonté contre la flambée du coût de la farine. Et a tenu à le faire savoir, ce samedi.
Son Président, Modou Guèye, qui s’est exprimé dans l’édition de 21h de la Rfm, ce samedi, annonce que les boulangers n’excluent pas d’aller en grève.
Du coup, ils alertent l’Etat du Sénégal sur les conséquences de cette hausse du prix de la tonne de farine qui est désormais évaluée à 17 OOO francs Cfa.
«A partir de mercredi prochain, nous allons arrêter le travail», a-t-il déclaré, au micro de nos confrères.
Non sans ajouter : «nous produisons du pain et les Sénégalais l’adorent. L’Etat doit prendre toutes les dispositions nécessaires, pour éviter que le prix de la baguette flambe, à son tour».Actusen.com

Grève des boulangers le mercredi : La fédération se démarque

http://www.pressafrik.com La fédération nationale des boulangers du Sénégal se démarque de la grève que veut lancer le regroupement des boulangers du Sénégal. Et pour cause, l’organe dirigé par Amadou Gaye s’inscrit d’ans l’organisation d’une assise nationale pour assainir le secteur de la Boulangerie. «Nous estimons que nous respectons la population pour ne pas être des va-t’en guerre. Nous sommes des boulangers, nous vivons les mêmes problèmes qu’eux, mais nous, nous sommes une fédération nationale», a déclaré Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal qui faisait état de leur démarcation face à la décision du regroupement des boulangers du Sénégal d’aller en grève le mercredi prochain.
Selon lui, les boulangers ne doivent pas simplement se focaliser sur le problème de la farine, d’où les raisons de sa «tournée nationale pour recueillir l’avis de tous les boulangers». Et d’ajouter: «Il ne faut pas réduire les problèmes de la boulangerie en se focalisant uniquement sur le prix de la farine».
Listant les problèmes auxquels ils devraient se liguer ensemble, M. Gaye fait savoir à travers les ondes de la RFM que ce sont «la distribution, l’anarchie, les commerçants boulangers… ».
Et ces problèmes ne peuvent se régler, de l’avis de M. Gaye, qu’à travers des Assises nationales du secteur. Ce qui se fera dans les prochaines semaines, annonce-t-il. Ousmane Demba Kane

CONDITIONS DE TRAVAIL PENIBLES, PUANTEUR, INJURES, MEPRIS, MANQUE DE RESPECT ET DE CONCIDERATION :IMMERSION DANS LE QUOTIDIEN DES EBOUEURS

http://www.sudonline.sn Ils sont méprisés, injuriés. Certains les rejettent du fait de la «puanteur» inhérente à leur métier. Pourtant ils jouent un rôle important dans la lutte contre des maladies et autres vecteurs nuisibles à la santé. Il, ce sont ces nombreux garçons et filles, hommes et femmes qui exercent le métier d’éboueur. Ils sont indispensables dans le secteur du ramassage des ordures ménagères, pour maintenir nos maisons, quartiers, communes, villes, et, au-delà, le pays propre et salubre. Dans la commune de Diamaguene Sicap-Mbao, plus particulièrement à Thiaroye Azur, en banlieue dakaroise, ces éboueurs sont visibles au niveau des routes principales, des artères et des ruelles des quartiers. Malgré toutes les difficultés qu’ils rencontrent, ces infatigables rendent, chaque jour, la ville propre. Ils bravent le chaud soleil, la pluie et le vent, au service des populations, leur mission étant d’assurer la propreté de la ville.
«Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens». Cette assertion peut s’appliquer aux éboueurs. A 8 heures déjà commence leur travail. Le chef de poste vérifie si tout le personnel est en place. Le chauffeur du camion de ramassage des ordures, quant à lui, vérifie son matériel roulant pour s’assurer qu’il n’y a pas de panne avant de prendre départ. Chaque camionneur ayant un circuit à couvrir.
Identifiables par leurs tenues de couleur verte ou orange, dans les rues de Diamaguene Sicap-Mbao, avec leurs gants, ils se trouvent souvent au niveau des points de collecte, suivent des camions qu’ils chargent, respirent l’odeur nauséabonde des déchets sans aucun masque de protection (au nez).
En quittant le point de départ, l’esplanade de Sicap-Mbao, les camions sillonnent les quartiers alentours que sont Diamaguene, Diacksao, Sips, puis repassent par le point de départ pour enfin terminer leur course à Thiaroye Azur et les cités qui le composent. De loin, on entend les klaxons. Ils sont uniques. Oups ! Hommes, femmes et enfants accourent leurs poubelles, seaux, sachets et autres sacs en main, pour y déverser leurs contenus. C’est la ruée vers le camion. De la bousculade, il y en a parfois, pour se débarrasser des déchets.

«PERSONNE N’AIME CE METIER, MAIS…»

C’est dans une telle ambiance que ces ramasseurs d’ordures font leur travail, renversant les poubelles dont les contenus se retrouvent dans le camion sans problème. Des fois même des contenants passent tout simplement pour des ordures dont il faut se débarrasser. N’en déplaise au propriétaire du sac, sachet ou seau puant. Malgré toutes ces contraintes, ce métier est choisi par certains. Babacar Mbaye, un jeune éboueur qui a préféré abandonner son travail (il ne dit pas quel travail) pour s’aventurer dans le ramassage d’ordures est de ceux-là.  Bien dans sa tenue verte, il ne se plaint pas comme travailleur journalier. «Alhamdoulillah, je parvient à subvenir à mes besoins grâce à ce métier car ma mère et mes sœurs comptent sur moi. Et je prie pour être embouché», espère-t-il. Le quotidien de Babacar est presque identique à celui d’Oumar Diao qui n’éprouve aucune honte ni complexe de ce qu’il fait. Embouché depuis plus de 20 ans, expérimenté dans son domaine, Diao  âgé de 45 ans n’a pas choisi ce métier, même s’il ne sait rien faire d’autres que ramasser des ordures. Mais comme, on le dit souvent, personne ne peut échapper à son destin. «Personne n’aime ce métier, mais c’est Dieu qui en a décidé ainsi, donc je me contente de ça».

LE BUSINESS DANS LES DECHETS

Il ne suffit pas seulement de ramasser des ordures, mais de les triés pour espérer y gagner quelque chose. C’est ainsi que des éléments récupérés se retrouvent dans… les ménages, pardon le marché. C’est une sorte de business entretenu dans le ramassage d’«or dure». En effet, des bouteilles, des canettes, des sacs (vides) de riz sont mis à part dans un gros sac accroché derrière les camions. Ces éléments récupérés sont revendus aux ferrailleurs et au Baol-Baol (appellation des habitants de la région de Diourbel/Sénégal) à Thiaroye-Gare.
Dans ce marché, le kilogramme des canettes (vides) varie entre 200 et 250 F Cfa. Les sacs et les bouteilles se vendent 20 à 25 F Cfa l’unité. Collectionneurs qu’ils sont, ils font ces marchés pour gagner plus d’argent. Pour ne laisser aucune chance aux recycleurs (ou boudjoumanes) qui se trouvent, en général, à la décharge de Mbebeuss, dépotoir des ordures qui se situe  à Malika (banlieue dakaroise). «On récupère des déchets métalliques et sacs pour les revendre et avoir quelques choses en retour. Les gens les recyclent», explique Oumar Diao.

UN QUOTIDIEN FAIT DE MANQUE DE RESPECT

Le respect est réciproque ! Tel n’est pas le cas de chez les ramasseurs d’ordures. Souvent, sur le terrain, ils sont victimes d’injures. En effet, ils conseillent aux femmes de bien organiser les ordures dans différents sachets, procéder au tri en amont pour atténuer l’odeur nauséabonde. Mais ces dernières ne respectent pas ces consignes car elles entassent les déchets comme elles veulent, ce qui donne un mélange indescriptible. «Des femmes sont souvent impolies. Quand tu parles avec elles, elles te dépassent, raison pour laquelle maintenant je me tais», déclare Mamadou Barry.
Même chose que déplore cette dame, pelle et balai à la main, vêtu d’une blouse verte. Recrutée par une entreprise de la place, Rokhaya Faye, la quarantaine, fait partie de ces femmes et hommes qui se lèvent très tôt le matin pour servir les citoyens. Mère de famille, elle passe toute la journée à ramasser des ordures au rond-point de Sicap-Mbao. S’activant aux alentours de l’hôpital de la commune tout en sueur, elle affirme qu’elle est fière d’exercer ce métier qu’elle considère comme tout autre (métier). Cependant, elle déplore le comportement de certains citoyens à leur égard. «Les gens ne nous respectent pas. Malgré, les efforts consentis. Il suffit qu’on tourne le dos pour qu’ils salissent la surface qui est déjà propre», déclare-t-elle. En plus de cette indiscipline, elle dit être victime d’injures de la part de certains passants. «Nous ne demandons que du respect. Parce que nous exerçons un métier comme tout autre», plaide-t-elle. Même si toutes les conditions d’hygiène ne sont  pas réunies. Car ils ne bénéficient même pas de détergents ou produits antiseptiques pour se protéger des microbes. C’est dans ces conditions qu’ils travaillent tous les jours pour la propreté de la commune et des quartiers environnants.

PRISE EN CHARGE EN CAS DE MALADIE

Selon Oumar Diao, l’entreprise dans laquelle il travaille dispose d’une mutuelle de santé. S’il est malade ou un membre de sa famille, il le conduit à l’hôpital pour consultation. C’est ainsi que l’entreprise prend à moitié les frais du malade. Mais tel n’est pas le cas chez tous les travailleurs du nettoiement. En effet, certains déplorent les salaires de misère par rapport au travail fourni. Ces éboueurs veulent plus de considération et plus de respect au sein de la société. Ainsi que des équipements complets pour plus d’assurance. Rappelons que leur journée de travail débute à 8 heures et continue jusque vers 15 heures pour certains et d’autres travaillent le soir.

 THIAROYE AZUR – RUES ETROITES ET INACCESSIBLE POUR LES CAMIONS : La cité Sepco développe un autre système de ramassage d’ordures

Des tas de déchets qui sont généralement enveloppés dans des sacs de riz et autres sacs plastiques sont généralement déposé à deux ou trois coins à la sortie de la cité pour permettre aux ramasseurs d’ordures qui sont derrières les camions de faire leur travail. D’où proviennent ces tas de déchets et comment repèrent-on ces coins de la cité ? Ils viennent généralement de Sepco, une cité qui se trouve à Thiaroye Azur. Ses rues sont un peu étroites pour qu’un grand camion accède à ce quartier. C’est  la raison pour la quelle le GIE AAR de la cité a fait appel à ces personnes  pour le retrait des ordures des domiciles pour les déposer au niveau de ces coins de la cité aménagés à cet effet.
Ce système de ramassage d’ordures initié à la Sepco règle le problème des habitants de la cité. Toutefois, selon cet éboueur, dans les maisons, le travail n’est pas facile, même ce n’est pas tous les jours. «On vient sortir les déchets chaque deux jours chez certains habitants de la cité», explique ce ramasseur vêtu en jeans et tee-shirt avec un masque de protection à la main, sous couvert de l’anonymat. C’est un travail qui n’est pas facile, renseigne-t-il, lui qui s’active dans ce domaine depuis un bout de temps.
C’est un groupe de personnes qui vient tous les deux jours, à 8 heures du matin, frapper à la porte des maisons pour liquider les déchets. Mais ils sont victimes d’injures et de manques de respect par certains habitants de cette cité. «On fait notre travail le matin. Mais, à chaque fois qu’on frappe à la porte d’une maison, on nous dit: «vous dérangez, il fait tôt», dit-il. Même s’ils reconnaissent qu’ils sont un peu matinal, mais c’est le travail qui le demande et il faut venir un peu tôt avant que le camion de ramassage ne passe sans pour autant sortir les déchets. Avec tout ce travail fourni, ces éboueurs de la cité gagnent. «On nous paie 1500 F Cfa par mois pour chaque maison. Ce n’est pas beaucoup, mais, heureusement, on n’a pas que cette cité» à gérer, déclare-t-il.Seynabou BOP (Stagiaire) & I.D.

Calvaire à l’Unité 26 : Les populations entre inondations et coupures d’eau

http://www.pressafrik.com Alors que l’hivernage devrait être synonyme d’espoir, les habitants de l’Unité 26 des Parcelles Assainies la vive dans la désolation. Et pour cause, après les pluies de ces deux derniers jours, sortir de sa maison devient pratiquement impossible à moins de patauger dans les eaux qui ont submergé les ruelles du quartier.Les riverains de l’unité 26 des Parcelles Assainies qui ont entendu parler de projets d’évacuation des eaux se demandent toujours s’ils sont considérés comme des Sénégalais du fait qu’ils vivent un véritable calvaire à chaque hivernage.  Cette situation prévaut pourtant depuis longtemps, sans que les autorités, locales comme gouvernementales, ne leur proposent une ébauche de solution.
«Ce quartier a vu naître mes enfants et ces derniers n’ont connu que cette situation », déclare un homme âgé d’une cinquantaine d’années. Trouvé devant sa maison, habillé d’une culotte bleue et d’un tee-shirt en train de disposer les sacs de sable pour empêcher l’eau de pluie d’y pénétrer, il peste contre les hommes politiques qui ne leur font que des promesses sans jamais les tenir.
«Tous ceux qui ont convoité la mairie ont toujours déclaré qu’ils allaient remédier à la situation dans laquelle nous vivons, sans jamais rien faire. Et récemment, pendant la campagne législative, les différents candidats au niveau des Parcelles Assainies nous ont tous rendu visite répétant le même discours, mais jusque-là, rien », se désole-t-il.
Ce cri du cœur prévaut aussi chez A. Diop, une dame d’âge mûr qui redoute les moustiques qui assaillissent le quartier à chaque saison des pluies,  distillant le paludisme. «Je vis chaque hivernage dans la crainte de voir mes enfants tomber malades. Car, avec les moustiques qui pullulent à cause de la stagnation des eaux de pluies, cette maladie est toujours très présente en cette période de l’année».
Et pour ne rien arranger à la situation, ces Parcellois ne disposent d’eau courante que très rarement. Ce qui peut entrainer une autre complication toute aussi redoutée que le paludisme. : «Nous ne pouvons pas ne pas patauger dans les eaux. Et nos enfants, ne peuvent pas être surveillées à plein temps d’autant plus que nous sommes occupés à évacuer les eaux qui nous ont assaillis. Tonne cette autre dame.
Poursuivant, elle martèle : «Etant donné que nous n’avons pas d’eau pour laver correctement les zones inondées et les ustensiles de cuisine, la diarrhée est aussi présente à chaque hivernage». Avant de crier son désarrois : «Nous n’avons n’y eau potable et nous sommes submergés par les eaux de pluies. Nous sommes les oubliés du Sénégal».
LE FNUAP PRÔNE DES INVESTISSEMENTS PRIORITAIRES DANS L’ÉDUCATION ET LA SANTÉ POUR BOOSTER LE PIB

Dakar, 12 aout (APS) – La représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), Andréa Wogner Diagne a déclaré qu’au Sénégal le PIB par habitant pourrait passer de 1,065 dollars en 2017 à 12,600 dollars en 2053 si la priorité est accordée simultanément à l’économie et aux investissements dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
‘’ le PIB par habitant pourrait passer de 1,065 dollars à 12,600 dollars en 2053 si le Sénégal accorde simultanément la priorité à l’économie et aux investissements dans les secteurs de l’éducation et la santé ,il parviendrait par la même occasion à maximiser son dividende démographique’’, a-t-elle notamment dit.
Andréa Wogner Diagne s’exprimait lors d’une rencontre d’échange et de dialogue organisée samedi à l’occasion de la journée Internationale de la Jeunesse par African Leaders Factory Initiative.
Selon elle, cette estimation fait suite à une étude du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan menée avec l’appui du FNUAP pour évaluer les perspectives qui s’offrent au Sénégal pour bénéficier du dividende démographique et explorer les options en matière de politique et programme prioritaires.
‘’Les jeunes constituent le potentiel des progrès économique et social qui peut aujourd’hui conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence et assurer le maintien de la stabilité sociale et la paix, a-t-elle indiqué.
‘’Pour que la jeunesse puisse être la solution et non le problème il faut que les pays puissent exploiter le dividende démographique. L’un des défis majeurs au Sénégal est le poids démographique des jeunes. Selon le recensement général de la population de 2013 la population jeune âgée de 25ans représente 61 pour cent de la population totale, a-t-elle ajouté.
La représentante du FNUAP a estimé que le Sénégal et l’Afrique en général doivent s’inspirer du modèle de l’Asie de l’est qui a connu une croissance spectaculaire en saisissant l’opportunité du dividende démographique et en investissant dans la planification familiale.BF/MD

MARY TEUW NIANE RELÈVE L’IMPORTANCE DES ISEP

Richard-Toll (Saint Louis), 11 août (APS) – L’articulation en réseau des instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), constitue « un pas important » dans la définition d’une nouvelle carte de l’enseignement supérieur professionnel au Sénégal, a souligné, vendredi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
M. Niane s’exprimait lors d’un comité régional de développement (CRD) spécial sur les offres de formation de l’Institut supérieur professionnel (ISEP) de Richard-Toll dont il a également procédé à l’installation, le même jour, du comité de pilotage.
L’implantation d’un ISEP à Richard Toll, vise à faire de la région de Saint-Louis un pôle de développement agroalimentaire, compte tenu de la forte concentration d’activités agricoles dans cette zone, a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur.
Le comité de pilotage ainsi installé sera chargé de définir les orientations et de superviser le processus de mise en œuvre » de cette implantation, a ajouté Mary Teuw Niane, en présence notamment du gouverneur de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang.
Etaient également présents, les chefs de service concernés, des acteurs de l’éducation, des étudiants et notables de la commune de Richard-Toll
Il a noté que la mise en place des ISEP dans les 14 régions du Sénégal s’inscrit dans le cadre des reformes de l’enseignement supérieur, a-t-il expliqué.
Selon Mary Teuw Niane, ces instituts de formation professionnelle ont vocation à offrir des programmes professionnels courts (BAC+2), en fonction de la demande et des besoins de milieux socioéconomiques des zones d’implantation,
D’un coût de 7,5 milliards de francs CFA, l’ISEP de Richard-Toll aura une capacité d’accueil de 5000 apprenants, avec différentes filières relatives aux métiers de l’agronomie, de l’élevage et de l’aquacole, dans l’objectif de résoudre le chômage des jeunes et de réduire la pauvreté dans la zone nord.BD/BK

PÔLE SANTÉ ET SPORT DE L’UAM : ’’UNE INNOVATION MAJEURE’’ DANS LES OFFRES DE FORMATION ANNONCÉE

Saly-Portudal (Mbour), 12 août (APS) – L’adoption de la réforme LMD (licence-master-doctorat) et la nécessité d’instaurer une première année commune aux métiers de la santé (PACMES) constituent ‘’une innovation majeure’’ dans les offres de formation du pôle santé et sport de l’Université Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio, a soutenu, samedi, son directeur, le professeur Serigne Maguèye Guèye.
‘’Cette option pédagogique vise à faciliter l’orientation de l’étudiant et à l’aider à construire un projet professionnel et personnel, à offrir un avenir aux ‘’reçus-collés’’ du tronc commun (PACMES) par la proposition de nouvelles filières et de nouveaux métiers de la santé correspondants à des besoins importants et actuels, mais aussi à favoriser les approches pluridisciplinaires’’, a expliqué le professeur Guèye.
Selon lui, cette option veut valoriser les compétences transversales comme la maîtrise des langues vivantes et celle des outils informatiques pour une meilleure autonomie dans l’acquisition des connaissances et des savoir-faire.
Aussi, aspire-t-elle à construire un espace de standard international de l’enseignement des sciences de la santé, à favoriser et à encourager la mobilité des étudiants et des enseignants mais aussi à aider à une meilleure intégration de la santé aux stratégies politiques de développement économique et social dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).
Le professeur Serigne Maguèye intervenait dans le cadre d’un atelier de stabilisation des maquettes de formation et d’élaboration des activités de service à la communauté de l’UAM qui a pris fin samedi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) après quatre jours de travaux.
‘’L’ouverture d’une UFR (Unité de formation et recherche) des sciences et métiers de la santé à l’UAM intervient à un moment où une réflexion approfondie est engagée, tant au niveau national qu’international, pour une meilleure adéquation de la formation dans les sciences de la santé avec les besoins de nos populations’’, a-t-il encore expliqué dans sa présentation.
Indiquant que l’UAM se propose de mettre en place ‘’un modèle unique’’ dans le pays et dans la sous-région intégrant la santé et le sport dans le cadre d’un pôle, le Pr Guèye a affirmé que l’UFR des sciences médicales et métiers de la santé sera, dès lors, appelée à devenir ‘’une véritable école professionnelle’’ où l’accent sera mis sur la compétence.
Cette approche suppose, d’après lui, ‘’une véritable révolution’’ des méthodes d’enseignement/apprentissage. Aussi, elle contribuera à former des praticiens rompus aux techniques de diagnostic et de traitement les plus récentes, mais aussi capables de répondre aux besoins de santé publique des populations. ‘’Cette UFR fera dans l’innovation en intégrant la prise en charge de la formation infirmière et obstétricale et des techniciens de santé buccale (infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes, etc.) dont le déficit chronique s’explique, en partie, par l’insuffisance et l’inadéquation de nos programmes de santé’’, a souligné le professeur Maguèye Guèye. ADE/MD

UAM : 46 FILIÈRES DE FORMATION STABILISÉES ET LES MAQUETTES VALIDÉES

Saly-Portudal (Mbour), 12 août (APS) – Le recteur-coordonnateur de l’université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, Oumar Guèye a relevé la stabilisation et la validation des maquettes de 46 filières de formation au terme d’un atelier de quatre jours initié à un an du démarrage officiel des cours prévu au début l’année universitaire 2018-2019.
‘’On a stabilisé et validé les maquettes de toutes les structures de formation de l’UAM. On a aussi validé la maquette du profil partagé de l’UAM parce que nous voulons que les étudiants de cette université aient des contenus communs qui leur donnent une identité. Ces contenus contiennent des valeurs universitaires et citoyennes, la pratique des langues, la pratique du leadership et le projet professionnel et personnel de l’étudiant’’, a expliqué le professeur Oumar Guèye.
Cet atelier qui s’est tenu à Saly-Portudal (Mbour, ouest) a permis aussi de valider la maquette du service à la communauté de l’ensemble de l’université mais aussi de l’ensemble des structures de formation.
‘’Nous voulons en faire une mission centrale qui est prise en charge et qui implique l’ensemble des personnels de l’UAM ainsi que les étudiants’’, a assuré le recteur.
‘’Certaines structures pourront évaluer et créditer cette implication de service à la communauté d’autres demanderont simplement un certificat de participation de service à la communauté qui est une mission nouvelle qui permettra d’ouvrir l’UAM à la société et de prendre en charge les besoins de la communauté dans différents aspects’’, a précisé le recteur.
Pour s’assurer que l’UAM est sur les standards internationaux, un comité scientifique international est mis en place. Il est composé de dix experts nationaux et dix internationaux qui sont des professeurs de grandes universités du monde.
Ainsi, tous les dossiers de l’UAM vont être passés au crible par ce comité lors d’un prochain atelier avant d’être validés par le comité de pilotage, l’instance décisive de l’UAM présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
‘’Notre vœu le plus absolu c’est de faire de l’UAM une université d’excellence et nous y travaillons. C’est pourquoi tous ses personnels seront recrutés sur la base d’un appel à candidature ouvert en commençant par moi, le recteur, et c’est un comité indépendant qui évalue les candidats’’, a déclaré Oumar Guèye. Le comité est composé, entre autres, d’éminents universitaires dont le professeur Doudou Bâ, président de l’académie nationale des sciences (ANS), le professeur perpétuel Oumar Sock, d’anciens doyens de facultés ainsi qu’un spécialiste de l’analyse de la personnalité des postulants.
‘’Nous voulons des responsables qui seront à même de prendre leurs responsabilités. Nous tenons beaucoup aux valeurs d’éthique et à la déontologie mais aussi à l’éthique du travail parce que nous voulons que tous les personnels de l’UAM acceptent de s’engager en signant un contrat de travail, a-t-il expliqué.
Selon lui, au-delà du statut de l’enseignant, il y aura un contrat qui va lier l’employé et le recteur dans lequel seront édictées leurs missions essentielles et leurs prérogatives.
Ainsi, dans le cadre d’une obligation de service que doit respecter tout agent de l’UAM, même si l’enseignant qui s’est engagé avec l’université a des compétences à vendre à un privé ou ailleurs, il faut que ce privé signe un partenariat d’échange de compétences avec l’UAM.

Des Sénégalais détenteurs du décodeur TNT privés de signal

http://www.dakaractu.com C’est l’amer constat fait depuis quelques jours par des sénégalais détenteur des décodeurs TNT. Ces abonnés de la télévision numérique terrestres ne parviennent plus à suivre les programmes de nos différentes chaines de télévision en l’absence d’un signal bien que munis de leur abonnement en bonne et du forme. Cette situation compromettante vient ainsi s’ajouter aux imperfections notées quant à la disponibilité de ces décodeurs. Le président l’association des Consommateurs du Sénégal qui réagissait à cette situation précise que seul les abonnés ne disposant pas de décodeurs agréés sont concernés avant de poursuivre que tout sénégalais désirant disposer des abonnements homologués doivent impérativement se rendre auprès des différentes boutiques agréées.

TNT : Le signal accessible uniquement aux décodeurs homologués et estampillés « TNT By Excaf ».
http://www.dakaractu.com Il n’y a pas péril en la demeure. Le signal de la télévision numérique terrestre (TNT) fonctionne normalement. Seulement il n’est accessible qu’aux décodeurs homologués estampillés « TNT By Excaf »  et ayant fait l’objet d’une identification préalable dans la plateforme de diffusion de la TNT.

Ces décodeurs reçoivent aujourd’hui parfaitement le signal en clair des chaînes de télévision sénégalaises. 

Les usagers sont invités à se rapprocher des services du groupe EXCAF TELECOM et ses partenaires agréés pour se procurer le décodeur homologué et se faire identifier avec la carte à puce personnelle aux fins de le connecter à la plateforme de la TNT. EXCAF dispose d’un stock suffisant pour satisfaire la demande en décodeur homologué TNT BY EXCAF.
Toutefois l’on signale que la vente ou l’utilisation de tout autre décodeur est formellement interdite au Sénégal conformément à l’arrêté ministériel N• 020904 du 10 novembre 2015…

SEN du Ps : Khalifa Sall et Cie bientôt exclus, la pétition est lancée

http://actusen.sn C’est le contraire qui aurait surpris. La preuve, la rumeur qui courait, depuis, semble devenir réalité au sein du Parti socialiste (Ps). Où, Khalifa, Barthélémy Dias ou encore Bamba Fall, risquent, tous, l’exclusion de la formation politique de Senghor dirigée, actuellement, par Ousmane Tanor Dieng.
A en croire L’As de ce samedi, l’idée remise au goût du jour, jeudi dernier, lors du Secrétariat exécutif national (Sen), est la chose la mieux partagée dans le camp socialiste. Des députés et responsables politiques comme Aissatou Sow Diawara, Cheikh Seck et l’ancien Ministre de l’Hydraulique, Mamadou Faye, sont à l’origine de cette pétition pour l’expulsion de socialistes de “Mankoo Taxawu Senegaal”. Ils veulent l’officialisation des départs de ces derniers des rangs du Ps.
D’ailleurs, Cheikh Seck, qui se veut ferme et catégorique, déclare à qui veut l’entendre que “ce trio n’est plus membre du Ps”. Bien que la note de notification de leur exclusion tarde encore, à être écrite, elle le sera vraisemblablement, très «prochainement car une démarche incohérente venant d’un allié de BBY ne peut être cautionnée».
Le journal rapporte également que Mamadou Diop et les deux députés ne sont pas les seuls à exiger le renvoi de Khalifa et ses alliés. Qui, lors du scrutin législatif, se sont rangés au sein de l’opposition en créant leur propre liste, avec d’autres formations politiques de l’opposition pour contrecarrer la «Coalition Benno Bokk Yakaar», dont est membre lePs.Actusen.com

 

Pour la Présidentielle de 2019, Farba Senghor propose l’ancien maire de Thies

REVISITER L’HÉRITAGE DES ASSISES POUR APAISER




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