« NDEUP JOURNALISTIQUE » Vouloir c’est pouvoir le pourquoi du comment

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Sommes-nous dans un monde ambigu où il faut apprendre à gagner sans avoir raison ?

Eh bien c’est la sempiternelle question que l’on est tenté d’apporter des précisions. En effet, il y a beaucoup de précisions à faire parce que depuis un certain temps une certaine opinion tente de décrédibiliser cette presse, cette presse qui faisait la fierté du peuple sénégalais, si on se rappelle le temps des Abdoulaye Fofana Sec, Elisabeth Ndiaye, Mamadou Malaye Diop, Sokhna Dieng, feu  Pape Malick Gueye ou encore le bouillant Amadou Mbaye Loum arraché à notre affection il y a peu. Qui ne se rappelle pas des envolées de Abdoulaye Diaw (qui aurait dù penser à ouvrir une école pour une postérité), n’oublions pas de citer Mame Less Camara, mais et Jérôme Diouf alors, lui qui a contribué à faire de Sunset  Yatma Lo un véritable reporter sportif. Tous ces icones qui se sont données corps et âmes car pour certains, le métier de journaliste était un sacerdoce, mais hélas force est de constater que de nos jours cette même opinion citée plus haut soutient que ce métier aura perdu son lustre d’antan, vrai ou faux donnons notre langue au chat mais toujours est-il que force est de constater les dérives sont devenues main courante.

1er précision : Le constat fait, c’est qu’il existe des patrons de presse véreux qui n’existent que par la grâce de leurs intérêts, qui va s’allier avec le pouvoir quand ça l’arrange(le fisc), d’autres pourraient être taxés de frustrés car n’étant pas dans les bonnes grâces de sa majesté et résultats des courses c’est un tohubohu total.

2eme précision : c’est le recrutement intempestif d’employés qui n’ont pas les profil sachant que tout le monde se réclame journaliste même si l’on n’écarte pas la formation dans le tas mais aussi l’auto-formation, nos amis qui se disent communicateurs traditionnels ont investi le métier, du coup on ne comprend plus qui est qui.

3eme précision : A l‘époque les recrutements de faisaient sur la base d’un contrat soit  CDD ou d’un CDI mais hélas les recrutements se font maintenant sur la base  de copinage, cousinage voire social. C’est ainsi qu’il est dit du n’importe quoi dans cette presse car nos « journaleux » parce que c’est comme ça qu’on doit les appeler, n’arrivent même à faire le distinguo entre une analyse, un commentaire, d’une synthèse si ce ne sont que des « il est au micro de » ou des enrobés ; mais face à ces situations on ne peut que avoir de tels résultats.

4eme précision : il est dit qu’un journaliste ne doit pas se nourrir de perdiems ; mais avec la situation catastrophique que vit le métier que faire.

Tous les medias vivent la même situation, même la RTS qui est un service public n’est pas épargné, l’APS où le personnel reste des mois sans salaire, alors qu’à du coté du privé que ce soit journaliste, cameraman et même chauffeur, le premier reflexe est le perdiem mais tout de même acceptons qu’il y ait des exceptions.

A y voir plus clair, même si l’Etat amenait l’aide à la presse à 2 milliards de FCFA cela ne résoudra pas le problème sachant que l’Etat est là pour accompagner. Une situation qui par ricocher arrange nos chers politiciens en quête de popularité. Comme pour dire qu’un invité grand format est le tour est joué. Demandons plutôt à ceux qui parlaient de racaille où est qu’ils en sont aujourd’hui mais ils nourrissent de la misère de ceux qu’ils appellent bizarrement racaille. L’on s’adonne maintenant à de l’arnaque dans les bureaux, dans les coins de rue ce qui est triste. Vous prenez le temps d’assister à une conférence de presse vous serez déçus car ces « journaleux » sont incapable de poser une seule question et ceux qui l’ont tenté en ont fait les frais.

5eme précision : L’accoutrement qui fait défaut. Voyez avec vous-même dans les écoles formation quand déjà on vous exige une tenue, ce n’est que pou vous apprendre à être correct dans le vestimentaire rappelons que le journaliste est un cadre mais ironie du sort on les voit assis à même le sol.

Depuis que le marché sandaga est pollué de Jeans à 2 500 f l’unité les « feug diay », c’est devenu le branle bas. Une anecdote : je me suis rendu à la levée du corps du défunt Djibo Leyti Ka à l’Hôpital principal de Dakar, j’ai failli tomber des nus en voyant un journaliste (femme) et son camérawoman toutes vêtues en Jeans bien serrés s’il vous plait, je me suis posé la question de savoir si vraiment elles savaient qu’elles se trouvaient dans un lieu saint, finalement j’ai réalisé que c’était un manque d’expérience. Du temps de Senghor il fallait se mettre en costume pour rentrer au building Maginot.

Vous savez le métier de journaliste est cher, passionnant mais sérieux.

Donnons nous les moyens de notre politique et essayons de le revaloriser pour le bien être, la quiétude mais aussi et surtout pour que ces patrons véreux nous respectent.

Vouloir c’est pouvoir le pourquoi du comment.

Jacob BAMBA




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