HAUSSE DU PRIX DE L’ELECTRICITE: ce qu’il faut comprendre

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2 amalgames sont à l’origine de toutes ces théories qui sont développées par certains :
– il n’y a pas de relation entre l’excédent de production vendu aux voisins et la hausse du prix de l’électricité actuelle
– il n’y a pas de lien entre les bénéficies comptables enregistrés les années passées et la hausse actuelle
La hausse actuelle (ou la baisse de 2017) sont la résultante du moins perçu ou du surplus de revenus calculé par la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité (CRSE) au début de chaque trimestre. Les principaux éléments exogènes qui sont la cause sont les variations observées sur : le taux de parité du dollar, le prix du baril de pétrole et le taux d’inflation
Cette année l’Etat a pris sur lui de supporter les hausses qui sont intervenues le 1er janvier, le 1er avril et le 1er juillet mais vu le fardeau a décidé de supporter pour le dernier trimestre 20% sur les 26% de hausse que la Commission a calculée
Pour être plus précis, il y a eu près de 80 fois depuis que la régulation existe au Sénégal par la loi 98-29 que le tarif a été amené à être revu à la hausse ou à la baisse; le nombre de hausses et baisses répercutées au consommateur ne dépasse guère 7 tandis que dans tous les autres cas de hausses c’est l’Etat qui a supporté. Bien entendu tout le monde se souvient de la hausse de 17% intervenue en 2008 lorsque le baril a atteint 147 dollars
La seule différence est que dans ces cas où l’Etat a supporté les hausses, il n’y a pas eu de communication : la CRSE publie la décision dans son site et dans son bulletin et seuls l’Etat et SENELEC sont réellement concernés.
Ce processus est dans la loi votée en 1998 par les députés et tous les 3 ans la CRSE mène des consultations durant l’année qui précède toute nouvelle période tarifaire pour déterminer le revenu de SENELEC pour cette nouvelle période de 3 ans. Les associations de consommateurs, les PTF et même les personnes physiques y participent
Toutes les explications ont été données mais les analystes continuent d’entretenir la confusion.




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