Flash Infos du Mardi 02 Janvier 2018 -Edition de Jour

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LE MESSAGE DE NOUVEL AN DU PRÉSIDENT ET L’EXCLUSION DE KHALIFA SALL ET CIE EN EXERGUE

Dakar, 2 jan (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent principalement du message à la nation du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an, mais l’exclusion de 65 militants du Parti socialiste (PS) dont le maire de Dakar Khalifa Sall est un sujet qui n’est pas en reste dans la livraison du jour des journaux.
« De façon bien ordonnée, Macky Sall a ratissé large. Toutes les composantes de la société ont été saluées, parfois magnifiées, et globalement prises en compte par et dans le message présidentiel », écrit l’éditorialiste du quotidien national Le Soleil.
Il estime que le massage à la nation du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an « est un chef d’œuvre de discours court, concis à souhait et pénétrant par sa parfaite structuration ».
« Durant les 15 minutes qu’a duré son message, le chef de l’Etat est revenu sur quelques réalisations et dressé un bilan reluisant des actions du gouvernent sur les plans économique, social et politique », note Sud Quotidien.
« Bref, ajoute ce journal, il a surtout été question, dans ce discours, d’un +bilan-programme+, puisqu’il n’y a rien de nouveau, ou presque, dans ce speech qui n’ait été connu ou entendu des Sénégalais ».
« Du dialogue politique à la croissance économique en passant par l’éducation et la formation, les programmes Promovilles, PUDC et PUMA, la Couverture maladie universelle et l’emploi des jeunes pour freiner l’émigration clandestine, le Premier ministre avait déjà venu la mèche à travers sa déclaration de politique générale », le 5 décembre dernier, écrit Sud Quotidien.
Un discours « taillé sur mesure sur les urgences de l’heure et un rappel des réalisations effectuées, durant l’année écoulée. Sur les 15 minutes de discours, analyse Vox Populi, presque les 5 ont porté sur la situation de l’éducation nationale et des perspectives dans ce sens ».
« Les belles intentions du président », affiche L’Observateur, selon lequel le discours à la nation du président de la République « se résume à l’inventaire de quelques réussites et à de belles intentions pour 2018 ».

’’UN OEIL SUR LA PRÉSIDENTIELLE, OPÉRATION DE CHARME À L’ENDROIT DES CIBLES FAVORITES’’

« Macky Sall reste dans l’action », selon Libération qui revient sur les principaux points abordés par le président de la République dans son discours. Le quotidien Tribune lui juge que le chef de l’Etat « soigne sa clientèle », et rien de plus.
« Un œil (toujours sur la présidentielle 2019, écrit Tribune, le chef de l’Etat poursuit son opération de charme à l’endroit de ses cibles favorites, au cœur de son discours de fin d’année ».
Enquête va plus loin, qui affiche à sa Une : « Macky ouvre la campagne » électorale pour la présidentielle 2019. D’où cette manchette impitoyable de Walfquotidien : « Macky à côté de la plaque ».
« Le chef de l’Etat est dans l’action. L’action pour sa réélection lors de la présidentielle de 2019. Candidat à sa propre succession, Macky Sall a dévoilé les grandes lignes de sa prochaine campagne électorale lors de son discours de fin d’année », souligne Walfquotidien.
L’historien Mamadou Diouf, enseignant à l’Université Columbia (Etats-Unis), analysant les questions d’actualité pour le journal L’As, affirme que « Macky Sall est revenu sur tout » dans son discours à la nation.
« Il est l’héritier de Wade dans sa manière de penser la politique », analyse l’universitaire sénégalais, estimant que le président a par exemple « cassé le parti socialiste en mettant Tanor dans sa proche ».
Il fait ainsi référence à l’exclusion de Khalifa Sall et de 64 autres responsables et militants du parti socialiste considérés des proches ou soutien de l’édile de Dakar, en détention préventive depuis 7 mars dernier pour « détournement de fonds publics » portant sur 1,8 milliard de francs CFA.
Son procès, dont l’audience préliminaire s’était tenue le 14 décembre dernier, reprend mercredi, alors même que le bureau politique du PS a décidé samedi 30 décembre de son exclusion avec 64 autres personnes, des « frondeurs » pour la presse, des « dissidents », selon la direction de la formation socialiste.
« Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall, Barthélémy Dias, Bamba Fall, Idrissa Diallo, entre autres dissidents, ont été exclus du Parti socialiste. Cette décision qui concerne 65 personnes a été validée par le bureau politique » du PS, rapporte le journal Le Quotidien.

TANOR DIENG ’’LIBÈRE KHALIFA SALL ET CIE’’

Cette exclusion est surtout l’épilogue de mois de lutte interne au sein d’un parti déchirée par une divergence d’orientation au sujet de l’appartenance à la coalition présidentielle, les pro-Khalifa Sall étant considérés comme les tenants d’une ligne prônant la fin du compagnonnage avec le pouvoir.
La ligne politique de l’actuel secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng, par ailleurs président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), se prévalant de la légitimité du parti, roule à fond pour un soutien de plus en plus affirmé au pouvoir auquel il participe à travers un représentant au sein du gouvernement.
Selon Sud Quotidien, en décidant de leur exclusion, Ousmane Tanor Dieng et ses partisans « libèrent » en fait Khalifa Sall et Cie, qui dénoncent « une +purge stalinienne+ », selon la formule du journal Le Quotidien.
Avec cette décision, le SG du PS « vient de démontrer que ses intérêts priment sur ceux du Parti socialiste. Bombardé président du HCCT avec en prime d’autres strapontins pour ses fidèles, le patron des verts semble décidé à continuer son compagnonnage avec Macky Sall », écrit Tribune.
« C’est désormais officiel. Le camp de Tanor s’est débarrassé de l’aile dure du parti (…) pour actes de violence, indiscipline caractérisée, activités politique parallèles, actes de défiance… », signale Walfquotidien.
« C’était dans l’air du temps », fait observer Enquête, évoquant « le jour des longs couteaux à Colobane », siège du PS dont le bureau politique a « approuvé, sans réserve, la proposition du secrétariat exécutif national ainsi que l’AG de secrétaires généraux de coordination d’exclure 65 » de leurs camarades.
Si l’on en croit Vox Populi, ces derniers ne comptent toutefois pas en rester là. Le journal ouvre en effet sur le « plan de riposte » de Khalifa et Cie, à travers la mise en place de « structures parallèles aux organes contrôlés par Tanor », sans compter qu’un mouvement « Khalifa président » sera lancé bientôt, annonce Vox Populi.BK/PON

Les quotidiens dissèquent le message du nouvel an de Macky Sall

APA-Dakar (Sénégal)-La quasi-totalité des quotidiens sénégalais parus mardi mettent le focus sur l’adresse à la nation du président Macky Sall à l’occasion de la fête du nouvel an.
«Message à la Nation du président de la République-Performances et espoirs», titre le quotidien national Le Soleil.
Dans son éditorial, ce quotidien écrit que «le message adressé par Macky Sall à la Nation est un chef-d’œuvre de discours court, concis à souhait et pénétrant par sa parfaite structuration».
«Une adresse de fin d’année qui exprime les meilleurs vœux aux Sénégalais et aux hôtes étrangers qui sont en symbiose avec les populations du Sénégal. De façon bien cordonnée, Macky Sall a ratissé large. Toutes les composantes de la société ont été saluées, parfois magnifiées, et globalement prises en compte par et dans le message présidentiel», note Le Soleil.
Dans son discours à la Nation, Sud Quotidien estime que «Macky revient à la charge» en faisant le bilan économique et en parlant de formation et de la lutte contre les inégalités.
«Adresse à la Nation pour le nouvel an-Macky Sall reste dans l’action», titre Libération, soulignant que le taux de croissance est projeté à plus de 7% en 2018.
Dans ce journal, le chef de l’Etat affirme «rester disponible, ouvert à toutes et à tous, sur le chemin qui nous mène vers notre destin commun, dans l’unité et la paix».
La présidentielle 2019 intéresse EnQuête qui retient dans ce discours de nouvel an que «Macky ouvre la campagne» en faisant de ses priorités, les infrastructures scolaires et universitaires, la formation, la paix en Casamance, l’emploi des jeunes, le bien-être du monde rural.
Toutes choses qui poussent L’Observateur à faire état de «belles intentions du président». Parmi celles-ci, le journal note les 40 milliards f cfa de la Couverture maladie universelle (CMU) et les 30 milliards f cfa dédiés à l’auto-emploi pour 2018.
«5,4 milliards f cfa pour le démarrage du projet formation-école entreprise», ajoute L’Obs.
Cela ne satisfait pas Walfadjri qui écrit que «Macky à côté de la plaque» lors de son adresse à la Nation. Selon le journal, «rien a été dit sur l’argent de la traque des biens mal acquis ni sur le fiasco des législatives».
Dans L’As, «le professeur Mamadou Diouf livre sa leçon» sur la présidentielle, l’affaire Gadio, et sur la traque des biens mal acquis.
«Macky est revenu sur tout. Il est l’héritier de Wade dans la manière de penser la politique. Mimi Touré a des munitions contre le pouvoir en place sur cette question de la traque. Le président a cassé le Parti socialiste e mettant Tanor dans sa marche», affirme le professeur Diouf.
L’As reste au Parti socialiste et informe que «Khalifa Sall, Aïssata Sall et consorts sont virés».
«Ps-Exclusion de Khalifa Sall et autres : Peine Sall», titre Le Quotidien, soulignant que le Bureau politique (Bp) a exclu 65 responsables du Ps.
Mais les pro-Khalifa dénoncent «une purge stalienne».
«Crise au Parti socialiste-Le plan de riposte de Khalifa et Cie après leur exclusion. Les 65 bannis mettent en place des structures parallèles aux organes contrôlés par Tanor. Le Bp version Khalifa s’est réuni hier à Sacré-Cœur, un comité annoncé. Le mouvement Khalifa président bientôt lancé», détaille Vox Populi.TE/APA

Editorial:monnaie et enjeux africains en 2018

https://www.financialafrik.com Le débat dur, passionné, idéologique et technique sur le Franc CFA aura été l’un des sujets phares de l’année 2017 aux côtés des thématiques tout aussi stratégiques que l’adhésion du Maroc à la CEDEAO, la répartition des eaux du bassin du Nile, les nouveaux programmes des États avec le FMI et, bien entendu, la crise des migrants.
Sur le premier sujet, celui de la monnaie, nous avons assisté à une bataille rangée, à quelques encoignures près, entre deux visions, celle de Kako Nubukpo, porte-voix des anti-CFA et celle de Lionel Zinsou, qui fait autorité sur les pro-CFA.
Ce débat technique, aussi salutaire soit-il, a occulté l’importance des politiques publiques dans la marche des nations. Ainsi que le rappelait Samir Amin lors des samedis de l’économie, «l’indépendance de la monnaie n’a pas de sens sans indépendance des politiques publiques».
A trop se focaliser sur le compte d’opération, l’on a minoré l’importance du levier fiscal comme stimulateur du processus de création des richesses. Si la monnaie est un instrument de souveraineté incontestable, les orientations des politiques publiques, les choix des secteurs d’investissements prioritaires, des modes de gestion des territoires, la définition des codes miniers et pétroliers ne le sont pas moins.
Qu’on se le dise, pendant que Pro et anti-CFA se défiaient, le Fonds monétaire international (FMI) opérait son retour sur le fauteuil de pilote en chef des économies africaines. L’Afrique Subsaharienne est, une nouvelle fois, sous administration provisoire des institutions de Bretton Wood. Dans les nouveaux programmes conclus avec des États laminés par la crise du pétrole, le FMI a renforcé son pouvoir de contrôle sur les dettes, les budgets et les politiques d’allocation des ressources. Or, à quoi servirait une monnaie «souveraine» sans économie souveraine ?
Instrument des politiques publiques, la monnaie reste une contre-valeur des richesses produites par une économie. Les réserves extérieures expriment le rapport de force avec l’extérieur. Ces provisions en devises ou or représentent le crédit du pays par rapport au reste du monde. Exprimées souvent en nombre de mois d’importation de produits de première nécessité, ces réserves nécessitent un placement combinant rigueur sécuritaire et démarche opportuniste de rendement. La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) avait perdu 30 millions d’euros dans des placements hasardeux à la Société Générale, découverts au lendemain de la crise financière de 2008. Le scandale avait entrainé le limogeage du Gabonais Philibert Andzembé et entraîné les autorités à sur-pondérer le sécuritaire (conservation du capital) au détriment du rendement. L’option ultra sécuritaire s’est traduite au sein de la BEAC par la mise en place d’un comité d’audit indépendant et de deux départements de contrôle. L’encadrement strict du gouverneur de la BEAC par ces nouveaux dispositifs fait qu’il n’a pas beaucoup d’étendue dans sa marge de manœuvre.
En fait la gestion des réserves de change comme de la dette, des approvisionnements du pays en céréales ou hydrocarbure requiert une technicité et une gouvernance à même de permettre au pays de tirer profit de la conjoncture ou, à défaut, de limiter la casse. La Banque d’Algérie gère 118 milliards de dollars (réserves de change) dans une relative opacité qui l’expose aux rumeurs. Des informations ont fait état d’une forte exposition sur la dette grecque. Il n’en est rien, Alger ayant choisi Citibank (New York) comme principal compte d’encaissement et les bons de Trésor de la FED comme principal produit de placement. Le pays nord-africain possède aussi des comptes à Frankfurt, Londres et Hong Kong.
Bref, Il en est de même des réserves extérieures que du taux de change, instrument par excellence de la politique économique et produit des équilibres instables entre l’exterieur et l’interieur. Ce que les économies à taux de change fixe gagnent en confort elles le perdent en possibilité d’ajustement de ce même taux. Ce que les économies à taux de change flexible perdent en stabilité elles le rattrapent en possibilité d’anticipation et de gains sur des tendances prévisibles.
Mais, chez les uns comme les autres, il est une réalité têtue: la politique monétaire est un pan de la politique économique. Il semble que chez les uns comme les autres, l’on ait jusque-là échoué à mettre en place des politiques d’inclusion sociale à long terme.
Si le Sénégal peut, à l’instar des autres pays de l’UEMOA, bénéficier d’une faible inflation, il ne compte pas moins de pauvres que le Nigeria. Gageons qu’en 2018, les analystes réhabiliteront l’importance des politiques économiques (nécessairement souveraines ) dans leurs perspectives. Adama WADE

La Douane réussit un nouveau record de recettes: Danger et pas performance !

YERIMPOST.COM La douane a bouclé l’année 2017 avec des recettes qui se chiffrent à 895 milliards de FCFA. Soit une hausse de 137 milliards par rapport à l’année 2016. Dans le détail, nous renseigne le journal Observateur, le bureau de Dakar-Pétrole a réalisé 329 milliards de FCFA, Dakar-Yoff 27 milliards de FCFA, Scanner 90 milliards de FCFA, Dakar-Port Sud 223 milliards de FCFA. Est-ce une bonne nouvelle ? Non. Car, l’explosion des droits de douane traduit celle de nos importations, signe de la faiblesse de notre production intérieure. Et du retard de notre tissuindustriel.www.yerimpost.com

Le Sénégal signe un gros contrat de réalisation de 5 aérodromes !

YERIMPOST.COM  Après la construction de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), le Sénégal s’attaque à la réhabilitation d’infrastructures aéroportuaires. C’est à cet effet que la société Transcon electronic systems a été désignée pour la réalisation de cinq aérodromes régionaux. A la clé, un contrat de 100 milliards de nos francs a été signé entre l’Etat du Sénégal et l’entreprise tchèque spécialisée dans les équipements électriques et électroniques pour aéroports et héliports. Quatre ans à attendre avant que les régions de Matam, Tambacounda, Saint-Louis, Ziguinchor, Kédougou ne procèdent à l’inauguration de ces aérodromes qui vont vraisemblablement faire du Sénégal un hub aérien incontournable.

Guerre à mort entre Joni Joni et Orange Money au tribunal

YERIMPOST.COM Orange Money remporte le premier round au tribunal devant Joni Joni. La société de Bougane Gueye Dani, Boygues Solutions et Systems, a été déboutée de sa plainte contre Orange Finances Mobiles Sénégal pour concurrence déloyale. Mais Joni Joni, surprise par cette décision du tribunal, a décidé de contre-attaquer en appel.
Joni Joni fustige la générosité « déloyale » d’Orange Money. Elle veut imposer l’arrêt des bonus de crédits que la filiale d’Orange Sénégal offre à ses clients lors des transferts d’argent, paiements de factures et autres. Les dernières offres de Orange Sénégal sur le réseau de transfert d’argent Orange Money permettent en effet aux abonnés de recevoir un bonus crédit du même montant que la somme envoyée. Des largesses offertes aux clients qui menacent sérieusement les concurrents. Ceci, d’autant plus que le crédit Orange ne peut être acheté que par Orange Money et pas par le biais de ses concurrents. Joni Joni dénonce une concurrence déloyale car, estime-t-elle, Orange Money fausse toutes les règles d’égalité des chances avec ses homologues.
A en croire certains chiffres publiés dans la presse, depuis le mois de mai 2017, les services de Bougane Guèye auraient constaté une baisse de 70% du chiffre d’affaires de Joni Joni. Une situation qui risque tout bonnement, sur la durée, de « tuer » cette entité. Voila pourquoi elle mène un combat jusqu’au bout et a contesté la décision de première instance devant la Cour d’appel. affaire à suivre…

Ferme piscicole de Koutal: 22 femmes formées …

https://www.dakarposte.com/ Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention entre l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA)et le Projet d’Appui à la Promotion de l’Emploi des Jeunes et des Femmes (PAPEJF), l’ANA a fait bénéficier à une vingtaine de femmes (22 au total) de la ferme piscicole de Koutal, dans le département de Kaolack, d’une session de formation de trois jours en capacitation et technique d’élevage en pisciculture. La cérémonie de clôture de cette session de renforcement de capacités des bénéficiaires de la ferme piscicole s’est tenue ce weekend dans le village de Koutal et elle a été présidée par le Maire de la commune de Ndiaffate, Madame Astou NDIAYE. L’occasion a été saisie par monsieur Ahmadou Tidiane Camara, chef de la Division production de l’ANA, pour dégager les résultats attendus de cette session de formation. De l’avis de M. Camara, cette session de formation permettra aux femmes de «maîtriser les techniques d’élevage des poissons d’eaux douces, principalement le tilapia et le poisson-chat, de doter les jeunes et femmes d’outils nécessaires à l’entrepreneuriat pour la bonne gestion de la ferme». Il s’agit également, à l’en croire, «d’enseigner aux jeunes et femmes les techniques de production d’aliment à partir de sous-produits agricoles et les bonnes pratiques aquacoles». M. Camara a aussi annoncé la mise en place d’une quarantaine de fermes aquacoles constituées principalement de fermes en cages, en étangs, en bassins et de parcs ostréicoles sur financement du PAPEJF. Les bénéficiaires de cette formation ont, pour leur part salué l’initiative de l’ANA qui, selon elles, «permettra à coup sûr de participer au développement socio-économique» de leur localité. Pour sa part, l’ANA promet de poursuivre ces séances de formation pour les populations rurales et les moins dotées en infrastructures pour la production de poissons en eau douce dans des bassins ou lacs artificiels.

Le cabinet Commissariat aux comptes et conseils au Sénégal dit CCCS au cœur d’un énorme scandale.

https://www.dakaractu.com Selon Libération, le cabinet Commissariat aux comptes et conseils au Sénégal dit CCCS est au cœur d’un énorme scandale. Pendant plusieurs années, ce cabinet a exercé dans l’illégalité totale alors qu’il a certifié les comptes de plusieurs grandes entreprises en plus d’avoir supervisé de grosses transactions en faveur de sociétés françaises très connues.
En effet, le cabinet comptable avait comme principal actionnaire et directeur général Claude Bardin hélas décédé en avril 2010.
Il se trouve que Pascal Bardin, fils du défunt, a repris le cabinet en violation flagrante de la loi alors qu’il n’était même pas membre de l’Ordre national des experts comptables et des comptables agrées du Sénégal (ONECCA), qui, après plusieurs relances demandant à Pascal Bardin de se régulariser, a radié le cabinet de ses tableaux. Malgré cela, l’ONECCA a été surpris de constater que le cabinet exerçait toujours.

Face à cet acte très grave, la structure a porté plainte devant le tribunal correctionnel contre Pascal Bardin.

L’affaire qui a été appelée à la barre le 16 novembre dernier repasse ce 18 janvier pour plaidoiries. Et vous savez quoi ? Pascal Bardin qui sait qu’il risque gros a fui le pays. Nous reviendrons sur toutes ces grosses transactions et comptes certifiés par le cabinet et qui n’ont en réalité aucune valeur juridique.
Autoroute : Une voiture en flammes provoque un énorme bouchon
https://www.dakaractu.com  Nouvel An noir pour le propriétaire de la voiture qui a pris feu sur l’autoroute à hauteur de l’école Mariama Niasse. L’automobile qui prenait la direction de Cambérène a pris feu provoquant un énorme bouchon. Les autres voitures n’osant pas s’approcher de l’énorme incendie. Aucun blessé ne nous a pour le moment été signalé…

La LSDH s’attaque aux pouvoirs du procureur qui réplique !

YERIMPOST.COM Les pouvoirs du procureur doivent être réduits. C’est du moins l’avis de la Ligue sénégalaise des droits de l’humain (Lsdh). En colloque ce weekend sur le thème « La procédure pénale et les droit fondamentaux », Me Assane Dioma Ndiaye et ses camarades ont plaidé pour la mise en place d’un juge des libertés et de la détention. Cela permettrait, selon eux, d’atténuer les pouvoirs exorbitants du procureur.
Pareille proposition a rencontré un refus catégorique du Parquet. « Institutionnaliser un juge de la détention serait aggraver le déséquilibre qui existe déjà. Ce n’est pas opportun parce que le juge de l’instruction, tel qu’il exerce son rôle, est mieux placé pour voir s’il faut placer ou non une personne en détention », a rétorqué le substitut du procureur

SEMINAIRE SUR LA PRESENCE DE L’AVOCAT :Prise de tête entre Ansoumana Dione et un substitut

http://www.enqueteplus.com La Ligue sénégalaise des droits humains a organisé samedi dernier un panel sur la présence de l’avocat lors des gardes à vue. Si les échanges se sont déroulés dans le calme, l’intervention de Ansoumana Dione, président de l’Association pour le soutien et la réinsertion des malades mentaux (Assam), a rendu le débat tendu. Tout est parti de l’intervention de M. Dione qui a dénoncé le placement sous mandat de dépôt des malades mentaux tout en plaidant pour l’ouverture d’une division fermée à l’Hôpital psychiatrique de Thiaroye.
Là où le climat a commencé à devenir électrique, c’est lorsqu’il a évoqué la situation des malades mentaux errants en interpellant la responsabilité du procureur. Seulement, Ansoumana ne s’est pas limité là car il a fini par cette interrogation : ‘’Est-ce qu’au Sénégal le procureur n’est pas un malade mental ? Il doit être pris en charge. Je ne comprends pas son mutisme. S’il était une personne saine, il allait demander à ce que le cas des malades mentaux soit pris en charge.’’
Si l’intervenant dit avoir parlé sur le ton de l’ironie, le substitut Pape Ismaïla Diallo l’a trouvé de mauvais goût. Le parquetier s’est mis dans tous ses états en assénant : ‘’Nous sommes les seuls à qui on apprend notre métier. Nous ne sommes plus en sécurité. Revenons à la raison. Il n’y a pas un dément en prison. Ce qu’on vous dit est faux. Le magistrat n’est pas un médecin, ni un psychiatre. Vous voulez qu’on libère un détenu au motif qu’il perturbe la prison !’’

Le parquetier de poursuivre d’un ton sec : ‘’On a prêté serment d’appliquer la loi. Il n’y a pas un fou en prison. Il faut qu’on arrête de raconter des contrevérités aux gens. Le magistrat ne peut pas être pris pour responsable des conditions difficiles des détenus en prison.’’

Face à cette réaction du maître des poursuites, Ansoumana Dione a voulu réagir mais Me Assane Dioma Ndiaye s’est mué en arbitre pour départager les deux. ‘’Je pense que le procureur a répondu en légaliste. Notre droit positif, contrairement à la Common Low, est toujours resté dans des perspectives très platoniques. On dit toujours que le juge ne décrète pas l’état mental d’une personne. Il faut un avis médical.
Et tant que le juge n’a pas cet avis médical qui conclut à la démence ou au trouble mental, le juge se dit qu’il est devant une personne normale’’, a précisé le président de la LSDH. Cependant, a-t-il relevé, ‘’même si paradoxalement, le juge est conscient que la personne qui est en face de lui ne jouit pas de ses facultés mentales de par ses signes, ses gestes et son expression, il se dit : je suis tenu par la loi. Je ne peux pas, en dehors d’un avis médical, décréter l’état mental’’. Or, fait remarquer la robe noire, ‘’nous savons que parfois, les médecins qui peuvent être commis ne se sacrifient pas à cette mission parce qu’ils se disent qu’ils ne vont pas être payés. Il n’y a pas de frais criminels qui sont aménagés à cet effet et souvent, personne ne demande cette expertise’’.

Mamadou Diouf: «Macky Sall Est Revenu Sur Toutes Les Ruptures Qui Ont Été À L’origine De Sa Victoire»

http://afriquemidi.com/ Le professeur Mamadou Diouf analyse la gouvernance du président de la république Macky Sall sous l’angle des ruptures qu’ils avaient annoncées lorsqu’il a été élu à la tête du Sénégal. Et pour l’enseignant à Colombia University des États-Unis, ce sont ces promesses de ruptures qui ont été à l’origine de sa victoire.
« En fait, c’est cela qui est le plus intéressant quand on essaie de comprendre le magistère de Macky Sall. Ce qui a été à l’origine de sa victoire, c’est toutes les ruptures qu’il a annoncées. Il est revenu sur tout ça. La patrie avant le parti, il est revenu dessus ; il est revenu sur la traque des biens mal acquis et l’idée d’une intransigeance absolue contre la corruption, mais également sur son mandat », a dit le professeur Mamadou Diouf dans une longue interview à l’As.  EL HADJI SEYDINA GUEYE

Pr Mamadou Diouf : «Aminata Touré a des munitions contre le pouvoir»

http://www.dakarmatin.com Si personne n’ose démentir au sein du régime actuel les déclarations d’Aminata Touré sur les 200 milliards qu’aurait recouvré l’Etat grâce à la traque des biens mal acquis, c’est que l’ancien Premier ministre peut en faire des «munitions». C’est ce qu’a fait savoir le Professeur Mamadou Diouf qui décortiquait les propos de l’Envoyée spéciale du chef de l’Etat, et le mutisme des autorités qui s’en est suivi.
Aminata Touré était seule dans sa logique et elle a perdu». Ces propos sont du Professeur Mamadou Diouf qui se prononçait sur le coup d’arrêt marqué dans la traque des biens mal acquis déclenchée alors que Aminata Touré était encore ministre de la Justice.
Cette traque, Mimi Touré a essayé de la poursuivre, mais sans l’appui des autres dignitaires du régime dont le Président Macky Sall, qui avaient commencé à trouver des compromis et maintenir l’épée de Damoclès sur certaines caciques du Parti démocratique sénégalais (PDS). Et cette posture leur a permis d’avoir les coudées franches dans une certaine mesure pour pouvoir renforcer les bases de l’Alliance pour la république (APR).

Mais, révèle l’historien dans un entretien accordé à L’AS, l’Envoyée spéciale du chef de l’Etat qui a récemment révélé le recouvrement, grâce à la traque, de 200 milliards de francs CFA, détient grâce à cette sortie, «des munitions contre le régime ».

«Aujourd’hui, si Mimi Touré ramène cela, c’est parce que ça lui permet de régler dans une certaine mesure cette question en disant que l’on a fait des choses. Mais elle est en déphasage dans son parti et les gens ne veulent pas qu’elle revienne par cela. Ce qui peut être très dangereux en fait, c’est qu’elle peut l’utiliser pour dire que l’on a fait des choses », explique-t-il.
Et d’ajouter : «Mais si elle est coincée, elle peut l’utiliser pour dénoncer le pouvoir et se présenter comme la Jeanne d’Arc et dire que j’ai essayé de faire des choses, mais on m’en a empêché. Mimi Touré a des munitions contre le pouvoir en place sur cette question. C’est pour cela, on dément à moitié ou on ne dément pas parce qu’on ne veut pas la remettre en selle»

Recouvrement de 200 milliards dans la traque : Macky confirme les propos de Mimi Touré à des proches

https://www.pressafrik.com A quelques minutes de son discours à la Nation du 31 décembre 2017, le président Macky Sall recevant des responsables de son parti dont Mimi Touré, a confirmé la déclaration de cette dernière à propos du montant recouvré dans la traque des biens mal acquis. D’après les sources du journal L’As, Macky aurait confié à ses proches collaborateurs que la reddition des comptes a permis de financer le Puma, le Pudc et le programme des bourses familiales.
Selon le chef de l’Etat, la traque aurait produit plus de 200 milliards si, en plus des 152 milliards FCFA mentionnés dans le communiqué publié par le gouvernement la semaine dernière, on intégrait les valeurs des entreprises Ahs, Abs, les appartements d’Eden Rock sans compter les procédures en cours.
Macky Sall, qui affirme que la traque des biens mal acquis a été une réussite, a ensuite invité les responsables de son parti à être à l’aise sur la question, parce que dit-il « C’est la bonne gouvernance qui a permis de financer les programmes comme le Puma, le Pudc, les bourses familiales »AYOBA FAYE

Macky Sall : « Plus de 200 milliards ont été recouvrés »

iGFM – (Dakar) La reddition des comptes aurait permis de financer le Puma, le Pudc et le programme des bourses familiales. C’est Macky Sall qui le dit. Selon des sources du journal L’As, le chef de l’Etat qui recevait, peu avant son discours à la nation, des responsables de son parti, a confirmé les propos de l’ancien ministre de la Justice, qui prenait part à la réunion.
Selon Macky Sall, la reddition des comptes aurait produit plus de 200 milliards si, en plus des 152 milliards FCFA mentionnés dans le communiqué du gouvernement, on intégrait les valeurs des entreprises Ahs, Abs, les appartements d’Eden Rock sans compter les procédures en cours. Pour le président de la république, cette traque, contrairement à ce que soutiennent ses détracteurs, est une réussite. C’est pourquoi, il invite les responsables de son parti, à être à l’aise sur la question. «  C’est la bonne gouvernance qui a permis de financer les programmes comme le Puma, le Pudc, les bourses familiales », aurait-il, donc, déclarer.Seneweb

Réunion de Benno Bokk Yaakaar : Macky conforte Mimi

https://www.dakaractu.com Après avoir déclenché un cyclone médiatique qui a agité le lanterneau politique pendant plus de dix jours, Mimi Touré a dû retrouver le sourire lors de la réunion de Benno Bokk Yaakaar convoquée le 31 décembre par Macky Sall himself. En présence de plus de 80 responsables nationaux de la coalition présidentielle et de nombreux ministres dont une escouade triée au volet a été envoyée sur les plateaux-télé pour faire le service après-vente du discours du Chef de l’Etat , Macky Sall est revenu sur l’affaire des 200 millards en indiquant qu’en réalité le montant dépassait le chiffre indiqué car aux 152 millards retracés dans les lois de finance rectificatives, il faudrait ajouter les valeurs des sociétés AHS, ABS et les appartements de Éden Rock.
Il ne devrait pas en falloir plus pour que Mimi Touré se sente confortée et réconfortée après les tirs de missile de l’opposition qu’elle a affrontés comme un gladiateur seul dans l’arène avant qu’elle ne soit rejointe par ses camarades Mambaye Niang et
Abou Abel Thiam qui ont même doublé le chiffre de 200 millards précédemment annoncé par Mimi Touré.

Adresse À La Nation : Le Candidat Macky Démarre Sa Campagne

https://www.walf-groupe.com Le chef de l’Etat est dans l’action. L’action pour sa réélection lors de la présidentielle de 2019. Candidat à sa propre succession, Macky Sall a dévoilé les grandes lignes de sa prochaine campagne électorale lors de son discours de fin d’année.
Le président de la République, candidat à sa propre succession, a donné le ton de ce qui sera son programme de campagne en 2019. Les Sénégalais qui ont suivi le traditionnel message à la Nation ont eu une idée de ce que sera son slogan de campagne. «Le gouvernement, toujours à votre écoute et à votre service, restera dans le temps utile ; le temps du travail ; le temps de l’action et du résultat», a-t-il dit. Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a sorti le slogan: le Sénégal pour tous.

Ainsi, après le slogan: la patrie avant le parti qui ne fait plus recette à cause des scandales politico-financiers qui ont éclaboussé son premier mandat, le candidat Macky Sall va certainement changer de refrain pour tenter de convaincre une deuxième fois les électeurs.

D’autre part, le président de la République a mis l’accent sur l’éducation. «J’ai évoqué le chemin de notre destin commun. Ce chemin, nul ne l’incarne mieux que la jeunesse de notre pays ; parce que pleine d’espérance, d’ambition et de générosité, elle est la force vitale qui inspire notre marche vers le Sénégal de nos rêves. Et dans le temps long de la Nation, c’est la jeunesse d’aujourd’hui qui entretiendra demain le legs de notre histoire partagée», dit-il.
Macky Sall cherche visiblement à convaincre et à amadouer les jeunes et les enseignants: les deux franges de la population qui sont les plus importantes et qui vont peser en 2019. Les jeunes représentent plus de 50 % de la population et les enseignants sont près de 100 mille, le corps le plus important de l’administration sénégalaise. Ces deux franges ont tendance à voter contre le pouvoir en place. «Il n’y a pas de meilleur viatique que l’éducation et la formation de qualité pour préparer notre jeunesse à dominer l’adversité et baliser la voie de la réussite. C’est l’exemple que nous donne le Lycée scientifique d’excellence de Diourbel, dont je suis fier des premières performances ; tout comme je suis fier du parcours de deux jeunes compatriotes ingénieurs en aéronautique, employés à des postes stratégiques d’une grande firme multinationale, que j’ai rencontrés il y a quelques jours», affirme Macky Sall. Qui ajoute: «Dans cet esprit, le gouvernement entamera, dès ce mois de janvier, une nouvelle phase d’élimination des abris provisoires avec la construction et l’équipement de 6 400 salles de classe et 4 730 blocs administratifs. La réhabilitation des  lycées Lamine Guèye, NGalandou Diouf, Blaise Diagne, Delafosse, Parcelles Assainies Unité 13 et Abdoulaye Sadji de Rufisque, sera poursuivie. Sept lycées seront érigés à Ngor, Yoff, Grand Yoff, Pikine-Dagoudane, Tivaouane Peulh, Diamniadio et Sangalkam. L’école doit aussi poursuivre sa mutation pour qu’au moins 30 % des élèves issus du cycle fondamental soient orientés vers la formation professionnelle et technique qualifiante aux métiers. Avec le démarrage prochain du Projet formation-école entreprise financé à hauteur de 5 430 000 000 FCFA, l’Etat soutiendra la formation de 10 000 jeunes, en versant une allocation mensuelle de 40 000 F à chaque apprenant enrôlé par une entreprise durant toute la durée de l’apprentissage».
Mais rien ne dit que ces promesses vont convaincre les enseignants. Peu importe, le chef de l’Etat a une autre arme redoutable qui lui permettra de mettre dans sa poche trois cent mille à quatre cent mille ménages. «Je me ferai toujours le devoir de mobiliser la solidarité nationale pour aider les moins favorisés à desserrer l’étau de la solitude face à la précarité et au besoin. Ainsi, 40 milliards de FCFA par an seront désormais consacrés au Programme national de Bourses de sécurité familiale, pour porter le nombre des bénéficiaires de trois cent mille à quatre cent mille ménages», affirme Macky Sall.Charles Gaiky DIENE

Polémiques sur les 200 milliards de la traque : Le PUR annonce une motion de censure

https://www.dakaractu.com Le parti de l’unité et du rassemblement (PUR) a réagi hier au communiqué du gouvernement du 28 Décembre dernier sur la traque des biens mal acquis. Pour le PUR il ne s’agit ni plus ni moins « d’un mensonge d’état.»
« En annonçant un recouvrement de 152 984 119 934 FCFA totalement retracé vers les lois de finances et des lois de règlements de 2012 à 2015.Le gouvernement n’a pas dit toute la vérité sur cette affaire. »
Le PUR précise qu’aucun des montants recouvrés et cités dans les secondes lois de finance rectificatives pour l’année 2013, dans la loi de règlement 2014 pour la gestion 2012, dans la seconde loi de finance rectificative pour l’année 2014 et dans la loi de finance initiale pour l’année 2015 ne provient de la traque des biens mal acquis.
Par conséquent, le PUR qui exige du gouvernement de la transparence est d’avis que « Lorsqu’on ne dit pas la vérité à son peuple, c’est en toute beauté le début de la trahison » Ainsi, fidèle à sa mission de digne représentant de l’hémicycle, le PUR est prêt a initier une motion de censure…

La croissance dont se vante Macky Sall résulte des politiques de Wade (Dr Abdourahmane Diouf)

https://www.pressafrik.com Dr Abdourahmane Diouf a procédé à l’analyse du discours adressé aux Sénégalais par le chef de l’Etat le 31 décembre dernier. Et pour le porte-parole du parti Rewmi, la croissance dont se vante Macky Sall n’est en réalité que la résultante des politiques de Wade dont il n’a fait que récolter les fruits.
«Le Sénégal est encore une démocratie incantatoire», a déclaré Dr Abdourahmane Diouf qui procédait à l’analyse du discours du président de la République le 31 décembre dernier. Le responsable rewmiste d’expliquer que «l’Exécutif est une institution qui vampirise et vassalise les autres (pouvoirs)». Et cette mainmise de l’Exécutif se matérialise avec les juges du Conseil constitutionnels qui n’oseront jamais désavouer «celui qui les a nommés», indique-t-il.
Quant à la croissance annoncée par le chef de l’Etat, ce proche d’Idrissa Seck l’explique par les politiques mises en place par l’ancien régime. Car, relève-t-il la construction des routes lancée par le Président Wade a permis de récupérer les pertes dues aux embouteillages qui représentaient 2% du Produit intérieur brut (PIB) du Sénégalais.

Et d’ajouter : «L’autre facteur justifiant la croissance du Sénégal est le résultat du Plan Takkal de Karim Wade qui commence à porter ses fruits durant le mandat du Président Macky Sall », s’y ajoute la baisse du prix du baril qui a profité à l’actuel régime.

Mais, relève-t-il, cette croissance dont se targue le chef de l’Etat ne profite pas aux Sénégalais car, «les étrangers qui détiennent notre économie rapatrient leurs dividendes».Ousmane Demba Kane

Les commissions d’enquêtes parlementaires, une routine dans des parlements africains, une exception au Sénégal Par Alpha DIOP

Le Sénégal se targue d’être le modèle dans beaucoup de domaines. Ces affirmations ne sont aujourd’hui en réalité que des slogans. L’exemple type est le travail du parlement, berceau des pratiques démocratiques. Depuis six (6) longues années, l’assemblée nationale sénégalaise n’a mis en place aucune commission d’enquête parlementaire et pourtant les sujets n’ont pas manqué.
Une commission d’enquête permet à une assemblée, au titre du contrôle de l’action gouvernementale, de recueillir des éléments d’information sur des faits précis.  La spécificité des commissions d’enquête réside dans leurs pouvoirs particuliers : obligation de répondre à leurs convocations, auditions sous serment, pouvoirs de contrôle sur pièces et sur place des rapporteurs. Les conclusions et propositions occupent en général une grande place dans les rapports des commissions d’enquête.
Dans plusieurs pays africains, même réputés n’être pas des modèles démocratiques, la création de commission d’enquête parlementaire est devenue banale :
Tchad  2017 : commission d’enquête parlementaire sur le système éducatif. L’Assemblée nationale à travers la question orale introduite par le député Djidingar Bassa a entendu tous les quatre ministres en charge de l’éducation du 14 au 16 juin 2017. A l’issue de cette interpellation, l’assemblée nationale a adopté la résolution mettant en place la commission d’enquête parlementaire à l’effet de poursuivre avec les ministres concernés la recherche des solutions aux nombreuses questions d’incompréhension sociale qui minent le système éducatif.
Niger 2017 : commission d’enquête parlementaire sur les mines. Les députés nigériens ont approuvé la mise en place d’une commission parlementaire pour enquêter sur une affaire douteuse de vente d’uranium. La commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur l’affaire de l’Uraniumgate au Niger a rendu son rapport au président de l’Assemblée nationale.
Burkina FASO  2016: commission d’enquête parlementaire sur la gestion des titres miniers. L’assemblée nationale du Burkina FASO a restitué les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion des titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières. La Commission d’enquête tire ses origines de la volonté du Président de l’Assemblée nationale du Burkina FASO de voir le peuple Burkinabé rétabli dans ses droits socio-économiques sur l’exploitation et la gestion des ressources minières du Burkina Faso.
Burkina-Faso 2016 : commission d’enquête parlementaire sur les lotissements au Burkina Faso. Les résultats de l’enquête parlementaire ont été publiés.
Burkina FASO 2015 : commission d’enquête parlementaire sur la fraude fiscale, l’impunité fiscale, les restes à recouvrer des régies de recettes ainsi que les chèques revenus impayés du Trésor (2012, 2013 et 2014). Les résultats de l’enquête ont été rendus publics.
Mali 2016 : commission d’enquête parlementaire sur les événements survenus en mai 2014 à Kidal.  Le rapport de la commission d’enquête a été rendu public, le 13 décembre 2016, lors de la plénière à l’Assemblée Nationale du Mali.
Au vu de ces exemples, l’assemblée nationale sénégalaise, en queue de peloton, doit revenir à la raison afin de se hisser au rang des parlements dont les députés comprennent qu’ils sont élus pour le peuple et par le peuple et doivent donc assumer pleinement leur missions.Parcelles Assainies

UN PROGRAMME COMMUN POUR UNE VÉRITABLE ALTERNATIVE EN 2019 ! par  NIOXOR TINE

Après une année de tourments infligés au peuple laborieux, de gouvernance exécrable, d’instrumentalisation de la justice, de violations graves des normes démocratiques, notre pays s’achemine – si les choses restaient en l’état – vers une période pré-électorale lourde de menaces pour la paix civile.

UNE RUPTURE UNILATÉRALE DU CONTRAT DE CONFIANCE

2017 a également été l’occasion de confirmer la rupture unilatérale par le chef de l’Etat du contrat de confiance conclu avec le peuple sénégalais. Cela a abouti à la non-tenue de l’élection présidentielle prévue en février dernier et au sabotage du processus de refondation institutionnelle, comme conséquences de la tragi-comédie référendaire du 20 mars 2016. Nous avons affaire à un régime en perte de légitimité, qui aura du mal à rempiler en 2019, à moins de confisquer, une nouvelle fois, le suffrage populaire, comme cela a été le cas lors des dernières législatives.
Sur le plan de la gouvernance politique, les citoyens sénégalais sont habités par un profond malaise du fait des scandales récurrents dans lesquels des militants et proches du Chef de l’Etat sont cités. Les organisations de la société civile sont loin d’être rassurées par l’implication suspecte du frère du président dans la gestion de nos nouvelles ressources pétrolifères et gazières, sans parler des forts relents de népotisme qui entourent sa nomination à la Caisse de Dépôts et de Consignation.
Ces pratiques peu vertueuses ont eu raison du processus de reddition des comptes, qui s’est transformé en redoutable arme pour liquider des adversaires politiques.

UNE DEMANDE SOCIALE PLUS FORTE QUE JAMAIS

 Se drapant du manteau usurpé d’État social, notre gouvernement vient de décréter, 2018, année sociale avec de manifestes arrière-pensées électoralistes. Mais il est de plus en plus évident aux yeux des citoyens sénégalais, que la trame de fond de cette politique prétendument sociale, est constituée d’effets de manche et de saupoudrage électoraliste.
Le coup de tonnerre de la panne de l’unique appareil de radiothérapie dont disposait notre pays est un exemple typique du hiatus entre les discours dithyrambiques sur les progrès fulgurants en matière de politique sanitaire et la grande misère dans laquelle se débattent nos structures sanitaires.
La couverture maladie universelle que certains assimilent de plus en plus à une catastrophe médicale universelle a fini de plomber le fonctionnement des structures sanitaires à cause des arriérés de paiement des factures échues, non honorées depuis plus d’un an. La situation n’est guère meilleure pour les mutuelles de santé auxquelles l’Etat a promis des subventions qui tardent à être décaissées. Rien d’étonnant alors, dans ce contexte délétère, qu’on puisse assister à des drames tels que celui dont a été victime l’infortunée Aïcha Diallo, à l’hôpital de Pikine, au mois d’Octobre dernier. Tant que la politique socio-sanitaire sera sous-tendue par des préoccupations politiciennes et populistes, on ne réussira qu’à désarticuler davantage le système sanitaire souffrant déjà d’un manque notoire de cohérence.
Quant aux bourses de sécurité familiale, elles ont été utilisées comme armes de chantage contre nos braves paysans, à l’occasion des dernières législatives. Leur extension à 100.000 nouveaux ménages renseigne sur l’accentuation de la pauvreté dans notre pays et l’absence de perspectives d’autonomisation des couches vulnérables.
Par ailleurs, dans le domaine de l’éducation, la grand-messe constituée par le Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant ne réussira pas à faire oublier la persistance du dilatoire face aux revendications des enseignants et les désastreuses fuites constatées cette année, lors des épreuves du baccalauréat, symptomatiques d’une mal-gouvernance endémique dans ce secteur. Enfin, les quelques succès du PUDC montés en épingle n’arrivent pas à masquer l’immense gap dans l’accès aux services sociaux de base.

UNE JUSTICE INSTRUMENTALISÉE

Durant cette année 2017, on a également assisté à une offensive en règle contre le maire Khalifa Sall et ses amis, dont les relations avec la direction du parti socialiste se sont détériorées depuis les évènements du 05 mars 2016 ayant abouti au vote négatif au référendum du 20 mars 2016.
Lors des élections au HCCT, en septembre 2016, le mouvement animé par le maire de la capitale a confirmé sa suprématie dans le département de Dakar et s’est même lancé dans un processus d’extension aux autres régions du Sénégal (Saint-Louis, Tambacounda…). Devant cette force montante, qui constituait une menace potentielle pour eux, le groupe dirigeant du parti socialiste et la Coalition Benno Bokk Yakaar, ont montré toutes leurs limites, en s’appuyant sur la Police d’Etat et des béquilles judiciaires, en lieu et place d’une riposte politique. C’est ainsi que Khalifa Sall et ses collaborateurs furent embastillés à Rebeuss.
Au-delà des arrestations arbitraires de nombreux hommes politiques du parti démocratique sénégalais et de Taxawu Senegaal depuis l’accession du président Macky au pouvoir, la mainmise de l’Exécutif sur le pouvoir judiciaire est attestée par la complicité flagrante du conseil constitutionnel dans le sabotage des dernières législatives et les débats houleux lors du récent colloque de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) sur l’indépendance de la Justice. S’y ajoutent les bisbilles au sein de la Coalition au pouvoir portant sur les montants recouvrés par l’Etat, lors de la traque des biens mal acquis, qui a fini d’être complètement décrédibilisée.

DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES SABOTÉES

La défiance populaire majeure contre le pouvoir yakaariste constatée lors du référendum de mars 2016, qui s’était traduite par un faible taux de participation, a été mal vécue par les dirigeants de la Coalition Benno Bokk Yaakar.
Ils n’hésiteront pas à mettre en cause le fichier qui, selon eux, comportait un important stock mort, ce qui a été infirmé par les inscriptions massives enregistrées dans le nouveau fichier électoral. Les ténors de la Coalition présidentielle ne pouvaient concevoir une défaite électorale à ces législatives, synonyme d’une cohabitation, qui risquait de leur être fatale. C’est ainsi qu’ils élaborèrent une stratégie de manipulation du processus électoral avec une distribution sélective des cartes dans leurs fiefs électoraux, tout en empêchant les jeunes électeurs de voter (rétention).
Face au dévoiement du processus électoral, à la pesante chape de plomb et à l’atmosphère délétère au niveau de l’arène politique, les partis d’Opposition les plus représentatifs se fixèrent l’objectif politique d’imposer la cohabitation à Benno Bokk Yakaar, objectif largement à leur portée, comme on pourra le constater, à posteriori, au vu des résultats définitifs des élections législatives. Mais la grande Coalition dénommée Manko Wattu Senegal, finira par imploser, à cause de tiraillements ayant trait à la tête de liste nationale.

UNE ACTION POLITIQUE LOIN D’ÊTRE DÉSINTÉRESSÉE

Ces dissensions au sein de l’Opposition sont révélatrices d’une des tares majeures de la classe politique sénégalaise consistant à mettre en place des coalitions ne reposant sur aucun socle programmatique solide, mais plutôt sur une philosophie de partage de privilèges et de prébendes. En outre, le foisonnement de listes lors des législatives a occasionné une absence de lisibilité du jeu politique, gênant considérablement la perception des enjeux sociopolitiques. Tout se passe, comme si l’écrasante majorité des acteurs politiques – de la majorité ou de l’opposition – cherchaient à s’affranchir de tout véritable contrôle populaire, afin de conduire des politiques publiques tournées essentiellement vers les desiderata du Capital étranger et contraire aux intérêts bien compris des masses populaires.
De fait, on note une distanciation progressive entre démocratie électorale et lutte pour les droits économiques et sociaux du peuple laborieux. Avec la complicité des élites politiques, surtout celles se réclamant de la gauche, les centrales syndicales et les syndicats de branches se laissent endormir par de prétendus pactes de stabilité sociale, qui les plongent dans une léthargie profonde. Leurs plateformes, qui se désintéressent du sort des masses populaires et du devenir de la Nation, sont essentiellement caractérisées par le corporatisme et le réformisme. Les secrétaires généraux paradent dans les conseils d’administration, le conseil économique, social et environnemental ou celui du dialogue social…La collaboration de classes est privilégiée par rapport à la défense des intérêts matériels et moraux des simples travailleurs.
Une autre régression majeure observée sur la scène politique est l’indifférence croissante de certaines forces politiques et de la société civile, aux questions de sauvegarde des intérêts populaires face au rouleau compresseur des grands projets présidentiels (autoroute Diamniadio, AIBD, TER, Illa Touba), voire une tendance à justifier des mesures antisociales et antipopulaires (déguerpissements tous azimuts, expropriation).

QUELLES PERSPECTIVES POUR UNE VÉRITABLE ALTERNATIVE EN 2019 ?

Le discrédit croissant qui affecte l’élite politico-syndicale de notre pays et qui n’épargne pas les organisations de la société civile contraste avec la popularité croissante des forces religieuses, aussi bien celles d’obédience confrérique que celles incriminées – à tort ou à raison – dans des projets terroristes.
Pouvoir et opposition (hormis les forces politiques gravitant autour de Sam Li Ñu Bokk) ont en commun d’occulter le remarquable héritage des Assises Nationales complété par les recommandations et l’avant-projet de Constitution de la C.N.R.I. On a parfois du mal à discerner les divergences programmatiques entre les différentes familles politiques et le pouvoir du président Macky Sall.
Les seules prises de positions audibles, en dehors des condamnations justifiées de la mal-gouvernance du régime ont trait aux questions électorales et au funeste dessein du pouvoir du président Macky Sall d’écarter certaines personnalités politiques des prochaines élections présidentielles. Et pourtant, il y aurait beaucoup à faire dans le cadre de l’élaboration d’un programme commun de gouvernement centré sur la satisfaction de la demande sociale, la refondation institutionnelle, l’émergence citoyenne et la souveraineté économique. Cela suppose que certaines forces politiques fassent leur mea culpa, quant à la façon cavalière dont elles ont géré l’Etat, quand elles étaient aux affaires.
Pour faire en sorte que les prochaines élections présidentielles débouchent sur une véritable alternative au lieu d’une simple alternance, il faut que, d’ores et déjà, les forces démocratiques et patriotiques, au-delà des questions électorales, soutiennent la bataille des masses populaires pour leurs droits économiques et sociaux, à travers les syndicats et organisations professionnelles.
Il faudra également s’investir réellement pour mettre fin à l’hyperprésidentialisme obsolète et promouvoir le renforcement du pouvoir législatif ainsi qu’une véritable indépendance du pouvoir judiciaire.
Il s’agit de responsabiliser véritablement les masses populaires et rompre avec ces politiques clientélistes en cours depuis notre accession à la souveraineté internationale.
C’est seulement ainsi que nous éviterons le statu quo institutionnel et la régression démocratique observés au cours de nos deux premières alternances.NIOXOR TINE

Abdourahmane Diouf, Rewmi : « Contrairement aux juges du conseil constitutionnel du Kenya qui ont osé désavouer leur gouvernement, au Sénégal le conseil constitutionnel ne rame jamais à contre-courant »

https://www.leral.net Le président de la République s’est adressé à ses concitoyens à l’occasion de la fin d’année pour exprimer ses meilleurs vœux et égrener les réalisations faites par son gouvernement. Et comme à l’accoutumée ses adversaires politiques ont été nombreux à décortiquer son discours.
Et parmi ces réactions, celle du porte-parole du parti Rewmi, Abdourahmane Diouf. Ce proche d’Idrissa Seck a estimé que « le Sénégal est encore une démocratie incantatoire ». Dans un argumentaire posé et dépourvu de toute subversion, il a indiqué que « l’exécutif est une institution qui vampirise et vassalise toutes les autres ». « Contrairement aux juges du conseil constitutionnel du Kenya qui ont osé désavouer leur gouvernement, au Sénégal le conseil constitutionnel ne rame jamais à contre-courant de celui qui les a nommés », ajoute-t-il.
Diouf pense que « le président de la République doit démissionner du conseil supérieur de la magistrature ». Sur les questions économiques, Abdourahmane diouf estime que l’augmentation du taux de croissance et un fait et « les faits n’ont pas besoin d’approbation ». Mais, il révèle que cette évolution de la croissance, on le doit à la construction des routes par l’ancien président Abdoulaye Wade car dit-il, « les embouteillages coûtaient 2% du PIB ».
« L’autre facteur est le plan Takkal de Karim Wade qui a commencé à porter ses fruits durant le mandat du président Macky Sall », affirme le porte-parole. Le rewmiste trouve que « le prix du baril qui a chuté et a favorisé aussi cette croissance ». Il pense, néanmoins, que ce bond en avant économique n’est pas internalisé et n’a pas d’impact réel sur le vécu des Sénégalais parce que souligne-t-il « les étrangers qui détiennent notre économie rapatrient leurs dividendes ».
Se prononçant sur le dialogue social enclenché par le gouvernement M. Diouf affirme « qu’il est utilisé par le gouvernement comme une arme quand il se sent affaibli sur d’autres questions ». L’as

PLATEFORME i35 :« Penser et agir pour demain »

Au lendemain du message de vœux de nouvel an à la Nation, le comité d’initiative de la plateforme i35 félicite le Président de la République, Macky Sall, pour la qualité de son adresse qui prend en charge les préoccupations des différentes couches de la société sénégalaise en même temps qu’elle constitue un appel à toutes les forces vives de la Nation au rassemblement au travail, à l’action et au résultat.
Ce message de nouvel an, met en exergue les immenses réalisations du PSE dans tous les secteurs de la vie publique et trace un cap porteur d’espoir pour nos compatriotes.
En effet, il est indéniable et même irréfutable que le Sénégal réalise ses meilleures performances économiques depuis quatre décennies.
Pour la première fois, le Sénégal reste sur une pente d’un taux de croissance supérieur à 6% sur trois années successives. Les tendances lourdes de l’évolution de notre économie montrent qu’avant la fin de la première phase des projets du PSE en 2023, le Sénégal atteindra son objectif de croissance à 2 chiffres.
Cette performance résulte d’une bonne gouvernance des ressources publiques qui a permis un assainissement du cadre macroéconomique et de retrouver une qualité de signature sur le marché financier international. Ce qui a permis de lever des fonds pour le financement de l’audacieuse politique d’investissement public avec les grands projets structurants que la constitue Train Express Régional ou l’autoroute Ila Touba etc.

Le portefeuille de projets décliné pour 2018 traduit la justesse d’une vision politique qui repose sur un investissement public massif important pour financer le développement et le renforcement du rôle de redistribution sociale de l’Etat à travers la CMU, les bourses de sécurité familiale ; les projets d’équité territoriale tels que le PUDC, Le PUMA, le Promo-villes.

Le comité d’initiative de la plateforme i35 se réjouit de l’importance capitale que le Président accorde au secteur de l’éducation, de l’emploi, de la formation, de l’apprentissage et de l’insertion des jeunes.
Cela se traduit encore pour l’année 2018, par des innovations majeures et des efforts financiers jamais consentis pour le financement de l’entreprenariat des jeunes, des femmes et porteurs de projet et l’appui à l’insertion.
Pour la première fois, une allocation de 30 milliards de Fcfa sera mobilisée sur les ressources internes destinées à l’entreprenariat pour appuyer la création d’activités génératrices de revenus pour les jeunes femmes et artisans et la consolidation de micro entreprises existantes.
Cet effort sans précédent d’appui à la création d’entreprise permettra de créer au total 35.000 emplois sur tout le territoire sénégalais pour cette année.
Cette politique active d’emploi repose aussi sur une innovation majeure avec le projet
Formation-école entreprise financé à hauteur de 5.430.000.000 FCFA sur ressource interne et qui permettra à 10.000 jeunes de bénéficier d’une allocation mensuelle de 40.000F.
Ces nous instruments viennent renforcer le dispositif existant et les efforts consentis à travers les projets et programmes tels que le PRODAC, l’ANPEJ, le PAPEJ, le FONGIP ou le FONSIS.
Au total, un budget de 100 milliards sera consenti pour l’année 2018 à travers les différents projets et programmes avec la création de 100.000 emplois.
Les performances économiques et les résultats des politiques publiques mises en œuvre laissent entrevoir un Sénégal en mouvement vers un progrès social et économique qui assurera le bien-être des populations et un développement harmonieux du territoire national.
N’en déplaise aux cris d’orfraie des marchands d’illusions, oisifs errants et aigris en mal de représentativité ou de reconnaissance qui ont le toupet de vouloir s’ériger en donneur de leçon de morale, d’éthique et bonne gouvernance malgré leur piètre résultat électoral. Une opposition nihiliste, sans cap, sans leader, sans programme et réfractaire à toute forme de dialogue.
A ce titre il est surprenant d’entendre « Cheikh Tartuffe Dieye » nihiliste à souhait, et avare en propositions pour le pays s’emmurer dans sa tour de frustrations pour nier l’évidence que plus que jamais le Sénégal, est sur la voie de l’émergence dans l’horizon de 2035.
Le Comité d’initiative i35 reste engagé sur une trajectoire positive pour un Sénégal enmouvement et lance un appel à tous nos concitoyens à se concentrer sur l’essentiel, c’est-



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