Arnaque des Ecoles privees sur les parents d’eleves: Rien ne va entre les deux partenaires

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Ce samedi 31 Octobre 2020, s’est tenue une Assemblée Générale Extraordinaire conjointe entre les Associations de Parents d’élèves de la Petite École Protestante, de Dieuppeul et de Wagane DIOUF sous l’égide de leurs présidents respectifs : Mame ABDOULAYE TOUNKARA et Saliou MBENGUE..
Elle avait pour but de statuer autour de l’unique point inscrit à l’ordre du jour concernant l’examen des conditions de reprise des cours en fonction de la pandémie de la COVID 19.

C’est ainsi que les parents d’élèves ont planché sur la problématique qui gangrène ces deux établissements et notamment le dialogue de sourds qu’ils vivent avec l’administration de l’école au sujet des trois mois de scolarité non enseignés aux éleves et réclamés par l’administration des ‘écoles. Dans le cadre d’un dialogue fécond, pluriel et démocratique, les deux bureaux ont fait le compte rendu de leur réunion tripartite qu’ils ont eu avec ladite administration, a la date du 15 octobre 2020 . Celle – ci s’était arrêtée au premier point de l’ordre du jour : Les trois mois réclamés. Car, les parents d’élèves avaient estimé impertinent de poursuivre la rencontre dès lors qu’ ils ne pouvaient s’entendre sur l’essentiel, c’est à dire un accord sur l’affaire des trois mois.

Or, lors de cette réunion, les représentants des parents d’élèves avaient même proposé de couper la poire en deux, ce qui veut dire, payer les 50 % de ces mensualités selon un moratoire à définir après les inscriptions. Contrairement au Comité de gestion de l’école qui exige la totalité de la somme qu’il considérait non négociable, sauf le dernier mois qui pourrait être payé selon un moratoire.
Et celle -ci prit fin sans épuisement de l’ordre du jour.

Toutefois, a la rencontre de ce samedi 31 Octobre 2020, l’assemblée a démocratiquement décidé de ne pas payer un seul franc de cette somme indûment réclamée. parce que, selon elle, le contrat opposant les deux parties n’ayant pas été respecté.

En définitive, l’Assemblée a décidé de saisir l’État du Sénégal pour un arbitrage, afin de trancher cette lancinante question, au regard de l’imminence de l’ouverture des classes et de l’importance de l’éducation dans la vie de la Nation.

En outre, les parents d’élèves menacent d’ ester en justice pour que le droit soit dit et que force reste à la loi. Cependant, ils n’ont pas manqué de souligner le non respect de l’esprit d’entraide qui occupe une place prépondérante dans l’appellation de l’entité qui régit les deux écoles : APES ( ASSOCIATION PROTESTANTE D’ENTRAIDE AU SÉNÉGAL ).

Dans le même ordre d’idées, ils ont listé, en tant que partenaires de l’école leurs actions : toujours arrondir les angles avec les enseignants qui ont toujours menacé d’organiser une conférence de presse pour réclamer leur salaire, l’ hébergement de leurs caisses par l’établissement qui utilise leurs fonds pour travailler, l’organisation et le financement de la fête de fin d’année, l’organisation et le financement de la  » Journée de l’enseignant « , de Journées médicales gratuites pour tous, de l’arbre de Noël, la mise en place de dojo pour arts martiaux, le lancement de la discipline  » Neuroscience « , l’organisation d’une soirée avec orchestre dont les bénéfices ont servi à renflouer leur caisse et celle de la coopérative d’habitat des enseignants, de substantielles contributions dans le cadre de la lutte contre la COVID 19, contre Ébola, des appuis sociaux, etc.

Le problème tant débattu ce samedi 31 Octobre 2020 peut constituer le déclic d’un schéma de sortie de crise par les autorités.




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