SEN REVUE DE PRESSE (Lundi 21/08/17)

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MANSOUR FAYE JUGE « URGENTE » LA RÉSOLUTION DE L’AVANCÉE DE LA MER À LA LANGUE DE BARBARIE

Saint-Louis, 20 août (APS) – Le maire de la ville de Saint-Louis, Mansour Faye a souligné, dimanche, l’urgence de trouver des solutions définitives au problème lié à l’avancée de la mer au niveau de la langue de barbarie où des habitations sont menacées de destruction.
La mer a détruit le mur de protection érigé dans le quartier de Santhiaba à la langue de Barbarie, occasionnant des dégâts énormes et des familles devenues sans abris ont été relogées dans l’école primaire.

 Selon Mansour Faye qui avait rendu visite aux sinistrés, l’Etat va prendre des mesures importantes pour faire face à cette menace de l’avancée de la mer.

« Il est urgent de trouver une alternative avant que ça ne soit trop tard. Il est nécessaire d’accélérer les études pour le démarrage des travaux d’endiguement et de la protection du littoral » a dit l’édile de la ville.
Mansour Faye a en outre soutenu que des « investissements lourds sont prévus afin de mettre un terme à l’avancée de la mer dans les quartiers Santhiaba, Guet Ndar, Gokhou Mbathie, situés au niveau de la langue de Barbarie ».
Le déplacement des 210 familles menacées dans cette zone maritime est devenu « un impératif », il faut les reloger dans des zones sécurisées, a indiqué M. Faye.
Le maire de Saint-Louis a réconforté et remis à chacune des 73 familles victimes une enveloppe de 50.000 frs CFA, des denrées alimentaires et des produits désinfectants. BD/PON

RAZ DE MARÉE À SAINT-LOUIS : LA MER DÉCHAÎNÉE FAIT TOMBER LE MUR DE PROTECTION ET PLUS D’UNE CINQUANTAINE DE MAISONS DANS LA LANGUE DE BARBARIE

http://www.dakaractu.com/ C’est la colère et la désolation dans les quartiers pêcheurs de la langue de barbarie. Plus de 100 familles sont présentement dans la rue ou ont trouvé refuge  dans des écoles.
Les vagues déchaînées ont envahi la cote durant toute la journée de ce vendredi avant de s’acharner sur le mur de protection pour le faire tomber ainsi que plusieurs maisons et autres abris situés sur la berge. De Gokhoumbathie à  Guet Ndar en passant par les quartiers Santhiaba et Sindoné  jusqu’à l’hydrobase, les populations pêcheurs sont dans le désarroi et redoutent le pire avec cette mer déchaînée qui continue de dicter sa loi dans toute la langue de barbarie .

Les sinistrés indexent les autorités gouvernementales qui, selon eux, sont responsables de cette situation pour avoir tardé à démarrer les travaux d »endiguement et de renforcement du mur de protection et beaucoup d’autres chantiers comme elles l’avaient promis depuis plusieurs mois.

Pour le moment , c’est  la tristesse et la désolation pour ces nombreuses familles sinistrées dont beaucoup  sont présentement sans logis et sont obligées de se réfugier dans des écoles ou tout simplement  dormir à la belle étoile en attendant que des solutions soient apportées par rapport à leur situation.

Bassin arachidier : la culture expérimentale du riz, une satisfaction

https://xibaaru.sn La culture du riz jadis pratiquée uniquement en Casamance ou dans le Nord du pays commence à son démarrage dans le centre du pays communément appelé bassin arachidier. Le ministre de l’Agriculture, qui a entamé une tournée agricole de terrain, a  déclaré son optimisme de voir l’autosuffisance en riz du Sénégal devenir une réalité. A Touba Lacrame, village situé sur la voie de contournement de Diourbel, l’espoir est permis. Les paysans sont satisfaits de la bonne qualité des semences. Depuis le démarrage de la phase d’expérimentation dans des zones réputées difficiles à cette culture avec 400 000 tonnes, la double culture va atteindre 950 000 tonnes depuis l’indépendance. La tournée agricole va durer 5 jours avec une délégation composée essentiellement de producteurs, d’opérateurs et de techniciens du ministère de l’Agriculture.Abdou Dia à Touba pour Xibaaru

PAPA ABDOULAYE SECK PROMET LA POURSUITE DE LA DYNAMIQUE DE SOUTIEN AUX PRODUCTEURS

Porokhane (Nioro du Rip), 20 août (APS) – Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck, a réaffirmé dimanche à Porokhane, dans la région de Kaolack (centre), l’engagement du gouvernement à « maintenir la dynamique d’appui » aux producteurs afin rendre compétitif l’agriculture sénégalaise.
« Notre agriculture avance grâce aux producteurs et aux efforts financiers de l’Etat consistant à subventionner les intrants et le matériel agricole. Nous allons rester dans cette dynamique », a-t-il notamment déclaré.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural s’adressait à des journalistes après avoir visité des exploitations agricoles dans les départements de Guinguinéo et de Nioro du Rip, dans la région de Kaolack.
Il s’est, tour à tour, rendu dans la commune de Fass (Guinguinéo) et dans la cité religieuse de Porokhane (Nioro) où il s’est entretenu avec des exploitants de champs d’arachide, de mil, de riz et de maïs.

« Nous allons rester dans cette dynamique (d’appui) étant entendu que nous avons en face de nous des personnes qui se rendent compte qu’une gestion optimale de l’exploitation agricole permet de nourrir son homme », a souligné Papa Abdoulaye Seck.

« Nous constatons avec une très grande satisfaction que les choses se passent bien. De l’avis même des producteurs, les semences sont de qualité et sont arrivées à temps de même que les engrais », a-t-il fait avoir.
Il a également salué les efforts faits par les producteurs dans le cadre de la diversification des cultures avec « l’objectif de faire passer cette zone de bassin arachidier à bassin agricole tout court ».
« Nous avons constaté avec un grand plaisir l’importante percée de la riziculture dans cette zone. Nous avons trouvé des personnes qui cultivent du riz et le consomment », a-t-il affirmé.
Il a ajouté : « Partout où nous sommes passés, les producteurs nous demandent de faire plus. Ce qui est un très bon signe car faire plus signifie qu’on dans une opération qui produit plus une opération rentable ».
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a, sur cette base, loué la qualité des semences et autres intrants distribués « à temps » par l’Etat.
Dr Seck fait notamment allusion au choix des pouvoirs publics de fournir aux producteurs d’arachide la variété « Neurika ».
« Du côté de l’Etat comme celui des producteurs, il y a une volonté commune de transformer positivement et durablement et l’agriculture sénégalaise. Cette visite confirme que nous sommes absolument sur la bonne voie », s’est-il réjoui.
Dans le cadre de cette tournée de suivi de la campagne agricole, entamée samedi à Diourbel, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement est attendu lundi à dans la région de Fatick et mardi à Kaffrine.AKS/PON

Lyndiane : un produit toxique brûle depuis le mois de mai à la Suneor

http://www.pressafrik.com De graves risques pèsent sur Lyndiane dans la région de Kaolack (centre) et ses environs depuis le mois de mai. En effet, rapporte la RFM, une matière appelée tourteau, très inflammable,  est en train de bruler dans l’usine de la Suneor depuis cette date, sous le regard impuissant des sapeurs-pompiers.Ce sinistre a déjà coûté à l’entreprise près d’un milliard de francs CFA, après avoir réduit en cendres une quantité importante de ce produit.Mais, ce qui inquiète encore plus les travailleurs, c’est la proximité des citernes remplis de produits hautement toxiques tel l’ammoniac, le formol, entre autres. D’où l’appel à l’aide lancé par les employés de la société qui continuent de côtoyer le danger.pressafrik

 AMINATA MBENGUE NDIAYE SATISFAITE DES TENDANCES D’ARRIVÉES DES MOUTONS AU SÉNÉGAL

Rosso (Saint-Louis), 19 août (APS) – Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye a salué, samedi à Rosso (Saint-Louis) les tendances « satisfaisantes » des arrivées de moutons au Sénégal en perspective de la fête de l’Aïd El Addha ou Tabaski.
« Les tendances des arrivées de moutons affichées aujourd’hui par rapport à l’année dernière notent un taux assez satisfaisant pour un bon approvisionnement du marché » en perspective de la Tabaski, a indiqué Aminata Mbengue Ndiaye en tournée à Rosso Sénégal et Diama, zones frontalières avec la République islamique de Mauritanie.
Elle a relevé que l’Etat a pris « toutes dispositions » pour permettre aux Sénégalais de disposer de moutons pour la Tabaski. « Toutes les taxes liées au déplacement du cheptel ont été exonérées et des mesures de sécurité prises pour éviter le vol de bétail », a-t-elle soutenu.
Aminata Mbengue Ndiaye a en outre estimé que la tournée qu’elle a effectuée en Mauritanie et au Mali « permet d’avoir des espoirs réels pour un approvisionnement correct du marché en quantité suffisante de moutons pour la fête de Tabaski 2017 ».

Le ministre a précisé par ailleurs que les éleveurs maliens, mauritaniens et sénégalais se sont engagés à approvisionner en moutons les foirails et autres points de vente pour permettre aux citoyens de disposer de leurs béliers à des prix raisonnables.

A Rosso Sénégal et à Diama, Aminata Mbengue Ndiaye a échangé avec les responsables des Forces de sécurité et de défense sur les dispositions prises par le Conseil interministériel pour faciliter l’entrée du bétail au Sénégal.
Elle a également invité les services de sécurité mauritaniennes stationnées au barrage de Diama à une « bonne et parfaite » collaboration avec leurs homologues sénégalais pour permettre la libre circulation du bétail au niveau des frontières.
Par ailleurs, Aminata Mbengue Ndiaye a rassuré les éleveurs de l’accompagnement et du soutien de l’Etat à travers la facilitation de l’obtention de l’aliment de bétail, des financements pour les opérations de Tabaski, mais aussi par la mise à disposition de foirails modernes et sécurisés un peu partout dans le pays.
A Saint-Louis, Aminata Mbengue Ndiaye a essayé de rassurer les populations trouvées aux deux principaux foirails de Pikine, dans la ville tricentenaire que « le marché saint-lousien sera bien approvisionné avec les arrivées attendues de moutons en provenance de la Mauritanie ».BD/PON

TABASKI – 7000 tonnes d’oignon sur le marché

Seneweb.com À quelque 10 jours de la tabaski, le gouvernement a finalement décidé de lever le gel qui frappe les importations d’oignons. Ce qui a permis de mettre sur le marché 7 000 tonnes d’oignons. La mesure fortement réclamée par les consommateurs et les commerçants, a été saluée par l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (Uncs), souligne le quotidien L’Observateur.Ce qui devrait empêcher toute spéculation sur les prix de l’oignon qui ont connu une hausse record ces derniers jours.Auteur: Seneweb news-RP (L’Observateur)

Sécurité alimentaire : Le Sénégal mise sur l’atteinte des objectifs fixés par le Pnasar

Pour apporter des réponses efficaces à la problématique de la sécurité alimentaire, le Sénégal mise sur une bonne mise en œuvre du Programme national d’appui à la sécurité alimentaire et à la résilience (Pnasar) dont la planification des activités opérationnelles a été mise en branle hier. L’objectif est de recenser les actions concrètes à mener pour venir à bout de l’insécurité alimentaire et soulager les populations vulnérables.
Le Plan Sénégal émergent (Pse) fait de la sécurité alimentaire une préoccupation majeure. C’est ainsi que le Sénégal s’est doté d’une Stratégie nationale de sécurité alimentaire et de résilience (Snsar) en 2016. Pour son opérationnalisation, le Programme national d’appui à la sécurité alimentaire et à la résilience (Pnasar) est en cours d’élaboration. Après un atelier de planification stratégique qui s’est tenu en juillet dernier, les différents acteurs, les ministères sectoriels, les partenaires techniques et financiers, les organisations non gouvernementales, la société civile se sont retrouvés, ce mercredi, pour un atelier de planification opérationnelle dans l’optique de déterminer les différentes actions qui seront conduites dans ce programme, mais aussi de budgétiser et de définir la stratégie et sa mise en œuvre.
Selon le Secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (Cnsa), le gouvernement s’est engagé dans le combat de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables en s’inscrivant à des initiatives mondiales et régionales. Jean Pierre Senghor a indiqué que ce processus de construction de cette stratégie devrait aboutir à des actions concrètes qui permettent d’atteindre les objectifs. On se fixe de réduire, de manière drastique, cette insécurité alimentaire et nutritionnelle et de permettre au pays de construire des terroirs résilients. Cela permet aux couches vulnérables à cette insécurité d’être beaucoup plus fortes.
Pour le Secrétaire exécutif du Cnsa, l’insécurité alimentaire est une situation récurrente au Sénégal. Elle est due à l’indisponibilité de ressources alimentaires. Ce qui fait que, de temps en temps, un besoin de venir au secours des populations s’impose. « Aujourd’hui, avant de distribuer quoi que ce soit, à qui que ce soit, il y a d’abord un diagnostic à faire sur le plan national pour voir qui a besoin de quoi, de combien et où », a-t-il indiqué. Ce travail-là est en train d’être fait. Il permettra d’être beaucoup plus rationnel, équitable dans la distribution des vivres. Pour le Secrétaire exécutif, le Cnsa va certes continuer à distribuer des vivres à ceux qui en ont besoin, mais il compte bien réduire le gap. Faire en sorte que ces aides soient réduites à leur strict minimum, voire supprimées, à l’horizon 2035, comme le stipule la stratégie nationale de sécurité alimentaire.S. O. F.

Zones frontalières : La Puma va réaliser 14.966 infrastructures et actions

http://www.lesoleil.sn Après la validation, par le président de la République, de sa Matrice d’actions prioritaires (Map), le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) a entamé la phase d’exécution. Moussa Sow, son coordonnateur national affirme que ce programme va changer radicalement le visage des zones ciblées avec la réalisation de 14.966 infrastructures et actions pour un budget de 600 milliards de FCfa.
Les zones frontalières n’auront plus rien à envier à Dakar ou à Thiès d’ici quelques années. C’est la conviction de Moussa Sow, coordonnateur national du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma). Il faisait face à la presse hier pour partager le contenu de la Matrice d’actions prioritaires (Map) du Puma après sa validation par le président de la République.
Au cours de cette rencontre, les responsables du Puma ont détaillé les différents axes de cette matrice où l’on retrouve l’éducation, la santé, la sécurité, les activités génératrices de revenus, les infrastructures. Selon Mamadou Diédhiou, responsable du désenclavement au Puma, il y a 14.966 infrastructures et actions à réaliser pour un budget de 600 milliards de FCfa.

Le Puma, confie-t-il, va toucher 4,7 millions d’habitants, 32% de la population nationale et 69% des populations frontalières. Dix régions sont concernées. Selon M. Diédhiou, il est prévu 2.952 km de pistes rurales ; 769 km de routes à bitumer ; 7 débarcadères. Il est également prévu 3.448 équipements d’allègement des travaux des femmes ; 335 équipements post-récoltes ; 50 tracteurs, 100 motoculteurs. La sécurité ne sera pas en reste puisque le Puma compte réaliser 189 infrastructures (poste de police, de gendarmerie, de douanes, eaux et forêts). L’électrification rurale constitue également une priorité du Puma.

Dans ce cadre, 424 villages seront électrifiés. En plus, il y a aura l’aménagement et la viabilisation de 20.000 hectares en zones agricoles. 569 infrastructures et équipements hydrauliques sont aussi prévus. Les infrastructures et équipements sanitaires à réaliser sont au nombre de 583. La couverture numérique sera fortement renforcée avec la réalisation de 335 infrastructures et équipements.
Commentant cette matrice d’actions, le coordonnateur national du Puma a précisé que les travaux ont déjà démarré. «Les zones frontalières dépasseront Dakar et Thiès en termes d’infrastructures », a déclaré Moussa Sow. Il a saisi cette occasion pour appeler à une mutualisation des efforts entre les différents acteurs qui interviennent sur le terrain. « Avec le Pudc, le Promoville et le Ppdc, nous comptons mutualiser nos actions pour plus d’efficacité », a souligné M. Sow. Il a rappelé que pour cette année, déjà 68 équipements post-récoltes ont été distribués à des localités de Ziguinchor, Podor, Kolda, Tambacounda et Kaolack. Il a précisé que le village de Diakha Guémédji dans la région de Kédougou, a été le premier dossier traité par le Puma. Cette localité, soutient le coordonnateur du Puma, sera doté d’un forage, d’un poste de santé, d’une école. « D’ici un an, ce village que les habitants ont rebaptisé Diakha Macky sera modernisé », a-t-il dit. Il n’a pas manqué de rappeler les efforts consentis par le président de la République pour reloger les habitants de ce village qui se trouvaient en territoire guinéen.
Selon Moussa Sow, le Puma, une initiative du président de la République, vise à répondre aux préoccupations légitimes des populations et corriger l’inéquité à travers les trois composantes que sont le désenclavement, le développement durable et la sécurité transfrontalière.
Président du comité de suivi du Puma, le général Abou Thiam est revenu sur les actions entamées par le programme pour le désenclavement dans la commune de Porokhane dans le département de Nioro du Rip.Aliou KANDE

 Réduction de la facture énergetique de l’Etat : 7 000 polices d’abonnement auditées

Le Soleil | Dans sa mission de promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie, l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (Aeme) a audité 7.000 polices d’abonnement de l’État du Sénégal. Le travail de correction des anomalies administratives a permis, selon Birame Faye, directeur général de l’Agence, de faire, en trois mois, des économies à hauteur de 450 millions de FCfa avec un investissement de moins de 200 millions de FCfa.
Une délégation de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (Aeme), conduite par son directeur général, Birame Faye, était en tournée, hier, à Mbour. Une occasion, pour M. Faye, de rappeler les missions assignées à sa structure, à savoir la promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie aussi bien dans les ménages, que dans les industries et l’administration. Selon lui, l’Aeme travaille à réduire les factures de façon globale et à réduire la facture publique d’électricité de l’État du Sénégal, qui tourne au tour de 30 milliards de FCfa, à hauteur de 10 à 15 %. « Nous avons un programme conformément à notre mission qui consiste à réduire la facture de l’État. Ce programme nous a permis d’auditer 7.000 polices d’abonnement de l’État du Sénégal. Cet audit a permis d’identifier toutes les anomalies à caractère technique comme administratif », a-t-il fait savoir.
Pour les anomalies administratives, a-t-il indiqué, les solutions nécessaires ne nécessitant pas des investissements ont été apportées. À l’en croire, ce travail de corrections des anomalies a permis à l’Aeme de faire, en trois mois, des économies à hauteur de 450 millions de FCfa, avec un investissement de moins de 200 millions de FCfa. « À terme, c’est 1,5 milliard de FCfa économisé par an dans la diminution de la facture de l’État pour seulement les anomalies administratives », a-t-il noté, en précisant que la seconde étape va concerner la correction des anomalies à caractère technique.
Par ailleurs, a indiqué M. Faye, d’autres programmes seront mis en œuvre avec notamment le remplacement de quatre millions de lampes incandescentes par des lampes à économie d’énergie pour les ménages. Selon lui, l’agence, avec des partenaires, s’est dotée d’une stratégie nationale de maîtrise de l’énergie du Sénégal à l’horizon 2030, arrimée au plan Sénégal émergent (Pse). Son appropriation par les agents est fortement attendue, a-t-il souligné.
Au cours de cette tournée, la délégation de l’Aeme a rendu visite à tous les chefs coutumiers et religieux du département de Mbour pour les sensibiliser afin « qu’ils puissent servir de vecteurs à lendroit des usagers de l’énergie de façon globale et de l’électricité en particulier ».S. O. FAuteur: S.O.F – LeSoleil

Une facture d’électricité de 30 milliards

Seneweb.com Jusqu’en 2012, la consommation d’électricité des services publics s’élevait annuellement à 30 milliards de francs Cfa. Depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, l’État entend réduire cette facture. Fixant à l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (Aeme) l’objectif de faire des économies à hauteur de 14% à 15%.

« Conformément à notre mission, nous avons un programme qui s’appelle Sardel », informe Birame Faye, le directeur de l’Aeme, lors d’un Comité départemental de développement (Cdd).

Ce programme commence à porter ses fruits. Pour un investissement de 200 millions de francs Cfa, détaille Faye, des économies de 1,5 milliard ont pu être faites.
Selon un audit de l’Aeme, effectué au niveau des édifices publics, deux anomalies ont été relevées, qui expliquent l’explosion de la facture d’électricité. Les unes sont administratives, les autres techniques, rapporte Birame Faye. Qui précise que les premières ont été corrigées et permis les économies évoquées plus haut.
Pour les secondes, le directeur de l’Aeme annonce, entre autres mesures, le remplacement de 4 millions de lampes incandescentes. « Ce qui, selon lui, permettra la réduction drastique de la consommation de l’électricité. »
Toutefois Birame Faye a tenu à préciser que le niveau de la facture d’électricité n’est pas dû qu’à une forte consommation de courant : « Il y a (aussi) des erreurs de facturation. » Seneweb news-RP (L’As) –

Michel Regis Onanga M. Ndiaye, Ambassadeur du Gabon à Dakar: «Le Gabon est disposé à aider le Sénégal dans le secteur du pétrole»

http://actu24.net L’ambassade du Gabon à Dakar abrite la première édition du Salon de l’entreprenariat et des échanges professionnels des Gabonais au Sénégal, jeudi, une initiative qui se veut «un cadre d’échange et de consolidation des liens d’amitié et de coopération» entre les deux pays.
«Le Gabon est disposé à aider le Sénégal dans le secteur du Pétrole», a-déclaré à l’ouverture du premier Salon de l’entreprenariat et des échanges professionnels des Gabonais au Sénégal. Savoir booster ces échanges, faire en sorte que le nombre de partenaires et investisseurs sénégalais, mais également de jeunes gabonais au Sénégal, soit de plus en plus nombreux au Gabon. Et qu’on arrive ensemble à créer des joints aventures », a expliqué le diplomate gabonais. Il poursuit en affirmant que son pays dispose déjà d’une expérience avérée dans ce domaine avec son institut de pétrole de Port gentil et d’autres réalisations importantes, ce qui fait que cette richesse a été une bénédiction et non une malédiction. Pour le diplomate gabonais , le Sénégal a plutôt des atouts car son économie est diversifiée et que cette manne sera un plus pour l’économie.

Parlant des échanges  entre le Gabon et le Sénégal il estime qu’ils sont «multiformes», mais très importants sur le plan économique et commercial. 

A travers le Salon de l’entreprenariat et des échanges professionnels des Gabonais au Sénégal, «il est question de voir comment renforcer les liens économiques  entre nos deux pays et le partenariat entre jeunes entrepreneurs gabonais au Sénégal et investisseurs sénégalais au Gabon éventuellement», a-t-il fait savoir.
«Ce Salon est un espace permettant de promouvoir le savoir-faire, et le savoir-être acquis durant nos parcours académiques au sein des différentes universités et écoles supérieures et de nos entreprises respectives», a soutenu pour sa part le représentant des entrepreneurs et professionnels gabonais, Dave Ekang. Il a ajouté qu’au titre de la coopération entre les deux pays, le Sénégal accueille chaque année de nombreux étudiants gabonais.«C’est une fierté pour nous de pouvoir exposer auprès de ce public les résultats de nos initiatives entrepreneuriales qui touchent plusieurs secteurs à savoir l’industrie agro-alimentaire, l’industrie du plastique, les BTP, la communication, la restauration, etc…», a-t-il dit. Par Ibrahima DIA

Bachir Kanouté, Coodinateur d’Enda Ecopop : « Le mécanisme du budget participatif touche plus de 103 collectivités locales »

Plus de 103 collectivités locales sont en train d’expérimenter le budget participatif dans les 45 départements, selon Bachir Kanouté d’Enda Ecopop.
Quel est l’état des lieux du budget participatif ?
Cet atelier entre dans le cadre de l’évaluation régulière que nous faisons de la qualité de la gouvernance dans plusieurs pays comme le Sénégal pour en identifier les éléments caractéristiques de la gouvernance : les forces et limites pour ensuite faire des recommandations aux Etats en vue d’une amélioration de la qualité. En termes d’état des lieux, il y a deux aspects. Au Sénégal, il plus de 103 collectivités locales qui sont en train de faire le budget participatif dans les 45 départements. Des processus sont accompagnés par les Ard, des Ong ou associations locales et qui sont portées par les élus locaux. Du point de vue qualitatif, d’après ce que nous avons partagé aujourd’hui, il y a des points positifs qui sont encourageants, parce qu’on parvient à fournir des infrastructures et services sociaux de base à des communautés qui sont en rupture. Celles-ci ont besoin d’un accès amélioré à l’éducation, à la santé et qui ne sont pas en état de disposer de ces services-là. Donc, les approches d’engagement citoyen et de participation dans la planification de budgétisation et gestion des affaires locales parviennent à satisfaire ces communautés, étant entendu que les citoyens et les élus y participent suivant un ensemble de besoins et de priorités qu’ils ont et qui peuvent être inscrits dans le budget de l’exercice prochain pour être prise en compte dans la réalisation de l’année suivante.
Dites-nous les goulots d’étranglement du budget participatif ?
D’abord, il y a la faiblesse des ressources. Cela a été souligné par les élus et les citoyens. Je crois que dans plusieurs communes, les approches de planification sont faites avec les citoyens mais, au moment de la réalisation, le budget des collectivités locales ne permet pas de prendre en charge des besoins en infrastructures. Il y a aussi le manque de capacités (formation). La participation ne se décrète pas, elle se construit. Autant auprès des citoyens, ils ont besoin de se former, autant les autorités administratives ont besoin d’être renforcées pour accompagner ce processus de gouvernance participative.
Qu’est-ce qu’il faut pour que le budget participatif soit une réalité ?
Il faut qu’on s’engage dans des processus participatifs, se mettre dans une dynamique où les citoyens s’engagent dans la définition des besoins et la mobilisation des ressources, notamment la citoyenneté fiscale, être plus audacieux avec une remise en cause du mode d’élection qui doit être questionné. Puisque aujourd’hui, le mode d’élection au second degré à un impact souvent négatif dans plusieurs collectivités locales. Du fait que ceux qui viennent à la tête des communes ne sont pas identifiés par les populations comme étant ceux qui doivent les diriger.S. M. Sy CISSE

INTERDICTION DES SACHETS PLASTIQUES AU SENEGAL :Où en est l’application ?

http://www.enqueteplus.com Une loi relative à l’importation et à la production des sachets plastiques est entrée en vigueur au Sénégal en janvier 2016. Son application est-elle effective ? Nous avons vérifié.
L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté à l’unanimité, le 21 avril 2015, le projet de loi relatif à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation des sachets plastiques de faible micronnage. Cette loi promulguée le 4 mai 2015 est entrée en vigueur en janvier 2016. Malgré tout, le Sénégal est toujours en proie au fléau des déchets plastiques.
D’ailleurs, le 10 août 2017, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a procédé à l’installation du Comité de suivi de l’application de la loi. Il est composé de représentants des ministères de l’Environnement et du Commerce, de la Douane, des industriels, des importateurs ainsi que les revendeurs.
Africa Check a fait l’état des lieux, plus d’un an après la promulgation de cette loi.

 Que dit cette loi ?

Dans l’exposé des motifs, le législateur explique que la loi propose ‘’la normalisation et la standardisation de la production et de l’importation des sachets plastiques, pour ne permettre la mise sur le marché que des sachets de qualité supérieure, résistants et réutilisables’’.
La loi dispose que ‘’sont interdites, sur toute l’étendue du territoire national, la production, l’importation, l’utilisation, la détention en vue de la mise en vente et la vente ou la distribution à titre gratuit de sachets plastiques d’une épaisseur inférieure à 30 microns’’.
Elle ajoute que ‘’les sachets plastiques d’une épaisseur supérieure ou égale à 30 microns, quel que soit l’usage auquel ils sont destinés, ne peuvent être distribués ou proposés gratuitement’’.
La loi ne vise pas tous les sachets plastiques. Selon le conseiller juridique du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Boniface Cacheu, interrogé pour l’émission ‘’Arrêt sur Info’’, avec notre partenaire WADR, les produits visés sont ‘’les sachets très légers, et qui pour l’essentiel, sont importés’’.

La loi prévoit, par ailleurs, des amendes et des peines d’emprisonnement pour les infractions ou fabrication de sachets plastiques visés par la loi.

Des amendes sont prévues pour la détention, l’utilisation ou la mise en vente des sachets prohibés.

Quel bilan faire de l’application de cette loi ?

Le conseiller juridique du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Boniface Cacheu, reconnait que ‘’le bilan est très mitigé, voire mauvais’’. Il souligne notamment le fait que les textes d’application de la loi n’avaient pas encore été élaborés jusque-là.
Pour le directeur exécutif de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal(UNACOIS), Ousmane Sy Ndiaye, l’une des raisons des difficultés dans l’application repose sur le fait que cette loi est incomplète, même s’il estime que la loi en elle-même est nécessaire.
L’ancien ministre de l’Environnement, Ali Haidar, pointe, quant à lui, ‘’un laxisme des autorités’’. Il pense qu’il faut  ‘’une volonté très forte du gouvernement mais aussi une implication de tous les acteurs et des populations’’.

 Les importations ont-elles baissé ?

Les données obtenues auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie(ANSD) ne montrent pas une baisse des importations des sachets plastiques, même si elles ne donnent pas de détails sur la nature des sachets plastiques importés.
Il reste que les importations de sachets plastiques en 2016 ont connu une hausse par rapport à celle de l’année 2015. Elles sont ainsi passées de 1645 tonnes en 2015 à 2280 tonnes l’année suivante.
Ce qui représente 1,4 milliard francs pour l’année 2015 et 1,7  milliard pour l’année suivante. Pour les six premiers mois de 2017 (de janvier à juin) déjà, 1.170 tonnes ont été importées. Cela a nécessité une enveloppe de plus 827 millions de francs.
Pourtant la loi devait permettre de réguler l’importation des sachets plastiques, puisqu’en principe toute importation de ce produit est soumise à une autorisation préalable du ministère de l’Environnement. Une note de la direction générale des douanes émise en février 2016 désignait un seul point d’entrée pour les sachets plastiques au Port Autonome de Dakar.
Seulement, Boniface Cacheu explique que la principale difficulté face aux importations est qu’aussi bien la douane que le ministère de l’Environnement ‘’n’avaient  les instruments adéquats pour effectuer le contrôle de la nature des sachets plastiques qui étaient importés’’.
‘’Il est presqu’impossible de contrôler l’épaisseur des sachets à l’œil nu, il faut le faire à l’aide d’une machine qui s’appelle micromètre’’, précise-t-il.
Ousmane Sy Ndiaye affirme n’avoir jamais eu connaissance d’un importateur de sachets plastiques dont la cargaison a été bloquée par la douane, pour non-conformité du produit. Du moins aucun membre de l’UNACOIS ne s’en est plaint, selon lui.

 Conclusion : la loi sur l’interdiction des sachets plastiques n’est pas appliquée

L’Assemblée nationale du Sénégal adoptait une loi portant interdiction de l’importation, de la commercialisation et de l’utilisation des sachets plastiques de faible épaisseur, en avril 2015. Une loi entrée en vigueur en janvier 2016. Plus d’un an après, elle a du mal à être appliquée. D’ailleurs, à en croire le conseiller juridique du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Boniface Cacheu, les textes d’application de la loi n’avaient pas encore été élaborés.
C’est seulement le 10 août 2017 que le Comité de suivi de l’application de cette loi a été mis en place. Boniface Cacheu informe également que les textes d’application viennent d’être élaborés et qu’ils sont dans le circuit pour signature.Africa Check

Mary Teuw Niane dresse les étudiants contre « certains professeurs »

Seneweb.com De l’avis du ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, « l’insuffisance d’engagement des enseignants est la principale insuffisance des réformes universitaires ». Il s’exprimait hier, vendredi 18 août, lors d’une conférence à l’Ugb, dans le cadre de la Semaine de l’étudiant. »Ici à l’Ugb, on a constaté qu’il y a des Ufr où on n’a pas senti l’engagement patriotique de certains enseignants. C’est un drame, un professeur qui fait rater une heure de cours à un étudiant », s’indigne le ministre de l’Enseignement supérieur. Qui invite les étudiants, pour régler le problème, à « rassembler des preuves en vue de dénigrer les professeurs qui ne se présentent pas aux cours ».Auteur: Seneweb news-RP (Walf Quotidien) – Seneweb.com

Moustapha Sène, nouveau Sg de l’Association des professeurs d’histoire et de geographie : « On a élaboré une nouvelle feuille de route pour outiller davantage les professeurs »

http://www.lesoleil.sn Le nouveau secrétaire général de l’Association sénégalaise des professeurs d’Histoire et Géographie, Moustapha Sène, décline sa feuille de route. Rendant visite au « Soleil » pour aborder son nouveau programme, M. Sène, qui dirige la structure créée en 1961 par Amadou Mactar Mbow et compagnie, reconnaît qu’il y a eu une léthargie ces dernières années. Après l’Assemblée générale du 20 mai dernier, leur objectif est de relancer les activités de l’association pour améliorer la formation continue des membres.
Quel est l’objectif de cette association et son bilan depuis sa mise en place en 1961 ?
L’objectif de cette association était de réunir les professeurs d’Histoire et de Géographie, mais aussi d’être une structure d’information et de formation des professeurs disséminés sur l’étendue du territoire national. Dans son bilan, l’association a produit beaucoup de documents, des supports parmi lesquels le dossier pédagogique documentaire qui circulait sur tout le territoire et qui permettait aux professeurs d’améliorer leur fiche, leur production et de dérouler correctement leurs enseignements et apprentissages. A son actif également, il avait plusieurs voyages, parce que l’association mettait à profit les vacances scolaires pour permettre à ses différents membres de visiter toutes les régions du pays. En partenariat avec certaines ambassades au Sénégal comme celles de la France ou de la Belgique, l’association a pu organiser des voyages parmi lesquels celui aux États-Unis qui permettait aux professeurs de visiter ce pays chaque année du nord au sud, de l’Est à l’ouest.
Après ce passé reluisant, êtes-vous toujours aussi dynamique ?
Depuis quelques années l’association est tombée en léthargie pour des raisons que je ne veux pas évoquer ici. Le 20 mai 2017, il y a eu l’assemblée générale extraordinaire et j’ai été élu secrétaire général. Dans la feuille de route, il nous a été demandé de relancer l’association parce que les professeurs sont confrontés à plusieurs défis. Il y a le déficit de la formation parce qu’aujourd’hui, il n’y a plus de structures de formation continue qui permettent d’outiller davantage les membres. Il y a aussi parmi ces problèmes les coefficients dans certaines séries ; et nous avons vu, il y a deux ans, que le crédit horaire en Histoire et Géographie a été diminué d’une heure au cycle moyen. Nous avions quatre heures pour l’Histoire et la Géographie et maintenant nous n’avons que trois heures pour l’Histoire et la Géographie et une heure pour l’instruction civique toute la semaine.
Avez-vous les moyens de mettre en œuvre votre nouvelle feuille de route ?
L’association compte sur les subventions de certains partenaires, sur la production de certains documents comme le bulletin de liaison, le dossier pédagogique documentaire. Cela nous permettrait de réunir un certain nombre de ressources. Nous organisions des conférences, mais maintenavnt il y a des problématiques actuelles et il faut que l’association soit au cœur des questions comme les changements climatiques, les politiques publiques comme le Pse, l’Acte 3 de la décentralisation. Il faut que l’association soit au cœur de ces questions pour permettre aux professeurs d’avoir la bonne information. Il faut également renforcer le niveau d’encadrement de nos sociétaires dans les classes. On a élaboré un programme d’actions dans le cadre de la relance des activités. Dans ce programme, il y a l’envoi de correspondances à des personnalités comme Amadou Mactar Mbow, le professeur Iba Der Thiam et à nos partenaires naturels que sont la Commission nationale pour l’Unesco, les ambassades, les institutions de la place et des ministères partenaires comme celui de l’Education, de la Culture, de l’Environnement, du Tourisme, etc. Nous comptons organiser des journées pédagogiques pour revisiter les critères d’évaluation en Histoire et Géographie. Nous allons mettre en place un site Internet pour permettre à nos membres d’accéder au contenu pour améliorer leur préparation.
Le Bac 2017 a connu un certain nombre de problèmes avec les fuites. Est-ce que dans vos missions de formateur, il ne faut pas sensibiliser davantage les élèves sur les questions de citoyenneté et des valeurs pour pérenniser la fiabilité du système éducatif ?
Nous sommes tous des républicains, nous avons des responsabilités. C’est à nous tous d’assurer la fiabilité de ce système. Nous professeurs, nous intervenons dans la préparation et de la proposition des sujets aux examens et concours. Maintenant, à un autre échelon, il y a l’Inspection générale de l’éducation et de la formation. Les professeurs ne constituent qu’un rouage du système et chacun doit jouer son rôle et même la société a son rôle à remplir pour assurer la viabilité du système.
On a constaté aussi que d’année en année, le quota réservé aux professeurs d’histoire et de géographie diminue à la Fastef. Pour cette année, il n’y a même pas de concours pour le niveau baccalauréat. Est-ce que vous ne faites pas un peu les frais de la priorité accordée aux filières scientifiques ?
La mission assignée à l’enseignement de l’Histoire et de la Géographie est de participer à la formation citoyenne des Sénégalais. Le scientifique, quel qu’il soit, doit être un bon citoyen et où il doit évoluer et connaître son environnement immédiat. C’est bien de mieux orienter les élèves vers les filières scientifiques, mais il ne faut pas perdre de vue la formation citoyenne et les sciences comme l’Histoire et la Géographie. Nous assistons aujourd’hui à une crise de la citoyenneté. Mais quel est le rôle à travers nos enseignements pour installer des compétences sociales ? Il nous faut des enseignants d’élites. D’aucuns diront que les professeurs d’enseignement secondaire, avec de l’expérience, coûtent cher et que la parade c’est de trouver des professeurs de Lettres-Histoire-Géographie. Un professeur de Lettres-Histoire-Géographie qu’on envoie à l’intérieur du pays est moins outillé que le professeur secondaire qui est ici à Dakar et les résultats le prouvent. Il faudrait maintenant, au sortir de la Fastef, que l’Etat mette dans les Centre régionaux de formation des personnels de l’éducation (Crfpe) des structures et donne les moyens pour qu’elles accompagnent les professeurs. Le défi, c’est d’avoir des enseignants de qualité. Nous de l’association des professeurs d’Histoire et de Géographie nous prenons l’engagement d’accompagner l’Etat dans le secteur de l’éducation. Nous allons aussi promouvoirl’interdisciplinarité.Propos recueillis par Oumar KANDE

LE PRÉSIDENT DE L’UPF SALUE LE DYNAMISME DE L’ANTENNE SÉNÉGALAISE

Dakar, 19 août (APS) – La Section sénégalaise de l’Union internationale de la presse francophone (UFP/Sénégal) est l’une des antennes nationales les « plus actives » a relevé, samedi à Dakar, le président de cette association de journalistes, Madiambal Diagne.
« Je ne le dis pas parce que je suis Sénégalais, mais par le dynamisme qui se manifeste par les nouvelles adhésions » enregistrées par la nouvelle équipe dirigeante, a-t-il soutenu au cours de la conférence-débat sur le thème : « La presse papier peut-elle survivre à la presse électronique ? ».
La conférence-débat introduite par le journaliste-consultant Momar Seyni Ndiaye a été organisée par UPF/Sénégal pour célébrer le premier anniversaire de cette nouvelle équipe dirigée par El Hadji Abdoulaye Thiam du « Le Soleil », installé à sa tête en août dernier.

Le président de l’UPF, Madiambal Diagne, a par ailleurs dévoilé le calendrier des prochaines rencontres internationales de son organisation.

« Dans les mois à venir nous allons nous retrouver à Conakry, en Guinée pour des assises », a-t-il indiqué. La rencontre de Ouagadougou, au Burkina Faso prévue en début de l’année 2018 « va s’inscrire dans la suite de celle tenue en mars dernier au Maroc » a soutenu Madiambal Diagne.
La rencontre-débat de la section sénégalaise de l’UFP dont le parrain était Babacar Noël Ndoye avait enregistré la participation de beaucoup de sommités de la presse sénégalaise.
« Le doyen Babacar Noël Ndoye a fréquenté dans sa carrière d’éminents journalistes comme Serigne Aly Cissé, Alain Agboton, etc. » a souligné le président de l’UFP/Sénégal, El Hadji Abdoulaye Thiam.SMD/PO

VERS LA FIN DU FCFA

Le Figaro  http://www.seneplus.com  La monnaie utilisée par 15 pays d’Afrique, fabriquée en France et arrimée à l’euro suscite un vif débat en Afrique
La monnaie aujourd’hui utilisée dans 15 pays africains est fabriquée dans le Puy-de-Dôme. Elle suscite depuis plusieurs mois un vif débat sur le continent africain. Certains estiment qu’il faut le maintenir, quand d’autres préconisent de l’abandonner.
Fabriqué en France et utilisé en Afrique. Voici l’une des particularités du franc CFA, aujourd’hui présent dans 15 pays africains. Cette monnaie est fabriquée à Chamalières, dans une imprimerie de la Banque de France entourée de grilles infranchissables. Le maire de cette petite commune du Puy-de-Dôme n’est autre que Louis Giscard d’Estaing, le fils de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing.
«Après la Première Guerre mondiale la Banque de France a décidé de construire une imprimerie très éloignée de la frontière de l’est dans un endroit peu accessible: elle a acheté un terrain à Chamalières en 1921», raconte Louis Giscard d’Estaing au Figaro.
Initialement, l’acronyme CFA signifiait «colonies françaises d’Afrique». «Le franc CFA est issu dela colonisation», explique Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS en charge de l’Afrique. «Il s’est développé après la Seconde Guerre mondiale», poursuit le chercheur.

Concrètement, le franc CFA est aujourd’hui utilisé dans deux unions monétaires distinctes disposant chacune d’une banque centrale:

  • La communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui comprend le Cameroun, la Centrafrique, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.
    • L’union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui regroupe le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo, le Bénin et la Guinée-Bissau.
    L’acronyme CFA signifie désormais «coopération financière en Afrique» pour la première union monétaire et «communauté financière africaine» pour la seconde union monétaire. Le franc CFA est également utilisé aux Comores
    Comment fonctionne le franc CFA?
    Créé en 1945, le franc CFA est aujourd’hui rattaché à l’euro. Autrement dit, il a un taux de change fixe avec l’euro et suit donc les variations de la monnaie unique. Et pour garantir cette parité fixe, les pays de la «zone franc» doivent déposer 50 % de leurs réserves de change au Trésor français.
    «Il existe un accord entre le Trésor français et les banques centrales africaines des deux unions monétaires», explique l’économiste Samuel Guérineau, spécialiste d’économie du développement au CERDI (Université Clermont Auvergne). Concrètement, les banques centrales africaines ont un compte auprès du Trésor français: si elles ont besoin d’euros, le Trésor français leur prête. «C’est une autorisation de découvert, qui donne accès à un financement d’urgence», résume
    Samuel Guérineau. Cela permet aux banques centrales africaines de ne pas avoir de pénurie de liquidités. Enfin, leurs dépôts sont rémunérés, la France verse des intérêts.
    Le franc CFA, entre avantages et inconvénients
    Depuis plusieurs mois, le débat autour de la sortie ou du maintien du franc CFA a ressurgi en Afrique. D’après les spécialistes contactés par Le Figaro, cette monnaie comporte à la fois des avantages et des inconvénients. Les voici:
  • Une monnaie très stable…

«L’avantage pour les pays africains, c’est d’avoir une monnaie garantie et fixe», explique Philippe Hugon. «C’est une monnaie stable», abonde Samuel Guérineau. «Jusqu’à présent, économiquement, le franc CFA a été plutôt une bonne chose pour les pays africains: il y a eu peu d’inflation et pas de crise de la balance des paiements. Il simplifie les échanges avec les pays de la zone euro», poursuit-il.

  • … mais qui est par moments surévaluée

Au rayon des inconvénients, les deux économistes citent un franc CFA «surévalué quand l’euro est trop fort». «C’est bénéfique pour les pays qui importent du pétrole – libellé en dollar – mais cela pénalise les pays qui exportent car ils perdent de la compétitivité», explique Philippe Hugon. Et comme le souligne Samuel Guérineau, pour dévaluer, il faut l’accord de tous les pays de la zone franc. «Depuis 50 ans, il n’y a eu qu’une seule dévaluation en 1994», rappelle-t-il. La dévaluation permet à un pays de diminuer la valeur de sa monnaie – ce qui stimule ses exportations car ses produits sont vendus moins chers – mais parallèlement les importations deviennent plus coûteuses. Samuel Guérineau observe également qu’il n’y a pas eu davantage de croissance dans les pays de la zone franc, pointant au final un «bilan économique décevant en termes de croissance, mais positif en termes de stabilité économique, notamment pour traverser les crises sociopolitiques (Côte d’Ivoire, Mali, Burkina-Faso…)

  • Une dépendance symbolique forte

Mais c’est surtout sur le plan symbolique que le franc CFA cristallise le plus de critiques. «Le problème est essentiellement symbolique. Le droit de regard du Trésor français peut être perçu comme une atteinte à la souveraineté des banques centrales», analyse Philippe Hugon. «Il y a une dépendance symbolique forte», abonde Samuel Guérineau. Il poursuit: «La zone franc est aussi un instrument d’influence qui donne du pouvoir à l’État français. C’est du «soft-power» et ça maintient une relation particulière avec l’Afrique». Pour rappel, des représentants français sont présents dans les organes des banques centrales africaines même s’ils sont peu nombreux – un ou deux – et n’ont pas de droit de veto.
Kako Nubukpo, économiste togolais et auteur de Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le franc CFA?, avançait lui d’autres explications dans les colonnes du Monde, en septembre 2016. «Nous souffrons d’une mauvaise gouvernance chronique et il faut sortir de la «protection» qu’offre le CFA. Il a un effet anesthésiant car même en gérant mal les économies, les gouvernants sont sûrs que Paris sera toujours là pour couvrir leurs errements», expliquait-il alors. Avant de soulever un autre élément lié à l’enrichissement des élites africaines: «Puisque il n’y a pas de limites à la convertibilité, les élites locales ont tout loisir de placer leur argent sur un compte étranger ou d’acheter un appartement parisien. C’est le point central».
Comme le rappelle Samuel Guérineau, aucun obstacle juridique n’empêche cependant un pays qui le souhaiterait d’abandonner le franc CFA. Ce fût notamment le cas de Madagascar en 1973. Philippe Hugon comme Samuel Guérineau suggèrent tous deux qu’il est important de réfléchir à des solutions alternatives donnant plus de flexibilité au taux de change, comme un rattachement à un panier de monnaies, par exemple l’euro, le dollar et la monnaie chinoise.

  • Un sujet très «sensible» en France

La question du franc CFA alimente également le débat dans l’Hexagone. Un sujet sensible et indissociable du passé colonial de la France. En déplacement au Tchad en mars dernier, en pleine campagne présidentielle, Marine Le Pen avait déclaré entendre «les plaintes des États africains qui considèrent par principe qu’ils doivent avoir leur propre monnaie et que le franc CFA est un inconvénient à leur développement économique». Elle ajoutait alors: «Je suis tout à fait d’accord avec cette vision», déclarant son intention de rompre avec la politique de la «Françafrique».
Un peu plus tard, en avril, l’ancien ministre de l’Économie Michel Sapin avait également abordé le sujet à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’issue d’une réunion avec ses homologues d’Afrique de l’ouest et centrale de la «zone franc». «Le franc malgré son nom est la monnaie des Africains, ce n’est plus la monnaie de la France, il a disparu en Europe. Sur toutes ces questions-là, c’est aux Africains de se prononcer et ce n’est pas à nous de le faire à leur place», avait-il déclaré.
Quant à Emmanuel Macron, sa dernière intervention sur le sujet remonte à avril dernier. «Le choix (d’abandonner ou non le franc CFA, NLDR) appartient d’abord aux Africains eux-mêmes. Je note qu’en général les gouvernements africains restent, avec raison, attachés aux deux espaces monétaires (Afrique centrale et Afrique de l’Ouest) qui constituent la zone du franc CFA et qui contribuent à la stabilité économique et à l’intégration régionale. Je serai entièrement à l’écoute des souhaits de nos partenaires dans ce domaine de coopération exemplaire», avait-il dit dans les colonnes de Jeune Afrique.
Kémi Séba brûle un billet Cfa et divise les internautes africains…

http://www.pressafrik.com L’activiste Kémi Séba a brandi un billet 5000 Fcfa avant de le brûler devant la foules de panafricanistes rassemblée à la Place de l’Obélisque (Dakar). Un geste ridicule pour certains. Pour d’autres, un symbole fort dans la lutte contre « l’aliénation monnétique de la France ».
Si les internautes africains, qui ont réagi au tweet du présentateur de l’émission « Couleurs tropicales » sur la Rfi, Claudy Siar sont quasiment tous contre le Fcfa, beaucoup d’entre eux n’ont pas aimé le geste de Kémi Séba lors du rassemblement du 19 août à la place de l’Obélisque de Dakar. L’activiste a brandi un billet de 5 000 Fcfa avant de le brûler.

Ndèye Nogaye Babel Sow: « on veut enlever non seulement le franc CFA, mais aussi les stations total ainsi que les bases militaires française… »

http://www.leral.net/ Hier, samedi 19 août, à la place de la Nation sise à Colobane, un quartier de Dakar (Sénégal), le président de l’ONG Urgences panafricanistes, fondateur du front Anti-Cfa, l’inimitable Kemi Seba, le coordonateur de la Grande Marche pour les Etats Unis d’Afrique, le frère de lutte Alassane Bâ , la grande Hulo Guillabert, activiste panafricaniste et Ndèye Nogaye Babel Sow, coordinatrice du front Anti-Cfa, responsable d’Urgences panafricanistes, ont commencé la rédaction du certificat de décès de la Françafrique.
Tous les mouvements panafricains du Sénégal étaient au rendez-vous.

LUTTE CONTRE TERRORISME, BLANCHIMENT DE CAPITAUX, CYBERCRIMINALITE….Les forces de sécurité sénégalaise à l’école du FBI 

http://www.enqueteplus.com Le Sénégal a abrité, pendant 4 jours, la Conférence internationale des lauréats du FBI Academy. La rencontre annuelle a vu la participation d’une dizaine d’experts du FBI et d’une centaine de membres des forces de sécurité de 29 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique. Il a été question de peaufiner des stratégies pour lutter contre les nouvelles menaces auxquelles le monde fait face.
Des responsables du FBI et des services de sécurité de l’Afrique et du Moyen Orient étaient à Dakar, du lundi 14 août au jeudi 18, dans le cadre de la Conférence internationale des lauréats du FBI Academy. C’est la première fois qu’une telle rencontre se tient en Afrique de l’Ouest. Elle a été coordonnée par la Gendarmerie nationale et la Direction Exécutive du FBI National Academy and Associates. Ce rendez-vous annuel s’est tenu sur le thème : ‘’Lutte contre le terrorisme et les menaces criminelles : l’approche collaborative’’. Y ont pris part une centaine de délégués, responsables au sein du FBI et des membres des forces de sécurité de 29 pays de l’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique, lauréats de l’Académie du FBI aux Etats-Unis. Cette rencontre sert aussi de continuation de la formation des membres et participe à renforcer les liens d’amitié et de collaboration professionnelle qui unissent les participants.
En ce qui concerne le Sénégal, 7 hautes autorités des forces de l’ordre (5 de la gendarmerie et 2 de la police) étaient présents. 10 experts du FBI ont animé des conférences pour la centaine d’hommes de tenue venus d’Afrique, du Moyen-Orient, de la Caraïbe et du Canada. Durant ces 4 jours, les experts ont débattu et échangé sur des questions liées au blanchiment d’argent ou capitaux, du terrorisme, de la lutte contre la cybercriminalité, des stratégies pour contrecarrer les attaques terroristes. Au total, une quinzaine de conférences sur des thèmes d’actualité ont eu lieu.
Hier, lors de la cérémonie de clôture, le ministre sénégalais des Forces armées a salué la ‘’formidable’’ opportunité qu’offre cette rencontre pour les experts, diplomates et professionnels de la sécurité, lauréats de l’Académie du FBI, de s’imprégner davantage des divers enjeux de la sécurité et ses aspects pratiques. Augustin Tine de dire que le gouvernement du Sénégal est résolu à travailler de concert avec tous les organismes internationaux d’application de la loi, pour lutter contre le terrorisme et la criminalité. ‘’Aujourd’hui, la Gendarmerie et la Police doivent relever une large gamme de défis sécuritaires. Ils ont pour nom le crime organisé, la cybercriminalité, le blanchiment d’argent, la contrefaçon et le terrorisme, les trafics transfrontaliers … pour ne citer que ceux-là. Le gouvernement du Sénégal s’est engagé à fournir à ses forces de sécurité d’Etat tous les moyens humains et matériels nécessaires pour mener à bien leurs missions sensibles et déterminantes pour la stabilité, la paix sociale et le développement dans notre pays’’.

‘’Prévenir, détecter à un stade précoce les indices de la radicalisation terroriste’’

Ensuite, le ministre a insisté sur la nécessité pour les forces de défense et de sécurité de coordonner leurs efforts avec ceux de leurs alliés et leurs homologues des pays limitrophes et de la sous-région. Dans cette perspective, dit-il, le renseignement devient un levier d’action fondamental, afin de mieux connaître l’adversaire et d’anticiper ses faits et gestes. ‘’Nos services font aujourd’hui un travail remarquable qui constitue notre première ligne de défense. Pour s’assurer de la complémentarité et de la cohésion entre les grands services, l’Etat du Sénégal a mis en place une délégation nationale chargée de mettre en œuvre, avec la collaboration des partenaires extérieurs, les instruments fusionnant le renseignement de toutes les sources et de stimuler leur exploitation sous une impulsion unique et forte. Ces efforts sont complétés et renforcés par le dynamisme du renseignement territorial. L’objectif étant de tout faire pour éviter les lacunes et les cloisonnements’’, explique le ministre. Dans ce sens, poursuit-il, l’Etat compte poursuivre une coopération resserrée avec tous les partenaires extérieurs afin de prévenir, de détecter à un stade précoce les indices de la radicalisation terroriste et de la gestation des phénomènes criminels graves.
Le séminaire a enregistré la présence de l’ambassadeur des Etats-Unis, du directeur général adjoint du FBI, de l’attaché légal du FBI au sein de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, du directeur de la Police National, du Haut Commandant de la gendarmerie nationale et d’autres unités externes… Il a été clôturé en beauté par une soirée de gala. Elle a été animée par Viviane Chidid et l’ensemble national lyrique de SORANO.

ACADEMIE NATIONALE DU FBI :Les éclairages du Chef d’escadron Issa Diack

‘’Je suis lauréat de la 265e session de l’académie nationale du FBI. Elle se trouve sur la base du Corps des marines des États-Unis à Quantico, en Virginie, (à environ 55 kilomètres au sud de Washington, DC). Chaque trimestre, l’école accueille 250 cadres des forces de sécurité et de défense venus de partout à travers les Etats-Unis mais également des pays étrangers.
Environ 10% de ces officiers proviennent d’organismes et de forces en dehors des États-Unis. Depuis sa création, en 1935, plus de 50 000 stagiaires sont passés par l’Académie. La formation dure 10 à 12 semaines. Le programme, enseigné par le personnel du FBI et d’autres éducateurs professionnels se concentre sur le développement du leadership et met l’accent sur l’esprit critique. Les offres de cours comprennent des questions juridiques, les sciences du comportement, la médecine légale, les nouvelles technologies appliquées aux investigations, la communication de crise et un programme d’enseignement spécialisé dans l’exercice du commandement, entre autres modules.
Tous les cours sont accrédités par l’Université de Virginie. A la fin de la scolarité dans cette prestigieuse école, les lauréats intègrent l’association du FBI NA. Cette organisation internationale, à but non lucratif, compte aujourd’hui, plus de 17 000 hauts cadres à travers les 50 Etats des Etats-Unis d’Amérique et les 170 pays partenaires, au service de plus de 7 500 agences et forces de sécurité et de défense, dans le monde. C’est le réseau de leadership le plus vaste et le plus solide au monde. L’association compte 48 sections aux Etats-Unis et 4 à travers le monde, dont le groupe Asie Pacifique, Europe, Amérique Latine et Caraïbes ainsi que la Section Afrique/Moyen-Orient. 30 pays de cette section sont réunis à Dakar, dont 19 pays Africains.’’
Le Chef d’escadron Issa Diack est le Président de la Section Afrique-Moyen Orient de la conférence internationale des lauréats du FBI Academy CHEIKH THIAM

Cinq personnes dont trois membres de l’Ansd meurent noyés à Kédougou : révélations explosives sur la surcharge du véhicule, le verrouillage des vitres, la survie des deux rescapés

http://actusen.sn On en sait davantage sur les circonstances ayant conduit à la mort par noyade de cinq personnes à Kédougou.
Pour cause, au sujet de ce drame qui va rester da

 




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