SEN Revue de Presse du Jeudi 04 Janvier 2018

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Plus de 900 millions FCFA à 12 bénéficiaires de la 2ème convention du crédit hôtelier et touristique

APA-Dakar (Sénégal) Au total 946 186 622 millions FCFA ont été accordés, jeudi à Dakar, à 12 bénéficiaires dans le cadre de la deuxième convention de financement du Crédit hôtelier et touristique (CHT) initié par le ministère du Tourisme à travers l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) en partenariat avec la Banque nationale de développement économique (BNDE).
«L’enjeu du Crédit hôtelier et touristique (CHT) est de créer les conditions pour faire du tourisme un levier de développement économique et un moteur de croissance. Cela est possible grâce à la position stratégique du Sénégal sur la route de l’Atlantique et à ses atouts culturels», a expliqué le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne qui présidait la cérémonie de signature de la deuxième convention de financement du CHT au profit de 12 bénéficiaires de 7 régions du pays.

Pour la première convention de financement signée en janvier 2017, il y avait 15 bénéficiaires qui s’étaient partagé 1 203 642 264 FCFA.

«Cette première ligne de crédit a permis aux bénéficiaires de créer 302 nouveaux emplois», s’est réjoui Thierno Seydou Nourou Sy, directeur général de la Banque nationale de développement économique (BNDE).
Parlant au nom des bénéficiaires, Pathé Dia a affirmé que ce financement leur permettra de donner un coup de pouce à la Destination Sénégal en relançant les activités hôtelières et touristiques.
«Mais, a poursuivi M. Dia, nous plaidons pour l’assainissement de notre secteur».
Destiné à apporter un accompagnement aux entreprises du secteur hôtelier et touristique, le Crédit hôtelier et financier (CHT) est doté de 5 milliards FCFA suivie d’une rallonge de 2,5 milliards FCFA.
Son financement est plafonné à 100 millions FCFA avec 10 pour cent d’apports personnels. Le taux d’intérêt est de 3,5 pour cent par an.TE/od/APA

Financement de crédits hôtelier et touristique à hauteur de 7,5 milliards pour 2018, les acteurs du secteur se disent insatisfaits

 https://www.leral.net Les acteurs du tourisme ne sont pas satisfaits du montant (7,2 milliards Fcfa) alloués au financement des projets de rénovation et d’extension d’établissements d’hébergement touristique. En effet, 3 hôteliers ont reçu chacun une enveloppe symbolique de 100 millions. « Un montant qui ne représente absolument rien pour un hôtel », selon le représentant des bénéficiaires, Pathé Dia, « vu également l’importance du secteur dans l’économie ». La cérémonie de signature de convention de financement et la remise des chèques ont eu lieu ce jeudi 4 janvier, sous la présidence du Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Pour relancer le secteur du tourisme, l’Etat du Sénégal a signé, ce jeudi, des conventions avec les acteurs dudit secteur et remis des chèques de 100 millions à 12 bénéficiaires de crédit de la BNDE. Avec pour l’année 2018, une dotation initiale de cinq (5) milliards de FCFA, suivie d’une rallonge de 2,5 milliards de FCFA , le Crédit hôtelier et touristique vise à accompagner les entreprises du secteur, en termes de financement des projets de rénovation et d’extension d’établissements d’hébergement touristique.

Avec ce financement, selon le représentant des bénéficiaires Pathé Dia, « c’est toujours bon à prendre mais 100 millions c’est très peu pour le secteur ». Avant de reconnaitre qu’« on a connu une crise qui date de 12 voire 13 ans. Heureusement que le Premier ministre a été notre syndicaliste pour demander le relèvement du plafond.

Mais comme au départ, la convention c’était 100 millions, on ne peut que prendre. Mais j’avoue que pour certains hôtels au niveau de Saly, 100 millions ne représentent absolument rien. Et nous en avions déjà parlé au chef de l’Etat pour qu’il mette les moyens en accordant aux hôteliers des crédits beaucoup plus intéressants, je pense que on peut relancer le tourisme par nous-mêmes ».
M. Dia a profité de cette tribune pour étaler leurs doléances devant le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dione et le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Notamment le problème des talibés qui envahissent la situation de Saly. « Nous sommes envahis par une horde de talibés et cela dénature un peu la nature la station de Saly Portugal. Le président de la République avait investi un milliard de francs Cfa au niveau de la station touristique, pour redonner à Saly un lustre. Mais malheureusement, l’entrée de Saly est devenue aujourd’hui un garage avec des gargottes. Nous avons interpellé le ministre de tutelle pour que l’entrée de Saly puisse être assainie », tonne M. Dia.
Pour cette saison, M. Dia toujours d’informer que ça s’annonce bien, bien que le secteur ait connu des saisons extrêmement difficiles mais tout se passe bien au niveau de Saly. En effet, il reconnaît que Dakar n’a pas ce souci puisque c’est un hub d’affaires mais au niveau de Saly et Saloum, « nous avons senti en tout cas un regain ».

A son tour le Premier ministre a rassuré les acteurs du secteur du tourisme, en parlant de l’arrivée de la compagnie aérienne nationale « Air Sénégal » qui entraînera selon lui, la baisse du prix des billets d’avions.

Toujours en réponse aux doléances des hôteliers, le chef du gouvernement a annoncé le lancement prochain du projet de lutte contre l’érosion côtière.
Il a informé en présence du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, qu’une réunion entre la police touristique et les acteurs du secteur sera tenue ce 15 janvier, pour le renforcement de la sécurité des hôtels. Cheikh Makhfou Diop

LE PM POUR LA HAUSSE DES PLAFONDS DU CRÉDIT HÔTELIER ET TOURISTIQUE

Dakar, 4 jan (APS) – Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a invité, jeudi à Dakar, les acteurs du tourisme à augmenter les plafonds des prêts fixés à 100 millions de francs CFA, afin de permettre aux établissements hôteliers de mieux financer leurs projets dans le cadre du Crédit hôtelier et touristique.
« J’invite le ministre du Tourisme en relation avec le comité de gestion et le secteur privé à travailler sur le plafond de 100 millions de francs CFA, c’est générique, mais c’est peut être bon pour le micro-tourisme, pour d’autres hôtels, il nécessite des plafonds en matière de modernisation qui devrait s’inscrire à la hausse », a-t-il dit.
S’exprimant lors de la deuxième signature des conventions de financement du Crédit hôtelier et touristique avec de nouveaux bénéficiaires, le chef du gouvernement a demandé aux acteurs de « travailler à l’optimisation des procédures de mobilisation qui sont fixées à un mois ».

« Un mois c’est bon, mais on peut faire mieux et cela sous-entend la confection de bons dossiers de prêts », a dit M. Dionne, soulignant que le « crédit hôtelier devra contribuer aux efforts que nous menons ensemble pour renforcer l’attractivité de notre pays et sa compétitivité ».

Le Premier ministre a rappelé aux acteurs du secteur que « la nature de la concurrence mondiale change, les avantages compétitifs se modifient et de nouveaux produits et procédés apparaissent tous les jours ».
« Nous dévons intégrer, ensemble, cette réflexion pour rehausser le potentiel de notre secteur à travers une offre de services aux meilleurs standards mondiaux », a-t-il plaidé.
« Les projets d’investissement hôtelier axés dans le haut de gamme qui sont en perspective avec la réalisation sur la Corniche Ouest à Dakar et aux Almadies, et sur la petite côte, tous ces projets entrepris par le secteur privé national sont à encourager et à féliciter », a soutenu le Premier ministre.
Ces investissements ’’devront contribuer à promouvoir d’avantage la destination Sénégal avec une offre de produits innovants et de qualité », a-t-il fait valoir. « C’est cela l’ambition du Sénégal, nous y parviendront avec tous les acteurs du secteur, car c’est ensemble que nous relèverons les défis », a-conclu Mahammed Boun Abdallah Dionne.

Le crédit hôtelier qui a bénéficié d’une dotation initiale de cinq milliards a connu une hausse de 2,5 milliards de francs CFA en 2018.

Pour cette deuxième signature de convention, 12 bénéficiaires venus de sept régions et départements, vont recevoir leur financement pour un montant global de 946.186.622 FCFA. Ils viennent de Mbour (4), Dakar (3), Kédougou (1), Tambacounda (1), Ziguinchor (1), Bignona (1) et Fatick (1).
Le Crédit hôtelier et touristique vise à accompagner les entreprises du secteur, en termes de financement des projets de rénovation et d’extension d’établissements d’hébergement touristique, le renouvellement et l’acquisition d’équipements pour les entreprises touristiques et la création d’entreprises touristiques.SK/ASB/OID

LE PM RÉAFFIRME LA VOLONTÉ DE FAIRE DU TOURISME LE LEVIER D’UNE « CROISSANCE FORTE ET INCLUSIVE’’

Dakar, 04 jan (APS) – L’arrivée d’Air Sénégal est un atout qui va aider à booster le tourisme au Sénégal, a affirmé, jeudi à Dakar, le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, réaffirmant la volonté du gouvernement de faire du secteur ‘’un véritable levier pour une croissance forte et inclusive’’.
‘’Air Sénégal arrive et c’est un plus pour le secteur. Nous avons déjà acquis des avions, (…) pour le transport domestique et nous allons recevoir d’autres cette année et en janvier 2019 pour le transatlantique et l’intercontinental. Cela va inciter les prix à la baisse. C’est du potentiel qui arrive’’, a-t-il magnifié.
Il s’exprimait lors de la deuxième signature des conventions de financement du Crédit hôtelier et touristique avec de nouveaux bénéficiaires, représentés par le gérant de l’Hôtel Saly Princess, Pathé Dia.

Au nom de ses collègues, ce dernier s’est félicité de ce nouveau financement qui, selon lui, va donner ‘’un coup de fouet pour la relance de la destination Sénégal’’, à l’image du programme de lutte contre l’érosion côtière qui va prochainement être lancé.

Il a par ailleurs demandé au Premier ministre d’appuyer davantage leur ministère de tutelle, pour l’assainissement du secteur du tourisme, de renforcer les moyens de la police touristique, de désengorger les espaces de vie au niveau de la station balnéaire et d’éradiquer la mendicité à Saly.
Répondant aux préoccupations des acteurs du secteur, le Premier ministre a promis qu’une réunion est programmée le 15 janvier prochain entre tous les professionnels du secteur et la police touristique pour sécuriser les servitudes des hôtels et l’industrie du tourisme.

‘’Pour l’érosion côtière, j’attends que le ministre nous fixe la date pour qu’avec la Banque mondiale, nous nous rendions à Saly pour lancer le programme de lutte contre l’érosion côtière’’, a-t-il dit.

Il a précisé que ‘’ce sont des milliards qui ont été mobilisés. Des sites sont menacés, on va mettre des brise-lames, faire tous les travaux de génie civil nécessaires, pour protéger cette partie de la côte’’.
‘’L’Organisation mondiale du tourisme estime qu’à l’horizon 2020, il y aura environ 1, 6 milliard d’arrivées touristiques internationales dans le monde sur la base d’un taux moyen de croissance de l’ordre de 5,5% par an avec un potentiel de dépense de ces touristes qui excède 2000 milliards d’euros’’, a-t-il rappelé.
Selon lui, le gouvernement du Sénégal a « pris la pleine mesure de l’impact du développement de l’activité touristique dans l’économie nationale par ses capacités à créer de la valeur ajoutée et à générer des milliers d’emplois’’.
Le chef du gouvernement estime que le tourisme ‘’demeure un secteur vital pour toutes les économies’’. D’après lui, « l’enjeu pour le gouvernement est de créer toutes les conditions pour permettre à notre pays de capitaliser le potentiel économique du secteur afin d’en faire un véritable levier pour une croissance forte et inclusive’’.SK/ASG/OID

Croissance :Amadou Ba table sur un taux de 7% en 2018

iGFM – (Dakar) L’économie sénégalaise est lancée sur de bons rails pour 2018. Celle-ci sera particulièrement marquée par la consolidation de plusieurs aspects de la vie économique sénégalaise. Il s’agit du renforcement des programmes sociaux et du lancement de nouvelles initiatives dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation professionnelle, de l’agriculture, de la pêche, de l’artisanat et du financement des Pme/Pmi (Petites et moyennes entreprises/Petites et moyennes industries), des femmes et des jeunes. Toutes ces nouvelles initiatives permettront d’amplifier la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, a révélé le ministère de l’Économie, des finances et du Plan dans un document intitulé « Projet de loi des Finances pour l’année 2018 » et publié sur le site du ministère.

Le ministère des Finances qui annonce des lendemains meilleurs a indiqué que les signaux resteront au vert. L’économie se porte mieux pour cette année en cours. « L’année 2018, le dynamisme de l’économie sénégalaise devrait se renforcer avec un taux de croissance du Pib (Produit intérieur brut) réel projeté à 7% contre 6,8% en 2017. Cette amélioration, note toujours le document, sera portée par le raffermissement des secteurs secondaire et tertiaire avec des hausses attendues respectivement à 7,4% et 7,0% ».

Quant à la gestion des finances publiques, prédisent les services de Amadou Ba, « elle sera marquée par la poursuite de l’accroissement des recettes budgétaires, la maîtrise des dépenses de fonctionnement et l’amélioration de la qualité des dépenses d’investissement. Au total, en 2018, le déficit budgétaire devrait être réduit à 3,5% après 3,7% en 2017. Une réduction de 0,2% comparée à celle de l’année dernière.
Dans le même sillage, la situation des échanges avec le reste du monde devrait être caractérisée par une réduction progressive du ratio « déficit du compte des transactions courantes sur Pib », qui se situerait à 5%, à la faveur notamment du développement des exportations, en liaison avec la montée en puissance des secteurs moteurs d’exportations retenus dans le Pse », renseigne la même source.
En ce qui concerne la dette, la prudence et la politique de reprofilage visant à substituer les instruments de court terme par des instruments de long terme seront maintenues. Le recours aux ressources concessionnelles sera privilégié. Et, les problèmes de trésorerie connus ces dernières années, imputables notamment au déséquilibre financier structurel du service public postal ainsi qu’au financement des retraites, devraient être complètement réglés.Seneweb.com

Les secteurs qui porteront les 7% de croissance attendues en 2018

https://www.lejecos.com/ Dans son adresse à la nation du 31 décembre 2017, le Président Macky Sall avise qu’un taux de croissance de 7% est attendu en 2018, contre les 6,8% en 2017.
La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans ses prévisions économique 2018, avise que ce regain d’activité serait porté à la fois par la bonne tenue des secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

Dans le secteur primaire, fait savoir la Dpee, l’activité est attendue en hausse de 6,5% en 2018 contre 7,4% en 2017. Elle serait tirée, essentiellement, par le sous-secteur agricole et les activités annexes. Le sous-secteur de l’élevage et les activités extractives demeureraient, par ailleurs, sur une bonne tendance.

Dans le secteur secondaire, la Dpee souligne que l’activité devrait maintenir le cap en 2018, à la faveur de la poursuite de l’exécution des projets structurants du PSE et de la vigueur des industries. L’activité du secteur est, ainsi, attendue en hausse de 8,2% en 2018 contre 5,9% en 2017.
Selon la même source, elle tirerait profit, principalement, de la bonne tenue des sous-secteurs des Bâtiments et travaux publics (Btp), des matériaux de construction, du raffinage de pétrole, de la fabrication de produits chimiques, de la fabrication de produits alimentaires et de l’énergie.
La Direction de la prévision et des études économique ajoute que dans le secteur tertiaire, l’activité tirerait profit de la bonne orientation des secteurs primaire et secondaire. La croissance du secteur est projetée à 6,8% en 2018 contre 6,7% en 2017.  Mariama Diallo

Collecte arachidière:La Sonacos prévoit plus de 250 000 t

http://www.lesoleil.sn/ La Sonacos S.A., la principale huilerie du pays, sera l’un des principaux animateurs du marché de l’arachide pour la présente campagne de commercialisation de cette culture de rente. Une position dominante que l’entreprise pourrait renforcer suite à la production record de 1.400.000 tonnes enregistrée cette année.
La société des oléagineux a revu ses objectifs à la hausse concernant l’achat des graines d’arachide, a déclaré son directeur général Pape Dieng, à la fin d’une réunion du directoire. « Au 02 janvier, après juste un mois, nous déjà collecté 46.000 tonnes de graines avec plus de 736 camions en attente de déchargement contre seulement 26.000 tonnes à la même période l’année dernière avec 119 camions en attente. Nous avons un objectif quotidien de 2.500 tonnes par jour.
A ce rythme, nous comptons dépasser les 250.000 tonnes initialement fixées. Avec l’appui bienveillant du gouvernement, nous avons pu mobiliser auprès d’ITFC, filiale de la Banque islamique, un financement suffisant pour couvrir nos besoins », a affirmé M. Dieng. Il justifie cette ambition par la production record de cette campagne et la non-implication des autres acteurs dont les exportateurs dans le marché. « Dans un contexte où contrairement à la plupart des pays producteurs dont les prix sont régulés par le marché, le président de la République a bien voulu maintenir le prix au producteur à 210 FCfa, consacrant ainsi une forte augmentation des revenus des paysans. Toutefois, ces efforts ne sont pas traduits par l’implication des huiliers privés ou des exportateurs dans la campagne alors qu’il n’est point envisageable ni imaginable d’acheter pour nous l’ensemble de la récolte en un mois seulement pour des opérations devant s’étaler sur 4 à 5 mois », a indiqué Pape Dieng.
Il n’a pas manqué de se prononcer sur la décision de suspendre provisoirement la taxe sur les exportations de graines d’arachide. « Le gouvernement faisant écho aux inquiétudes exprimées par les opérateurs exportateurs, a cru devoir accéder provisoirement à leur demande pour dissiper les craintes afin de permettre à tous les acteurs de la filière de participer à la campagne de commercialisation. Toutefois, au jour d’aujourd’hui, il y a lieu de souligner que malgré cette suspension près de 15 jours, ni les huiliers privés, ni les Chinois ne sont résolument engagés dans la campagne de commercialisation », a-t-il déclaré.
La Sonacos S.A. qui, en plus des objectifs de collecte revus à la hausse, envisage de renforcer ses capacités de production. Une dizaine de presse de dernière génération sera acquise prochainement pour remplacer les machines actuelles dont certaines dateraient de 1937, selon Pape Dieng, qui revient de Chine où il s’est rendu pour l’acquisition de ces unités de production d’huile brute.Elimane FALL

Fonds de soutien à l’énergie:3,1 milliards FCFA recouvrés en septembre

https://www.lejecos.com Au 30 septembre 2017, souligne le Fonds de soutien à l’énergie, les taxes parafiscales recouvrées s’élèvent à 3,1 milliards FCFA, ce qui porte le cumul des taxes parafiscales recouvrées depuis le début de l’année à 23,4 milliards FCFA, soit 82% du montant budgétisé.
La quote-part versée par Senelec en septembre 2017 au titre de la sécurisation des approvisionnements en combustible s’élève à 11,9 milliards FCFA ce qui porte le cumul des versements reçus en 2017 à 81,6 milliards FCFA, soit 47% du montant budgétisé.
Au total, les ressources recouvrées par le FSE au 30 septembre s’élèvent à 169,3 milliards FCFA soit 70 % du montant budgétisé. Ce montant prend en compte le report budgétaire de l’exercice 2016 pour un montant de 64,3 milliards FCFA. Pathé TOURE

La centrale IPP de Malicounda achète 120 Mégawatt à la Senelec pour un montant de 125 millions d’euros

https://www.pressafrik.com La centrale IPP de Malicounda vient de signer un contrat d’achat d’énergie de 120 MW avec la Société nationale d’électricité du Sénégal Senelec d’un coût global de 125 millions d’euros (soit près de 84 milliards Fcfa) sur 24 mois.
Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la production énergétique de l’Etat du Sénégal, définie par le President Macky Sall, dans le but de mettre à la disposition des entreprises sénégalaises et des ménages une quantité d’énergie suffisante pour alimenter les activités domestiques professionnelles. Mais aussi à renforcer la qualité d’énergie des populations de Malicounda. AYOBA FAYE

Centrale électrique de Malicounda- Mamadou Makhtar Cissé, DG de la Sénélec: « En 2019, la distribution de l’électricité connaîtra une hausse et la facturation, une baisse « 

https://www.leral.net/ A hauteur de 82 milliards de F Cfa, pour une durée de 2 ans, le contrat du projet d’achat d’énergie pour la centrale électrique de Malicounda, a été signé aujourd’hui, entre le Directeur général de la Sénélec et la société Matelec, son partenaire et bailleur. Pour le DG de la SENELEC, dès le début de l’année 2019, les Sénégalais pourront bénéficier des premiers kilowatts de cette centrale d’une capacité totale de 22 MW.

Sami Nasri, DG Matelec : « La centrale électrique de Malicounda sera disponible pour convertir le gaz »

https://www.leral.net Présent dans divers pays d’Afrique et en particulier, au Sénégal, la société Matelec en est à son 3e projet au Sénégal, et pour son directeur général Sami Nasri, la construction de cette nouvelle centrale électrique en plus d’être un challenge pour eux, sera bénéfique pour les Sénégalais.

Produits alimentaires et acide phosphorique A l’origine de la baisse des exportations de 1,9 milliard

http://www.rewmi.com/ Les produits alimentaires, l’acide phosphorique, le zircon, le ciment entre autres ont contribué à la baisse des exportations de 1,9 milliard en  novembre 2017.
Les exportations de biens sont évaluées à 110,1 milliards au mois de novembre 2017 contre 112,0 milliards un mois auparavant, soit un repli de 1,9 milliard.  Selon  le point  mensuel de conjoncture de  la direction de la prévision et des études économiques, Cette diminution traduit, essentiellement l’effet de la baisse de la valeur des exportations d’acide phosphorique, de « préparation de soupes, potages et bouillons », de titane et de produits alimentaires. Par ailleurs, les exportations de zircon et de ciment ont respectivement enregistré des légères baisses de 0,4 milliard et 0,9 milliard sur la période. La baisse des ventes à l’étranger de produits alimentaires est, essentiellement, imputable au recul des exportations de produits halieutiques, atténué toutefois par le renforcement des ventes à l’étranger de produits arachidiers et, dans une moindre mesure, de celles des poissons frais. En revanche, les exportations de produits pétroliers, d’or brut et d’« engrais minéraux et chimiques » se sont, respectivement, inscrites en hausse de 5,4 milliards, 4,8 milliards et 3,6 milliards sur la période.  En glissement annuel, au mois de novembre 2017, les exportations de biens se sont confortées de 15,4 %, reflétant, principalement, les progressions notées au niveau des exportations de produits pétroliers, d’or bruit, des « engrais minéraux et chimiques » et de produits alimentaires. Contrairement aux  exportations d’acide phosphorique de ciment et de zircon se sont, respectivement, repliées de 5,5 milliards, 2,5 milliards et 0,9 milliard. Quant aux produits alimentaires, la hausse de la valeur des exportations est tirée, essentiellement, par celle des produits halieutiques  et des produits arachidiers  sur la période sous revue.
En cumul sur les onze  premiers mois de 2017, les exportations de biens ont enregistré une hausse de 95,7 milliards , comparativement à la même période de 2016, portée, notamment, par les ventes de « préparations pour soupes, potage et bouillons » , de titane , de produits pétroliers , de zircon , d’or brut , de produits alimentaires  et d’engrais minéraux et chimiques. Malgré la hausse observée sur les exportations de produits alimentaires tirée, essentiellement, par les produits halieutiques et les légumes frais, les ventes à l’étranger de produits arachidiers ont connu une baisse de 26,4 milliards sur les onze. En revanche, précise la Dpee,  la tendance haussière a, été amoindrie par le repli des exportations d’acide phosphorique et de ciment  sur la période. En termes de destination, les exportations du Sénégal vers les autres pays de l’UEMOA se sont établies à 31,5 milliards au mois de novembre 2017 contre 28,2 milliards en octobre, soit une hausse de 3,3 milliards. La part de l’UEMOA dans les exportations totales du Sénégal s’est située à 28,7% en novembre 2017, soit une hausse de 3,5 points de pourcentage en rythme mensuel. La part du Mali dans les exportations totales de l’Union est passée de 58,9% à 61,9% sur la période, soit un gain de 3,0 points de pourcentage. Le ciment reste le principal produit exporté vers ce pays partenaire et représente 35,5% des exportations.Zachari BADJI

Chiffre d’affaires des services et du commerce : Une régression de 5,5% en octobre

https://www.lejecos.com Le chiffre d’affaires dans les services a régressé de 5,5% en octobre 2017 informe l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) dans sa publication « REPERES STATISTISQUES OCTOBRE »
Cette situation découle de l’effet des baisses enregistrées dans les « Postes et Télécommunications » (-11,9%), les « Services sanitaires » (-10,7%) et les « Transports » (-0,2%). Toutefois, ces baisses ont été atténuées par les hausses enregistrées dans les « Services immobiliers » (+8,1%), les « Hôtels bars restaurants » (+7,4%), les « Autres services » (+5,8%) et les «Banques et Assurances » (+1,2%). Par ailleurs, le chiffre d’affaires du commerce a connu une hausse de 9,4% en octobre 2017 par rapport au mois précédent, note l’Ansd. Adou Faye

Trafic aérien : Les ADS enregistrent une baisse du nombre de voyageurs en octobre

https://www.lejecos.com Selon des données recueillis auprès de l’Agence Nationale des Aéroports du Sénégal, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie(Ansd) souligne que le trafic aérien a enregistré, en octobre 2017, une hausse du fret (+9,8%) et des mouvements d’aéronefs (+5,6%). Par contre, le nombre de passagers a diminué de 1,3% sur la période correspondante.
Au total 193 976  passagers ont été enregistrés dans les aéroports du Sénégal dont 81468  passagers au départ, 97579  passagers à l’arrivée et 14929  passagers en transit.  Le mouvement des aéronefs  a connu une hausse de  5,6%. Ainsi 2904  aéronefs ont touché le tarmac des ADS contre 2749  au mois de septembre.
Le fret suit cette tendance avec une hausse de  9,8%   par rapport au mois de septembre 2017. Ainsi on a dénombré 2289 tonnes dont 1122 au départ et 963  à l’arrivée.   Adou Faye

Gestion des déchets ménagers à Saint-Louis (Sénégal):Quelques pistes de réflexion Par  Papa Demba CISSOKHO

Je voudrais d’emblée saluer la mémoire de madame Eugène Poubelle, ce préfet qui, en 1884, obligeait les Parisiens à utiliser un récipient spécial pour déposer leurs ordures ménagères devant leurs portes, afin qu’elles ne soient plus éparpillées dans la rue avant d’être ramassées par les services municipaux. Les parisiens nommeront ce récipient « Poubelle ». A cette période-là, les Hommes confiaient à la nature le soin de digérer leurs déchets. Ce qui ne pouvait pas être récupéré ou utilisé pour nourrir des animaux était enfoui, brûlé ou servait d’engrais.
Mais avec le développement de l’urbanisation et l’industrialisation, le cycle naturel a été rompu. Car il y a eu une augmentation rapide du volume des déchets par rapport au temps de la réaction du cycle naturel et par conséquence les ordures sont entassées dans les rues, et partout dans les villes. C’est ainsi que l’hygiène publique devienne une véritable préoccupation. Est-il besoin de rappeler au passage que la salubrité publique est partie intégrante de la trilogie classique de l’ordre public consacré par le droit administratif ?

En entendant l’édile de la ville de Saint-Louis, monsieur Mansour Faye déclarer au soir de la sortie des fanaux que 2018 sera l’année de la citoyenneté pour la commune de Saint-Louis, il m’est venu à l’esprit de partager avec les habitants de la ville tricentenaire ces quelques bonnes pratiques qui participent d’une bonne gestion des déchets dans le périmètre communal.

Mais avant cela, permettez-moi d’abord de souligner les dangers qui peuvent provenir de ces déchets ménagers (les ordures urbaines, ou déchets urbains sont les déchets issus de l’activité journalière des ménages. Elles incluent également, les déchets des commerçants et artisans qui suivent les mêmes circuits de traitement). Ces dangers peuvent aussi bien affecter la population que l’environnement.
Pour ce qui concerne les populations, le problème des déchets ménagers peut être à l’origine des maladies transmises de l’animal à l’homme. En effet, les résidus nutritifs des déchets ménagers attirent une faune visible ou pas dont certains microorganismes (virus, champignons, bactéries etc.), les animaux errants, (chiens, chats, rats…)- vecteurs de la peste. Les décharges sauvages attirent les parasites et les animaux errants (chiens, chats, rats…) causant un problème de sécurité et de santé public pour les populations et les travailleurs. Et pour ce qui est des invertébrés, on constate que les ordures ménagères constituent le principal refuge de divers insectes dont les mouches, cafards, moustiques, vecteurs de maladies comme les diarrhées, les bilharzioses, le choléra, le paludisme…etc. Il est à noter aussi l’existence de possibilités de transmission de MST par la présence de déchets biomédicaux contaminés au niveau des poubelles (aiguilles, seringues, cotons etc.).
Il s’y ajoute que lorsque les ordures sont jetées à même le sol, elles peuvent à long-terme contaminer la nappe phréatique et donc endommager nos sources d’eau potable. En effet, la contamination de la nappe phréatique par des eaux de percolation chargées en divers polluants peut atteindre les eaux que nous consommons.
Sur le plan environnemental, les ordures ménagères sont aussi à l’origine de la dégradation de l’environnement à travers la pollution de l’air, de l’eau et du sol. Elles participent à l’augmentation des gaz à effet de serre comme le CO2, CH4, qui polluent l’air, entraine le réchauffement climatique cause du changement climatique et les polluants comme les nitrates (NO3, NOX), le phosphore qui contaminent les eaux et dégradent les terres cultivables.
D’autres conséquences peuvent être relevées notamment l’impact visuel des décharges, sans oublié notre environnement marron, les eaux usées, les odeurs nauséabondes, l’éparpillement des ordures qui défigurent nos villes. Nous sommes tous témoins de ces dégradations qui sont le plus souvent d’origine anthropique c’est-à-dire causées par l’Homme. C’est pourquoi l’homme doit être au centre du dispositif de gestion des déchets.
Il faut d’abord sensibiliser et attirer l’attention des acteurs locaux des communes sur les possibilités réelles d’une bonne gestion des déchets à partir de la maîtrise de toutes les étapes de la filière de gestion, mais surtout à partir de la réutilisation/valorisation des déchets comme solution pertinente à la problématique récurrente d’élimination des déchets ménagers, commerciaux et industriels (y compris déchets d’abattoirs).
Il faut ensuite convaincre particulièrement les acteurs et populations sur l’utilité du tri à la source des déchets ménagers organiques, qui non seulement participe à la réduction des quantités de déchets collectées, transportées et traitées, mais également à la diminution des coûts de gestion des déchets solides urbains, tout en apportant une plus-value au secteur de l’agriculture par l’utilisation du compost.

Les grands axes d’une politique de gestion des déchets :

La prévention des déchets : la prévention des déchets consiste à prévenir ou réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant sur la fabrication et sur la distribution des produits.
La prévention comporte deux niveaux :
Au niveau des producteurs, la prévention peut être menée en négociant avec les industriels et en leur donnant des objectifs. ⇒ démarche volontaire des entreprises ou loi ou système de taxe.
Au niveau du consommateur, organiser des campagnes de sensibilisation sur les produits générant moins de déchets, ou appliquer une redevance incitative pour la gestion des déchets (principe du pollueur-payeur : je paye pour ce que je jette) au lieu de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) liée aux taxes foncières.

La valorisation des déchets

La valorisation des déchets consiste dans ” le réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir de déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie”.
Deux types de valorisation sont retenus : la valorisation matière et la valorisation énergétique (compost, biogaz …).

Le principe des 3R

Réduire, Réutiliser, Recycler – permet de réduire la production d’ordures ménagères nécessitant un traitement collectif. Or, Réduction du volume de déchets = Réduction du nombre de camions poubelle sur nos routes = la réduction de déchets incinérés ou mis en décharge.
Il urge alors de sensibiliser les populations sur l’importance des poubelles mais aussi et surtout sur le nécessaire tri des déchets ménagers par les consommateurs d’abord et les pouvoirs publics ensuite. Plus d’un siècle après l’arrêté préfectoral d’Eugène Poubelle, nous sommes toujours à la traine par rapport à ce récipient qui est tout de même indispensable au cycle de gestion des déchets. Il faudrait alors faire de sorte que devant chaque maison qu’on puisse trouver une ou des poubelles et mettre en place un système de ramassage périodique pour éviter de transformer nos poubelles en bombe écologique. Il est vrai que nous n’avons pas les moyens des pays développés (la Scandinavie par exemple) où il y a quatre poubelles juxtaposées à chaque coin de rue : une poubelle pour les matières organiques biodégradables, une poubelle pour les produits recyclables tels que les bouteilles et sachets plastiques, une poubelle pour les conditionnements en verre et une autre pour les déchets ultimes. Mais encore faudrait-il que les populations soient suffisamment outillées pour identifier ces différents types de déchets et qu’elles soient conscientes du rôle citoyen qu’elles peuvent jouer dans ce domaine. Papa Demba CISSOKHO ,Journaliste diplômé du CESTI,Juriste d’affaires,Titulaire d’un Master II en Développement Durable & Management environnemental

Les Structures De Santé Manquent De Personnel : Pourtant 200 Médecins, 2 500 Sages-Femmes Et 3 Mille Infirmiers Chôment

https://www.walf-groupe.com/ Deux cents médecins diplômés, plus de 2 500 sages-femmes et près de 3 mille infirmiers n’ont pas d’emploi au Sénégal.
C’est ce que révèle Pr Jean Charles Moreau, directeur du Centre d’excellence africain pour la santé de la mère et de l’enfant (Cea-Samef). C’était, hier, en marge de la cérémonie de lancement du plan stratégique 2018-2022 de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Ucad. «On a vu, au niveau de la consolidation des ressources humaines comme nous le vivons, aujourd’hui, qu’il faut beaucoup d’efforts. Parce que l’Etat recrute de plus en plus rarement. La situation n’est pas reluisante dans les hôpitaux. Nous avons, aujourd’hui, 200 médecins diplômés, plus de 2 500 sages-femmes et près de 3 mille infirmiers qui sont au chômage», déclare Pr Moreau.
Pour lui,  il faudrait un plaidoyer fort pour pouvoir gérer ces professionnels de la santé qui sortent des formations.

Embouchant la même trompette, son adjoint, Pr Ousmane Ndiaye, souligne, lui aussi, que le chômage des acteurs de la santé est une réalité au Sénégal. Parce que, dit-il, il y a un gap en termes de ressources humaines à combler.

«Ce qui est important, c’est de dire que nous avons une insuffisance. Nous allons faire tout pour mobiliser le maximum de ressources humaines et essayer de combler ce gap», rassure-t-il. Il soutient que parfois, ce n’est pas un problème de disponibilité des ressources humaines mais plutôt une mauvaise répartition de celles-ci. Car, souligne-t-il, pour certaines spécialités comme la gynécologie ou la pédiatrie, la plupart des médecins qui sont formés dans cette discipline restent à Dakar. Ce qui le pousse à dire qu’il faut des mécanismes de motivation de ces personnes pour qu’elles aillent dans les zones où le besoin se fait sentir. «C’est un défi qu’on doit relever pour essayer de tout faire pour que la couverture soit la plus efficace possible au niveau du territoire national»,  lance-t-il. Il reconnait que la demande est trop forte par rapport à l’offre. Ce qui, de son avis, est à l’origine des surcharges de travail dans les structures de santé. Il indique, par ailleurs, qu’il faut que nos universités puissent servir les populations par le biais d’interventions réalistes à haut impact. Ce, pour réduire tout ce qui est morbidité et mortalité maternelle et améliorer la santé des populations qui est un facteur important de développement.Mamadou Samba BARRY

Mary Teuw Niane annule sa visite à l’Ucad

https://www.pressafrik.com Les étudiants n’auront pas à faire front devant la grande porte du campus universitaire de Dakar pour empêcher que le ministre de l’Enseignement supérieur n’entre à l’Ucad. Mary Teuw Niane a annulé sa visite dans le temple du savoir qui était prévue ce jeudi à 15 heures, selon un des membres de son cabinet.
Lors d’un point de presse organisé ce matin à l’Ucad, les amicales qui composent l’université de la capitale avaient émis de sérieuses mises garde à l’endroit de leur ministre tutelle. Le défendant de ne pas s’aventurer à leur rendre visite. Ils déplorent l’indifférence dont ce dernier fait montre à leur endroit, malgré les nombreuses sollicitations en vue de se réunir autour d’une même table pour discuter des problèmes des étudiants.AYOBA FAYE

 Université Virtuelle Du Sénégal, Le Plus Grand Scandale De Toute L’histoire De L’enseignement Supérieur, Selon Yankhoba SEYDI

https://www.walf-groupe.com/ Invité de l’édition du soir de  ce mercredi de Walf TV, le coordonnateur du Syndicat autonome des Enseignants du Sénégal (SAES) de l’université de Dakar est revenu sur les difficultés que rencontrent les universités publiques sénégalaises.Selon lui, la palme revient à l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) qui selon lui est le plus grand scandale de toute l’histoire de l’enseignement supérieur
.https://www.youtube.com/watch?v=8GnkfmELCpA&feature=youtu.be

Université de Ziguinchor : L’Ige et l’Ofnac invités à fouiller le Crous

Seneweb.com Près de 500 millions de francs Cfa auraient été détournés au Centre des œuvres universitaires et sociales de Ziguinchor. Le Syndicat autonome des travailleurs des universités et de centres universitaires (Satuc), section Université Assane Seck de Ziguinchor, réclame une mission de contrôle sur la gestion du Crous.

Les membres du Syndicat autonome des travailleurs des universités de Ziguinchor déplorent les nombreux blocages notés dans le fonctionnement du service social. Ils suggèrent que l’Inspection générale d’État (Ige) et l’Office national de lutte contre la fraude et la concussion (Ofnac) viennent fouiller la gestion du Crous pour mettre la lumière sur le détournement présumé de près de 500 millions de francs Cfa.

Sidaty Sané, Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des universités et de centres universitaires (Satuc), section Assane Seck, note que « s’il y’a des rumeurs par rapport à des malversations au niveau du Crous ou au niveau de l’université, il va falloir qu’on envoie l’Ige ou l’Ofnac pour enquêter afin que les responsabilités soient situées ». « Ce que nous voulons, c’est que l’université Assane Seck de Ziguinchor fonctionne normalement. Cette université ne peut pas fonctionner tant qu’il y’a ces suspicions de vols et de détournements », a-t-il déclaré lors de l’Assemblée générale tenue ce jeudi à l’issue de laquelle un mot d’ordre de grève de 48 heures a été décrété.Ndèye Fatou NDIAYE

Nuages sur l’Education:Le Cusems prêt au combat contre l’Etat pour…

https://www.pressafrik.com/ Des tensions guettent l’école sénégalaise, a déclaré Abdoulaye Ndoye qui sonne l’alarme sur les répercussions négatives que peuvent avoir le non-respect, par l’Etat, de ses engagements envers les enseignants.

«Non seulement le gouvernement n’est pas dans les dispositions pour discuter avec les enseignants, mais il exerce une violence institutionnelle sur le corps enseignant», a déclaré le Secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems).

Selon lui, les nombreux de d’échoppe avec l’Etat font que l’école sénégalaise n’emprunte pas la voie de la stabilisation : «les indemnités du bac et du Bfem du mois de juillet 2017 n’ont pas été payées jusqu’à présent, alors que la date butoir c’est le 30 novembre 2017. C’est inadmissible et inacceptable. La deuxième chose, c’est les ponctions opérées sur les salaires du mois de novembre».
Selon lui, l’Etat n’ayant pas respecté ses engagements, les enseignants allaient en tirer les conclusions de rigueur et agir en conséquence. Le syndicaliste a aussi relevé l’alignement de l’indemnité de logement entre autres.
Ce qui fait que, confie M. Ndoye à Sud Fm, les enseignants ne peuvent plus continuer à subir ces agissements du gouvernement.Ousmane Demba Kane

PR SOULEYMANE BACHIR DIAGNE, LAURÉAT DU PRIX FRANTZ FANON LIFETIME ACHIEVEMENT

Dakar, 4 jan (APS) – Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a remporté le Prix Frantz Fanon Lifetime Achievement, décerné par l’Association Caribéenne de Philosophie (CPA, en anglais), pour sa contribution au « renouvellement des études africaines », a appris l’APS, ce jeudi.
« Ce prix sera remis lors du congrès annuel de l’Association Caribéenne de Philosophie ; congrès qui se tiendra, pour la première fois, en terre africaine à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar les 19 et 20 juin 2018 », précise un communiqué de la Société sénégalaise de philosophie (SOSEPHI), reçu à l’APS.

La même source ajoute que ce congrès sera organisé en collaboration avec la SOSEPHI, dont le Professeur Souleymane Bachir Diagne est membre et aura pour thème : « Changer la géographie de la Raison — Les modes de savoir, passé et futur ».

« Ce prix est le plus prestigieux décerné par l’Association caribéenne de philosophie et a pour objectif de récompenser les chercheurs dont l’œuvre est considérée comme ayant eu une portée heuristique et émancipatrice de premier plan pour les peuples caribéens et africains », lit-on dans le communiqué.
Le texte note que le Professeur Diagne est honoré par plus de quatre cent 400 membres de la ‘’Caribbean Philosophical Association’’ (CPA) sur proposition de la SOSEPHI.
« Ces derniers ont décidé, au terme d’un vote démocratique, de lui décerner le Frantz Fanon Lifetime Achievement Prize », renseigne le communiqué
Selon le texte, « ce qui est affirmé à travers ce prix, c’est l’importance du travail du Professeur Souleymane Bachir Diagne pour le renouvellement des études africaines d’abord mais également pour le décentrement idéologique de la philosophie et la prise en compte des paradigmes venus des pays du Sud ».
La Société sénégalaise de philosophie (SOSEPHI) a organisé en décembre dernier à Dakar un colloque international pour rendre hommage au Professeur Souleymane Bachir Diagne de l’Université Columbia (Etats-Unis).ASB/OID/ASG

 DÉCÈS DE LA VEUVE DE PAULIN SOUMANO VIEYRA

Dakar, 4 jan (APS) – La romancière Annoncia Myriam Warner-Vieyra, veuve du cinéaste sénégalais Paulin Soumano Vieyra, considéré comme un pionnier du 7e art africain, est décédée vendredi dernier à Tours (France), à l’âge de 78 ans, a-t-on appris jeudi à Dakar.
Selon un communiqué transmis à l’APS, la levée du corps de la défunte se tiendra le mardi 9 janvier, à 14 heures, à l’hôpital principal de Dakar, suivie de son inhumation au cimetière catholique de Bel air, le même jour.
Auparavant, une veillée de prière est prévue le lundi à partir de 18 heures 30 à la cité Patte d’Oie Builders, à Dakar, précise le communiqué reçu de PSVFilms’’ (Paulin Soumano Vieyra films), la structure chargée de gérer l’héritage du cinéaste époux de la défunte.

Mme Vieyra est une ancienne bibliothécaire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, diplômée de l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes du Sénégal (EBAD).

Elle a été aussi membre de l’Association des écrivains du Sénégal (AES) et des Amies du musée de la femme « Henriette Bathily ».
« Après trente ans d’activités professionnelles au Sénégal dont vingt-sept comme documentaliste de l’Institut de pédiatrie sociale à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, mes activités sont maintenant surtout culturelles et sociales », confiait-elle dans un entretien paru sur le site de « PSVFilms »
Cette Guadeloupéenne née le 25 mars 1939 à Pointe-à-Pitre, est arrivée au Sénégal en 1961, avant d’épouser Paulin Soumano Vieyra en avril de la même année.
Son amour pour le Sénégal reste marqué par le premier Festival mondial des arts nègres, « un évènement inoubliable », relevait-elle.
Annoncia Myriam Warner-Vieyra a écrit plusieurs ouvrages dont des romans, recueils de nouvelles et poèmes publiés à Présence africaine, dont « Le Quimboiseur l’avait dit » (1980) et « Juletane » (1982).
Il y a aussi un recueil de neuf nouvelles « Femmes échouées »’ (1988) et de poème, ’’Dans le temple de la négritude : hommage à Léopold Sédar Senghor », publié à l’occasion de son 70e anniversaire.
Mme Vieyra part rejoindre son époux trente ans après la disparition de ce dernier, le 4 novembre 1987.
Le Festival panafricain de cinéma et de l’audiovisuel de Ouagadougou (FESPACO) et au Quai Branly à Paris en novembre de la même année, dans le cadre d’un colloque.FKS/BK

«Le plus grand danger qui guette la presse»

Seneweb.com |Issa Sall, directeur de publication de Nouvel Horizon, qui cesse de paraître ce vendredi, fustige l’attitude de l’État vis-à-vis du secteur médiatique. «Ce qui menace la presse, c’est le désintérêt sur un secteur économique qui emploie des milliers de personnes», pose-t-il dans un entretien avec Enquête. «Il faut que les autorités réfléchissent sur les problèmes de la presse par le prisme économique, recommande Issa Sall.
C’est vrai que le Code de la presse en développe quelques aspects dans l’ensemble, mais je pense que la régulation dans ce secteur, c’est d’abord en revoir le modèle économique. C’est une nécessité.» À défaut, «il y a beaucoup d’organes qui sont appelés à disparaître», assure le directeur de publication de Nouvel Horizon. Qui ajoute : «On aura alors dans le paysage médiatique des organes de propagande, ethniciste, de lobbies ou de soutien comme on l’a vu au début dans les années 2006 et 2008.Ce sont ces types d’organes qui se développent aujourd’hui, qui tiennent le haut du pavé parce que leurs économies n’ont rien à voir avec celles d’une économie moderne.SenewebNews –

Khalifa Dramé, initiateur du festival « Koom Koom » : « Une contribution pour la paix et le développement de la Casamance… »

http://www.lesoleil.sn/ La 10e édition du festival « Koom Koom » s’est déroulée du 14 au 17 décembre dernier, à Ziguinchor. Pour l’initiateur de cet évènement, Khalifa Dramé, président du groupe « Gorgorlou », le festival se veut une contribution pour la paix et le développement de cette région du pays. Le festival va, à partir de 2018, amorcer une nouvelle étape qui fera de l’événement un instrument économique autour de l’articulation de la grappe Tourisme, industries culturelles, artisanat et environnement (Ticae).

Le festival «Koom Koom» de Ziguinchor a soufflé ses dix bougies. Quel bilan faites-vous de toutes ces précédentes éditions ?

Dix ans, c’est plus que satisfaisant, puisque c’est sur plusieurs étapes. La première consistait à faire connaître le matériau calebasse aux différentes populations, mais aussi, à travers le festival, faire connaître cet instrument qui est un moyen de promotion de la destination. A ce titre, aujourd’hui, vous allez à Ziguinchor, vous demandez le festival «Koom Koom», les gens peuvent vous indiquer. C’est un évènement attendu par l’ensemble des populations qui avaient toujours été impliquées et aujourd’hui par de nouvelles personnes. A ce titre, cette première étape a été réussie. Maintenant, nous passons à la seconde étape. Dans les dix prochaines années, nous avons décidé de faire de ce festival un instrument économique autour de l’articulation de la grappe Tourisme, industries culturelles, artisanat et environnement (Ticae). Nous pensons que c’est grâce à cette grappe que nous pourrions développer le tourisme puisque si on prend les statistiques au niveau mondial, l’Omt dit que les pays à vocation culturelle vont bénéficier, jusqu’aux horizons 2040, du maximum des flux touristiques mondiaux.
Le chef de l’État s’est engagé à faire de la Casamance une destination touristique prioritaire. L’ambition de l’État du Sénégal est d’apporter 3 millions de touristes par an à partir de 2023. De notre côté, nous voulons faire venir 300.000 touristes en Casamance parce que les recettes seront, au moins, de 200 milliards de FCfa qui seront bien partagés entre l’industrie touristique, les industries culturelles, l’artisanat et l’environnement. Voilà le combat qui vaille pour nous pendant les dix prochaines années. Nous cherchons des opportunités d’affaires, non seulement pour les acteurs du tourisme, mais aussi pour ceux de la culture, de l’artisanat et de l’environnement. C’est pourquoi cette grappe va travailler les dix prochaines années à faire en sorte que cette grappe soit mieux articulée par les privés et par l’État parce qu’il faut un partenariat public-privé très fort pour arriver à cet objectif qui est de créer 3.500 emplois ou d’en consolider, de développer la culture. Trois millions de touristes, c’est trois millions de produits artisanaux et artistiques à commercialiser aux différents touristes qui vont venir. Trois millions qui regardent, au moins, deux à trois spectacles ; c’est une manne financière importante pour les acteurs de la culture. Maintenant, le packaging concerne après les acteurs du tourisme, l’hôtellerie et autres. Pour nous acteurs culturels, nous allons à la recherche d’opportunités, et le tourisme nous les offre  pour développer la culture. Il y a des activités et cela de renforce les capacités. On a besoin de beaucoup de guides pour accueillir tous ces touristes ; ce seront des guides culturels puisque ce sont eux, les détenteurs et protecteurs du patrimoine, qui seront formés pour pouvoir guider des gens. Dans les villages, les terroirs et les quartiers, nous allons former ces guides-là. Il faut également de la formation en matière de tourisme. Ce sont des services et ils doivent être de qualité, et dans ces derniers, il y a les groupes culturels que nous allons former et équiper. Il faut les formaliser et les structurer. On a réussi à faire en sorte que les populations s’approprient le festival. Maintenant, il faut créer les conditions d’une économie durable avec ces populations. Ce sera la seconde étape que nous allons amorcer à partir de 2018.

Ce festival a-t-il contribué à changer le paysage économique, culturel et touristique de Ziguinchor ?

Depuis quelques années, nous avons formé beaucoup d’artisans qui sont aujourd’hui disséminés partout au Sénégal. C’est déjà un impact. Les gens commencent à comprendre qu’écologiquement et au niveau environnemental, la calebasse offre beaucoup d’opportunités. C’est un symbole de notre patrimoine culturel et les gens se l’approprient petit à petit. Beaucoup d’artistes, aujourd’hui, utilisent des batteries en calebasse. Il y a un développement de l’industrie musicale autour de la question. Économiquement, je travaille sur un projet qui s’appelle « Sur les traces de la calebasse ». Nous faisons venir des dizaines de touristes qui viennent visiter le patrimoine culturel. A travers la calebasse, on dit qu’il n’y a jamais de mariage, de baptême ou encore de décès sans calebasse. A partir de ce moment, la calebasse devient un guide pour les touristes puisqu’ils veulent découvrir l’ensemble des cultures de ces communautés qui symbolisent et tournent autour de la calebasse. Aujourd’hui, ce n’est plus la plage ou le soleil que les gens viennent chercher, mais plutôt la culture et les échanges. nous offrons donc à ces touristes tout ce que la calebasse est capable d’offrir dans ce domaine. Au niveau des relations, il y a beaucoup de localités qui tournent autour du festival. Avant, c’était juste la Casamance, maintenant nous avons beaucoup de régions du Sénégal parmi lesquelles les îles du Saloum. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler sur un circuit Iles du Saloum-Casamance-Pays Bassari. C’est la demande du tourisme mondial. Des conventions ont été signées et nous avons organisé plusieurs symposiums. Au plan médical, des experts sont convaincus que la calebasse comporte des propriétés essentielles pour la vie. Nous avons travaillé sur des aspects écologiques de la calebasse dans la possibilité pour celle-ci de mieux conserver ses aliments et d’amoindrir la consommation énergétique. Nous avons aussi fait des forums sur différents aspects de la calebasse et nous sommes en train d’élargir le champ des partenaires pour amener des scientifiques, des chercheurs, des industries, à travailler sur les différentes opportunités offertes par ce matériau.

Vu l’importance accordée à la calebasse sur toute l’étendue du territoire, est-ce que vous pensez délocaliser ce festival ?

Le festival à Ziguinchor, c’est notre contribution pour la paix et le développement de cette région. C’est la région qui a besoin de la solidarité de tous les Sénégalais. Pour nous, c’était une contribution d’aller créer un outil de communication et de promotion, mais aussi un marché du tourisme de la culture des arts. Mais, c’est aussi ce que nous menons dans les autres régions du Sénégal ; nous participons à des forums pour expliquer les bienfaits de la calebasse. Ce festival est vraiment destiné à la Casamance, pour le moment, mais les produits de la calebasse sortent pour participer à des évènements au niveau international tout comme au niveau national.Propos recueillis par Samba Oumar FALL

Pour un meilleur traitement des candidats au Hadj : Les voyagistes privés mettent en place un cadre fédérateur

 http://www.lesoleil.sn/ Les organisations privées sénégalaises en charge de l’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam en Arabie Saoudite ont mis en place un cadre de concertation et de communication pour mieux convoyer les candidats au Hadj. L’assemblée générale constitutive de cette structure d’échanges s’est tenue à l’Institut islamique de Dakar hier.
Les voyagistes privés sénégalais en charge du convoi des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam en Arabie Saoudite ont créé le Regroupement des organisateurs privés du Hadj et de la Umrah au Sénégal (Renophus). Ils ont tenu, hier, à l’Institut islamique de Dakar, l’assemblée générale constitutive de ce cadre. « L’idée de mettre en place cette structure est née le 11 novembre 2017, lors d’une assemblée générale d’évaluation du pèlerinage de l’année dernière », a informé le président du Renophus, le colonel Moustapha Diongue. Selon lui, cette évaluation a fait ressortir des difficultés auxquelles sont confrontés les pèlerins sénégalais et les convoyeurs privés : problèmes de restauration à Mouna et de logement à Arafat.Le colonel Moustapha Diongue a révélé que « lors du dernier pèlerinage, certains privés ont payé une somme de 500 riyals, environ 74.000 FCfa, pour disposer de tentes climatisées à Arafat, alors que d’autres n’ont pas pu en disposer ». Aussi, à chaque édition, des pèlerins sont laissés en rade à Dakar, faute de places. C’est pour éviter tous ces dysfonctionnements que les voyagistes privés du pèlerinage à la Mecque ont eu l’idée de mettre sur place le Renophus dont l’objectif principal est de fédérer toutes les organisations en charge du Hadj autour d’un même idéal : « Faire de la communauté du Hadj une réalité ». Après l’élection d’un bureau dirigé par le colonel Moustapha Diongue, la création des commissions (juridique, finances, religieuse, organisation, etc.) s’est opérée.
« Sur les 247 organisations privées sénégalaises intervenant dans l’organisation du pèlerinage, 215 ont déjà adhéré au Renophus », a déclaré son président qui a ajouté que « l’organisation, ouverte à tous les voyagistes privés, se veut un espace de coordination pour mettre le pèlerin sénégalais dans les conditions lui permettant de bien effectuer les formalités du pèlerinage ». Faut-il rappeler que le gouvernement est toujours dans cette logique de responsabiliser les voyagistes privés pour convoyer les candidats au Hadj. Sur un quota de 10.500 pèlerins accordé au Sénégal, les privés avaient convoyé les 9.500, soit plus de 90 %. Pour assurer cette « privatisation intégrale », les voyagistes privés ont besoin de fédérer leurs forces.
En perspective du pèlerinage 2018, le colonel Moustapha Diongue a informé que « le Renophus envisage de faire une visite de terrain au nouvel aéroport international Blaise Diagne (Aibd) « pour identifier tous les problèmes qui pourraient se poser ici ». Selon lui, il faut anticiper sur l’organisation du pèlerinage, un voyage dont la réduction du coût du pèlerinage est demandée.Aliou Ngamby NDIAYE



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