Revue de Presse du Mercredi 18 Octobre 2017

1683

Mahammad Dionne et près de dix ministres à Paris pour un séminaire

Seneweb.com Le Premier ministre, Mahammad Dionne, quitte Dakar pour Paris ce mercredi, peu après le Conseil des ministres. D’après Les Échos, il ne sera pas seul. Le chef du gouvernement sera accompagné de près d’une dizaine de membres de son gouvernement. Et des plus illustres.
Le journal cite : Amadou Bâ (Finances), Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur), Abdoulaye Daouda Diallo (Infrastructures), Mary Teuw Niane (Enseignement supérieur), Mansour Faye (Hydraulique), Mame Mbaye Niang (Tourisme), Mansour Élimane Kane (Pétrole) et Thierno Dieng (Environnement).Cette délégation gouvernementale participe, ce jeudi, à un séminaire avec des membres du gouvernement français conduits par le Premier ministre Édouard Philippe. Au menu des échanges, prédit Les Échos, l’économie, la sécurité, la défense, l’énergie, notamment. (Les Échos)

DAKAR A CONSACRÉ 12% DE SON PIB AUX INVESTISSEMENTS EN 2016 (BCEAO)

Dakar, 18 oct (APS) – Le Sénégal est en tête des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) où sont observés les efforts d’investissement public les plus significatifs en 2016 dans l’Union.
 « Par pays, les efforts d’investissement public les plus significatifs ont été observés au Burkina (9,5% du PIB en 2016 contre 6,9% en 2015), au Mali (9,3% du PIB en 2016 contre 7,3% en 2015), en Côte d’Ivoire (7,5% du PIB en 2016 contre 6,6% en 2014) et au Sénégal (12,0% du PIB en 2016, contre 11,3% en 2015) », selon le rapport annuel de la BCEAO.
Il en résulte que « le déficit global, base engagement, dons compris à fin décembre 2016, s’est aggravé de 136,5 milliards pour s’établir à 2.341,9 milliards, soit 4,0% du PIB ». En 2015, il se chiffrait à 2.205,4 milliards ou 4,1% du PIB.

« Base caisse, le déficit est ressorti à 2.421,7 milliards et a été financé à hauteur de 1.934,0 milliards, soit 79,9%, par des émissions nettes de titres publics sur le marché régional de la dette publique. »

La BCEAO souligne qu’au plan des finances publiques, les Etats membres de l’Union se sont illustrés par la poursuite de leurs efforts d’investissement dans les infrastructures et les secteurs sociaux, en vue de créer les conditions d’une croissance durable et inclusive, ainsi que par une hausse des dépenses courantes.
« Dans ce contexte, les opérations financières de l’Etat se sont soldées par un déficit budgétaire en hausse de 954,4 milliards ou 9,3% par rapport à l’année précédente. Une progression a été enregistrée dans tous les pays de l’Union, à l’exception du Niger qui a accusé un recul de 5,3%. »
Selon le rapport annuel de la BCEAO, « les plus fortes hausses des recettes budgétaires, d’une année à l’autre, ont été notées au Burkina (+16,0%), en Côte d’Ivoire (+13,4%) et au Mali (+9,6%) ».
« En dépit de cette amélioration du recouvrement des recettes, le taux de pression fiscale reste faible. Il est passé de 16,6% en 2014 à 17,1% en 2016, demeurant en deçà de l’objectif communautaire de 20% au minimum visé à l’horizon 2019. »
Les recettes non fiscales se sont chiffrées à 1.004,9 milliards en 2016, contre 1.227,9 milliards un an plus tôt. Quant aux dons budgétaires, ils se sont élevés à 1.321,7 milliards sur l’année 2016, en légère hausse de 0,8% par rapport à 2015. ASG/ASB

CDC GROUP, UNE INSTITUTION FINANCIÈRE BRITANNIQUE, RÉSERVE 60% DE SON CAPITAL À L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE

Dakar, 17 oct (APS) – Le Commonwealth Development Group (CDC Group), une institution britannique de financement du développement, a déclaré mardi vouloir investir en Afrique subsaharienne 60% de son nouveau capital estimé à 2.600 milliards de francs CFA, dans le but de soutenir le secteur privé africain dans la création d’emplois.
« Nous venons de bénéficier d’une augmentation de capital de la part du gouvernement britannique, qui s’élève à 2.600 milliards de francs CFA. Nous souhaitons investir près de 60% de cet argent en Afrique, dans des projets structurants », a annoncé son directeur général Mark Pay, lors d’une conférence de presse, à Dakar.
Le CDC Group cible « un certain nombre de secteurs prioritaires dont celui du bâtiment, parce qu’il permet de créer beaucoup d’emplois », a-t-il précisé, avant de citer le secteur de l’énergie, également ’’prioritaire » pour l’institution financière britannique.
« Nous souhaiterions transformer le gaz que le Sénégal va produire en énergie, comme nous l’avons fait en Côte d’Ivoire. Nous investirons également dans l’agriculture, un secteur important, même s’il est difficile pour les investisseurs », a déclaré M. Pay.

Le directeur général du CDC Group a dit que son institution ambitionne d’aider le secteur privé à se développer. « Au Sénégal, a ajouté Mark Pay, nous sommes prêts à aider à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent », le programme gouvernemental dont l’ambition est de conduire le Sénégal à l’émergence d’ici 2035.

Il affirme qu’en 2016, le Commonwealth Development Group avait « investi 1,5 milliard de francs CFA en Afrique, et cela a généré plus d’un million d’emplois ».
« Un solide secteur privé est essentiel au développement d’une économie robuste et prospère, qui construit des infrastructures, offre des produits et services et crée des emplois », a souligné Mark Pay.
« Aujourd’hui, nous sommes au Sénégal, et demain nous irons en Côte d’Ivoire pour y tenir la même rencontre. Nous venons d’abord chercher des projets et trouver des entreprises partenaires pour les convaincre d’investir dans des secteurs où il y a des défis », a-t-il expliqué.
Mark Pay assure que l’Afrique est « le seul continent où le CDC Group a toujours investi depuis 2010 ».Le CDC Group affirme dans un document de presse qu’il détient 650 entreprises et se présente comme « le Fonds de financement du développement du Royaume-Uni qui investit dans des entreprises à fort potentiel en Afrique ».
Le même document précise que les investissements en Afrique de l’Ouest francophone du CDC Group « s’élèvent actuellement à 300 millions de dollars US’’.
« Le groupe investit directement en capitaux propres ou en dette, et indirectement par le biais de fonds d’investissement. Il soutient 69 fonds dans 31 pays », est-il écrit dans le document de presse.SK/BK/ESF

FINANCEMENT STRUCTURE D’ENTREPRISE:LE BMN ET IMPAXIS CAPITAL S’ALLIENT

http://www.sudonline.sn/ Dans un souci d’améliorer la compétitivité des entreprises sénégalaises, le Bureau de mise à niveau (Bmn) et Impaxis Capital ont signé hier mardi 17 octobre, à Dakar un accord de partenariat devant faciliter l’accès au financement des investissements de mise à niveau des entreprises bénéficiaires
«Aujourd’hui, diagnostiquer au plus près une entreprise, connaitre ces problèmes de fonds propres, connaitre ces problèmes d’endettement, connaitre son mécanisme d’investissement, la qualité de son marché sont des choses qui nous interpellent directement. Et c’est tout le sens de cette collaboration que comptent développer avec les experts du Bmn», a soutenu hier mardi 17 octobre, à Dakar Momar Ndour, président directeur général de Impaxis Capital. C’était en marge de la signature de convention entre ladite société et le Bureau de mise à niveau (Bmn).
Selon lui: «Jusqu’ici, nous avons travaillé avec les grandes entreprises.  Nous avons décidé dans le cadre d’une diversification de nous associer au Bureau de mise à niveau en apportant notre savoir-faire à des Petites et moyennes entreprises (Pme). Mais nous pensons que la Pme est cœur du développement de nos pays. Sous ce rapport, il est important pour nous de travailler avec la Pme. Parce que la vraie croissance économique de nos pays partira des Pme pour ainsi sortir les populations de la pauvreté», a-t-il expliqué.
Et d’ajouter: «Chaque Pme a un diagnostic et une solution  appropriée. La solution peut être locale avec l’existence de l’épargne. Nous sommes convaincus que les banques au Sénégal peuvent financer les projets la condition qu’elles soient bien présentées et qu’ils montrent la qualité du manager, l’organisation, l’accompagnement du Bmn, bref tout l’écosystème qui permet à l’entreprise d’être performante».
Ibrahima Diouf, directeur du Bureau de mise à niveau (Bmn) dira: «Nous avons constaté que beaucoup d’entreprises butent dans la mise œuvre de leur plan d’investissement et de leur plan de mise à niveau, faute de financements sur fonds propres, et bancaires.  Et en s’alliant avec Impaxis Capital, cela permettra sans doute avec le concourt de la Bmn à ces entreprises de trouver grâce à des innovations, des interventions spécifiques des financements nécessaires».
Mieux, précise-t-il: «Un des objectifs finaux c’est de permettre aux entreprises choisies au regard de leur chiffres d’affaires, de leur capacité d’endettement, de leur marge de progression de faire de ces entreprises des champions nationaux dans le court terme aux fins de les permettre de faire face à la concurrence»

BRVM:Le SUKUK ETAT DU SENEGAL est le titre le plus actif en valeur

http://www.lejecos.com/ La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mardi 17 octobre 2017 en hausse par rapport à la séance précédente indique le bulletin officielle de la Cote.L’indice BRVM 10 est passé de 209,05 à 212,12 points, soit une progression de 1,47 %. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 1,08 % à 234,18 points contre 231,68 points précédemment.
La valeur des transactions s’est établie à 989,07 millions de FCFA contre 853,09 millions de FCFA le lundi dernier.
La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 108,78 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 2 899,08 milliards de FCFA.
Le titre le plus actif en volume est ETI TG avec 382 853 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SUKUK ETAT DU SENEGAL 6 % 2016-2026 avec 441,08 millions de FCFA de transactions. Oumar Nourou

Transfert d’argent au Sénégal:Un marché de toutes les convoitises

APA – Dakar (Sénégal) En l’espace d’une décennie, le Sénégal a enregistré une floraison de structures de transfert d’argent. Longtemps géré par les banques classiques et les mutuelles de crédit, le marché des transferts, aujourd’hui en plein essor, semble être plus libéralisé avec l’arrivée d’autres acteurs privés.
Même si cette innovation permet à une part importante de la population d’accéder à ces services avec des gains de rapidité et de proximité, il se pose, cependant, des questions de transparence, de qualité du service et de cherté des frais de transactions.
Jadis, pour envoyer de l’argent aux parents et proches à l’intérieur du pays, on était obligé de se déplacer jusque dans les gares routières pour les confier soit à un chauffeur, un apprenti ou une connaissance qui partait en voyage dans la localité où réside le destinataire de ce montant.
Même si on continue d’assister à ce mode de transaction, le taux de fréquence semble diminuer ces dernières années avec l’apparition d’autres canaux d’envoi d’argent comme Western union, Moneygram… deux institutions considérées comme les précurseurs sur le marché des transferts. Il a fallu attendre près d’une quinzaine d’années pour voir d’autres structures de transfert investir le marché.
D’abord, Money Express, une filiale du Groupe Chaka, née en 2002 pour répondre à un besoin de transfert d’argent électronique fiable, rapide et sécurisé. Money Express s’est très vite imposé comme une solution de transfert d’argent dans l’espace africain. Money Express a reçu en 2011 l’agrément de l’Union européenne pour opérer dans tous les Etats de la communauté et répondre ainsi aux besoins de la diaspora africaine. Dans la même année, elle a reçu l’acceptation de cotation par le NYSE-Euronext, devenant ainsi la 1ère entreprise sénégalaise cotée à la bourse de Paris.
En 2008, on a assisté à l’arrivée de Wari (qui veut dire, en langue dioula, « argent, richesse, finance »). C’est un ensemble de solutions organisées autour d’une plate-forme et destinées à répondre aux besoins du grand public, en Afrique et dans le monde.
En effet, les services Wari peuvent être utilisés directement ou à travers différents types de supports tels que le téléphone mobile, la carte, un compte ou à travers des intermédiaires qui sont des agents Wari. Cette compagnie propose une large variété de produits et services : les paiements de factures (eau, électricité, abonnement Tv), l’achat de crédit téléphonique à moindre coût, le transfert d’argent, entre autres, quel que soit le moyen de paiement (cash, carte, etc.).
Quelques années plus tard, un autre opérateur se lance dans le marché des transferts. Il s’agit de Joni Joni, un système de transfert d’argent et de paiement électronique, développé par la société sénégalaise BOSS (Boygues Solutions Systems Limited), filiale du Groupe BOYGUES qui a démarré ses activités en 2003 à travers sa société « Dak’Cor», lit-on sur leur site.
Dans le cadre de la diversification de ses produits et services le Groupe s’est lancé dans le développement de solutions informatiques, le transfert d’argent. Joni-Joni dispose aujourd’hui d’un réseau de proximité de 8000 points de services au Sénégal, constitué de banques, d’institutions de micro-finance, qui lui permet d’offrir chaque jour à des milliers de sénégalais, la possibilité d’envoyer et de recevoir de l’argent à moindre coût, de payer des factures d’eau et d’électricité, d’acheter du crédit téléphonique, de faire des achats en ligne…
Le marché de transfert continue de connaître un dynamisme avec l’avènement d’un autre produit dénommée « Yoban’tel », un service conçu par la Société générale de Banques du Sénégal (SGBS) sur la base d’un partenariat avec le Crédit mutuel Sénégal (Cms) et l’opérateur de téléphonie mobile Tigo.
Le service devait permettre dans un premier temps le transfert d’argent entre deux personnes, et le paiement des factures de Canalsat horizons. Mais progressivement, les responsables envisagent de l’ouvrir à d’autres fonctionnalités, notamment le rechargement téléphonique Tigo, etc.

Pour s’adapter au nouveau contexte et mieux exploiter les nombreuses opportunités qu’offrent les Tics, le groupe La Poste a élaboré une nouvelle politique par une diversification de ses produits. Outre ses services traditionnels, la Poste s’est modernisée en investissant le marché lucratif des transferts électronique d’argent en utilisant son propre réseau.

Pour Serigne Gaye, président du Réseau national des prestataires du transfert d’argent (RENAPTA), l’avènement du transfert d’argent – wari, joni joni etc – est une bonne chose, car il contribue à l’allégement des formalités anodines imposées par les banques et ainsi à se départir de l’immobilisme bancaire.
Selon lui, la proximité est de rigueur et beaucoup plus de services ne nécessitent plus de rangs serrés et de perte de temps. En plus, ajoute-t-il, c’est un nouveau secteur créateur d’emplois, car pour 60 000 guichets c’est 60 000 emplois au moins qui sont créés, si on considère qu’il y a au moins une personne par guichet ; mais c’est plus que cela car il faut la sécurité, le nettoiement et les courses. A son avis, la floraison de ces structures de transferts d’argent ne traduit pas une faillite des banques dans leurs offres de services aux clients.
« L’activité principale de la banque est l’épargne et le crédit. Les transferts y sont des produits accessoires. Mais les services additifs incorporés dans les transferts d’argent ne profitent pas aux banques car vous verrez mal une banque payer des factures Senelec, Sde, etc », justifie-t-il.
Selon M. Gaye, la qualité de service laisse à désirer car la capacité des serveurs de certains opérateurs est assez faible et ne supporte pas un flux soutenu de transactions. Ce qui crée souvent, explique-t-il, des saturations et des pertes de réseau.
En plus de cela, les capitaux disponibles chez les exploitants font défauts. « La demande est plus forte que l’offre des points de transfert. Rares sont les points qui assurent un service continu car il faut beaucoup d’argent et les banques qui donnent les agréments ne jouent pas le jeu car elles n’accompagnent jamais les exploitants et pourtant elles gagnent en retour beaucoup sur les commissions à partir des maigres ressources des exploitants », souligne-t-il.
Rappelant que le transfert d’argent n’a rien d’une banque qui est spécialisée en épargne et crédit ici il ne s’agit ni d’épargne ni de crédit mais de simples transferts d’argent d’une personne à une autre via un système électronique.
De son côté, Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), affirme que le marché des transferts d’argent est en plein essor. D’après lui, la rapidité dans le traitement de l’opération constitue le premier motif de choix dans l’utilisation d’un service de transfert. Cela permet d’accroître le portefeuille clientèle et le chiffre d’affaire par un transfert rapide et efficace.
Toutefois, il relève que la floraison des transferts d’argent peut traduire une faille des banques dans leur incapacité d’élargir certains de leurs services financiers et leur déconnexion d’une grosse partie de la population.
Il s’agit énumère-t-il, de la disponibilité de transferts d’argent  24H/24, de même les jours fériés et les week-ends, de la proximité des points de transferts d’argent, de la facilité dans le paiement des factures. Le président de l’Acsif n’a pas manqué de mettre en évidence quelques défis qui interpellent le secteur des transferts d’argent.
Il déplore ainsi les problèmes de connexion ou de liquidité, le retard lors d’un transfert d’argent, les erreurs liées à des manquements dans les sommes à percevoir, les retraits frauduleux, le coût élevé des services et la qualité l’accueil. A cela s’ajoute les méthodes des calculs des commissions qui, à son avis, ne sont pas claires.IS/of/APA

Port autonome de Dakar :Vers le blocage de toutes les activités

iGFM – (Dakar) Importateurs, commerçants, transporteurs et transitaires, tous unanimes, ont décidé de bloquer le port de Dakar. Selon Mama Diakhoumpa, la situation qui prévaut au port est insupportable. Notamment à propos des tracasseries qu’ils y vivent. Ils pointent du doigt les multinationales placées au Port et qui dictent leur loi.
A en croire les travailleurs sur les ondes de la Rfm, «les difficultés seraient causées en grande partie par l’arrêté ministériel  N° 6365 du 10/06/2009 de 2009. Dans ce fameux arrêté, il est mentionné que les conteneurs doivent être retournés dans les prochaines 12 heures après la livraison alors que les transporteurs n’ont pas assez de temps pour respecter cet engagement. A défaut de respecter les 12 heures, les transporteurs sont obligés de payer  entre 15 000 et 20 000 FCfa de frais hors taxes de détention.
A cause de ces tracasseries, il y a des bateaux qui préfèrent aller vers la Mauritanie, un véritable manque à gagner pour le Sénégal.
C’est en ce sens que les importateurs, transporteurs, commerçants et les transitaires, exigent la réaction de l’Etat, sinon, ils comptent passer à la vitesse supérieure, c’est-à-dire, bloquer toute activité sur les lieux.

BASCULEMENT AIBD :Tous les avions auront quitté l’aéroport LSS le 8 décembre à 12 h

Seneweb.com Le basculement de l’aéroport Léopold Sédar Senghor (LSS) vers l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd) se fera en un jour. Les assurances sont du directeur général de l’Aibd, Abdoulaye Mbodj qui s’en explique dans un entretien à Lobservateur. «Le 6 décembre, il y aura beaucoup de mouvements de matériels, de Léopold Sédar Senghor vers l’Aibd, ceci est calé, mais le 7 décembre à 12 heures, tout avion qui est dans le ciel et qui veut venir à Léopold Sédar Senghor, atterrira à l’Aibd.
Tout avion ayant atterri à Léopold Sédar Senghor décollera de LSS. Mais le 8 décembre à 12 heures, il est supposé que tous les avions qui seront à Léopold Sédar Senghor auront décollé. Et tout avion qui revient au Sénégal atterrira à l’Aibd. Voilà le schéma qui a été tracé par l’Asecna, l’Anacim, le gestionnaire, les Ads et toute la plateforme. Tout est réglé comme sur du papier à musique. Tout est planifié», rassure le patron de l’Aibd.

Le site de l’aéroport Senghor ne sera pas vendu

Seneweb.com | L’assurance est de la ministre des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck : le site de l’aéroport Léopold Senghor ne sera pas vendu comme annoncé dans la presse. L’État, assure-t-elle sur la Rfm, a prévu d’y ériger «de grands projets».Selon les prévisions, l’aéroport Senghor sera fermé le 8 décembre prochain. La veille, d’après le schéma retenu jusque-là, l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) sera inauguré.Auteur: Seneweb news –

Facture d’électricité de 300 millions de l’Aéroport International Blaise Diagne : « Air gaspillage », premier sur la piste

http://www.pressafrik.com L’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) qui ne sera fonctionnel qu’à partir du 7 décembre prochain, a déjà pris son envol pour le gaspillage. Sa dernière facture d’électricité s’élève à 300 millions de FCfa. Une situation qui attire l’attention des autorités sur la consommation en énergie du nouveau bébé.
 Selon le directeur technique de l’aéroport, Alassane Ndiaye : «les gens devront être plus regardants».
Toutefois, il précise qu’ : «il n’y a pas de craintes particulières par rapport à la fourniture d’électricité».
«L’aéroport fonctionne sur l’arrivée Senelec, mais chaque bâtiment a une autonomie, puisqu’on a mis deux groupes électrogènes, deux transformateurs et tout est redondant. L’aéroport peut subir des coupures de 72 heures et fonctionner de façon autonome», rassure-t-il dans les colonnes de  « Observateur ». Aminata Diouf

SAINT-LOUIS:LE DRDR PARLE D’UNE CAMPAGNE 2017-2017 SATISFAISANTE

Saint-Louis, 17 oct (APS) – La campagne agricole 2017-2018 se déroule dans de « bonnes conditions » dans la vallée du fleuve Sénégal où les premiers semis de mil et d’arachide notamment sont en phase de maturation en attendant les récoltes, a indiqué mardi le directeur régional du développement rural (DRDR) de Saint Louis, Mamadou Baldé.
Selon lui, les semis de mil datant de juin sont actuellement en phase de maturation, la deuxième vague de semis étant dans une période de grenaison (formation de graines).
« L’arachide est en maturation avec des échappées en bon état, tandis que le riz, semé depuis le mois de juillet, est au stade tallage, d’élongation des tiges et de traitement à l’herbicide », a expliqué le DRDR de Saint-Louis.
Dans un entretien avec l’APS, il a ajouté que le niébé, en maturation/fructification », entre dans sa période de récolte, alors que le maïs par contre « est en état de montaison ».
Au total 240, 5 mm de pluies ont été enregistrés dans la région de Saint-Louis qui présente une pluviométrie déficitaire en 2017 par rapport à l’année dernière, sauf à Richard Toll, où la pluviométrie a été excédentaire de 30,6 mm, selon Mamadou Baldé.

Pour ce qui est des cultures irriguées, il a fait état d’un développement végétatif satisfaisant, soulignant que la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) a donné suite à 561 demandes de financement portant sur 13, 498 hectares, soit 4, 530 milliards de francs CFA pour l’hivernage 2107-2018.

Le directeur régional du développement rural signale par ailleurs que pour la riziculture, les prévisions d’emblavure de périmètres rizicoles portent à ce jour sur 40 000 ha, sur un total de 43.577 ha représentant aussi bien le riz et d’autres spéculations.
Le total des « superficies façonnées » s’élève à 21.922 ha, les semis/repiquages représentant 21.871 ha, dont 21.331 ha pour le riz, soit « un taux de réalisation de 50,18% des prévisions d’emblavure toutes spéculations confondues et de 53,32% des prévisions pour le riz », a poursuivi M. Baldé.BD/BK

DAKAR PAS PRÊT D’AUTORISER LES IMPORTATIONS DE VOLAILLE (RESPONSABLE)

Dakar, 18 oct (APS) – Le Sénégal n’est pas prêt de lever la mesure d’interdiction de l’importation de la volaille, le pays ne disposant pas encore d’infrastructures adaptées pour s’assurer de la qualité de la volaille importée et se prémunir éventuellement de la grippe aviaire, a laissé entendre la directrice du Commerce extérieur, Assome Aminata Diatta.Il s’agit d’une « mesure de protection sanitaire puisque le Sénégal ne dispose pas, avec la grippe aviaire, d’infrastructures aux normes nécessaires pour s’assurer de la qualité de la volaille importée », a-t-elle expliqué lors d’une rencontre d’information avec des journalistes, mercredi, à Dakar.
« Comme nous n’avons pas cette possibilité de contrôle, nous ne voulons prendre aucun risque et nous fermons nos frontières à l’importation de volaille », a indiqué la directrice du Commerce extérieur.
Selon Assome Aminata Diatta, avec le nouveau Tarif extérieur de la Cédéao (TEC) entré en vigueur en 2015, le Sénégal se trouve ainsi en violation de ses engagements au niveau international.

« Spécifiquement, le Sénégal sera attendu sur l’interdiction d’importation de la volaille en violation des engagements pris au niveau de l’Organisation mondiale du Commerce », a admis Mme Diatta

Mme Diatta a laissé entendre que cette question devrait être au menu du premier Mécanisme d’examen des politiques commerciales des pays membres de l’UEMOA, du 25 au 27 octobre prochains à Genève (Suisse).
Le ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME, Alioune Sarr, doit conduire la délégation sénégalaise à cette rencontre prévue au siège de l’OMC.
Elle vise à amener les pays membres de l’OMC à respecter davantage les règles, disciplines et engagements définis dans les accords commerciaux multilatéraux en vue de faciliter le fonctionnement du système commercial multilatéral pour une meilleure transparence, renseigne la directrice du Commerce extérieur.
« C’est une question qui revient toujours depuis que la mesure (d’interdiction de l’importation de la volaille) a été prise, puisque qu’il y a des pays qui sont intéressés par le marché sénégalais », a signalé Assome Aminata Diatta.
Le Sénégal n’a toutefois « pas d’intérêt à dire que cette mesure a été prise pour protéger les producteurs nationaux, puisque ce sera en porte-à-faux avec ses engagements auprès de l’OMC », a-t-elle fait valoirADL/BK

Projet de loi de finances 2018:Macky mise sur la Sécurité et zappe le Sport

http://actusen.sn/ Pour cette année 2017-2018, l’Etat va casquer très fort, pour ce qui est des questions sécuritaires des biens et des personnes. En effet, dans le projet de loi de finances initiale, L’Observateurrenseigne que les crédits consacrés à l’équipement des casernes de Sapeurs-pompiers vont passer de 04 à 4,482 milliards de francs Cfa.
Il faut, également, préciser que le projet de réhabilitation et d’équipement de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (Bnsp) va connaitre une hausse de 800 millions Cfa.
En plus des 2,5 milliards de francs Cfa de plus pour la surveillance des frontières, lit-on, 02 milliards vont être dégagés pour l’équipement de la Police.
Par ailleurs, le grand perdant est le secteur du Sport, dont le Budget va perdre 03 milliards de francs Cfa. Ce qui fait dire au journal de Youssou Ndour : «ces fonds perdus entre les stades Assane Diouf et Léopold Sédar Senghor».
Maintenant, il va falloir attendre que les députés examinent ledit projet pour son application. Un Budget qui, passerait sûrement comme lettre à la Poste.

Macky ne badine pas avec la sécurité : 2,5 milliards de plus pour la surveillance des frontières sénégalaises

http://www.pressafrik.com/ Malgré la baisse du budget du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, l’Etat du Sénégal prévoit des investissements considérables pour renforcer la sécurité à l’intérieur du pays et dans les frontières.Le budget du ministère de l’Intérieur sera réduit de 10 milliards Fcfa dans la Loi de finances initiale 2018. Cependant, l’Etat a prévu des investissements à hauteur de 14,2 milliards pour renforcer autant que possible, la sécurité intérieure.
Le programme d’urgence pour la modernisation des axes et territoires frontaliers passera d’un à 3,5 milliards Fcfa. 2 milliards sont également prévus pour l’équipement des forces de police. Concernant de la sécurité urbaine, les crédits passent de 9 milliards à 6,3 milliards en 2018.AYOBA FAYE

L’APPORT ÉNERGÉTIQUE DE L’OMVS AU SÉNÉGAL PARTAGÉ PAR LA SENELEC

Saint-Louis, 18 oct (APS) – La contribution de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) dans la fourniture de l’énergie au Sénégal s’est améliorée avec la réalisation d’ouvrages de seconde génération, a souligné, mardi à Saint-Louis, le chef du service dispatching de la SENELEC, Idrissa Traoré.
M. Traoré à cité à cet effet la centrale hydro-électrique de basse chute de Félou, au Mali, d’une puissance de 60 mégawatts et dont l’inauguration a eu lieu en décembre 2013.
L’ouvrage que partagent le Mali, la Mauritanie et le Sénégal et dont les travaux ont duré 5 ans, a été financé par la BEI (Banque européenne d’investissement) et la Banque mondiale pour un montant global estimé à environ 165 milliards de FCFA.
Le barrage de Félou dispose d’un taux productible en 2016, de 330,23 GWh et le Sénégal y a un quota de 82,55 GWh pour SENELEC, soit 25% du productible de Félou hors consommation du site.
La centrale en construction de Gouina (Mali), d’une capacité de production qui serait de l’ordre de 500 GWh par année, soit 25%, ainsi que celle de Koukoutamba, avec 70 MW de capacité et 175 GWh de productible pour le Sénégal, vont davantage améliorer la fourniture d’energie, a-t-il ajouté.
M. Traoré s’exprimait ainsi lors d’un exposé sur la fourniture de l’énergie par l’OMVS aux Etats membres, animé par l’expert à l’organisation sous-régionale Bouya Condé, en présence de journalistes, des étudiants de l’UGB et techniciens de l’OMVS.

« La SENELEC a un quota de 279,51 Gwh, soit 33% du productible du barrage de Manantali dont le taux productible est estimé en 2016 à 867 gwh », a dit Idrissa Traoré qui signale qu’une « production supplémentaire de 80, 93 GWh sera par la suite livrée à la SDE ».

M. Traoré a signalé que « la SENELEC a, au 31 décembre 2016, accusé un léger dépassement sur son quota (49,53 mwh), soit un enlèvement global de 306,27 mwh ».
« L’énergie électrique livrée à la SENELEC s’est élevée à 85,86 gWh au 31 décembre 2016 et le coût variable de l’énergie enlevée sur Manantali-Félou est resté quasiment constant, soit 20,935 F CFA/kWh contre 20,925 F CFA/kWh en 2015. Ainsi, on notera que le coût de revient du kWh s’est élevé à 37, 80 F CFA /kWh », a relevé le chef du service dispatching de la Société nationale d’électricité.
« Aucun projet susceptible de modifier d’une manière sensible les caractéristiques du régime du fleuve, ses conditions de navigabilité, d’exploitation agricole ou industrielle, l’état sanitaire des eaux, les caractéristiques biologiques de sa faune ou de sa flore, son plan d’eau, ne peut être exécuté sans avoir été au préalable approuvé par les Etats contractants après discussions, et justifications des oppositions éventuelles », a, quant à lui, fait remarquer Bouya Condé. Ce dernier est largement revenu sur l’historique et les missions de l’organisation sous-régionale dans son exposé.
Il a ajouté que « les Etats contractants ont défini un système de gestion solidaire, comme élément structurant de la réinvention de la gouvernance de l’eau tout en maintenant la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) en tant que technique d’utilisation rationnelle de la ressource ».BD/PON/ASG

 LA CNTS/FC DÉNONCE LE RETARD DES SALAIRES DES TRAVAILLEURS DES CHEMINS DE FER

Thiès, 17 oct (APS) – Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (CNTS/FC), Cheikh Diop, a dénoncé mardi le retard des salaires du mois de septembre des travailleurs de la société Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF).
« A l’heure où nous tenons cette [rencontre], les travailleurs du chemin fer n’ont toujours pas perçu les salaires du mois de septembre », a déclaré M. Diop lors d’une « assemblée générale de remobilisation et de relance des activités du chemin de fer », à Thiès (ouest).
Les travailleurs retraités de Dakar-Bamako Ferroviaire se trouvent dans une situation semblable à celle des agents en activité, car « leurs cotisations sociales ne sont plus versées, leurs familles sont laissées à elles-mêmes et vivent une situation compliquée »
« L’État du Sénégal est le principal responsable » de cette situation, pour avoir piloté la privatisation de l’ex-Transrail, qui a donné naissance à DBF, a soutenu Cheikh Diop.
L’Intersyndicale des travailleurs du chemin de fer a demandé à l’État du Sénégal d’octroyer un budget de 10 milliards de francs CFA pour « relancer définitivement » les activités de Dakar-Bamako Ferroviaire, a rappelé M. Diop.
Il a par ailleurs invité les « forces vives du pays » à soutenir la relance des activités ferroviaires au Sénégal.
Tous les travailleurs des chemins de fer doivent mener « à bras-le-corps ce combat contre l’injustice », a ajouté le secrétaire général de la CNTS, en parlant des retards des salaires des travailleurs de DBF et du non-versement des cotisations sociales des employés à la retraite.
Le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs du rail (SATRAIL), Mame Mbaye Diakhaté, a déploré la politique ferroviaire du gouvernement sénégalais, qui « a échoué » dans ce domaine.
« Le chef de l’État veut enterrer définitivement le chemin de fer et mettre en place son TER (Train Express Régional). Et nous ne l’accepterons jamais. Ce projet (le TER) va coûter à l’État du Sénégal plus de 500 milliards de francs CFA [alors que] les cheminots n’ont besoin que de 10 milliards francs CFA » pour relancer les chemins de fer, a dit M. Diakhaté.
Un « plan d’actions » comprenant des grèves et des marches de protestation sera déroulé « dans les jours à venir », par les travailleurs des chemins de fer, a prévenu le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs du rail (SUTRAIL), Mame Mbaye Tounkara.
Ce plan sera « entériné » mercredi par le secrétariat exécutif de l’Intersyndicale des travailleurs du rail, qui va déterminer les dates et les lieux des manifestations prévues, selon M. Tounkara.FD/ESF/BK

« L’INCLUSION SOCIALE DOIT ÊTRE UNE PRIORITÉ DE DÉVELOPPEMENT » (SPÉCIALISTE)

Dakar, 17 oct (APS) –Mame Safiétou Djamil Guèye, spécialiste principale en développement social de la Banque mondiale (BM), a insisté, mardi à Dakar, sur la nécessité de faire de l’inclusion sociale « une priorité de développement et une question de justice sociale ».
’’L’inclusion sociale doit être une priorité de développement et une question de justice sociale pour un monde plus humain et meilleur’’, a-t-elle déclaré.
Mme Guèye intervenait lors de la cérémonie de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, axée sur le thème : « Inclusion sociale des personnes vivant avec un handicap ».
Selon elle, « il reste beaucoup à faire pour que les couches sociales les plus vulnérables aient accès aux services et opportunités pour améliorer leur résilience ».
Elle dit avoir constaté au Sénégal des progrès, notamment avec le programme des bourses familiales, la carte d’égalité de chance, etc. Mais « le chantier est encore énorme » pour l’accès des couches vulnérables aux services sociaux de base.
Elle ajoute que « la situation de vulnérabilité place les victimes dans une position de fragilité sociale qui les installe dans le risque social où elles n’ont ni le moyen, ni les ressources internes et externes pour y faire face ».
’’Nous avons constaté qu’au Sénégal, sur une population de plus 13 millions d’habitants, la prévalence du handicap est de 5,9%. Ce qui signifie que 59 Sénégalais sur 1000 souffrent d’un handicap quelconque’’, a-t-elle expliqué, précisant que les femmes sont plus concernées que les hommes.
Mme Guèye a ajouté que « sur 88 hommes, 100 femmes sont considérées comme des personnes handicapées, et le handicap moteur demeure le plus répandu, soit 1,5% ».
’’Si les albinos ne sont pas [pris] en compte, ils doivent eux-mêmes se [prendre] en compte en prenant des initiatives pour communiquer avec toutes les communautés qui sont concernées par l’albinisme’’, a soutenu la présidente de l’Association pour la cause de l’albinos, Makhoudia Keïta.
Selon elle, c’est uniquement par la sensibilisation des communautés que les albinos pourront faire valoir leurs droits, exercer leur devoir et jouer leur rôle dans la société.
D’après la directrice principale du Pôle pauvreté et équité de la BM, Caroline Sanchez, pour promouvoir l’inclusion, « il faut soutenir les actions locales qui renforcent la mobilité économique des familles ».AMN/ASB/ASG

Cité Port:Les familles menacées de déguerpissement sauvées

http://www.pressafrik.com/ Les habitants de la Cité Port ne seront finalement pas déguerpis de la maison. Une décision du Chef de l’Etat très appréciée par les concernés. Ils l’ont dit au Gouverneur de Dakar, Mouhamed Fall qui leur a annoncé la bonne nouvelle. Le décret faisant état de la cession de leurs propriétés est tout bonnement annulé.
« Le président Macky Sall, dès qu’il a été informé du projet, a donné comme instruction de ne toucher à aucune maison. Il n’y a pas de crainte à se faire. La voix la plus autorisée, le président de la République en a décidé, il en sera ainsi», décline le Gouverneur de Dakar.
« Nous sommes très soulagés. Le Gouverneur accompagné du Préfet, nous ont amenés une très très bonne nouvelle. Juste pour signaler que le combat que l’on menait n’était pas contre l’Etat mais celui de la légalité. Qui dit légalité, dit la loi, la Constitution. Une République est fondée sur la loi. Aujourd’hui, on est retourné au respect de la loi. C’étaient des titres de propriété de populations. Le président de la République a pris une très bonne décision. Aujourd’hui, toutes les populations de Cité Port sont soulagées parce qu’il a eu la bonne information et il a pris la bonne décision », se réjouissent les concernés.
C’est dans le cadre de la construction d’un parking pour l’Institut islamique de la Mosquée  Massalikul Jinaan que l’Etat avait décidé de raser quelques vingt (20) maisons. Dié BA

 70 PÊCHEURS SAINT-LOUISIENS ARRÊTÉS DANS LA NUIT DE LUNDI À MARDI, 60 RELÂCHÉS DEPUIS

Saint-Louis, 17 oct (APS) – Soixante-dix pêcheurs sénégalais ne disposant pas de licence de pêche pour les eaux mauritaniennes ont été arrêtés dans la nuit de lundi à mardi par les garde-côtes de ce pays voisin, qui en ont ensuite relâché soixante, a-t-on appris d’un de leur porte-parole.
Dix parmi les personnes interpellées restent détenues par les garde-côtes mauritaniens, a indiqué ce porte-parole, Djiby Guèye, selon qui la course-poursuite de ces derniers avec les pêcheurs concernés les ont conduit jusque dans les eaux sénégalaises.
Il affirme qu’un pêcheur sénégalais blessé par balle a été évacué à l’hôpital régional de Saint-Louis, pour des soins, précisant que les garde-côtes mauritaniens ont saisi une pirogue et deux moteurs hors-bords.
Des collègues et parents de ces pêcheurs habitant tous Guet-Ndar, Gokhou-Mbathie et Santhiaba, des quartiers de pêcheurs de Saint-Louis, se sont déplacés mardi pour soutenir le blessé hospitalisé et s’adresser aux journalistes.
Le chef du service régional des pêches de Saint-Louis, Famara Niassy, réagissant à ce sujet, a de nouveau exhorté les pêcheurs de la Langue de Barbarie à « cesser toute opération de pêche dans la zone maritime mauritanienne, jusqu’à nouvel ordre. »

« Nous avons toujours dit aux pêcheurs sénégalais d’opérer désormais dans les eaux sénégalaises, avec une exploitation rationnelle de nos ressources halieutiques », a soutenu le chef service régional de pêche.

Selon lui, compte tenu des incidents récurrents avec les garde-côtes mauritaniens, « les pêcheurs sénégalais doivent absolument respecter la souveraineté mauritanienne en évitant à tout prix de se rendre dans la zone maritime mauritanienne ».
La Mauritanie n’a pas encore signé de protocole d’accord de pêche avec le Sénégal, dans le cadre de son nouveau code de pêche dont certaines dispositions font que les pêcheurs sénégalais ne sont pour le moment pas autorisés à opérer dans les eaux territoriales mauritaniennes.BD/BK

INSERTION PROFESSIONNELLE : LE GOUVERNEMENT MISE SUR LES RAPPORTS ENTRE ENTREPRISES ET UNIVERSITÉS (MINISTRE)

Dakar, 17 oct (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane, a réitéré la volonté du gouvernement d’associer plus fortement les entreprises au fonctionnement des universités et de la recherche, pour apporter des solutions à la question de l’emploi et de l’insertion professionnelle, un secteur qui va bénéficier de financements de l’ordre de 426 milliards de francs CFA pour l’exercice 2018.
Selon cette perspective, « les entreprises, dans le cadre de leur responsabilité sociétale, seront fortement associées au fonctionnement des universités et de la recherche, et leurs besoins en main d’œuvre qualifiée, articulés au système éducatif », a-t-il expliqué.
Mary Teuw Niane présidait la cérémonie d’ouverture du premier Salon « Formations et premier emploi’’, organisé par l’ambassade de France au Sénégal, en collaboration avec Campus France, l’Institut français, le lycée Jean Mermoz et l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ).Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, son département demeure favorable à « une pédagogie de l’autonomie orientée vers le développement de l’esprit d’innovation et d’entreprise ».
« La volonté politique de donner la priorité à l’emploi des jeunes et à l’insertion professionnelle a d’ailleurs été matérialisée dans le projet de loi de finances 2018 avec pas moins de 426 milliards dédiés aux secteurs sociaux », a-t-il renseigné.
Il a rappelé que lors du Conseil des ministres du 11 octobre dernier, le chef de l’Etat Macky Sall avait « de nouveau invité le gouvernement à accorder une attention particulière à l’amélioration continue de l’environnement des affaires, au développement de la formation et de l’apprentissage, pour asseoir la qualité de l’offre de travail et l’insertion socioprofessionnelle rapide des jeunes et des femmes ».
A l’en croire, le président de la République a aussi « demandé au gouvernement de veiller au déploiement urgent d’une stratégie de soutien à l’efficience du marché du travail, par le rapprochement de l’entreprise au système éducatif et le développement soutenu des filières scientifiques et technologiques ».
L’Etat, « conscient » d’un tel enjeu, a créé différentes structures dédiées à cette problématique, dont l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), « sans compter les nombreux programmes mis en œuvre pour booster et accompagner l’entreprenariat des jeunes », a indiqué Mary Teuw Niane.
De même, dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), « 3 des 17 réformes phares concourent à l’adéquation entre les filières de formation et les exigences du monde du travail’’, a fait valoir le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Les organisateurs de ce salon dédié à la formation et au premier emploi ambitionne, à travers cette initiative, d’offrir aux lycéens, étudiants et jeunes en phase d’insertion professionnelle, « une opportunité unique de rencontrer des établissements d’enseignement supérieur sénégalais et français’’, ainsi que « des conseillers ».
Ils comptent également par ce biais, les mettre en relation avec des conseillers d’orientation, des entreprises et organisations professionnelles, des spécialistes de l’emploi et du développement personnel, conformément aux quatre axes du salon (orientation, offres de formation, mobilité internationale et employabilité).
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, cette manifestation « cadre parfaitement avec les préoccupations du gouvernement », estimant que c’est « une lapalissade de dire aujourd’hui que l’emploi des jeunes constitue plus que jamais une préoccupation majeure pour le gouvernement du Sénégal ».MK/BK

Indemnités de déplacement et de correction des enseignants : L’Etat file la facture aux parents et aux enseignants eux-mêmes.

http://www.dakaractu.com Dans la plupart des revendications que les syndicats d’enseignants posent sur la table, figure en bonne place le paiement des indemnités de déplacement et de correction. En effet, les retards fréquents dans le paiement de ces indemnités ont très souvent causés des grèves qui avaient presque fini de paralyser le système éducatif. Ainsi, pour que pareille situation ne se reproduise, le gouvernement du Sénégal semble avoir trouvé la bonne formule. Et c’est le pauvre « Gorgooorlou » qui se chargera de payer la note. En effet, les frais d’inscriptions aux différents examens viennent d’être augmentés par l’État. Selon un communiqué du Ministère de l’Éducation Nationale, cette hausse concerne les examens de l’entrée en Sixième, du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) et du Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP). La mesure  prend effet à partir de l’année scolaire 2017/2018.
Selon la même source, les frais d’inscription à l’entrée en sixième sont actuellement fixés à 1.500 Francs, avec une augmentation de 1.250 Francs. Pour le BFEM dont la somme était fixée auparavant à 500 Francs, la direction des examens et concours du MEN a quadruplé la somme en la ramenant à 2000 Francs. Quant au CAP et CEAP, il faut désormais verser la somme de 10.000 Francs au lieu des 2.000 Francs habituels.

«La Révolution du Fouta de 1776 et ses Enseignements, Ceerno Sileymaani BAAL, ses compagnons et l’Almamiyat»

Dans le cadre du lancement officiel des activités de la Table Ronde axée sur le thème «La Révolution du Fouta de 1776 et ses Enseignement, Ceerno Sileymaani BAAL, ses compagnons et l’Almamiyat» qui aura lieu le samedi 4 Novembre 2017 au CICES à partir de 9h 00, l’Association Ceerno Silyemaani BAAL sous la présidence du Général (cr) Ousmane KANE a tenu une Conférence le samedi 14 octobre 2017  à son siège Villa N°28 Ouest Foire (CASR 3PM).
Présidée par le parrain de l’événement, M. Moustapha KANE, ancien Gouverneur et Doyen des descendants de Ceerno Sileymaani BAAL, la rencontre a pour but d’informer le public et tous les acteurs sur l’importance de la Table Ronde.
La cérémonie de lancement a réuni, outre le Doyen Moustapha KANE, le Général Ousmane KANE, le Dr. Mamadou Youry SALL, le Pr. Oumar DIOUM, M. Ibrahima FAYE, représentant Monsieur le Pr. Iba Der THIAM et le Doyen Mamadou Saidou ANN de l’école Ceerno Sileymaani BAAL.
L’événement entre dans le cadre du devoir de mémoire et de la diffusion du savoir tiré de la Révolution du Fuuta. Selon le Doyen Moustapha KANE, «il s’agit, par une appropriation critique, d’exhumer et de maintenir vivaces les principes, les enseignements et les valeurs de cet événement exceptionnel».
Dans le contexte de l’époque, la constitution d’une intelligentsia organisée et consciente de la mission historique, la conception et la conduite d’une Révolution pacifique mettant fin au pouvoir monarchique et héréditaire et à la suzeraineté, la convocation d’assises devant fonder un Etat de droit à caractère électif ainsi que la suppression du trafic esclavagiste sur le territoire concerné, ont constitué des avancées qualitatives qui doivent être diffusées, vulgarisées et célébrées, pour servir de sources d’inspiration à la jeunesse africaine en quête de sens.
Le triomphe, en 1776 de la Révolution du Fuuta Tooro représente, malgré le silence et l’ignorance dont il a toujours été entouré, un événement majeur de dimension mondiale. Cette appréciation repose principalement sur les principes philosophiques et politiques dégagés et les actions entreprises en cette période obscure, parce que combinant les fléaux du commerce esclavagiste, de la tyrannie intérieure, de la domination étrangère et de l’anarchie généralisée.
La Table Ronde, qui sera animée par d’éminents intellectuels sous la direction du Pr. Iba Der Thiam, est organisée dans le but de promouvoir  l’héritage et les idéaux de la Révolution du Fuuta de 1776 et de vulgariser l’immense œuvre léguée par Ceerno Sileymaani BAAL dont ses recommandations en sept points, formulées dans une déclaration faite à Hoore Fode (Fuuta) en 1776:

«Habitants du Fuuta, il vous faut vous ceindre les reins pour faire triompher la cause de Dieu pour que Celui-ci vous accorde la victoire. La victoire est avec les patients…

1.    Je ne sais pas si je trouverai ou non la mort dans ce combat, mais, si je meurs, prenez comme Chef un Imam savant, scrupuleux et honnête, qui n’aime pas le pouvoir pour le pouvoir,
2.    Apres l’avoir élu, si vous le voyez s’enrichir outre mesure, destituez-le. Enlevez lui ses biens mal acquis;
3.    S’il refuse sa révocation, combattez-le et chassez-le afin qu’il ne laisse point à ses descendants un trône héréditaire.
4.    Elisez, pour le remplacer, un autre Imam, homme de science et d’action de n’importe quelle origine sociale.
5.    Ne laisser pas le trône comme monopole d’une même tribu, car si vous le faites, il se transformera en un bien héréditaire. Que quiconque le mérite devienne votre roi.
6.    Ne tuez ni enfant ni vieillard,
7.    Que nul d’entre vous ne mette à nue une femme. Si vous le faisiez, ce serait un scandale pire que le meurtre. »
8.    Il est attendu, en conclusion de la Table Ronde, que les éminents représentants de l’Intelligentsia sénégalaise et ouest-africaine réunis, livrent leur appréciation sur l’actualité des idéaux dégagés par la Révolution du Fuuta  de 1776 et fassent des recommandations en direction des autorités étatiques quant à leur diffusion et leur pérennisation par des mesures institutionnelles, éducatives et culturelles.  Président de l’Association Ceerno Sileymaani BAAL, Général (cr) Ousmane KANE

 ARTS ET LETTRES : VERS LE « JUMELAGE » DE LA FILDAK AVEC LA REMISE DU GRAND PRIX DU CHEF DE L’ETAT

Dakar, 17 oct (APS) – Le ministre de la Culture, Abdoulatif Coulibaly, a fait part mardi de la volonté de son département de « jumeler » à partir de cette année la Foire internationale du livre de Dakar (FILDAK) et la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’Etat pour les arts et les lettres.
« On a toujours séparé la fête du livre de celle des arts. Nous voulons être très concrets cette année, en faisant en sorte que ce soit jumelé, dans une belle fête, qui serait l’équivalent (…) d’une rentrée des arts et des lettres au Sénégal », a dit M. Coulibaly à la fin d’une visite des directions et établissements placés sous la tutelle de son ministère.
Le jumelage de la FILDAK avec la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’Etat pour les arts et les lettres « est une ambition, une volonté du chef de l’Etat », a-t-il précisé.
Les préparatifs de ces deux événements, qui auront lieu en même temps cette année, sont déjà « bouclés, tout est prêt, les discours sont ficelés, les prix sont là, les jurys ont déjà travaillé », a assuré Abdoulatif Coulibaly.
« Nous attendons l’autorisation du président de la République pour chercher une date et faire en sorte que cette fin d’année soit l’amorce » des préparatifs de la prochaine Biennale des arts (3 mai-2 juin 2018), a ajouté le ministre de la Culture.
Abdoulatif Coulibaly a visité le centre culturel Blaise-Senghor de Dakar, les locaux du Festival national des arts, le service « Spectacle son et lumière », la Galerie nationale d’art, la Biennale de Dakar, le Mémorial de Gorée et la direction du livre et de la lecture. Cette visite était l’occasion pour M. Coulibaly d’entrer en contact avec les responsables de ces directions et établissements culturels, un peu plus d’un mois après sa nomination au ministère de la Culture.FKS/ESF

ABDOULATIF COULIBALY : ’’LA SITUATION DES SERVICES DU SECTEUR CULTUREL DOIT ÊTRE AMÉLIORÉE’’

Dakar, 17 oct (APS) – Le ministre de la Culture, Abdoulatif Coulibaly, a effectué lundi une visite des différents services relevant de son département, une prise de contact à l’issue de laquelle il a déclaré avoir « la claire conscience qu’il faut aider à améliorer la situation » des structures concernées.
« Il faut aider à améliorer la situation de ces structures tant du point de vue matériel, physique, que du point de vue des conditi



Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *