Revue de Presse du Dimanche 24 septembre 2017

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Khalifat de Tivaouane : Serigne Mbaye Sy succède à Serigne Abdoul Aziz Sy Al amine

http://www.dakaractu.com La nouvelle que tout le monde attendait est tombée. C’est Serigne Mbaye Sy Mansour qui succède à Serigne Abdou au Khilafat de El Hadji Malick Sy et devient le 7e Khalife de Maodo.
Tivaouane tient son Khalife. C’est ce qu’on peut retenir de la cérémonie du 3e jour tenue ce dimanche à l’esplanade des mosquées suite au décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Mais l’intronisation de Serigne Mbaye Sy puisque c’est lui qui succède à Al Amine n’a pas été annoncée par la famille Sy. Pourtant aussi bien Serigne Mbaye Sy que Serigne Pape Malick Sy se sont succédé au micro mais nulle part dans leur discours, il n’a été mentionné une quelconque indication sur l’identité du nouveau Khalife. C’est Mouhamed Tawfiq, l’émissaire du roi du Maroc Mohamed VI qui a littéralement évoqué le nom de Serigne Mbaye Sy en le présentant dans son allocution comme le nouvel homme fort de Tivaouane. Ce qui a eu le don de délivrer l’assistance.
DEBAT SUR LE FRANC CFA:LES CHINOIS TIRENT LES FICELLES

nouvelHorizon-Tout le débat sur le décrochage du Franc CFA est alimenté et actionné par les autorités de Pékin. Les Chinois qui se battent pour devenir le premier partenaire commercial et économique du continent noir ont mis en place une batterie de structures et d’officines pour se donner les meilleurs atouts pour conquérir les parts de marché et surtout faire tomber des citadelles contrôlées par leurs concurrents comme les Européens, les Américains et les Japonais.
Ainsi, avec l’augmentation du volume des échanges entre la Chine et l’Afrique et afin de mieux conforter leur position, les autorités de Pékin alimentent les organisations patronales ainsi que les activistes de la Société Civile pour mettre fin à toutes les situations de rente et de capitation des pays africains et de leurs économies par les anciennes puissances coloniales.
C’est ainsi que le Franc CFA qui est un grand atout pour l’économie française face à ses concurrents sur le marché africain est dans leur ligne de mire.

3e Forum Investir En Afrique:Des Opportunités Inédites De Développement Pour Les Pays Africains

Nettali.sn – Du 25 au 27 septembre prochains, Dakar abrite le 3ème Forum Investir en Afrique portant sur le thème « accélérer le développement de l’Afrique par l’innovation. Selon le document de presse reçu à cet effet, il s’agit d’une « plateforme mondiale mise en place pour faciliter la coopération multilatérale et favoriser le développement des investissements chinois sur le continent ».

Ainsi, « plus de 400 participants dont de nombreuses entreprises chinoises et africaines, désireuses de nouer de nouveaux partenariats pour augmenter leurs investissements, prendront part à cette rencontre de haut niveau, dont la cérémonie d’ouverture sera présidée le Président Macky Sall, président de la République sénégalaise.
Organisé conjointement par le gouvernement du Sénégal, le ministère des Finances de la République populaire de Chine, la Banque chinoise de développement et le Groupe de la Banque mondiale, « l’objectif de ce forum est d’identifier des opportunités inédites de développement pour les pays africains et d’encourager un nouveau type d’investissements privés dans l’innovation et les nouvelles technologies, deux secteurs clés pour permettre à l’Afrique de réaliser son potentiel économique, et de générer une croissance accélérée et inclusive ».
Et les discussions porteront principalement sur six thèmes : « (i) l’énergie ; (ii) l’agriculture et l’agrobusiness ; (iii) les technologies de l’information et de la communication (TIC) ; (iv) l’éducation ; (v) les finances ; et (vi) la gouvernance et viabilité financière ». « Le Forum marquera également le lancement officiel de l’Alliance des groupes de réflexion sur l’investissement en Afrique (IATTA), une plateforme visant à mutualiser les ressources et les efforts de production intellectuelle des centres de recherche œuvrant sur le continent », mentionne le texte.
De même, « un rapport intitulé ‘’Accélérer le développement de l’Afrique par l’innovation’’, préparé conjointement par la Banque mondiale et la Banque chinoise de développement, sera lancé officiellement le 25 septembre 2017 ». Et, « Le même jour, la Société financière internationale (IFC) signera un accord avec la Banque chinoise de développement ».
« Le Forum IAF a été créé en 2015 grâce à une initiative de la Banque chinoise de développement. Les deux premières éditions du Forum qui ont eu lieu à Addis-Ababa (en Éthiopie) et à Guangzhou (en Chine) ont révélé la nécessité de renforcer des partenariats pour trouver des solutions aux principaux défis de développement du continent. Notamment, pour accélérer son industrialisation, soutenir son expansion agricole et le développement de l’agrobusiness, et améliorer les infrastructures, la connectivité régionale et la logistique des échanges commerciaux », conclut le texte.

Hausse de 13,3 milliards FCFA des exportations du Sénégal vers l’UEMOA

APA-Dakar (Sénégal) – Les exportations du Sénégal vers les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont connu une augmentation de 13,3 milliards FCFA (21,280 millions de dollars) au terme du deuxième trimestre 2017 comparé au trimestre précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue à APA.

Ces exportations sont évaluées à 111,8 milliards FCFA contre 98,5 milliards FCFA au premier trimestre 2017, soit une progression de 13,5% en valeur relative. Elles ont, ainsi, représenté 27,8% de la valeur totale des exportations de marchandises au titre du deuxième trimestre de 2017 contre 22,6% au trimestre précédent, soit un gain de 5,2 points de pourcentage.La part du Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans l’UEMOA, a augmenté de 1,3 point de pourcentage sur la période, passant de 51,9% à 53,2%.MS/cat/APA

Quand la Malédiction du FMI frappe de nouveau le SENEGAL à travers son exigence de Reprivatisation de la SONACOS ! Par Ibrahima SENE

Pourtant le SENEGAL  n’est ni en panne de croissance, ni sujet à un déficit budgétaire insoutenable.

Le SENEGAL n’est pas sous ajustement structurel pour qu’il faille se plier à cette exigence qui n’est dictée que par des raisons idéologiques libérales, viscéralement opposées aux entreprises nationales  dans le secteur marchand, qu’il veut exclusivement réservé au privé notamment étranger!
Il faut arrêter cette obstination idéologique libérale qui a plongé notre pays durant plus d’une décennie d’ajustement structurel dans une grave panne de croissance et de développement fulgurant de la pauvreté et du chômage.

Aujourd’hui, avec le PSE,  nous commençons à sortir du trou. 

Ne nous laissons donc pas faire!
Les Syndicats des travailleurs de l’Entreprise et les Centrales syndicales auxquels ils sont affiliés,  le Conseil national de concertation des Ruraux, (CNCR) et tous ceux qui se réclament de la souveraineté nationale sur nos entreprises stratégiques, qu’ils soient de gauche, libéral ou juste de la société civile, au pouvoir ou  dans l’opposition, sont interpellés pour s’y opposer et  exiger que l’Etat, les Syndicats concernés et le CNCR se concertent , pour conserver ce fleuron de notre industrie agroalimentaire,  indispensable au développement et à la modernisation de la filière arachidière.

Il faut barrer la route à ce nouveau  diktat du FMI . par un vaste rassemblement des forces vives de la Nation pour que la SONACOS .SA reste une entreprise nationale relevant de la propriété de l’Etat, des Travailleurs de l’entreprise et du CNCR.  

Pour initier ce vaste rassemblement les Syndicats de l’Entreprise et leurs Centrales syndicales, et le CNCR sont interpellés au premier chef.
Personne à leur place ne peut sauver leur outil de travail, et leur restituer la place qui leur revient dans l’émergence économique et le développement social de notre pays.
Ce danger qui plane sur leur outil de travail et sur l’économie nationale est un défi qu’ils devront impérativement relever avec l’appui des forces vives de la Nation, acquises à  la restauration de  la souveraineté nationale de notre peuple sur ses entreprises stratégiques.
La SONACOS. SA a suffisamment de patrimoine foncier qui peut servir à la sortir des difficultés héritées de sa  première privatisation dictée par le même FMI, sans être de nouveau aliénée au profit du capital étranger, qui n’ a donné nulle part la preuve de son efficacité et de efficience dans les entreprises privatisées en leur faveur.
Le FMI  ne fait que   récidiver après l’échec retentissant la première privatisation qu’il avait imposée.
Pour se convaincre de cette nécessité,

je vous donne en partage cet article tiré  du Site Nettali.SN.   Le voici. 

Nettali.sn –  Le processus de reprivatisation de la Société nationale de commercialisation des oléagineux (SONACOS) vient d’être lancé à travers un appel d’offres international par le Conseil d’administration de cette société qui s’est réunie hier mercredi 20 septembre, et non ce jeudi 21 septembre comme annoncé par la presse.
C’est compte tenu des difficultés financières que rencontre SONACOS avec l’Etat du Sénégal qui parvient difficilement à renflouer les caisses de celle-ci, que le Fonds monétaire international (FMI) exige qu’elle soit reprivatisée.
SONACOS devenue SUNEOR avant que l’Etat ne la reprenne, avait connu une première privatisation et était tombée entre les mains du Franco-Libano-Sénégalais Abbas Jaber.
Une privatisation qui avait connu un échec, tant Abbas Jaber ne parvenait pas à respecter tous ses engagements.

SUNEOR au bord de la banqueroute, c’est en catastrophe que l’Etat du Sénégal l’a reprise des mains d’Abbas Jaber sous la forte pression des travailleurs de la boîte. 

De sources dignes de foi recoupées par Nettali.sn, il ressort que deux géants de l’industrie agro-alimentaire se sont d’ores et déjà manifestés pour la reprise de SONACOS avant même que soit lancé l’appel d’offres international.
Il s’agit du groupe singapourien Wilmar présent un peu partout dans le monde, notamment en Afrique et du Français Avril, ancien LESIEUR et qui avait déjà repris au Sénégal l’ex-société NOVASEN de Kaolack.
Le groupe Avril s’était déjà signalé en 2015, lorsque, Abbas Jaber avait voulu lui céder les activités à l’époque de SUNEOR de Ziguinchor et de Kaolack.
Il avait fallu une vive opposition des travailleurs qui exigeaient dans ce cas que les autres activités de SUNEOR de Dakar, Diourbel et Louga soient concernées par la transaction.

Dette du Sénégal : L’économiste Maïssa Babou analyse la situation et interpelle l’Etat

http://www.leral.net À l’issue d’une mission de contrôle à Dakar, du 7 au 19 septembre 2017, le Fonds monétaire internationale (Fmi) a dit ses inquiétudes quant à l’endettement du Sénégal. Le service de la dette (soit la somme que le Sénégal doit payer chaque année pour honorer sa dette) qui s’élevait à 24% des recettes de l’État en 2014, devrait passer à 30% en 2017.

Seul, il fabrique un mini-barrage électrique et apporte la lumière non-stop à tout son village.

Alors que son village natal n’avait jamais été relié au moindre réseau électrique, Ibrahima Tounkara, simple professeur de mathématiques, a donné naissance à une véritable petite révolution. Consacrant ses économies, son temps et son imagination à un projet fou, il a construit une mini centrale hydroélectrique et apporté la lumière non-stop à près de 90 foyers ! Retour sur un exploit qui doit tout à la volonté d’un homme.. et à la puissance de l’énergie renouvelable.

Pour électrifier son village de Bolodou, en Guinée, Ibrahima Tounkara avait tout d’abord pensé au solaire. Il avait alors appris à installer des panneaux et avait même installé une petite cabine capable de recharger les portables. C’était déjà beaucoup, mais, manifestement ça ne lui suffisait pas. Il voyait plus grand. Beaucoup plus grand même.
« Dans le village, on m’a d’abord pris pour un fou lorsque j’ai expliqué que je voulais construire un barrage hydroélectrique (…) En mars 2016, j’ai acheté un smartphone pour avoir accès à Internet et je me suis renseigné sur le fonctionnement des barrages. J’ai fini mes recherches en décembre 2016 et j’ai entamé les travaux de construction. Grâce à des schémas et des vidéos, j’ai fabriqué une petite turbine reliée par une poulie à une dynamo qui transforme l’énergie mécanique en électricité. »
Ne restait plus qu’à construire un petit barrage capable de canaliser l’eau et de la conduire vers cette turbine tout en régulant le débit. Pour y parvenir, il a juste fait appel à un maçon local, et le tour était joué : ça marche
Au total, Ibrahima Tounkara a dépensé 4 650€ pour voir son rêve aboutir. Mais, depuis le mois de mai, grâce à lui, c’est tout un village qui a accès à la lumière et à toutes les autres possibilités offertes par l’électricité.
Pour les habitants, le changement est total. Avant que ce mini-barrage électrique ne soit mis en service, ils n’avaient que des lampes à pile pour s’éclaire. C’était bien sûr insuffisant et, surtout, très cher.
Désormais, contre l’équivalent de 19 centimes par semaine, chaque foyer a accès à une électricité qui, en plus, a le mérite d’être illimitée et propre.

« Cet argent me permet de rémunérer un jeune que j’ai formé à l’entretien du barrage. »

Ne reste plus qu’à reproduire ce petit miracle dans les localités voisines. Ibrahima Tounkara a déjà été contacté par d’autres villages. Sa mission, visiblement, ne fait que commencer !

Un magnifique exemple de détermination, mais aussi une belle démonstration de ce que l’énergie renouvelable peut offrir au monde…

Enquête sur le Projet «TANGUS »: L’échec de promoteurs aux ambitions démesurées

https://www.dakar7.com Le projet «Tangus», spécialisé  dans l’exploitation de points de vente de petit-déjeuner et autres repas, a apparemment du mal à prendre son envol. Inauguré en grande pomme par le Premier ministre, en avril 2016, ce projet initié par Moustapha Sy, beau-fils du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, ce projet, qui a coûté 2,5 milliards F Cfa, connait d’énormes problèmes de rentabilité. Une situation qui a entrainé la fermeture de plusieurs points(35 au total) implantés dans plusieurs quartiers du département de Dakar. La raison ? Dakar7 a tenté de creuser l’abcès.

Enquête

Il est 12 heures au collège sacré-Cœur. L’ambiance est calme. Pas l’ombre d’un élève. Normal, nous sommes en vacances scolaires. Cette situation impacte, malheureusement, sur le bon fonctionnement du point « Tangus» situé en face de ce collège privé. D’habitude très animé, l’endroit est clame. Sur place, des tables et chaises bien rangées, mais vides. Les seules les deux gérantes, Cristel et Binta, occupent les lieux. Habillées en pantalon marron et t-shirt jaune aux couleurs de «Tangus », elles tournent les pouces. Les étagères de la cantine sont bien achalandées avec de la viennoiserie. A l’intérieur, un frigo rempli de boissons gazeuses et d’eau minérale. A côté, une machine à café. Cristel, une des gérantes, s’accommode difficile de cette situation. Elle reconnait que l’entreprise n’a pas encore atteint son objectif par manque de clients. « Depuis ce matin, nous n’avons que quelques clients. Je pense qu’on a pas encore atteint notre objectif parce que les clients ne viennent pas comme on s’y attendait » a-t-elle déclaré.

« Pourquoi nos prix sont chers »

Copiés sur le modèle des «Tanganas» mais améliorés, les points « Tangus » commercialisent des produits exotiques( pizza, des hamburger, les croissants entre autres). Cependant, certains sénégalais trouvent  les prix très élevés. C’est le cas de Moussa Ndiaye, habitant à la scat urbam. «J’ai payé une fois du hamburger chez Tangus à 1500 F, mais je trouve le produit trop petit et très cher par rapport aux autres fast-food de mon quartier. Puis que la plupart des Sénégalais mangent dehors, il faut adapter les prix à la réalité du pays»,  suggère notre interlocuteur.
Mais Cristel ne partage pas l’avis de Moussa. Elle trouve les prix abordables compte tenu de la qualité des produits proposés. « Je ne dirai pas que les prix sont chers. Si je prends par exemple la boisson, on la vend à 500fcfa au moment où la boutique vend à 350fcfa. Mais, chez nous, les frigos restent allumés 24h/24. Donc, si on fixe le même prix que les autres, on ne s’en sortira pas », fait savoir la responsable du point « Tangus» de Sacré-coeur.
Toutefois, Cristel précise que, pour des raisons de non-rentabilité, certains produits ont été retirés des rayons. « On avait le choix d’amener tous les produits, mais on a fait la remarque que certains n’étaient pas achetés. Alors on a décidé de ne vendre que les produit demandés », explique-t-elle.

Plusieurs points « Tangus» fermés

Si le point «Tangus » de Sacré-cœurs tente, tant bien que mal, de tenir, d’autres ont, tout bonnement, mis la clé sous le paillasson. Binta, la collègue de Cristel, confirme mais se veut prudente. « Il y a des Tangus qui ont fermé mais j’ignore les raisons de cette fermeture », dit-elle.
Avec 380 employés directs au départ, «Tangus» porté par la société SENPAINS, avait suscité beaucoup d’espoirs chez les jeunes.
Aujourd’hui, le personnel a été considérablement réduit. Et pourtant, ce projet a coûté 2,5 milliards de FCFA à Moustapha Sy, fils de Malick Sy « Souris », par ailleurs beau fils de Moustapha Niasse, président de l’Assemble nationale avec comme associé Emile El Malem, ancien Directeur général des Grands Moulins de Dakar. Les 1,4 milliard de FCFA proviennent de la CBAO et le reste du financement a été décroché grâce à la garantie du FONGIP
Moustapha Sy, promoteur de «Tangus », beau fils de Moustapha Niasse : « On a pêché au niveau de la stratégie»
Malgré tout, le projet a connu un flop après, seulement, un an d’exercice. Que s’est-il réellement passé ? Moustapha Sy, promoteur du projet, contacté par Dakar7, s’explique : «Si on a pêché, c’est au niveau de la stratégie. Nous nous sommes positionnés de façon démesurée. Nous avons lancé beaucoup de points(35 au total) au départ, alors qu’il fallait partir de manière progressive. Ensuite, les produits que nous avions proposés aux Sénégalais ne sont adaptés à nos réalités. C’était trop occidental. Il fallait leur proposer des produits locaux comme des jus naturels à des prix accessibles. Proposer des repas chauds et non surgelés.»
Pour le beau-fils de Moustapha Niasse,  «le besoin est là», mais les erreurs de management ont plombé le projet. «Notre management a raté sa cible. C’était difficile d’avoir des gens formés dans ce domaine. De plus, nous n’avons pas mené une campagne de communication pour que les Sénégalais s’approprient de ce concept. Je trouve que c’était une grosse erreur.», reconnait le fils de Malick Sy «Souris» qui annonce une restructuration du projet. «On est en train de remettre toute la chaîne de production. Aujourd’hui, seuls quatre points « Tangus» sont rentables. (Aéroport, Sea plaza, Sacré-cœurs, Dakar-plateau) », révèle l’homme d’affaires Moustapha Sy.http://Dakar7.com

Alioune Sarr sur les assises économiques du MEDS « Un moment privilégié de rencontre avec les acteurs du secteur privé »

https://www.walf-groupe.com Alioune Sarr, Ministre du Commerce,  au nom du Premier ministre, a  précisé l’ouverture de la 17ème session des Assises économiques annuelles du Mouvement des Entreprises du Sénégal, sur le thème : « les infrastructures sont-elles un levier de développement pour le Sénégal ? »

« Les Assises économiques annuelles du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) sont pour nous un moment privilégié de rencontre avec les acteurs du secteur privé, dans le cadre du renforcement du partenariat public-privé », a déclaré Alioune Sarr, Ministre du commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME. Il était accompagné hier par Mamadou Talla, Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, et de Mme Awa Gueye, 2ème vice- présidente de l’Assemblée nationale.
Pour M. Sarr, le thème retenu  cette année est un sujet d’envergure qui s’inscrit dans la vision de l’émergence économique développée par  le chef de de l’Etat. Ce thème interpelle tous les acteurs du secteur privé, eu égard aux nombreux défis de l’entreprenariat local face aux grands investissements de l’Etat dans le PSE. « L’Etat du Sénégal a inscrit les infrastructures dans l’axe 1 de son plan national de développement,  le Pse, pour amplifier les possibilités de création des richesses et accélérer ainsi la croissance économique », a-t-il rappelé.
A cette occasion, le ministre du Commerce est revenu sur quelques réalisations dans les domaines des infrastructures. Parmi ces dernières, Alioune Sarr a cité, entre autres, la construction d’autoroutes, les travaux de l’aéroport de Diass, la création d’une nouvelle compagnie nationale de chemin de fer avec le train express régional, la modernisation de la plateforme portuaire pour la rendre  plus  compétitive. Sur ce point, le ministre a révélé qu’une entreprise  évoluant dans le secteur du textile va démarrer ses activités avec  plus de 2000 emplois, au niveau du parc industriel de Diamniadio.
S’adressant à Mbagnick Diop, Président du MEDS, le ministre du Commerce dira : « C’est toute la pertinence des actions de votre organisation aux côtés du Gouvernement dans le cadre d’un partenariat public-privé  gagnant-gagnant ». Et d’ajouter : « j’espère que ces assises, entre l’Etat, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers, la société civile et les experts, vont  permettre d’enrichir davantage la réflexion sur le partenariat public-privé dans le domaine des infrastructures ». D’après M. Sarr, compte tenu de l’importance des assises, le gouvernement reste très attentif aux conclusions des travaux afin d’engager, avec le secteur  privé et la société civile, de larges concertations sur les infrastructures au Sénégal. «  Aujourd’hui le défi majeur du développement en Afrique est de  parvenir à l’accélération de la croissance  par le développement des infrastructures pour une amélioration des conditions de vie des populations et la réduction du chômage », a-t-il conclu.Zachari BADJI

FINANCEMENT DES PROJETS DE JEUNES:UN GAP DE 9 MILLIARDS DE FCFA NOTÉ (CNJ)

Tambacounda, 24 sept (APS) – Le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Khadim Diop a fait état samedi à Tambacounda, d’un gap de 9 milliards de francs CFA pour financer tous les projets de jeunes dont les demandes sont en instance, auprès des agences dédiées à cette question.

Là où l’ensemble des demandes de financement de projet formulées par les jeunes se chiffrent à environ 12 milliards de francs CFA, le chef de l’Etat avait dégagé l’année dernière une enveloppe de 3 milliards pour le financement de projets à travers l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ) l’année dernière, a relevé M. DIOP.
« Donc, il y a un gap de 9 milliards », a-t-il poursuivi non sans lancer : « ce que nous demandons à l’Etat, c’est d’appuyer la jeunesse par l’octroi d’autres fonds pour l’année 2018, en mettant une enveloppe de 10 milliards pour financer les autres jeunes ».
Khadim Diop s’exprimait au terme d’un forum sur la cohésion sociale, la paix et les opportunités d’emploi, organisé par le Projet d’appui à la cohésion sociale et à la création d’opportunités d’emplois au Nord et à l’Est du Sénégal (PROCOSOC).

Ce projet doit intervenir pendant un an dans ces domaines dans les régions de Matam et Tambacounda, avec le financement du PNUD et de la coopération japonaise. La rencontre regroupait au camp militaire Mamadou Lamine Dramé dans la commune de Tambacounda, des jeunes issus des deux régions bénéficiaires.

Pour le président du Conseil national de la jeunesse, malgré le fait que « l’Etat est en train de faire des efforts, (…) la demande est beaucoup plus forte ».

Le nouveau président du Conseil national de la jeunesse qui dit placer son mandat sous la citoyenneté et l’emploi des jeunes, a appelé de tous ses vœux la mise en œuvre, « le plus rapidement possible », des mesures édictées par le Chef de l’Etat à l’issue du Conseil des ministres du 13 septembre dernier.
Il s’agit, entre autres, de la création de missions locales pour l’emploi et l’entreprenariat des jeunes dans toutes les communes, de la mise en place de bourses pour l’emploi rapide des jeunes.
Le Conseil national des jeunes accompagnera l’Etat dans ces initiatives, a-t-il assuré.
Khadim Diop a appelé les collectivités locales, les mairies et les conseils départementaux notamment, à soutenir les démembrements du Conseil national de la jeunesse, comme le leur demande le Code des collectivités locales en ses articles 308 et 309.
« On ne peut pas parler d’émergence si 65% de la population (constitués de jeunes) ne créent pas de richesses », a-t-il souligné, estimant que l’Etat du Sénégal l’a compris, en faisant des efforts dans les domaines de la formation et de l’emploi des jeunes, à travers des instruments comme l’ANPEJ, le PRODAC, le PAPEJ et le 3FPT.

Mamadou Kassé, directeur général de la SNHLM, a aussi placé cette rencontre dans un contexte favorable, suite au communiqué du conseil des ministres du 13 septembre qu’il a jugé « historique », et qui fait état d’un programme d’urgence dédié à l’emploi des jeunes. 

Pour lui, le fait de dédier ministère plein à l’emploi des jeunes à l’issue du dernier remaniement ministériel en date, dénote de la volonté du président de la République, dans ce domaine, tout comme la création d’une délégation générale pour l’emploi rapide des jeunes et des femmes.
« Le président, a-t-il souligné, a parlé d’un élan national pour l’emploi des jeunes qu’il faudra mettre en œuvre. »
M. Kassé a invité les jeunes de Matam et de Tambacounda qui ont pris part à ce forum, à « saisir la balle au rebond et à donner un contenu à toute cette vision ».ADI/ASB

LES CONCERTATIONS PARTENARIALES, « UN MÉCANISME DE DIALOGUE SOCIAL PERMANENT » (PRÉSIDENTE HCDS)

Saly-Portudal (Mbour), 24 sept (APS) – Les concertations partenariales annuelles constituent « un mécanisme de dialogue social permanent » entre le ministère de l’Education nationale et les acteurs du système éducatif, a affirmé la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye.
« Les performances scolaires constituent un objectif commun autour duquel peuvent se fédérer les attentes respectives des différentes familles d’acteurs que sont le gouvernement, les parents d’élève et les enseignants », a souligné Mme Ndiaye.
La présidente du HCDS participait à la deuxième édition des concertations partenariales annuelles ouvertes samedi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) par le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.
« La satisfaction quasi-simultanée et durable de ces attentes respectives nécessite, d’une part, une confiance commune de tous les acteurs au système éducatif et, d’autre part, une confiance entre ces mêmes acteurs », a indiqué la présidente du HCDS.
Pour ce faire, elle estime qu’il convient de réunir, périodiquement, ces acteurs au niveau des plateformes de discussions pour susciter une complicité entre eux et construire « une vision partagée » autour de la finalité du système éducatif.
Dans cette même approche inclusive, les membres du HCDS se réuniront les 28 et 29 septembre prochains à Saly-Portudal dans le cadre d’une session prérentrée scolaire.

 Le thème sera axé sur : « Contribution à la consolidation de la stabilité du climat social dans le secteur public de l’éducation et de la formation par la mise en œuvre des accords et le renforcement des capacités des acteurs « . 

« Nous essaierons de jouer notre partition dans l’amélioration de la conduite des processus de dialogue et des négociations entre les acteurs, en renforçant les aptitudes en matière de dialogue social et de négociation collective », a fait valoir Innocence Ntap Ndiaye.

Elle a rappelé que son institution a, dans le plan d’actions adossé au pacte de stabilité sociale et d’émergence économique, un objectif qui lui est assigné par le gouvernement de formation des acteurs sociaux.ADE/ASB

Serigne Mbaye Thiam, catégorique:“L’Etat ne va pas reculer sur la fermeture de Yavuz Selim”

http://www.leral.net Depuis Saly (Mbour), Serigne Mbaye Thiam s’est prononcé sur l’affaire de la fermeture par l’Etat du Sénégal, du Groupe scolaire, Yavuz Selim. Le ton est ferme et catégorique. Le ministre de l’Education nationale a déclaré que l’Etat ne va pas revenir sur sa décision.

“Que tous les parents qui avaient antérieurement, inscrits leurs enfants à Yavuz Selim, trouvent d’autres écoles pour l’année scolaire prochaine. L’Etat ne va pas reculer sur la fermeture de Yavuz Selim”, a averti Serigne Mbaye Thiam dans des propos repris par la Rfm de ce samedi soir.
Voilà qui est clair ! En d’autres termes, le bras de fer enclenché par l’Association des parents d’élèves et le Conseil d’administration de Yavuz Selim, ne servira à rien. La décision de l’Etat du Sénégal est “irrévocable”. Affaire à suivre…

Serigne Mbaye Thiam qui ne payait pas la scolarité de sa fille : “l’Etat ne va pas renoncer à la fermeture de Yavuz Selim”

http://actusen.sn Depuis Saly (Mbour), Serigne Mbaye Thiam s’est prononcé sur l’affaire de la fermeture par l’Etat du Sénégal, du Groupe scolaire, Yavuz Selim. Le ton ferme et catégorique, le ministre de l’Education nationale a déclaré que l’Etat ne va pas revenir sur sa décision.“Que tous les parents, qui avaient, antérieurement, leurs enfants à Yavuz Selim, trouvent d’autres écoles pour l’année scolaire prochaine. L’Etat ne va pas renoncer à la fermeture de Yavuz Selim”, a averti Serigne Mbaye Thiam dans des propos repris par la Rfm de ce samedi soir.Voilà qui est clair ! Alors, le bras de fer enclenché par l’Association des parents d’élèves et le Conseil d’administration de Yavuz Selim, ne servira à rien. La décision de l’Etat du Sénégal est “irrévocable”.Il urge de rappeler que, récemment, il a été révélé qu’en dépit des charivaris et du tintamarre qui entourent le dur désir de Serigne Mbaye Thiam de procéder à la fermeture dudit Etablissement, le ministre en question ne payait pas la scolarité de sa propre fille.«La fille du ministre, Serigne Mbaye Thiam est élève à Yavuz Selim depuis trois ans. Je ne sais pas si cette année elle a été inscrite. Elle était en classe de 4eB au collège Sultan en 2017. Et je vais plus loin, en vous révélant que cet enfant de Serigne Mbaye Thiam bénéficiait gratuitement de la scolarité en tant que ministre de l’Education nationale », a informé le président de l’Association des parents d’élèves, dans les colonnes du journal EnQuête.Pour Mamadou Bass Kébé, Serigne Mbaye Thiam n’est celui que les Sénégalais connaissent. « Avec la rigueur que Serigne Mbaye Thiam incarne partout où il passe, il ne devait pas accepter une telle gratuité de la scolarité de sa fille pendant trois ans dans un établissement qu’il veut sacrifier. On lui avait demandé de payer selon sa disponibilité financière. Il ne l’a jamais fait pendant trois ans. C’est grave. Ce qui nous lie à Yavuz, ce n’est pas l’argent ou des actions. C’est une relation de confiance fondée sur la qualité des enseignements que nos enfants reçoivent », renchérissait-il.

EDUCATION NATIONALE : 9 800 enseignants sans statut

Depuis 2013, ils nagent dans le flou. Eux, ce sont les élèves-maîtres dont la situation tarde à être éclaircie par les autorités. Ce qui pourrait constituer un nouveau point de revendication des enseignants.
Ils sont plus de 9 mille élèves-maîtres à n’avoir pas de statut depuis 2013. Une situation qui n’agrée guère la Force nationale des enseignants pour le renouveau de l’éducation (Fnere), organisation syndicale enseignante. «La situation des élèves-maîtres est chaotique car elle dure depuis 04 ans. Il faut comprendre que, depuis 2013, l’Etat recrute des enseignants qu’il n’appelle plus des volontaires de l’éducation mais des élèves-maîtres de l’éducation. Ces élèves-maîtres, dans l’ordre de 9 800, sont recrutés depuis 2013 mais ils n’ont pas de statut», dénonce Omar Seck, secrétaire général de la Fnere. «Ce qui s’est passé, c’est que l’Etat, en faisant la réforme concernant le recrutement des élèves-maîtres, n’a pas pris le soin de modifier la loi 99-908 du 13 Septembre 1999. Dans ce décret, l’article 4 parle de Volontaires. Alors qu’il ne s’agit plus de Volontaires mais plutôt de maîtres contractuels. Donc, il y a vice de forme. Et, au niveau de la Fonction publique, les gens ne peuvent pas avancer sur la prise en charge de l’intégration de ces élèves-maîtres qui ont décroché leurs examens professionnels et qui sont en droit d’être intégrés au niveau de la Fonction publique. Voilà donc plus de 04 ans que l’Etat n’a plus de temps matériel pour s’occuper de cette modification pour permettre à ces enseignants d’être intégrés dans la Fonction publique».
Ces enseignants qui déplorent les lenteurs administratives sur le statut des élèves-maîtres menacent de se faire entendre. «Le ministre de l’Education nationale avait promis que le décret va être signé et publié avant la rentrée. Jusqu’à présent, cela n’a pas été fait. C’est une situation qui pourra très certainement bloquer le système parce qu’ils sont dans l’ordre de 9 800 élèves-maîtres et les autres enseignants aussi qui ne sont même pas concernés vont devoir par principe de solidarité les soutenir et les accompagner dans cette lutte. En tout cas, au niveau de la Fnere, nous sommes en phase avec ces élèves-maîtres pour cheminer avec eux et régler définitivement ce problème», dit-il.
ur l’état des revendications des enseignants, M. Seck dénonce le dilatoire. «L’Etat doit respecter sa parole et sa signature. On avait signé un protocole d’accord le 17 Avril 2014. Mais, il y a beaucoup de points de notre plateforme revendicative qui n’ont pas été pris en compte. L’Etat traine encore le pas sur le payement des rappels d’intégration et d’avancement. Il y a 25 mille actes édictés en 2015 mais ils souffrent. C’est la même chose pour les alignements. Ce qui fait que certains syndicats ont déjà déposé un préavis de grève», conclut-il.    Théodore SEMEDO

Le ministère de l’Education catégorique:«Ces élèves-maîtres ne seront pas réintégrés dans le système éducatif »

http://www.leral.net Le ministère de l’Education nationale n’a pas tardé à réagir à la sortie des 690 élèves-maitres qui étaient en conférence de presse ce samedi, à Dakar.

Son chargé de la communication et de la formation est catégorique : ces élèves-maîtres ne seront pas réintégrés dans le système éducatif.
« Nous sommes là pour la qualité du système. On ne peut plus se permettre qu’il soit entaché par des faits de fraude », a, d’emblée dit, Mouhamed Moustapha Diagne.
Il explique que la Cour suprême avait annulé le premier arrêté pris par le ministre de l’Education nationale pour rétablir une justice, en mettant fin au système de fraude qui permet à certains de passer à la place d’autres personnes, qui avaient réussi à l’examen.
« La Cour suprême avait déclaré que c’est le jury qui les avait déclarés admis qui était habilité à les disqualifier, en constatant d’abord les fautes. Pour se conformer à la décision de justice, le ministère a convoqué le jury à l’identique pour statuer sur les cas concernés et les invalider après avoir justement confirmé les cas de fraude, en excluant tout simplement du processus de formation, ces élèves-maîtres », a détaillé M. Diagne sur Rfm. En vérité, souligne-t-il, « ces élèves-maîtres n’auraient jamais dû être admis ». La rédaction de leral.net

« UN CLIMAT SOCIAL APAISÉ,UNE CONDITION DE LA RÉUSSITE DU PSE (MINISTRE)

Saly-Portudal (Mbour), 23 sept (APS) – Un climat social apaisé est « une condition » de la réussite du Plan Sénégal émergent (PSE), a indiqué samedi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.

Intervenant lors des travaux de la deuxième édition des concertations partenariales annuelles, M. Thiam a souligné que cette rencontre participe de la volonté du gouvernement de construire « un dialogue social fort, inclusif et de qualité ».
« Le président de la République, Macky Sall, a inscrit le dialogue social au cœur du développement de notre pays. C’est la raison pour laquelle on a créé le Haut conseil du dialogue social (HCDS) érigé en pilier fondamental pour la stabilité sociale sans laquelle il ne peut y avoir de développement et sans laquelle il peut y avoir gaspillage des ressources », a expliqué le ministre de l’Education nationale.

D’après lui, les pouvoirs publics sénégalais, à travers la Lettre de politique générale du secteur de l’éducation et son cadre d’opérationnalisation que constitue le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET), ont fixé, entre autres priorités, l’’apaisement des espaces scolaires et universitaires régulièrement perturbés par des grèves cycliques d’enseignants, d’élèves ou d’étudiants ».  

Serigne Mbaye Thiam a signalé que le gouvernement accorde ‘’une importance particulière’’ au dialogue social qu’il s’attèle au quotidien à instaurer dans toutes les affaires de la République, et qui requiert une concertation, une négociation et un dialogue avec les communautés et les partenaires.

« Pour ce faire, a fait savoir le ministre, le gouvernement a déroulé un certain nombre d’actions, avec notamment des concertations prérentrée qui avaient réuni tous les acteurs du système éducatif ».
« Et nous avions pris l’engagement de tenir des réunions mensuelles de concertations, qui ont permis de restaurer la confiance et de pouvoir avoir des espaces de dialogue permanent », a-t-il souligné, précisant que tous les acteurs ont reconnu que les réunions mensuelles ont permis de restaurer la confiance.
A travers lesdites concertations, il s’agira « essentiellement » pour le ministère de l’Education nationale d’établir, à travers des échanges francs, sincères et sans tabou, le bilan de l’année scolaire 2O16-2017, en vue de dégager une perspective pour l’année scolaire 2017-2108, a conclu M. Thiam.ADE/ASB

UN FILM REVIENT SUR « LE BOMBARDEMENT DE DAKAR » EN 1940

Dakar, 23 sept (APS) – Des témoins sénégalais racontent dans le film documentaire le « Bombardement de Dakar » cet événement historique qui avait opposé en septembre 1940, les troupes de la « France libre » du Général De Gaulle et ceux du Maréchal Pétain.
Le Général De Gaulle et le Maréchal Pétain se sont affrontés pendant trois jours (23 au 25 septembre 1940) pour mettre la main sur la flotte de guerre basée à Dakar.
Le film réalisé par un groupe d’étudiants du laboratoire de préhistoire du département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) est diffusé vendredi sur Youtube, à la veille de la commémoration de cet évènement historique.
Pour l’enseignant-chercheur, Alioune Dème du département d’histoire de l’UCAD, l’un des producteurs exécutifs du film, il s’agit de « revisiter la Deuxième Guerre mondiale et de parler d’un évènement que beaucoup ignorent ».
Le documentaire, a-t-il poursuivi, montre « une perspective africaine, principalement sénégalaise » sur l’histoire.
« C’est un regard endogène des victimes, une façon de réécriture de notre histoire », a fait valoir le chercheur Dème rencontré à l’UCAD.

 « A notre réveil, des tracts signés par le Général De Gaulle furent lancés par des avions et des hélicoptères, nous pouvons y lire +Nous venons défendre Dakar+, +Nous venons ravitailler Dakar+’’, s’est rappelé le communicateur traditionnel, El Hadji Mansour Mbaye témoin de cette époque. 

« Un des obus tomba à la rue 11 à la Médina », a dit El Hadji Mansour Mbaye, racontant que les populations ont été sommées de quitter le plateau de Dakar pour se réfugier dans leur ville d’origine.
Il a ajouté que « des trains ramenaient les gens vers leur ville d’origine ».A cette période, s’est souvenu El Hadji Mansour Mbaye, « Serigne Babacar Sy, premier khalife de El Hadji Malick Sy était à Rufisque, on lui ordonna de retourner à Tivaouane comme les autres hauts dignitaires du pays, mais il refusa ».
« C’est moi qui étais devant les fidèles à la prière de l’aube, donc je ne peux pas les devancer à leurs maisons », a rapporté le communicateur traditionnel.
Ngohré Sarr, président de l’Office national des anciens combattants, a rappelé que des obus sont tombés à Rebeuss en plein plateau de Dakar.
Selon les enseignants au département d’histoire de l’UCAD, Sokhna Sané et Mor Ndao, « il y a eu beaucoup de morts et de victimes de balles perdues chez les civils ».
Le film « Le bombardement de Dakar » de 29 minutes réalisé par Souleymane Badji d’après une idée de Moussa Wélé, expose aussi le patrimoine sous-marin sénégalais.FKS/ASB

PODOR:quand la famine pousse les éleveurs à fuir vers la Mauritanie

https://www.walf-groupe.com L’hivernage de cette année n’a pas été fameux dans les villages de Ndiawar, Donaye,  Mboyo, Guédé village, Guédé chantier, Wouro Madiwou.
Du coup, ces localités se vident de leurs habitants qui se réfugient en Mauritanie. Ce, en vue de fuir la faim qui les guette.
Cette année, la pluie a été déficitaire dans la zone de Podor, notamment dans les villages de Ndiawar, Donaye, Mboyo, Guédé village, Guédé chantier, Wouro Madiwou, entre autres. Des villages qui, aujourd’hui, sont dans le désarroi total et craignent le pire des scénarios. La faim est, en effet, en train de frapper à leur porte. Ainsi, en vue d’échapper à cette éventualité, les habitants préfèrent déménager en Mauritanie. Ce, en laissant derrière eux des greniers vides. Selon le président du Groupement d’intérêt économique 3, Silèye Thiène, cette année pourrait être une catastrophe pour les populations de la zone. «Cette année, il n’y a pas eu de pluies contrairement aux années précédentes. Pis, la campagne de contre-saison n’a pas donné les rendements attendus», a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que la présente campagne hivernale laisse à désirer. Ainsi, la psychose a fini de gagner le cœur des paysans de la zone. «Beaucoup de paysans ont refusé d’aller cette année à la campagne hivernale. Dans la zone, le peu de paille que les éleveurs pouvaient retrouver, c’était au niveau des champs issus de la culture de contre-saison. Malheureusement, cette paille n’étant pas en quantité est aujourd’hui introuvable», a relevé M. Thiène. Qui qualifie la situation qui se déroule sous ses yeux de dramatique. En outre, il précise que la fuite des éleveurs vise à sauver leur bétail à cause de l’absence de pâturage. «Ne sachant plus que faire pour la survie de leur bétail, de nombreux  éleveurs sénégalais sont depuis quelques jours en train de fuir leur pays pour se rendre en Mauritanie à la recherche de pâturages», confie-t-il.
A Lérabé, les populations subissent également le même sort que dans les autres localités citées. D’ailleurs, selon le chef de village, Samba Bida Sow, elles vivent la pire des situations. «Cette année  pourrait être la plus dure de celles  qu’elles ont vécues jusqu’ici pendant ces dix dernières années», alerte notre interlocuteur. Qui souligne que, de Labgal dans le département de Linguère  jusque dans son village de Lérabé, il n’y a aucune  trace de paille.  Non sans attirer l’attention sur le fait que, cette année, il n’y a pas eu de pluies encore moins de crue. «Ils n’ont aucun espoir pour pouvoir prendre en charge leur cheptel. L’autre grand problème auquel font face ces éleveurs  est que beaucoup  d’entre eux qui avaient amené leurs troupeaux à Dakar, pour les vendre pendant la Tabaski, sont rentrés bredouilles. Ils n’ont pas pu vendre leurs moutons», note-t-il. Pour le chef de village de Lérabé, les autorités doivent pouvoir anticiper sur de tels phénomènes et ne pas attendre que des situations aussi graves arrivent pour essayer de trouver des solutions.Abou KANE

Pénurie d’eau à Ndioum : Les populations dans le désarroi

http://www.dakaractu.com Les populations de la commune de Ndioum sont depuis bientôt une semaine, dans le désarroi du fait d’une pénurie d’eau. Dans tous les quartiers de cette localité, l’eau des robinets s’est interrompue, du fait d’une panne survenue au niveau du forage de la SDE, un ouvrage vieux  de 37 ans qui malheureusement   n’a  plus la force de résister à l’usure du temps. Une situation qui a obligé les directeurs généraux de la SDE et de la SONES de descendre sur le terrain  pour soulager les habitants de ces villages et s’enquérir des dispositions qui ont été mises en place pour réduire leurs souffrances pendant  ces moments  très difficiles.
Des camions citernes assurent la distribution de ce liquide  précieux et c’est ainsi que beaucoup de localités ont pu bénéficier de cet appui provisoire. Face à cette situation qui prévaut dans cette partie du Fouta,  les DG de la SONES et de la SDE ont annoncé que  le gouvernement a pris toutes les dispositions idoines pour parer à cette pénurie.
Selon Charles Fall,  il est prévu dans les plus brefs délais, la construction d’un nouveau   forage d’une capacité de 100 m3  pour un coût global de 400 millions de frcs cfa. Le patron de la SDE de révéler  qu’en relation avec sa société et la SONES, l’État a décidé de terminer le forage pour un coût estimatif de 400 millions. « L’ancien forage qui est tombé en panne sera totalement réhabilité et un château d’eau de 400 m3 d’eau sera construit » , a annoncé le DG de la SONES qui a aussi salué l’esprit compréhensif des populations qui, malgré la situation endurée sont  restées calmes.

Département de Podor : L’Etat du Sénégal débloque un financement de près de 2 milliards pour régler définitivement le déficit en eau dans le Fouta

http://www.dakaractu.com Pour permettre aux populations du Fouta de s’alimenter correctement en eau potable, la Sones par le biais, du gouvernement du Sénégal  va débloquer près  d’1 milliard 800 millions  de nos francs dans ce secteur pour combler le déficit en eau  noté dans plusieurs localités du département de Podor. En visite à Ndioum, le Dg de la SONES a annoncé que ce projet est déjà en cours et que le  chef de l’Etat et son gouvernement ont réitéré leur engagement à apporter toute leur contribution pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).  Charles Fall  a aussi visité les travaux de construction du  nouveau forage de Ndioum, une infrastructure dont les chantiers sont presque arrivés à terme   et  cela va beaucoup soulager les ménages qui rencontrent d’énormes difficultés pour s’approvisionner correctement  en eau. Il a annoncé que  l’État, sous la conduite du ministère de l’assainissement et de l’hydraulique compte dérouler d’importants programmes de mise en place d’infrastructures au niveau de toutes ces localités implantées dans ce département et tout cela  pour améliorer les  conditions d’alimentation en eau potable  de ces populations.

Hann MaristesI:Les habitants dénoncent l’expropriation d’un terrain destiné à la construction d’une maternité

http://www.leral.net Initialement destiné à la construction d’une Maternité, le terrain de 1320 m² situé à l’Ilot B de Hann Mariste I, objet d’une expropriation, risque de virer dans le mauvais sens.

Et pour cause, les populations, face à ce qu’elles considèrent comme ‘‘une spoliation de leur propriété’’, n’entendent pas rester les bras croisés.
«Nous nous sommes réunis, pour manifester notre désaccord sur le morcellement à des fins commerciales de cet espace», ont-ils fait part, à l’unanimité, ce matin, au cours d’un point de presse, a appris actusen.
En effet, selon Oumar Diokhané, le président de l’Association pour le développement de Hann Mariste I (AdhmI), «la parcelle en question était déjà vendue, sous le défunt régime en 2001. Le promoteur de l’époque, qui avait voulu, en vain, construire une église, a dû, par l’intermédiaire d’un ministre, de ce même régime, procéder à un changement de propriété».
Mais, précise-t-il, «nous n’avons pas de problème avec le nouvel acquéreur de cette parcelle». Seulement, «les populations et les jeunes sont lésés et ne peuvent assister impuissants à la destruction de leur cadre de vie», a-t-il déploré.
L’expropriation de ce terrain, étant antérieure à l’arrivée du régime en place, Oumar Diokhané compte sur ‘‘son soutien pour que le problème soit réglé’’.
Du coté des jeunes, l’on n’entend pas céder un seul lopin de terre de ce site.
«Nous sommes unis comme un seul homme et engagés pour nous battre et ainsi récupérer notre propriété», a déclaré Serigne Modou Ba, un de leurs porte-paroles.

An XV du Joola : Leçons non retenues (décryptage Leral)

Le 26 septembre prochain sera célébré le 15e anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola ». Une catastrophe qui avait endeuillé le Sénégal avec un bilan de 1863 morts. Face à l’ampleur de ce drame, les autorités avaient indexé l’indiscipline et l’impunité, et promis d’aller en croisade contre elles. 15 ans après, le constat est que les leçons de cette catastrophe sont loin d’avoir été

retenues.
15 ans après le triste naufrage du bateau le Joola, il semble que nos dirigeants peinent toujours à trouver des mesures idoines pour éradiquer l’indiscipline, l’imprévoyance et la légèreté qui sont à l’origine des catastrophes récurrentes, qui rythment notre quotidien. Pourtant, après la survenue de cette tragédie, le pouvoir d’alors avait promis des sanctions exemplaires à l’endroit de tous les responsables qui étaient impliqués dans cette catastrophe.
Car il était avéré que le navire avait coulé sous l’effet de la surcharge. Surcharge motivée par l’indiscipline caractérisée de nos ompatriotes tout simplement, parce que le bateau était devenu un haut lieu de trafics en tous genres.
Assurèment, les pouvoirs publics qui tenaient là une occasion unique pour mettre le holà une fois pour toutes sur cette tare -congénitale?, qui gangrène la société, ont préféré adopter la politique de l’autruche. Pourtant, une commission d’enquête avait été mise sur pied mais il n’y a eu aucune sanction après qu’elle a rendu ses conclusions sur les causes du naufrage.
À part les indemnités versées aux familles des victimes, ce crime est resté impuni, voilà maintenant 15 ans. Quelles leçons en avons-nous tirées?
Aucune, si ce n’est que l’indiscipline a repris de plus belle avec son lot de catastrophes enregistrées sur les routes, les airs et partout ailleurs. Le nombre d’accidents mortels ne cesse de croître sur les routes. Accidents qui le plus souvent, sont le fait des guimbardes déglinguées destinées à la casse mais qui, curieusement, ont la plupart du temps, des papiers en règle, visite technique et autres.
Ce qui pousse à s’interroger sur le comment ces papiers sont délivrés. Les agents chargés de réguler la circulation quant à eux, ferment les yeux, alors qu’ils devraient tout simplement les livrer à la fourrière. Les surcharges dans les cars de transport en commun sont devenues la norme. Personne ne s’en émeut outre mesure. Après une brève accalmie suite au naufrage du Joola, elles ont repris de plus belle. Et les chauffeurs, sûrs de leur impunité, se conduisent et conduisent n’importe comment sur les routes.
Quid de l’attitude des chauffeurs qui conduisent au mépris des règles les plus élémentaires du Code de la route, sourds le plus souvent aux récriminations des passagers voire agressifs envers ces derniers jusqu’à ceque l’irréparable se produise ! Les accidents plus spectaculaires les uns les autres se succèdent avec leur lot macabre de morts sans que l’État ne trouve la bonne formule pour mettre fin à ces hécatombes.
La délivrance des permis de conduire ou «permis de tuer», pose problème. Et il serait fastidieux de lister tous les scandales qui ont eu à éclabousser les services des Mines à ce sujet. Chaque fois qu’une catastrophe survient, c’est la même rengaine qui est servie aux populations « une enquête sera diligentée, les responsabilités situées et les coupables châtiés» et patati patata.
Bref des formules toutes faites sont servies, le temps que l’orage passe. Ce fut le cas lors du crash de l’avion de Sénégal Air survenu le 5 septembre 2015, ou encore lors de l’affaissement d’une tribune du stade Demba Diop le 15 juillet dernier. Pourtant, cet stade en état de délabrement avancé, devait être fermé du fait que l’alerte avait été donné depuis 2014, par des autorités compétentes. Mais l’État n’a pas su ou voulu anticiper et voilà…
L’aéronef qui a crashé en mer, tout comme le Joola, avait des certificats de navigabilité en bonne et due forme alors que dans les deux cas, des voix autorisées s’étaient élevées pour dire que ces appareils ne respectaient pas les normes de navigabilité. Malgré tout, les autorités ont, pour des raisons qui leur sont propres, laissé faire et ce qui devait arriver, arriva.
Le drame de Bettenti a choqué, ému, attristé tout un peuple. Mais en vérité, c’est en juin 1993 à la plage de Ngor, alors que des enfants en excursion, mouraient  noyés dans la Grande Bleue, que le drame Bettenti s’est joué et malheureusement, bien d’autres drames du genre, sont à venir,  si l’on n’y prend garde. A-t-on seulement recensé les Bettenti potentiels? Est-on seulement dans les dispositions de généraliser la présence et le port du gilet dans les embarcations de toutes les zones de potentiels Bettenti?
Aujourd’hui, il est fort à craindre que le Sunugal qui navigue en pleine zone de turbulences, ne subisse un de ces quatre matins, un naufrage dont il peinera à se relever. Car malgré les nombreuses voix qui s’élèvent sur le mode de prévention et de gestion des risques, les autorités semblent n’en avoir cure.
Sous Wade, les institutions étaient banalisées, instrumentalisées, de sorte que le Sunugal avait frôlé le naufrage, il a fallu remplacer le pilote et l’équipage du Sopi par celui de la rupture. Mais aujourd’hui, le commandant de bord de la rupture est en train de mener le navire sur la même voie empruntée par son prédécesseur. La rupture promise qui devait stabiliser d’avantage le Sunugal tarde à voir le jour, des voix s’élèvent de plus en plus. Les signaux de détresse commencent à clignoter. En tout cas, il y a une panne quelque part. Supposée ou réelle ? Le pilote de la rupture gagnerait à revoir le moteur de son appareil et éventuellement, changer de cap avant que l’irréparable ne se produise.
Si « gouverner, c’est prévoir », alors désolés les gars mais l’emergence prend eau de toutes parts parceque nak, nos autorités, ne semblent pas savoir ce que demain, c’est déjà aujourd’hui !  LA REDACTION

Khalifat de Tivaouane : Serigne Mbaye Sy succède à Serigne Abdoul Aziz Sy Al amine

http://www.dakaractu.com La nouvelle que tout le monde attendait est tombée. C’est Serigne Mbaye Sy Mansour qui succède à Serigne Abdou au Khilafat de El Hadji Malick Sy et devient le 7e Khalife de Maodo.
Tivaouane tient son Khalife. C’est ce qu’on peut retenir de la cérémonie du 3e jour tenue ce dimanche à l’esplanade des mosquées suite au décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Mais l’intronisation de Serigne Mbaye Sy puisque c’est lui qui succède à Al Amine n’a pas été annoncée par la famille Sy. Pourtant aussi bien Serigne Mbaye Sy que Serigne Pape Malick Sy se sont succédé au micro mais nulle part dans leur discours, il n’a été mentionné une quelconque indication sur l’identité du nouveau Khalife. C’est Mouhamed Tawfiq, l’émissaire du roi du Maroc Mohamed VI qui a littéralement évoqué le nom de Serigne Mbaye Sy en le présentant dans son allocution comme le nouvel homme fort de Tivaouane. Ce qui a eu le don de délivrer
l’assistance.

Nouveau khalife général des “Tidianes” : la rigueur, le franc-parler et la piété sont aux commandes

http://actusen.sn C’est, désormais, officiel ! C’est Serigne Mbaye Sy Mansour qui succède à Feu le khalife général des “Tidianes”, Serigne Abdoul Aziz Sy, Al Amine. Le nouvel homme fort de Tivaouane est réputé être rigoureux, muni d’un franc-parler et qui est très porté vers les recommandations divines.
Inconnu des hommes religieux qui adorent draguer les médias, Serigne Mbaye Sy Mansour cultive la discrétion. Et symbolise la droiture.
Très enclin à dire la vérité en toutes circonstances, il traîne le sobriquet “Paa Allemand”. En référence à sa rigueur et à sa volonté inébranlable de suivre les préceptes de l’Islam dans toutes ses lettres de noblesse.
Serigne Mbaye Sy Mansour devient, du coup, le septième khalife général de Tivaouane. Sous le magistère de Serigne Abdoul Aziz Sy, Al Amine, il était le porte-parole de celui-ci. Mais cette désormais ancienne fonction n’aura duré que six mois.




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