Mary Teuw Niane: « Nous devons nous investir massivement….pour que l’Afrique soit dans le rythme du monde et non laissée à la queue du monde »

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« Nous devons nous investir massivement dans les questions de connaissances nouvelles comme l’intelligence artificielle, pour que l’Afrique soit dans le rythme du monde et ne soit pas laissée à la queue du monde comme ce fut le cas au moment des indépendances », a soutenu le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Une déclaration faite lors de la cérémonie d’ouverture du Dialogue sur la Science, la Technologie et l’Innovation et le Programme de transformation de l’Afrique sur le thème « Enseignement Supérieur, STI et l’Agenda d’intégration et de développement de l’Afrique ».

Un atelier qui est organisé par la Commission économique des nations Unies pour l’Afrique (CEA). Son objectif est de faire en sorte que l’enseignement supérieur soit en lien direct avec le besoin du monde socio-économique. Cet événement prévu pour trois jours, prévoit la participation d’environ cinquante (50) experts issus des gouvernements, du secteur privé, des institutions financières, des organisations non gouvernementales, des institutions de recherche de l’intérieur et de l’extérieur du Sénégal.

Selon le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane, « il faut construire un lien entre l’enseignement supérieur, la recherche, la science et la création d’emploi, et pour ce faire, il faut que le processus de propriété intellectuel soit maîtrisé ».

Cependant le Ministre déclare, que l’enseignement supérieur, la recherche, la science et la technologie ne sont plus simplement des acteurs indirects dans le processus d’émergence économique. Mais deviennent des acteurs de plein droit pour cette émergence économique, puisque c’est dans les établissements d’Enseignement Supérieur, que vont naître l’essentiel des innovations qui vont permettre de créer des entreprises qui vont transformer la vie des gens à travers la science et la technologie.

Et cela permettra à la jeunesse d’avoir un emploi basé sur la science et la technologie. « Nous devons nous investir massivement dans les questions de connaissances nouvelles comme l’intelligence artificiell,e pour que l’Afrique soit dans le rythme du monde et ne soit pas laissée à la queue du monde comme ce fut le cas au moment des indépendances ».

Par ailleurs, le ministre a apporté une précision par rapport au taux de promotion: « l’université de Dakar autour de 2011-2012 avait 21% de taux de promotion entre la première année et la deuxième année, aujourd’hui, ce taux de promotion est passé de 21% à 40%, donc c’est le double du taux de réussite qu’on avait il y a 5 ans voir 6 ans « .

« Alors si on l’interprète en disant qu’ il y a eu 60% d’échec, nous ne sommes pas en »train de promouvoir notre pays. L’objectif qu’on a dans le contrat de performance de l’Ucad, c’est d’arriver à un taux de réussite de 60%, mais ils ont fait un progrès énorme à ce niveau là », conclut-il.

 




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