Le Sénégal, un géant de la démocratie et une référence des droits de l’homme.

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Le mardi 13 octobre 2020, le Sénégal est réélu triomphalement comme membre du Conseil des droits de l’homme (CDH), lors de la 75ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, pour un nouveau mandat de trois ans. Par 188 sur 190 voix, une saveur plébiscitaire de 99% des voix. En tête de tous les groupes, Africains, Asiatiques, d’Amérique latine et des Caraïbes, de l’Europe de l’Est et celui dit « des Pays occidentaux et autres ».
Est-il besoin de rappeler que notre pays avait connu la même consécration, avec son élection en 2015 comme membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Deux élections qui se sont déroulées sous le magistère du Président Macky Sall.
La réélection du Sénégal au Conseil des Droits de l’homme est une manière éloquente d’inscrire et d’écrire comme sous la Coupole, la vitalité de notre démocratie, marquée et magnifiée par deux alternances pacifiques. Des sanctions par les urnes livrées le jour même du vote et le lendemain, la reprise normale du cours de la vie. C’est une marque déposée des démocraties matures !
Dans un monde de plus en plus dévasté par les intolérances, la prolifération encore de violations abjectes des droits humains et par ce que l’écrivain franco-libanais Amin Maalouf appelle les « identités meurtrières », la réélection du Sénégal qui a frisé l’unanimité est la preuve irréfutable de la solidité de nos institutions, de l’impartialité de l’Administration qui conserve les valeurs cardinales de la promotion des compétences et de la serviabilité. Elle sublime une justice qui fait honneur à Thémis par le respect et la considération que lui confèrent des femmes et des hommes de qualité aux expertises magnifiées en Afrique et à travers le monde.
Ceux qui ont désigné ainsi notre pays par leur vote n’ont été ni dans la cécité ni dans la surdité pour voir et reconnaître qu’au Sénégal, la séparation des pouvoirs est une réalité tangible sur fond d’une stabilité politique incontestable. L’existence d’organes de contrôle qui soumettent régulièrement des Rapports contradictoires et publiques, celle de libertés d’associations dans un climat séculaire de pluralisme politique et syndical, dopé par une coexistence sociale harmonieuse et pacifique, comme en témoigne le Dialogue national lancé par le Président Macky Sall.
La réélection au CDH, et de la plus belle des manières, est une gifle qui résonne comme un cinglant démenti à tous les nihilistes et certains activistes sans discernement qui ne cessent de peindre le Sénégal aux couleurs d’une République bananière et d’une dictature fictive. La vérité que leur rappelle le plébiscite en faveur du Sénégal est que, ce pays le nôtre, est une puissance démocratique en Afrique et dans le monde.
Il y a là aussi un message qui fonctionne en souterrain, pour dire aux acteurs de la Justice, de maintenir immaculée l’image de cette institution prestigieuse, espace d’excellence et d’équité, laissé à la jeune génération par leurs illustres aînés qui ont écrit de belles pages de la justice africaine et universelle.
Nul n’est prophète chez soi !
Les Sénégalais doivent cependant assumer et défendre cet acquis que le monde entier leur envie. Le Sénégal, quoiqu’on dise, demeure une référence en matière de démocratie et de droits de l’homme dans le monde. L’image réel de notre pays n’épouse pas les tableaux sombres et d’apocalypse que tentent vainement de dresser quelques comparses.
Notre démocratie a les murs solides et une assise robuste. Une solidité institutionnelle, une robustesse administrative, une classe politique mature, un peuple tolérant, ouvert, viscéralement épris de paix, attaché à la Liberté, à la Démocratie et à la Fraternité en Afrique et dans le monde.
Dakar le 26 Octobre 2020.




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