» Au Sénégal, la Couverture Maladie Universelle( CMU) est une nécessité, une grande opportunité pour la population. Il ne peut pas y avoir une politique de couverture maladie dans le domaine social sans que sur le plan politique qu’un portage ne soit fait, c’est-à-dire à commencer par les plus hautes autorités du pays. C’est le cas dans ce pays mais aussi chez moi au Mali », déclare le DG de la CANAM ( Caisse Nationale d’Assurance Maladie du Mali ) lors d’une rencontre sous-régionale du Podes-Pagosan le programme de santé Sénégalo-Belge tenue à dakar les 12, 13 et 14 juillet.
Répondant à l’invitation du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, M. Ankoundio Luc Togo pense que: » dans le cadre du développement des mutuelles, l’État et les collectivités territoriales doivent absolument jouer un rôle prépondérant pour accompagner ce processus ». Avant d’ajouter qu’ » ici au Senegal, on sent qu’il y’a une grande détermination des autorités », car dixit-il, » on a eu des témoignages qui le prouvent. Et constat fait, on a remarqué que l’on parle de CMU partout. Elle est présente, incontournable. Donc la pente est bonne et ascendante », affirme-t-il.
Pour le cas du Mali, décrit M. Luc Togo, : » d’abord, nous avons un système mutualiste obéissant aux mêmes problématiques et aux mêmes principes communautaires encadré par l’ Union Technique de la Mutualité ( UTM ); ensuite un régime géré par une institution le Régime d’Assistance Médicale ( RAM ) consacré aux indigents, c’est-à-dire pour les démunis qui n’ ont aucun revenu d’être pris en charge gratuitement; puis l’Assurance Maladie Obligatoire ( AMO ) couvrant les fonctionnaires ( les militaires, travailleurs des cllectivités locales, les retraités…) et les travailleurs du secteur privé ».
Ce sont là, selon le DG de la CANAM, les 3 piliers qui constituent environ 2 Millions 600 Mille personnes le système de santé malien c’est-à-dire les titulaires et leurs ayant droits.
La Caisse Nationale d’Assurance Maladie du Mali ( CANAM ) gère à son niveau le régime d’assurance maladie. De l’avis de M. Togo, chez nous, tout le monde cotise, il n’y a pas de discrimination. De façon plus claire, les plus nantis contribuent aussi pour les plus démunis. C’est un système de solidarité », termine-t-il.
